Olivia De Lamberterie
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Note moyenne : 7.74/10Nombre d'évaluations : 43
0 Citations 24 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
On sent que c'est un livre tiré du coeur. Il est touchant, prenant et d'une plume absolument splendide, j'ai tout simplement adorée ma lecture.
Afficher en entierUn roman vraiment triste, mais tellement beau par le message qu'il véhicule.
Afficher en entierL'écrivain parle de son frère, ce héros, cet être flamboyant, magnifique, mais blessé. Par l’écriture elle dit vouloir tromper la mort. Avec la violence de ce suicide, elle a été prise d’une incapacité à se souvenir du bonheur. Qu’importe ! Elle inventera une nouvelle façon d’être triste, une nostalgie heureuse. Son petit garçon lui dit : « Mais Maman, est-ce qu’on va faire quand même Noël ? et là, elle s’en est vraiment voulu. Elle lui a répondu : « Je vais inventer une manière joyeuse d’être triste ». Est-ce qu’il suffit de décider d’être gai, joyeux pour le devenir ? La gaieté est une forme de politesse qu’elle devait à sa famille et à son enfant. Une chose encore sur laquelle elle s’est brièvement confiée : à vingt ans, elle a eu un bébé toute seule. Son père est resté très cool : "Un enfant, c’est toujours une bonne nouvelle" lui a-t-il dit. Ses parents l’ont soutenue sans faillir et cela a fait sa force, je pense. Par contre à la question « Pourquoi son frère est-il mort », je pense qu’elle n’a pas su répondre car c’est impossible. Donc tout le livre tourne autour et cela fait mal. Les passages en hôpital psychiatrique sont bien décrits et semblent hyper réels – comme quoi cela n’a pas changé : les médecins sont impuissants à nous guérir de notre mélancolie depuis l’aube des temps. Alex, le frère d’Olivia, a essayé de guérir – en vain. Mais peut-on se libérer de la dépression chronique autrement que par ce passage à travers le miroir ? Une chose est sûre : il y a une liberté à choisir de mourir.
Afficher en entierAvec toutes mes sympathies: expression québécoise pour apporter ses condoléances à quelqu'un.
Par ce texte, Olivia de Lamberterie rend un hommage poignant à son frère suicidé. Plus qu'un livre sur la mort, elle raconte la vie: cette vie faites de hauts et de bas, de pleurs et de rires, de désespoir et de bonheur, mais qui malgré tout mérite d'être vécue.
Puissant, émouvant et empli d'amour, ce livre est avant tout un hymne à ce frère disparu, une manière de panser ses maux et de lui dire au revoir en douceur.
Afficher en entierJ'ai acheté ce livre après avoir perdu ma meilleure amie (suicide). Je n'ai cessé de retarder cette lecture et beaucoup appréhendé. Je m'y suis beaucoup retrouvée, avec entre autres les nombreuses questions posées sur la maladie, sur le geste....le sujet est traité avec délicatesse.
Afficher en entierTrouver les mots après le suicide d’un proche, ici un frère, guérir de la blessure laissée, le vide et la colère, voici ce qu’a réussi à faire l’auteure. Il faut beaucoup de courage pour affronter ses démons et encore plus pour arriver à en guérir, il faut avant tout accepter la fatalité d’après la façon dont elle a réussi à passer ce cap, sinon les bons souvenirs resteront dans l’ombre du suicide, cachant et gâchant tous ces moments de joie passé ensemble.
Je ne critiquerais pas le contenu, c’est trop personnel pour ça, ce n’est pas un roman, c’est l’histoire des vies, du vécu personnel. En revanche je peux le faire sur l’écriture, je l’ai trouvée bonne et le fait que ce ne soit pas construit de façon confuse aide beaucoup à suivre le fil de la narration d’Olivia de Lamberterie. Il y a des belles tournures de phrases, des vraies réflexions sur son vécu et j’ai trouvé ça très touchant. Ca m’aide un peu plus chaque jour de lire ce genre de livre, ayant moi aussi connu le suicide d’une proche.
Afficher en entierAvoir tout pour être heureux, être aimé, chéri mais souffrir de mélancolie, cette maladie qui vous colle à la peau, qui "pourrit " votre existence, qui vous détruit et dont la seule réponse, est le suicide pour la faire disparaitre.
L'auteur parle avec beaucoup de tendresse de son frère, de la souffrance de le voir se battre contre cette maladie, de l'amour d'une soeur pour un frère . Beau témoignage.
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Afficher en entierUn second ouvrage (roman) bien différent d’Avec toutes mes sympathies (essai) que j’avais également adoré. Une question que l’on se pose souvent, mais comment font les gens ? En effet, crise climatique, terrorisme, faim dans le monde, guerres, nouvelles toujours plus démoralisantes et terrifiantes, tout cela n’est pas vraiment enchanteur… Sans parler du rythme harassant d’une journée type, pleine d’injonctions et d’obligations toujours plus pressantes. Anna tient bon, vaille que vaille, mais le jour où la forteresse de son couple est ébranlée, tout pourrait bien vaciller pour elle qui est déjà en équilibre instable et en dépassement d’énergie permanent...
« Cette angoisse intermittente : est-ce que tout cela en vaut la peine ? »
Comment faire pour continuer de vivre plus ou moins sereinement, pour s’épanouir dans son couple, dans sa profession, en famille tout simplement ?
« Anna, sa seule certitude, c’est Peter. Alors ce “rien” sème le désastre, mine cet abri du monde qu’elle a mis tant d’énergie à construire. Partout, tout le temps, un truc la hèle, qu’elle ne sait pas nommer, mais qui voudrait la mettre à terre et la faire rouler dans la cendre et elle doit s’en protéger comme d’une bête sauvage. Comme s’il était dangereux de vivre. Et ce couple lui semble un rempart lumineux, une façon de vivre à l’abri de la mêlée. »
Ce roman nous livre les sensations, les réflexions d’une autre Mrs Dalloway qui, comme la protagoniste éponyme de ce roman de Virginia Woolf, doit préparer pas tout à fait une « party », mais une réunion de famille qui pourrait se transformer en « party » selon la nouvelle que la principale invitée, la fille aînée d’Anna, va partager avec sa famille.
« Ce qu’elle voudrait, c’est leur donner la force de lutter contre l’injustice et les médiocres, la générosité, en faire des chics filles, pas des chiens savants, Byzance elle le laisse aux professeurs. »
Nous vivons donc, comme dans le roman de Virginia Woolf, une journée dans la vie, dans les pensées d’Anna et nous assistons alors à son dédoublement : le personnage social extérieur qui assure et répond aux attentes, et celui, intime, intense, qui doute et avoue sa détresse et sa lassitude.
Et elles entraînent, pour nous lecteurs, une réflexion sur la vieillesse (car Anna est prise entre deux feux : ses adolescentes, forcément rebelles, et sa mère qui a la maladie d’Alzheimer), la ménopause, les livres et la littérature, la fuite en avant, le monde tel qu’il est, avec ce qu’il a de terrifiant, le couple, les tromperies, l’amour, la famille, l’amitié, l’entraide… et bien d’autres sujets qui nous concernent toutes. Et tous. Et l’on se prend à souhaiter qu’une meilleure place faite aux hommes pour que les fardeaux soient partagés et des solutions trouvées. Dans un style délibérément léger, à l’humour assumé pour ne pas alourdir des sujets déjà graves, un texte au rythme trépidant, haletant qui traduit celui de la journée d’une femme surmenée. D’autres titres nous viennent à l’esprit, « La femme qui court » ou « Chroniques d’une charge mentale ordinaire » ...
« Anna est discrète, incertaine, ambitions nébuleuses et tempérament marécageux, une femme sans bruit, mais elle est forte de cette mère-là. Sa douloureuse merveille. »
Ce portrait d’une héroïne du quotidien, essayant de faire au mieux et dévouée à mère, filles, conjoint, nous ressemble et vous touchera à coup sûr.
D’ailleurs « les gens » ce ne sont pas « les autres », c’est elle aussi, c’est vous, nous, tout le monde, qui, coûte que coûte, nous efforçons d’avancer vers un futur toujours plus incertain en préservant tout ce qui nous apporte encore joie et bien-être.
Un roman magnifique, émouvant, superbement écrit, que je recommande sans hésiter.
#Commentfontlesgens #NetGalleyFrance
Afficher en entierC'est la vie d'une parisienne surmenée que l'autrice nous conte à travers le personnage d'Anna. Editrice avec une cheffe peu aimable, des ados rebelles, une mère Alzheimer, un mari volage et la vie qui va trop vite. C'est enlevé et ce roman se lit avec plaisir.
Afficher en entierOn parle de Olivia De Lamberterie ici :
2018-11-11T15:37:38+01:00
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Biographie
Olivia de Lamberterie née le 15 juin 1966 est une journaliste et critique littéraire française, rédactrice en chef adjointe au magazine Elle, responsable du service livres et chroniqueuse à Télématin depuis le 4 mars 2005.
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