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Tous les livres de Nicolle Forget

Ludmilla est Otzup avant d’être Chiriaeff. Née à Berlin en 1924, où ses parents se sont retrouvés après la Révolution, elle commence très tôt des cours de danse. Toutefois, sa trop grande taille lui met des bâtons dans les roues, compromettant son rêve le plus cher : elle ne deviendra jamais première danseuse. Confrontée au nazisme, la jeune femme, grâce à la danse, parvient néanmoins à survivre à la guerre, à la famine et à la Gestapo.

En 1946, Ludmilla traverse en Suisse pour y ouvrir son premier studio de danse, avant de venir vivre au Québec en 1952, dotant ainsi la province d’une compagnie de ballet. Faisant venir de grands chorégraphes, elle crée pour la télévision mais aussi pour la scène; ses productions susciteront d’ailleurs la formation d’ateliers de costumes et de décors. Transformant les Ballets Chiriaeff en une compagnie – les Grands Ballets Canadiens –, elle met sur pied les Compagnons de la danse, le Jeune Ballet, l’Académie des Grands Ballets et l’École supérieure de danse du Québec. C’est aussi elle qui convainc le gouvernement du Québec d’intégrer la danse au curriculum régulier.

À travers ses activités d’entrepreneure, Ludmilla Chiriaeff se mariera trois fois. Chacune de ses relations se terminera de manière dramatique, surtout la dernière, qui la laissera brisée sur le plan tant psychologique que physique. Celle pour qui la vie était mouvement se meurt.

Thérèse Casgrain est un formidable personnage qui a traversé presque tout le siècle dernier. On se souvient d’elle surtout pour avoir été la «?suffragette en chef?» lors de la longue marche des femmes du Québec vers l’obtention du droit de vote. Mais là ne se résume pas son influence sur la société québécoise et canadienne. Issue de la grande bourgeoisie canadienne-française du début du vingtième siècle, Marie-Thérèse Forget aurait pu se contenter de consacrer ses loisirs aux réceptions et aux œuvres pies, comme les femmes de son milieu. Profondément éprise de justice, elle s’investit au contraire dans des batailles de toutes sortes, mettant à profit son temps, son argent, son sens de l’organisation et son vaste réseau de connaissances. À contre-courant de son milieu, de sa classe et de son sexe, elle est convaincue qu’elle peut infléchir le cours de l’histoire et s’y emploiera jusqu’à la fin. C’est son aversion pour l’injustice, qui la mène vers l’action politique. Première femme chef de parti au Québec et au Canada, elle dirige le CCF et sera du comité qui présidera à la transformation de ce parti en ce qui deviendra le NPD, en 1961. Pour Thérèse, la politique est d’abord et avant tout l’instrument des réformes sociales. Outre le droit de vote des femmes, elle réclame pour elles le droit de pratiquer la médecine et le droit, ainsi que la pleine capacité juridique pour les femmes mariées. Elle se battra également pour que les allocations familiales soient versées à la mère au Québec, pour la paix dans le monde et pour les droits des Amérindiennes.

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