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Sherlock Holmes et les protocoles des sages de Sion
Ce que j'aime : définitivement les passages avec Freud et la manière dont l'auteur introduit petit à petit les apports sur les fondement de sa théorie. L'explication donnée sur l'addiction de Holmes et sur le personnage de Moriarty
Ce que j'aime moins : induire que c'est Sherlock Holmes qui a inspiré la théorie freudienne est un peu gros pour moi
Pour résumer
Une enquête qui ravira sûrement les amateurs de Holmes mais aussi de psychanalyse
Ma note
6,5/10
La solution à 7%
Sherlock Holmes et les protocoles des sages de Sion
http://latelierdelitote.canalblog.com/archives/2022/05/09/39445374.html
Sherlock Holmes et les protocoles des sages de Sion
sherlock holmes et le fantôme de l'opéra
sherlock holmes et le fantôme de l'opéra
Quelle est donc cette hérésie blasphématoire et insultatoire (néologisme offert) envers mon détective préféré ? L'auteur aurait-il fumé des herbes de Provence roulées dans une vieille chaussette qui pue ?
Et bien non, ceci est bien la théorie de l'auteur et elle est partagée par certains...
Que se passe-t-il à Londres ? Et bien, depuis son mariage, Watson n'a guère eu l'occasion de voir Sherlock Holmes. Un soir, ce dernier déboule dans son cabinet et se dit poursuivit par son ennemi, le professeur Moriarty. L'agitation de Holmes et ses propos incohérents, font redouter le pire à Watson : le détective s'est drogué au-delà de toute mesure. Son addiction a atteint un stade irréversible, et désormais c'est sa vie qui semble en danger.
Watson à décidé de prendre la seringue par le piston, heu, le taureau par les cornes et le détective de Baker Street par la peau du dos pour l'emmener voir un espèce de spécialiste, un certain docteur Freud.
Pas facile de faire marcher Holmes au pas et vu qu'il ne se laissera pas emmener pour se faire soigner, le docteur va mettre au point tout un stratagème pour le faire échouer chez papa Sigmund, avec la complicité de Mycroft.
Séance d'hypnose à la clé, thérapie de choc, le professeur parviendra à extirper quelques secrets à Holmes, et notamment le pourquoi il a développé une aversion aussi profonde pour ce prof de math nommé Moriarty.
Vous imaginez le désarroi qui fut le mien le jour où je tombai sur ce petit roman... Moriarty est un homme paisible et c'est le cerveau dérangé de Holmes en aurait fait sa Némésis. On a fait des crises cardiaques pour moins que ça.
Pourtant, le livre m'emballa et des années après, suite à une relecture, il est toujours aussi bon (le film aussi, mais je vous en parlerai plus bas).
La rencontre entre Sherlock Holmes et Sigmund Freud ne se passe pas super bien, c'est un mélange détonnant de méfiance et de fascination. C'est deux cerveaux qui s'affrontent, dont un est malade suite à ses injections de cocaïne, une solution à 7%...
Lorsque Holmes se trouve nez à nez avec Freud, il utilise ses dons d'observation pour déduire tout sur la vie du praticien viennois. Freud a beau admirer sa méthode, il condamnera ce que le détective inflige à son intelligence et à ses proches, en se droguant.
Avant de commencer la spychanal... heu, la psychanalyse, Freud va devoir avant toute chose sevrer Holmes de la drogue. Méthode ? L'hypnose qui fera remonter chez Holmes des angoisses profondes. Des angoisses qui se traduiront en cauchemars.
Mais voilà que la spycha... rhââ... la psychanalyse doit attendre un peu, nos deux hommes se retrouvant impliqués dans une machination diabolique où une jeune fille risque la mort.
Les deux "détectives", assistés du fidèle Watson, s'engagent dans une enquête pleine de périls... Pour le plus grand plaisir du lecteur.
Voilà un livre que j'avais condamné directement et qui m'avait emporté au-delà de ce que je pensais.
La théorie d'un Moriarty "inexistant" et pur produit du cerveau drogué de Holmes n'était pas neuve, mais à l'époque de mon achat (il y a 20 ans), le Net était inexistant... pas moyen d'en discuter avec d'autres holmésiens et c'est moi qui aurait eu besoin d'une spycha... grrr... d'une psychanalyse avec papa Freud.
C'est aussi livre qui arrive à cumuler deux sentiments incompatibles entre eux habituellement : le fait qu'il est "dérangeant" pour une admiratrice de Holmes telle que moi, tout en étant "intéressant" pour les théories éclairantes qu'il propose sur les défauts de Holmes, sur son caractère excessif, à la fois mélancolique, solitaire et exubérant.
La théorie proposée n'est pas dénuée de bon sens et elle pourrait expliquer le pourquoi du comment Holmes a plongé un jour dans la cocaïne, sur la véritable nature de ses relations avec le professeur Moriarty, sur la raison qui lui fait détester les femmes, etc.
Que les non holmésiens se rassurent : il y a une intrigue dans ce roman et elle n'est pas là pour faire de la figuration. Mais il faut quand même que je vous prévienne que cette intrigue est aussi un bon prétexte pour nous présenter Holmes sous un nouveau jour, en l'humanisant d'une manière assez brutale pour le lecteur.
Avec "The Seven Per Cent Solution", Meyer nous dresse un portrait assez fort intime du détective et de ses quelques névroses. le héros (malgré lui) de Conan Doyle se trouve particulièrement affaibli, ayant perdu beaucoup de sa superbe.
Pour une admiratrice telle que moi, Holmes qui perd de sa superbe, c'est un principe plutôt difficile à digérer. Nicholas Meyer y est parvenu avec brio, car le personnage est toujours traité avec le plus grand des respects.
Sans compter que le roman alterne toujours avec de la finesse, de la tristesse ou de l'humour, avec des scènes de réflexion, d'action; qu'elles soient cocasses ou dramatiques.
Le personnage de Lola, ancienne toxicomane, amènera quant à elle de l'émotion. Holmes reconnaissant en elle quelqu'un qui a connu l'enfer de la drogue et il éprouvera même de la compassion face à son sort.
Rien à redire, le récit est équilibré.
A la fin du roman, un moment plus émouvant, on sent que LA révélation va arriver... Les tripes se nouent, l'estomac se contracte, les paumes sont moites... QUOI ? Non ? Si ! Oh my god !
C'est à ce moment là que l'on tilte... L'étude de Holmes va permettre à Freud de mettre au point sa fameuse interprétation des rêves.
Avis à tous les holmesiens, ce livre est à posséder dans sa bibliothèque, ce livre est à lire et cela peut concerner sans aucun problème les non initiés.
Le film ? Il est tout aussi bien que le roman, ce qui n'est pas peu dire ! Petit bémol : pour le titre du film en français, les traducteurs ont dû fumer la moquette puisque "The seven per cent solution" fut traduit pas un "Sherlock Holmes attaque l'Orient Express".
Bon, nous aurons une course poursuite sur le toit du train, mais de là à dire qu'il l'attaque !
La première moitié du film est en tout point semblable au roman de Meyer.
Ensuite, l'intrigue s'en écarte assez fortement, puisque qu'à l'origine le personnage de Lola Deveraux (interprété par Vanessa Redgrave) n'existe pas sous cette forme dans le roman.
Holmes, Watson (Robert Duvall, un excellent Watson) et Freud vont devoir porter secours à une cantatrice célèbre, Lola Deveraux (Vanessa Redgrave). Holmes, en plein doute sur ses capacités, mènera l'affaire à bon port.
Le personnage de Sigmund Freud (campé par un excellent Allan Arkin) va lui servir de révélateur.
Sherlock Holmes est clairement présenté comme un quasi-aliéné paranoïaque dans ce film (Nicol Williamson, l'acteur nous offre une prestation flamboyante et hallucinée du détective, surtout au début du film).
Sa folie étant représentée par le débit saccadé de la voix du détective. Quant à sa logique, elle n'a aucun soucis, Holmes est bien le brillant logicien que l'on connait.
Il y a aussi une évocation de l'antisémitisme naissant dans l'empire austro-hongrois de la fin du 19ème siècle, via l'antagonisme entre Freud et le baron Otto.
"The Seven Per Cent Solution", malgré son âge, reste un excellent film consacré à Sherlock Holmes et qui éclaire le Grand Hiatus d'un autre oeil…
La solution à 7%
Diable, cette histoire, nous avons failli ne jamais la lire car Holmes estimait que le monde n'était pas préparé à cela. Ce n'est que bien plus tard qu'il accepta que Watson la rédige, mais sans la publier...
Heureusement qu'il reste les vieilles malles, vieilles caisses, consignes de banque à Charing Cross, fonds de grenier (biffer les mentions inutiles), pour retrouver tous ces récits enfouis que Watson n'a jamais publiés.
Londres, 1895, un critique théâtral est assassiné. George-Bernard Shaw engage Sherlock Holmes pour résoudre le mystère.
Mystère il y a puisque le "presque cadavre" a réussi, avant de rendre son dernier soupir, à attraper "Romeo et Juliette" et à ouvrir une page bien précise.
Mais dans quel but ?? Amour immodéré pour l'oeuvre de Shakespeare ? Envie de faire un dernier jeu de mot avec "J'expire" et "Shakespeare" ?
C'est ce que Holmes devra découvrir et l'enquête ne sera pas facile, j'avais même une longueur d'avance sur le Maître, à un moment donné, ayant trouvé ce qu'il avait sur le bout de la langue. "Belette, one point "
Bien que roman apocryphe, le livre de Nicholas Meyer tient la route, les personnages sont fidèles (avec une touche de l'auteur) et sa préface donne au livre un parfum d'authenticité qui bernerait les non-initiés.
L'enquête a un bon tempo, ni trop rapide, ni soporifique, les pages se tournent avec facilité car c'est toujours un plaisir de suivre le détective du 221b.
En prime, nous croiseront toute une pléiade de personnages connus tels que Oscar Wilde (avant que n'éclate le scandale qui ruinera a carrière), le grand Bram Stoker, (qui commence à écrire Dracula) et les célèbres auteurs d'opérettes, Maritie et Gilbert Carpentier. Oups, mille excuses, il y a confusion, je voulais parler - bien entendu - de Gilbert et Sullivan.
Tout ce petit monde (bien campé) est loin de se douter de la nature de l'horreur qui se tapit dans le West End !
Même Sherlock Holmes mettra du temps avant d'identifier "ça". Quand à Watson, il est sur des fausses pistes à tout bout de champ, comme le lecteur. le second meurtre ne lui donnant pas plus de grain à moudre que cela, sauf à alimenter sa machine à fiction en imaginant des tas de théories.
Quand à l'inspecteur Lestrade, c'est encore pire, il en arrivera même à arrêter un pauvre type qui a le malheur de ne pas être blanc.
Le Londres victorien est bien représenté, avec ses théâtres, son monde du spectacle, ses préjugés, sa xénophobie et ses idées toutes faites. C'est ce qui manquait parfois dans les romans canonique de Conan Doyle, un peu plus de détails sur la vie de l'époque, avec ses belles ou ses mauvaises choses.
Alors, réaliste ou pas le livre ? Pourquoi pas... ce genre d'horreur pourrait très bien grouiller et nous surprendre. Manipulée par l'homme, c'est redoutable, car on peut choisir sa cible.
"Science sans conscience n'est que ruine de l'âme", une fois de plus...
Heureusement que Sherlock Holmes était là pour dénouer ce sac de noeuds. Quel homme ! Encore un bon moment de lecture.
L'horreur du West End
Pour ceux qui seraient sceptiques (comme la fosse, mais ça s'écrit pas pareil), je les invite à lire ce petit roman de Nicholas Meyer.
An de grâce 1891. Toute l'Angleterre le croit mort et enterré. Toute ? Oui, toute !
Mais Sherlock Holmes n'est pas tombé dans les chutes de Reichenbach et, en fin mélomane qu'il est, il se retrouve à Paris, donnant des cours de musique sous un nom d'emprunt jusqu'à ce qu'il apprenne que le prestigieux orchestre de l'Opéra recrute un violoniste.
Le voilà engagé... Un travail pépère ? Que nenni ! Déjà que l'Opéra Garnier va engager une certaine soprano de notre connaissance et qui va donner quelques bouffées de chaleur au détective.
Toute l'Angleterre le croyait mort, et bien maintenant, on peut dire qu'une femme, LA femme, sait que non (elle résiste encore et toujours à son charme... mais pour combien de temps ?) : Irène Adler is back !
Patatras, si Holmes croyait se la couler douce tout en admirant la belle Irène, c'est rappé parce que le Palais Garnier est le théâtre d'évènements étranges.
Il y a un fendu pantôme ! Pardon, je parlais d'un fantôme et il n'est pas pendu. Par contre, faudra revoir la police d'assurance de l'opéra... Tout ces accidents qui y surviennent, ça fait mauvais genre.
Tiens, Jeanne d'Arc est revenue ? Oui, certains entendent des voix résonner dans le labyrinthique édifice...
Un vrai délice, ce pastiche ! Sherlock Holmes, Irène Adler... What'else ? Heu, des détails cocasses et coquins ? Ok, je sors.
Notre détective préféré qui est chargé de protéger la belle soprano, une chasse à l'homme à travers le Paris nocturne et souterrain, une course contre la montre sans produits dopants... et le fantôme de l'opéra.
Un excellent moment de lecture, un Holmes plus humain, avec un coeur qui fait "boum, boum", de l'aventure avec un grand A, jubilatoire. Surtout la dernière phrase... hé, hé, hé, y'en a deux qui n'ont pas dû s'emmerder.
Bon, je ne connais rien au fantôme de l'opéra, donc, je ne puis me prononcer sur la justesse ou non de ce mythe (pour les mythes, je conseille la lavande, ça sent meilleur que la naphtaline), mais que ce soit au niveau de l'écriture, de l'histoire, rien à dire.
Du rythme et c'est trépidant dans la course-poursuite.
sherlock holmes et le fantôme de l'opéra
sherlock holmes et le fantôme de l'opéra
sherlock holmes et le fantôme de l'opéra
La solution à 7%
C'est vrai que je suis assez partagée par ce roman car l'intrigue est intéressante mais alors qu'est-ce que je me suis ennuyée pendant ma lecture. J'ai cru que la fin n'arriverait jamais, tant le rythme de l'histoire est long, lourd et ennuyeux.
C'est dommage, car l'idée de base était originale.
sherlock holmes et le fantôme de l'opéra
sherlock holmes et le fantôme de l'opéra
L'univers dans lequel se trouve le détective est très beau. On imagine bien le décor et la situation. Les personnages sont tous intéressants.
Mais qu'est ce que c'est long ! Ça manque de dynamisme et on s'en lasse. On a du mal à aller au bout du peu de pages qu'il a.
Ce n'est pas un mauvais livre, loin de là, c'est juste que l'auteur s'attarde trop sur certains points selon moi inutiles.
Alors si quelqu'un à un autre Sherlock plus dynamique à me proposer pourquoi pas, mais pour le moment je reste plutôt déçue par cette série.
sherlock holmes et le fantôme de l'opéra