Nell Leyshon
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Note moyenne : 6.74/10Nombre d'évaluations : 42
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Les derniers commentaires sur ses livres
Cette histoire se passe en 1830. Mary, fille de paysan, est envoyée chez le pasteur pour servir et tenir compagnie à sa femme. Elle a un franc parlé qui amuse tout le monde et aucune retenue avec personne, ce qui la rend tantôt effrontée, tantôt rigolote, mais dans l'ensemble tout le monde l'apprécie.
Lorsque la femme du pasteur meurt, Mary reste auprès du pasteur qui décide de renvoyer l'autre servante qu'il avait.
Il prend alors Mary sous sa coupe et entreprend de lui apprendre à lire et à écrire...
Une histoire difficile à suivre par moment compte tenu du style de l'écriture, sans majuscule en début de phrase, ni tiret dans les dialogues.
En revanche, le sort de Mary est intrigant, on a envie de savoir où elle veut nous emmener car c'est elle qui narre sa propre histoire...
Afficher en entierCe livre est resté très longtemps affiché comme un coup de cœur des vendeurs dans la libraire où je vais, je me suis donc décidée à le lire.
Un premier essai de 15 pages m'a fait le refermer, puis une pénurie de livres à lire m'a fait le rouvrir.
Le style est abominable. Vraiment.
Les personnages ne sont pas attachants, pas intéressants.
L'histoire n'est pas si originale que ça.
Bref, une déception par rapport aux critiques. Heureusement qu'il n'était pas long à lire.
Afficher en entierMary a 15 ans en 1831 et elle nous écrit sa vie par le commencement, le jour où tout a basculé. Un an auparavant, elle a du quitter sa famille et la ferme pour travailler chez le pasteur du village pour s'occuper de sa femme malade.
Avec ses mots, elle nous décrit sa vie tout simplement et sans fard car, il y a an, elle ne savait ni lire, ni écrire. Son récit ne comporte pas de majuscule ni de ponctuation, à part le point. Sa confession a dès lors des fautes de grammaire et de syntaxe. Qu'importe ! Justement, cette façon d'écrire nous permet de mieux comprendre le caractère de Mary.
J'ai accroché à ce récit même si j'ai pressenti, au fil des pages, comment l'histoire se terminait.
A lire !
Afficher en entierJe n'ai malheureusement pas du tout apprécié cette lecture. J'ai trouvé le style d'écriture plutôt mauvais et l'histoire peu intéressante. Je l'ai terminé car il est assez court mais non pas par plaisir. Dommage...
Afficher en entierL'écriture est très différente des autres livres mais au fur et à mesure je m'y habituait, je l'ai adoré.
Afficher en entierCe récit est assez rapide, il se déroule sur une année et le temps passe à une vitesse folle. J'ai trouvé ce roman intense, déroutant et perturbant, triste aussi. J'ai beaucoup aimé le personnage de Mary, sa sincérité crue, presque brutale parfois. Mais toujours naturelle. Le récit est assez dur, et l'écriture originale qui peut surprendre au début rajoute à l'innocence de Mary, et à la cruauté de ce qu'elle a vécu.
Afficher en entierJe ne connaissais absolument ce roman il y a un mois. C'est une parution dans un blog qui m'a donné envie de le lire. Je l'ai acheté, et puis, et bien, je ne regrette vraiment pas.
Ce roman je l'ai dévoré. La ponctuation est quasi inexistante, pas de majuscule. Des phrases courtes, incisives. Les répliques de Mary sont franches, sans sans manière, brutales parfois, à la mesure de l'éduction ou du manque d'éducation qu'elle a reçu, ou plutôt pas reçu.
Ce qui donne à l'histoire une ambiance lourde, une atmosphère qui laisse présager le tragique incident qui arrivera plus tard.
Son histoire familiale est pourrie, son père une brute sans nom, sa mère, une idiote sans caractère, ses soeurs des marie couche toi la ou des dévotes. Seul le grand père sort du lot.
Sa vie au presbytère va changer sa vie, radicalement : sa découverte d'un monde un peu plus luxueux, de l'apprentissage de la lecture, des draps propres et blancs.
Bref, une pure merveille ce roman même si sombre et violent.
Afficher en entierD'abord déroutée par le format de ce livre : pas de majuscules, une ponctuation et un style très haché, un parler peu accessible de prime abord, je n'ai pas pu m'empêcher d'être finalement embarquée par cette terrible histoire.
D'emblée, on sent le drame dans cette histoire. Mary, la narratrice, fille de paysan en 1831 se retrouve vendue par son père à un révérend du village voisin en tant que personnel de maison.
A travers les saisons qui défilent, on s'imprègne du style de Mary, de son franc parler. Les relations qu'elle tisse et ses pensées se mêlent et on sent l'urgence de l'écriture.
Les thèmes abordés sont extrêmement durs et font état de la terrible condition de vie féminine au 19ème siècle mais aussi du joug de l'homme sur leurs vies. Les personnages sont remarquablement décrits et mis en lumière par les impressions de Mary et le récit de ces scènes tantôt émouvantes, tantôt révoltantes. Jusqu'à l'inéluctable fin.
Un roman teinté d'Histoire mais cruellement actuel dans un style et une mise en mots très originaux qui ne laissera pas le lecteur indifférent.
Afficher en entierRythmé par le fil des saisons et par les tâches quotidiennes domestiques et paysannes anglaises du 19ème siècle, « La couleur du lait » offre une histoire triste et touchante, avec sa pointe de poésie, qu’il faut découvrir. Dans ce récit court et poignant, mais également révoltant, c’est Mary qui nous raconte son histoire et comment sa vie a basculé. D’abord illettrée et récemment apprentie à l’écriture et à la lecture, ce récit porte les marques de son apprentissage (pas de ponctuation, pas de majuscules, pas de mise en forme). Cette particularité seulement déstabilisante au début nous permet d’être plus proche de cette jeune fille touchante et attachante dont on aime la spontanéité et le naturel.
Afficher en entierAu début, j’ai été déroutée par la présentation matérielle du texte : pas de majuscules, ponctuation défectueuse, syntaxe bizarre et répétitive. Puis, je me suis « accrochée », comme on dit familièrement. Il fallait lire jusqu’au bout l’histoire de la jeune Mary, fille de fermier de l’Angleterre Victorienne. Et là, je n’ai pas été surprise : misère, médiocrité, violence… et fin prévisible. La vie était très dure à l’époque, surtout pour les femmes, les pauvres, les illettrés. L’héroïne de ce roman triste cumule beaucoup d’inconvénients : fille, infirme (elle a un problème à la jambe), sans éducation, un père violent qui frappe ses enfants et les oblige à travailler, une mère peu solidaire qui soutient son époux et surtout la pauvreté. Béatrice, Violette et Hope, ses sœurs, sont logées à la même enseigne. Plus âgées, elles découvrent progressivement la laideur de la société environnante. Violette fréquente en secret un certain Ralph, tombe enceinte et se fait abandonner, par exemple. Tout est triste. Mary aime pourtant sa famille, sa campagne et surtout son grand-père, le seul homme le plus gentil avec elle. Mais un jour, la jeune fille à peine âgée de 15 ans, doit quitter son univers sordide pour aller travailler chez le pasteur du village voisin, distant à un kilomètre de chez elle. Mary n’est pas contente : elle doit servir de servante sans être elle-même payée. C’est son père qui reçoit l’argent de son salaire. Logée, nourrie, vêtue, elle ne parvient pas à s’habituer à l’endroit et à sa nouvelle condition. Edna, la servante en place, âgée de 32 ans est sévère avec elle. Pourtant, l’épouse du pasteur atteinte d’une maladie cardiaque, l’apprécie beaucoup. Ni elle, ni son mari ne s’offensent de la manière très directe, voire insolente et sincère de cette jeune fille à la chevelure blanche qui n’a reçu aucune éducation leur répond. Mary est une rebelle qui tient tête à tout le monde, s’enfuit pour voir sa famille (mais est repoussée par son père qui ne se soucie que de l’argent qu’elle rapporte). Mary se sent retenue contre son gré. Chez le pasteur Graham, elle croise Ralph, le fils de la maison et le refuse. Lorsque celui-ci part étudier à Oxford, Mary respire. Or, l’épouse du pasteur meurt. Mais la jeune fille n’est pas libérée pour autant. Tout en licenciant Edna, le pasteur la garde à son propre service. Il devient proche d’elle, lui apprend à lire et à écrire la bible… Et le pire finit par arriver. L’homme abuse physiquement de sa servante en permanence. Mary ne réagit pas. Elle subit, se tait, désire partir. Un jour, alors qu’elle se refuse, son tortionnaire se fait violent : il la brutalise, la viole. Pendant qu’il dort, elle le tue en lui passant un fil à fromage autour du cou. Le résultat ne se fait pas attendre : Mary est incarcérée. Sans circonstances atténuantes, elle est condamnée à mort par pendaison (comme cela se faisait à l’époque). En attendant l’exécution, elle entreprend de raconter sa vie. Le récit est rédigé de façon brutale, fruste, directe. L’auteur veut faire croire que c’est la jeune fille qui écrit de manière maladroite. Pourtant, parfois, il y a des contradictions. La personne simple a parfois des tournures de style bien littéraires dans son style faussement télégraphique. Quoi qu’il en soit, son histoire réaliste est bien triste. Surtout, il n’y a aucun espoir. Le lait tourne et sa couleur rougit. Rien ne sauvera Mary qui décide de ne pas révéler qu’elle est enceinte du pasteur. Elle souhaite mourir, pour échapper à cette vie horrible. Elle refuse que sa peine soit commuée en perpétuité et préfère que son enfant meure avec elle plutôt que de le voir partir, arraché de force. Mary va mourir. Et avant de quitter la Terre, elle laisse son témoignage. Je n’ai pas du tout apprécié cette histoire qui ne fait pas rêver, qui laisse amer et qui est bien trop banale. Je me demande encore pourquoi ce livre a eu autant de succès. Question de goût ? Franchement, je déconseille sa lecture… Sauf pour ceux qui souhaitent se déprimer. Alors, là, c’est efficace !
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