Nick Gardel
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Note moyenne : 7.94/10Nombre d'évaluations : 18
0 Citations 12 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
Tirée de la série "Le Poulpe" cette nouvelle est dans le style polar, j'ai bien aimé, ça fait un petit intermède entre deux pavés.
Afficher en entierUn polar noir, une enquête bien ficelée, un enquêteur bien trempé, des dialogues déjantés, un mélange de San Antonio et Audiard, du très bon humour noir pour se détendre ;-) j'ai adoré..
Afficher en entierBeaucoup de mystères se cachent derrière la réfection d'un volet… il faut y réfléchir à deux fois avant de s'y atteler.
Sous les mots de Nick vous aurez les pupilles qui frétillent aux coups de pétards et de bastons exceptionnels d'un ancien vigile, ma foie, qui a su garder la forme. Un méli mélo de course aux trésors mêlé à une secte qui cachent un dessein particulier, et oui on va loin…Des personnages bien trempés. Déjà habitué au style de l'auteur avec "Lâches déraisons", "un état d'esprit" et "Nevermore" je me suis laissé porter par sa plume satirique et noire… Digne de San Antonio.
Afficher en entierUn petit roman d’une course poursuite cocasse, drôle et sanglante.
Lorsque Jean Edouard décide de voler une vieille bagnole dans un parking, il ne pense pas qu’il vient de se mettre dans un merdier pas possible. En plus son coffre contient une drôle de cargaison ! Les proprios eux se font un malin plaisir de collecter les cailloux laissés par notre petit poucet !
Au milieu de cette cathédrale à ciel ouvert, sur un transat à l’équilibre douteux, le corps laiteux et parfaitement nu de Paul Monnier prenait le soleil. Il était tourné de manière à accueillir tout nouvel arrivant avec la vue de son anatomie flasque et peu ragoutante. Sa pilosité éparse se chargeant de souligner les zones que l’on aurait préférées avoir le loisir d’imaginer en lieu et place d’une réalité démonstrative. Paul avait appelé Jean Edouard au secours dans des termes qui laissent présager un danger imminent, et il était un tantinet déconcertant de le retrouver en train de faire une sieste, les couilles au vent.
Ce roman est une dose de bonne humeur ! Un livre qui ne se prend pas au sérieux. On retrouve l’empreinte de Michel Audiard dans les mots de Nick Gardel. Un côté noir et plein de peps.
Il y a du sang, du cul , des flingues, une folle, des curés et même des chiens ! Mais c’est avant tout une histoire d’amitié entre deux potes ! L’un qui appelle à l’aide et l’autre qui met sa vie en danger pour l’aider. Jed (Jean Edouard ) est attachant. Il ne juge pas, a une ouverture d’esprit très large. Un très beau personnage !
Si vous en avez marre des livres noirs, étouffants qui vous plombent le moral, ne cherchez plus ! Vous avez ce roman court qui se lit très facilement paru aux éditions du Caïman.
https://lesciblesdunelectriceavisee.wordpress.com/2017/06/14/fourbi-etourdi-nick-gardel/
Afficher en entierUn style d'écriture "à part", j'avoue que j'ai eu du mal à m'y mettre Mais, finalement, il se lit ...
Afficher en entierLe second de la trilogie "Peter Raven"
Un joyeux roman noir où l'on retrouve ce cher Peter Raven qui fait encore des ravages.
Une enquête sur fond musical, Génésis, les Pink Floyds… toute ma jeunesse, je pleure. Hémoglobine sur fond de rock progressif, un proche de Peter est encore une fois mis à mal… mais que fait la police !! Un langage noir tout en humour c'est ce que j'apprécie chez cet auteur. Un peu poussif au démarrage mais l'histoire prend son allure progressivement au rythme d'une R5 GTL endiablée et de son chauffeur. Le troisième de la série m'attend sagement dans ma PAL. Un bon polar au style décalé.
Afficher en entierLorsqu’on lit la 4eme de couverture, on comprend que l’auteur va nous offrir une histoire d’amitié croisée entre quelques spécialistes d’embrouilles en tout genre. Une fois qu’on a compris l’idée, il n’y a plus qu’à se lancer.
Comment résumer Chorale ?
Liste des ingrédients :
Des explosions, des rafales de plombs,
Des personnages atypiques, sympas, attachants, à l’humour acerbe,
Une enquête policière,
Une vieille DS,
Quelques gros bras,
Des intrigues en escaliers biens ficelées,
Des dialogues aux petits oignons,
Une histoire de fric, de pouvoir,
Et enfin de l’amitié,
Vous confiez le tout à Nick Gardel qui de sa plume aiguisée vous préparera une recette aux dosages précis et à la cuisson saignante. Le lecteur appréciera au passage l’assaisonnement humoristique de haut vol proposé par le chef.
Voilà clairement comment moi, je pourrais résumer Chorale. Et il me resterait simplement à vous souhaiter un bon appétit, une bonne lecture et une franche partie de plaisir.
Mais voilà, je ne peux pas m’empêcher de vous en dire un peu plus, tellement j’ai apprécié ce livre (mon tout premier Gardel).
L’auteur le dit lui-même, Chorale peut se lire comme un aboutissement à « Nevermore », « Muscial Box » et « Mal placé », car on y retrouve entre autres le personnage principal : Peter Raven, mais aussi comme un commencement, une première marche, une mise en bouche pour se jeter dans son univers en lisant les 3 ouvrages cités ci-dessus. Engrenage vicieux, car une fois pénétré dans l’antre, difficile d’en ressortir.
Dans Chorale donc, on va accompagner Peter Raven, un personnage atypique qui va malgré lui nous embarquer dans une histoire rocambolesque où vont se mêler les excellents ingrédients de la recette (citée plus haut)
Jean Edouard, dit « JED » et Lorelei, un couple pas si improbable que cela, qui après une séparation « imposée » par la vie (dont vous découvrirez les circonstances dans le livre) vont fêter leurs retrouvailles de façon explosive.
Davis et Anders, deux flics qui se tirent la bourre au niveau des répliques cinglantes, se partageant à merveille les rôles de bon et méchant flic. Est-ce qu’il y en a vraiment un pour tirer l’autre vers le haut ?
Quelques gros bras jouant de flingues, de lutte de pouvoir pour imposer leur loi et qui ne supportent pas qu’un plan ne se déroule pas comme ils le veulent. Je vous laisse deviner les moyens qu’ils sont prêts à utiliser pour se faire respecter.
On n’oubliera pas de citer la DS, cette voiture mythique, symbolique, increvable, qui va avaler le bitume et faire crisser les graviers pour sortir nos « amis » d’un sacré bordel.
J’ai failli oublier Simone CRAVINSKI. Ah, Simone, cette petite vieille équipée d’un déambulateur hors de forme (tout comme elle) qui parcoure les rues de Paris en portant toute la misère du monde sur ses épaules, dans une vie qui n’est plus vraiment taillée pour elle. On va la suivre au rythme lent de son palpitant jusqu’à son dernier souffle. Vous verrez que le terme « dernier souffle » prend tout son sens.
Je m’interdis de vous dévoiler le livre tant il est agréable pour le lecteur de se plonger dans l’ambiance proposée par l’auteur. Cependant, je vous en dirais juste assez pour vous mettre l’eau à la bouche, pour vous permettre à votre tour de faire connaissance avec Nick Gardel.
Sa plume est incisive, précise, juste et pleine d’esprit aux accents de San Antonio et de M. Audiard. Il a le don de mettre ses personnages dans des situations cocasses, en leur donnant la profondeur nécessaire pour trembler avec eux, tenter de les guider par moment, leur déconseiller certains choix leur éviter des moments compliqués, mais voilà, on ne maîtrise rien de l’intrigue guidée du début à la fin par l’auteur mêlant une enquête policière menée par les deux flics qui se révèlent plus drôle qu’efficaces sur fond d’amitié aux destins croisés.
On va avoir droit à des explosions maîtrisées, des rafales de plomb dignes des plus grands films de gangsters, mettant en valeur autant les méchants qui n’ont pas froid aux yeux que les gentils qui se sortent de situations désespérées, une histoire d’amour avec quelques parties de jambes en l’air plus érotiques que porno, des balades en DS, cette voiture d’un autre temps, avec des références musicales destinées aux quadras et quinquas, de l’amitié, et tout cela sans temps morts, un vrai régal.
Même si dans cet opus, Nick ne détaille pas trop les personnages, on s’y attache vite, l’histoire avance et on prend plaisir avec eux, on sourit, on rit, on flippe « un peu », et on pleure aussi. Bah ouais, dans la vraie vie, on ne maîtrise pas tout. La fiction n’est jamais très éloignée de la réalité. Il y a des leçons à tirer de chaque situation.
Nick Gardel bouscule le genre polar pour proposer un contenu à la fois frais, intelligent, fin sans en retirer l’attrait et l’efficacité.
En résumé, si vous aimez lire des polars avec un regard neuf, l’humour au langage soutenu, des personnes atypiques aux dialogues percutants, les vieilles voitures, une intrigue en escalier, les destins croisés, vous allez passer avec Chorale, un EXCELLENT moment qui vous donnera envie (comme moi) de lire d’autres Gardel.
J’ai relevé une petite réplique que je souhaite partager avec vous et qui m’a fait rire tellement elle sonne juste (j’aurais pu en choisir des dizaines d’autres, mais je vous en laisse le plaisir pendant la lecture). Pour vous aider à la situer, nous sommes en voiture, la radio crache du son :
« Les glapissements scandés au champ lexical de CM2 envahirent l’habitacle. Vasquez hésita à y poser définitivement son veto à coup de Glock, mais se contenta de couper court en faisant taire le rebelle radiophonique dont les textes dissimulaient l’échec du système scolaire derrière une recherche mélodique assumé par le talent d’un producteur sourd.
J’ADORE !
Un dernier mot ou plutôt une dernière pensée pour un personnage du livre, Ghislaine REFRINGEOT. Lorsque vous ferez sa connaissance, elle vous rappellera fatalement quelqu’un.
Bonne lecture
Afficher en entierJ'ai adoré retrouver la plume de Nick, ses dialogues à la Audiard, les mots que l'on ne retrouve que dans ses récits. Un humour pittoresque, on visionne les scènes en noir et blanc. Un texte complètement décalé et très agréable. Pour l'histoire et bien on va suivre cette belle DS, Jed et tous les protagonistes autour, des cadavres, des bastons en veux tu en voilà. L'écriture détaillée est très enrichissante en mots, soyez attentif c'est excellent. Un très bon moment de lecture que je recommande pour se dérider.
Afficher en entierLe point fort de ce roman, c'est incontestablement l'écriture. Le ton et le style.Humoristiquement caustique. Un roman noir, mais drôle, très drôle, malgré des situations tragiques, et des personnages plus atypiques les uns que les autres dont les langues de vipères se délient rageusement.Jeux de mots et formules assassines s'écoulent tout au long du roman. Le tout sur un fond de polar, mais qui reste en second plan. On passe un bon moment.
Afficher en entierAu niveau de l'histoire, on est vite embarqué et on ne s'ennuie pas. Et c'est tant mieux, vu que c'est court. On va droit au but, aucun temps mort. Mais c'est surtout le ton, le style, que j'adore. J'ai ri à plusieurs reprises alors que l'histoire et les situations ne s'y prêtent pas (j'ai pensé aux Tontons Flingeurs). J'ai marqué quelques phrases, comme par exemple : "Je ne suis pas un violent. Mais je n'ai pas la surprise accueillante". J'adooooore. Et bravo pour la couverture qui résume bien tout ;-) Comme j'avais déjà beaucoup aimé Fourbi Etourdi, je vais m'intéresser aux autres titres.
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de Nick Gardel
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Editeurs
Auto-Edition : 5 livres
Editions du Caïman : 2 livres
Eaux Troubles : 2 livres
Baleine : 1 livre
Edilivre : 1 livre
Friends only : 1 livre
Biographie
Nationalité : France
Né(e) à : Hauts-de-Seine , le 24/08/1971
Si Desproges revêtait ses plus beaux atours pour agacer la libido d'un Exbrayat ayant viré sa cuti, le résultat de telles amours coupables aurait sans doute donné une calamité biblique comme l'est Nick Gardel.
Ni Rasta ni danseur de Tango, le type s'ingénue à valser avec les mots. Son quadrille lexical n'a aucun sens, mais il lui arrive de lorgner du côté des aînés illustres. Ça tombe bien, Nick Gardel est né dans les années 70, élevé par des tontons, biberonné au Bebel magnifique ou marginal et il balance des mandales comme Lino.
Mais, chez lui, point de nostalgie, le verbe se mâchonne avec des pâtes et des potes, entre Brassens et Thiéfaine.
Le noir et le polar n'ont qu'à bien se tenir, c'est avec le sourire qu'il les alambique. Le roman de gare y retrouvera au moins ses lettres de noblesse.
Source/Babelio
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