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Elle est différente, discriminée car son physique trahit qu’elle est issue d’un viol de guerre, donc une honte. Mais lorsqu’elle démontre des capacités magiques, un sorcier se trouve obligé de la prendre en apprentissage malgré ses préjugés. C’est le début d’une quête pour vaincre son violeur de père et pour rassembler les peuples.
Encore une fois, c’est un roman de SF/fantasy qui pourrait parfaitement plaire à des lectrices/lecteurs qui ne sont pas friands habituellement de ce genre. C’est un roman qui parle de viol comme arme de guerre, qui parle de coutumes africaines ancestrales, de discriminations (sexuelles, ethniques…), de spiritualité, de liberté sexuelle…
L’histoire fonctionne très bien, mais ce n’est pas donc elle qui me marquera. Ce sont plutôt les thèmes évoqués et l’ambiance, le fait que pour une fois dans un roman imaginaire, l’histoire met en scène d’autres héro.ïne.s que des personnes blanches et/ou occidentales… et cette mise à l’honneur des traditions et croyances africaines m’a bien plu. Entre les personnages qui « tchipent » régulièrement, qui ont des coupes afro ou les cheveux tressés, etc… C’est un peu triste à dire car cela devrait être plus courant, mais c’était rafraîchissant et d’autant plus dépaysant.
L’autrice déploie un message engagé : féministe, pacificateur… J’ai eu l’impression qu’elle évitait beaucoup des clichés habituels de Fantasy. Notamment, malgré ce que laisse entendre mon résumé express, la formation d’Onye est très courte, elle apprend finalement beaucoup plus à l’instinct, par elle-même et grâce à l’aide de ses ami.e.s.
Je me rappelle une phrase de J.K. Rowling, qui disait qu’elle ne se voyait pas mélanger des licornes avec du sexe. Eh bien ici, c’est plutôt bien fait par Nnedi Okorafor, qui évoque le sexe sans pour autant décrire les scènes. Dans son roman, les héroïnes ont des relations sexuelles, ont leurs règles, etc.
Qui a peur de la mort ? est un roman de SF/Fantasy original qui casse un peu les codes de l’imaginaire. Cela me donne envie de découvrir d’autres récits de cette autrice !
Qui a peur de la mort ?
Comme on peut s’en douter au vu des noms choisis, l’histoire prend place en Afrique. Ce dépaysement est plus que bienvenu, la fantasy manque cruellement de diversité à ce niveau-là, ce qui fait que j’étais plus que ravie de découvrir que Qui a peur de la mort ? se place en une Afrique imaginaire. L’histoire tient compte d’un univers particulièrement violent, où l’on apprend qu’une civilisation, les Nurus, réduit en esclavage un autre peuple, les Okeke. Les enfants comme Onye ne sont pas bien acceptés ni chez les Nurus, ni chez les Okeke. Onye évolue donc dans un contexte difficile. Ce contexte et son évolution permet à l’autrice d’aborder de nombreux sujets. Elle nous parle d’épuration technique, de violence, de mutilation génitale, de l’endoctrinement d’enfants soldats, du viol, ainsi que l’influence des traditions et de superstitions désuètes. Pour cette raison, je vous encourage déjà la découverte de ce roman, qui mérite amplement d’être connu. Soyez toutefois prévenu : l’autrice n’épargne pas son lecteur, on assiste à de nombreuses scènes difficiles. Rien n’est jamais exagéré, l’autrice prend soin de montrer certaines choses pour mieux servir son propos. Tout est nécessaire. J’ai souvent eu le cœur serré au cours de ma lecture. Pourtant, je n’ai pas réussi à me détacher du récit.
Le talent de l’autrice se place aussi au niveau de l’immersion. J’ai été si facilement embarquée dans l’histoire Onye et son quotidien. J’étais captivée par son histoire, ses aventures, aux côtés des autres personnages qui peuplent son entourage. J’ai aimé le fait que l’autrice ne rechigne pas à parler de certaines vérités trop souvent occultées (les règles, pour ne citer qu’elles), ce qui rend son récit encore plus réaliste. L’autrice a pris soin de dépeindre un univers cohérent et réaliste ainsi que des personnages crédibles et humains. Onye est un personnage plaisant à suivre et qui m’a véritablement marquée. Elle se révèle unique en son genre. Les autres personnages ne perdent pas en qualité. De mémoire, je peux citer Luyu, qui s’avère beaucoup plus étonnante qu’on pourrait le croire. Les relations qui se tissent au fil du récit paraissent incroyablement réelles, la dynamique du groupe notamment. J’ai également beaucoup aimé le fait que le traitement de la femme soit un sujet au cœur de l’oeuvre.
Qui plus est, l’histoire est merveilleusement racontée. Il m’arrive souvent de sauter des passages quand je les trouve trop descriptifs/longs, ici, je n’ai ressenti ce besoin. Peut-être vers le milieu de l’ouvrage, mais ce moment passe très vite et on replonge intensément dans le récit.
La magie qui est dépeinte dans cet ouvrage a le mérite de sortir du lot. Je n’ai jamais croisé de magie similaire dans un autre récit. Toutefois, ladite magie ne s’est pas avérée aussi présente que je l’aurais cru. Mais au final, on s’en accommode facilement tant les péripéties sont prenantes. Avec le recul, je pense que Qui a peur de la mort ? est un livre qui se vit plutôt qui se lit. Je ne saurais décrire autrement mon ressenti. Si l’histoire a beau partir d’une idée connue (une fille se voit attribuer un rôle important dans une prophétie à cause de ses pouvoirs, secret autour des parents qui se révèlent particuliers, qui part en quête avec des amis pour contrer un grand méchant), l’autrice en a fait quelque chose d’exceptionnel. Du début à la fin. Fin particulière, marquante, mais juste. Je n’en dirais pas plus. Je pense que c’est un roman que je relirais un jour. Pour finir, je dirais que Qui a peur de la mort ? parvient à se démarquer aisément dans le milieu de la fantasy, tant et si bien qu’il mérite d’être connu du plus grand nombre.
Qui a peur de la mort ?
Je ne connaissais pas Nnedi Okorafor, ses origines, son histoire qui imprègne le roman. Avec son écriture fluide, elle aborde des sujets de fonds, encore très présents en Afrique comme les guerres ethniques, le viol, l'excision...
Avec Onyesonwu, qui signifie, dans une langue ancienne : " Qui a peur de la mort ?", nous découvrons un personnage fort et fragile à la fois, une jeune femme "ewu", c'est à dire issu du viol, qui découvre petit à petit son histoire passée et qui évolue grandement au travers de roman. Accompagnée de ses amis, elle voit ses dons se développer et évoluer. A partir de là, nous voyageons avec eux au travers d'une Afrique sauvage où la magie, le "juju", tient un rôle prépondérant.
A la fois poétique et violent, ce livre nous transporte dans un univers riche et magnifique, un lieu où les sentiments tels que l'amourv vrai et l'amitié indéfectible ne font que se renforcer au fil des pages.
c'est un livre magnifique, à lire absolument !
Qui a peur de la mort ?
Du haut de ses 362 pages, Akata Witch a totalement réussi à me transporter dans son univers magique qui déborde de bonnes idées ! Pour le créer, l'autrice s'est énormément inspirée de la culture de son pays : le Nigeria. Un univers magique qui prend place en Afrique, c'est assez rare pour être souligné. Tout le système magique repose sur le Juju, qui désigne la magie pratiquée en Afrique de l'Ouest. Alors, certes, la division entre les Agneaux (non-magiques) et les Léopards (magiques), le train qui transporte les héros du monde des non-magiques à celui des sorciers (Léopard Knocks) et l'héroïne qui se révèle être une magicienne très puissante… ça rappelle vaguement quelque chose. Mais je vous vois venir du coup je réponds : OUI cette histoire s'inspire volontairement d'Harry Potter mais selon moi, elle a su prendre ce qu'il y avait de plaisant dans la saga sans faire de son livre une fanfiction HP. Mais si les deux sagas ont bien un point commun, c'est que leurs univers m'ont émerveillée plus que jamais !
Je me suis rapidement prise d'affection pour le personnage de Sunny. Un personnage ambigu, qui n'a pas la vie facile. A l'école, elle est mise de côté par ses camarades pour être blanche et intelligente, par son père parce qu'elle n'est pas le garçon qu'il aurait souhaité, par la société parce qu'elle est née aux Etats-Unis et enfin, par elle-même parce que sa différence la dérange. J'ai beaucoup aimé le fait qu'à travers son personnage, l'autrice aborde la question de l'identité, des racines, de la misogynie et de l'albinisme dans un roman qui s'adresse à des jeunes ados, qui se questionnent et se construisent. Sunny n'est pas une héroïne parfaite, elle est colérique, vulnérable et a tendance à vite baisser les bras. Mais, poussée par son arrivée dans un monde inconnu, elle va s'armer de courage et de patience et subir une très belle évolution…
… qui ne serait rien sans ses amis ! Pour ma part, j'ai eu une large préférence pour Orlu, un personnage très touchant qui à la manière de Mwita dans Qui a peur de la mort ? va soutenir notre héroïne et lui apporter beaucoup de connaissances mais aussi de qualités comme la patience et l'humilité. Mais, et même si cela a mis un peu plus de temps, j'ai pris grand plaisir à suivre Chichi et Sam. La première peut sembler un peu arrogante, mais je me suis vite surprise à apprécier sa personnalité un peu excentrique qui s'en fout clairement et sa franchise. (puis elle aime lire alors ♥) Bref, le quatuor qu'ils forment doit sauver le monde et arrêter Black Hat mais c'est bien plus compliqué que ça en a l'air. Encore une fois, aucun d'entre eux n'est parfait. Ce sont des personnages qui ont chacun des qualités, des défauts, qui s'envient les uns les autres, qui s'aiment, se détestent. Bref, des humains quoi !
L'intrigue peut paraitre assez simple et ça reste "normal" pour de la jeunesse, mais elle demeure fluide et est servie par un univers incroyablement riche et ses personnages très attachants ! C'est cela au final qui constitue le talent de Nnedi Okorafor. J'avais un peu de mal à rentrer dans l'histoire au début, car je mourrais d'envie de voir l'héroïne basculer dans le monde magique. Mais, le rythme s'accélère vraiment par la suite et on a du mal à lâcher le bouquin. Les chapitres sont entrecoupés d'extrait d'un livre fictif nommé Petit précis pour les agents libres. Puis, ne faites pas la même erreur que moi : l'autrice a choisi de mettre plein de mots issues des différentes langues parlées en Afrique de l'Ouest et je déplorais de ne pas avoir les traductions qui sont en fait présentes dans le glossaire à la fin du livre.
Pareil, la fin reste dans un esprit très jeunesse et ne présage pas forcément de suite. Pourtant, il y en a une donc bah… vous commencez à me connaître ! Je serais au rendez-vous.
Pour conclure : Une superbe découverte, qui montre encore une fois le talent de Nnedi Okorafor. Même si l'histoire reste un peu jeunesse, j'ai pris énormément de plaisir à découvrir cet univers qui repose sur la magie africaine et qui fourmille de bonnes idées. +1 pour la diversité et les réflexions sur le racisme et le féminisme. Bref, un régal de lecture !
Akata Witch
J'ai trouvé ce cadre très intéressant car je lis rarement de la fantasy "non-blanche" et avoir enfin des personnages métisses et de la magie qui puise dans le chamanisme et traditions africaines est rafraîchissant (car que trop rare malheureusement).
J'ai bien aimé la diversité des personnages, notamment féminins qui sont des femmes fortes, indépendantes (ou qui vont le devenir), qui n'hésitent pas à se battre... sans pour autant être parfaites : il y a des disputes, des mauvaises décisions, de la rancœur... À cela s'ajoute une histoire qui touche là où ça fait mal avec la guerre et toutes ses horreurs comme le viol, le meutre, l'esclavage... mais aussi le féminisme, la place de la femme dans la société et son émancipation.
J'ai eu un peu de mal à rentrer dans le récit bien que ce dernier soit prenant et que les 600 pages (version poche) se dévorent assez rapidement : c'est un récit initiatique, avec une quête, une histoire d'élu, une prophétie...
Qui a peur de la mort ?
Je pense donc qu'il a été pour moi un objet de découverte, une porte entrouverte vers un nouveau monde pleins de promesses.
Qui a peur de la mort ?
Un petit bémol sur la fin, un peu en eau de boudin, mais dans un voyage, le trajet compte plus que la destination.
Décortiquez la couverture, aussi, elle est magique !
Qui a peur de la mort ?
Sankofa, la fille adoptive de la mort
C'est original et dépaysant
Sankofa, la fille adoptive de la mort
Plus que de la fantasy, de la SF ou de la dystopie post-apocalyptique, Qui a peur de la mort? est un roman engagé qui traite de thèmes sombres, durs, et terriblement actuels. Et son autrice le fait avec brio. Sans édulcorer, sans nous permettre de détourner les yeux, mais aussi en incluant les nuances qui font parfois défaut quand on aborde de tels sujets.
Cela se voit par exemple dans personnages féminins (toutes fortes dans le sens de l'impression durable qu'elles laissent derrière elles) qui sont loin de présenter un point de vue unilatéral sur le sexisme quotidien qu'elles endurent, qui ont toutes des rapport à la sexualité différents, qui se disputent et s'aiment, qui luttent à déconstruire tout un tas de préjugés et n'y parviennent pas toujours... Chacune délivre une voix différente, une partie de rhétorique sur des points sensibles qu'on aborde tous selon notre personnalité et notre histoire et incarne ses nuances.
Et si on parle beaucoup de la dureté de ce livre, que dire de sa tendresse ? De l'amour qui se dégage de ces pages pour les traditions et la culture qui y sont dépeintes ?
Ce livre restera pour moi une expérience de lecture unique et nul doute que j'y songerai encore longtemps après l'avoir refermé.
Qui a peur de la mort ?
Binti est une jeune fille surdouée ayant reçu le don des mathématiques de sa mère ainsi que la faculté d'harmoniser de son père. Ses capacités exceptionnelles lui valent d'être acceptée à l'université d'Oomza, située à plusieurs planètes de la Terre.
En "arboresçant", comprenez en se perdant parmi les équations et les fractales, Binti met en lumière la magie contenue dans nos mathématiques actuelles. Une branche de la science présente partout dans la nature et pourtant toujours si rebutante et hermétique.
Si j'ai absolument adoré le fait que les avancées futuristes qui nous sont présentée soient en partie organiques - des vaisseaux spatiaux qui sont de vrais poissons pouvant frayer et mettre bas aux bâtiments vivants - ainsi que les différentes races, peuples et ethnies fréquentant l'université, le monde de Binti nous apparaît quand même contemporain. De par les thèmes du racisme (à plusieurs couches !), du deuil, de la pression sociale et familiale et de la guerre et du syndrome de stress post traumatique qui sont abordés.
J'ai beaucoup apprécié que la transition de genre soit expliquée comme un "alignement" entre le mental et le physique. Une définition simple, imagée et efficace.
Le seul bémol que j'aurais à remarquer est le rythme. Très soutenu, on ne s'ennuie jamais. Cependant, certaines relations paraissent également superficielles tant elles ont été brèves alors qu'elles sont censées être au centre du développement de Binti.
Aussi, mon édition rassemble en réalité les deux premiers tomes de la trilogie m'ayant laissé une impression d'inachevé à la fin du récit avec, en prime, un cliffhanger de malade !
Binti, Tome 1
En savoir plus sur : https://livraisonslitteraires.wordpress.com/2021/07/21/la-fille-aux-mains-magiques/
La Fille aux mains magiques
Un beau livre qui fait du bien : a la fois simple et touchant comme l'est l'art Uli.
La Fille aux mains magiques
Onyesonwu, un personnage magnifique, plein de failles et de lumière en même temps, un défi à la mort, celle qui est issue du viol, qui est la vengeance de sa mère, qui a vécu le rejet à cause de son métissage, qui a risqué et perdu sa vie et celles de ses amis, son amant, son enfant... pour changer le monde...
Un roman plein de vie, de philosophie et de mysticisme, une belle découverte pour mon premier roman de cet auteur.
Qui a peur de la mort ?
Udide est uniquement genré-e au féminin dans la traduction quand dans l'originale, ses pronoms changent.
La traduction des dialogues a été faites avec les pieds. La narration n'est clairement pas mieux.
Franchement, y'a un moment, faudrait juste se poser des questions au niveau de la traduction que les éditeurs décident de faire.
Akata Witch