Oliver Peru

Un solide génocide...

Un monde détruit...

Une race presque anéantie...

La haine et la hargne des humains n'aura t'elle jamais de fin ?

Une final flashy tout au mieux...

La guerre est passionnante mais j'ai trouvé ce volume un peu long même si la bataille entre le mal incarné par les humains et le bien incarné par les Elfes blancs est intéressante.

L'arrivée à la fin de la Poisse remonte un peu le niveau.

Un dieu prétentieux qui veut posséder une oracle...

Une femme abusé qui veut se venger avec raison...

Une déesse qui utilise la haine des uns et des autres pour assouvir sa hargne...

Une histoire banale somme toute !

Encore une excellente histoire, on se retrouve en orbite avec une union africaine très dépendante des IA confronté à un mystérieux virus sur Sahondra.

Un ensemble très réussit avec des personnages très attachants.

J'ai été plutôt déçue par cette lecture ! Tout d'abord, j'ai trouvé le style d'écriture plat, fade et dénué de grâce. J'ai vraiment eu la sensation que l'écriture était peu travaillée, sans véritable forme. Seul le rythme stylistique pouvait passer pour agréable et sauvait les pots cassés.

Au niveau de l'intrigue, j'ai eu bien plus d'engouement même si certaines choses me sont restées au travers de la gorge. Cela a notamment été le cas avec la romance entre deux personnages car j'ai eu droit au cliché du bad boy et de la fille timide, mais pas tant que ça version médiévale ! Je n'aurais jamais cru ça possible et ça m'a fait détester ces deux personnages ! J'ai bien plus aimé les intrigues politiques, les complots et les trahisons menées pour contrôler le Reycorax et la fin est surprenante même si j'ai été déçue par un détail de la fin.

Par contre, les personnages sont super intéressants ! Mon chouchou reste Hellbrand Lancefall parce que c'est un assassin intelligent, charismatique et qui est féru de livres ! Ce qui m'a également plu chez ce personnage, c'est que ce n'est pas un cliché, c'est-à-dire que même si c'est un assassin, il a une personnalité assez solaire sans être naïf et débile pour autant. Après, j'ai aussi beaucoup aimé le roi Karmalys car c'est un personnage complexe, il est doué pour régner, mais il déteste régner et ça le tue à petit feu. Il y a Huparn Cavall dont la personnalité était intéressante car c'est un homme idéaliste, mais aussi très stratège et j'ai trouvé dommage que son caractère ne soit pas plus approfondi car l'auteur a davantage développé le chef que l'homme. Enfin, il y a Opimer, le chef des Fauconniers qui est assez ambigu car il est capable de commettre les pires crimes tant que c'est pour servir le roi, il a aussi une réputation qui efface l'homme qu'il est vraiment et ça le rend touchant.

Malheureusement, les personnages n'ont pas été suffisant pour me faire apprécier le roman même si ça m'a aidée à finir le roman parce que je voulais savoir comment ils allaient finir. Par contre, je ne lirais pas les deux autres tomes de la trilogie.

Une suite vraiment entrainante !

J'ai beaucoup aimé ce tome et adoré le personnage de Salim. Un plaisir de retrouvé Roland, son apprentissage et cette nouvelle aventure aux airs d'un The Witcher façon jeunesse. Jeune, mais glaçant également. Du sombre et de la légèreté dans la plume. Une réussite.

Après une plongée chez les vampires, on se retrouve cette fois entouré de loup-garous avec une revisite de la Bête du Gévaudan. Côté intrigue, je l'ai trouvé moins bonne que le tome 2, personnellement, avec des révélations moins percutantes. Je ne suis toujours pas fan d'Elena, mais j'ai adoré découvrir Bouche-Goulue ! L'ambiance sombre est toujours au rendez-vous et la fin laisse présager une suite si pas sanglante, bien chaotique.

J'ai mis plus de temps à finir ce tome, mais pas parce que je n'ai pas aimé, au contraire, je l'ai adoré ! Par contre j'ai l'impression d'une cassure entre le 3 et 4 sans pouvoir l'expliquer, peut-être parce que je pensais que la quête du Livre des Peurs resterait pleine de mystères jusqu'au bout alors que ce tome nous fournit énormément d'éléments. L'ambiance est plus sombre et le décor est étouffant, mais ca marche. Franchement une réussite, sans compter que j'adore toujours autant Salim et que... je suis devenue fan de Mots-Dorés, le fourbe. Roland a bien grandit, on a vraiment quitté l'adolescent, pour trouver le jeune homme et il me tarde de le retrouver une dernière fois dans le prochain tome.

Ce second volet est intéressant où l'on découvre les androïdes sous un autre aspect. D'un côté les défenseurs de l'humanité et de l'autre ceux qui souhaitent que l'homme ne se fasse pas de mal à lui-même.

J'ai adoré les clins d'œil à Asimov.

Une saga qui m'aura surprise de A à Z ! Je pensais en effet m'aventurer sur une aventure chill à la croisée des chemins entre Harry Potter et The Witcher avec une fin ouverte et assez souriante. Et... on s'est vite éloigné de mon impression du petit sorcier. Le Moyen-âge fait bien froid dans le dos, les créatures plus encore et alors la tournure WAW ! J'ai été soufflée et n'ai plus du tout su décrocher le roman au dernier cinquième du roman. Je suis tellement triste pour les Conteurs ! Et même pour Lothar, j'imaginais une fin plus épique à ce bougre fourbe. En tout cas, j'ai vraiment aimé et puis ça change, ce genre de fin, vraiment. Auteurs que je vais suivre. Merci !