Nina Berberova

Le livre du bonheur... C'est un livre particulier, aux parfums poétiques. ce n'est pas, selon moi, un roman pur jus. L'écriture n'est pas narrative mais hachée parce que poésie.

Le livre nous emmène avec lui dans des relents mélancoliques, celle de Véra, l'héroïne. J'ai eu des difficultés à lire d'une traite ce livre, pas parce qu'il n'était pas bon mais parce qu'il est très fort pour nous faire ressentir l'état d'esprit de Véra. On est comme dans un marasme gluant de mal-être qui ne dit pas son nom, cette mélancolie douce, qui colle à la peau et qu'on ne sait même pas avoir (Véra à la fin le dit elle-même, aujourd'hui heureuse elle ne savait pas qu'elle était mélancolique).

On retrace donc la vie de cette femme, la première partie sur son enfance et son Amitié forte avec Sam qui plus tard, une fois adulte, se suicidera. La seconde partie traite de sa vie d'adulte, notamment son mariage qui l'a jeté dans les confins d'une tristesse absolue de par le néant ressenti.

Et la troisième partie, l'Amour. Cette femme qui semblait si éteinte, qui nous faisait sentir son mal-être avec brio, ressent tout d'un coup une passion ardente, un bonheur qui la remplit enfin.

Jusqu'au bout, je ne savais pas où était la finalité de ce livre, je ne comprenais pas pourquoi nous faire ressentir le néant à ce point, quel était le but ? Le but est de nous montrer comme l'Amour peut être salvateur, faire revivre une personne qui n'a jamais vraiment vécu car jamais vraiment ressenti, ou si peu, ou si maladroitement.

La passion pour se sentir vivant, pour que la vie ne soit pas vaine, jamais. Les émotions, pilier de l'Humain, sans qui nous ne serions que des automates vides.

En fin de compte, ce livre est une ode à la vie, ode à ressentir, la vie est belle parce que nous sommes des êtres sensibles. N'ayez pas une vie vide, aimez, ressentez dans votre corps.

Les descriptions de l'état amoureuse sont parfaites : Véra se sent forte avec cet Amour et pourtant aime tant qu'elle veut être son esclave...

Œuvre complexe, qui m'a laissée hagarde et maintenant dans une perdition réflexive douce. A ne pas lire si vous n'allez pas bien, si tout vous semble vain et vide.

J'ai lu l'histoire de ces deux soeurs sans vraiment d'entrain, je devais n'avoir rien de mieux à lire...

Habitante de Boulogne, l'autrice a souhaité parlé de ses compatriotes arrivés en France à travers de petites histoires réelles (il me semble).

J'ai beaucoup aimé son idée de nous faire découvrir la façon d'être des Russes à travers ces portraits de personnes immigrées. Ils sont tous plutôt charmants et dégagent une pudeur et une façon d'être que j'ai déjà retrouvé dans d'autres romans russes.

Même si la forme est belle, j'ai trouvé la plupart des histoires malheureusement peu intéressantes ou du moins, elles n'ont pas retenu mon attention.

La postface permet de situer le contexte et explique que ce recueil n'est pas à l'image de la plume qu'on retrouve dans la plupart de ces romans. J'aurais donc la curiosité d'en lire d'autres (je pense même en avoir dans ma pàl).

Même si je n'ai pas eu de coup de cœur, je n'ai pas non plus ressenti de "supplice" à le lire : les histoires sont fluides et m'ont donné envie de lire d'autres livres de l'autrice.

Si l'héroïne est terne (à raison) la plume est magnifique !!

Sous le cache de "journal intime retrouvé dans un brocante et édité en changeant les noms", l'auteure s'amuse à nous interroger sur l'ambivalence qui danse entre jalousie et reconnaissance.

Sonetchka ingénue, et pourtant pleinement consciente de son insignifiance, va être confrontée à son opposé...ce qui va être violent à ressentir.

Maria a tout. La beauté, le talent, la bienveillance. Impossible à ne pas aimer.

So invisible petite chose grise va s'en détester d'autant plus et avoir l'irrépressible envie de faire du mal à cette étoile...à qui elle doit pourtant de sortir de sa misérable situation.

Et anticipe la joie de gâcher un bonheur auquel elle ne peut prétendre ! Mais si Maria n'était pas si heureuse ? Si elle avait un secret ?

N'est pas vilain qui veut...notre héroïne franchira-t-elle la ligne en "perdant" sa bienfaitrice ? Ou se retiendra a-t-elle par affection réelle pour cette cantatrice surdouée ?

Le plus stupéfiant est sans doute que ce roman soit le tout premier de l'auteure...à 80 ans ! (Et qu'il ne sera pas le dernier au contraire.) Cela explique certainement le phrasé du récit. Ah si elle avait écrit plus tôt combien de livres d'elle aurions-nous aujourd'hui !

Entre les deux femmes c'est les deux esprits soviétiques qui cohabitent sans jamais trouver de conciliation. Ce n'est pas un caractère mauvais qui anime Sonia, mais la conscience aiguë de l'injustice vécue.

Même si j'ai bien aimé le récit sous forme de journal intime et l'opposition entre Sonetchka (l'accompagnatrice au piano) et Maria Nikolaevna (la célébre soprano), je suis restée sur ma faim en terminant ce livre. Je m'attendais à plus de réactions et d'actions de la part de Sonetchka.

bien écrit

Le film tiré de ce roman en a respecté chaque ligne

belle écriture

Un petit livre trouvé en bibliothèque. Un moment retracé de la seconde guerre mondiale. Alors que je pensais lire sur mon musicien classique préféré, je me suis trompé....

Comment dire... Je ne suis pas sûre de pouvoir résumer l'histoire. Soit je n'ai rien compris (vraiment, je suis perdue...), soit les auteurs russes ne sont tout simplement pas ma tasse de thé. Je me rends compte que j'ai tout de même lu le livre, car il était court et faisait partie de mon défi de lecture, mais je voulais savoir s'il y avait une quelconque conclusion... Mais vraiment... J'ai au moins essayé.