Olivier Bordaçarre
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Note moyenne : 7.07/10Nombre d'évaluations : 14
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Les derniers commentaires sur ses livres
Entre "Harry, un ami qui vous veut du bien" et "Derrière la haine", une histoire de voisinage angoissante sur les bords du Canal du Berry. Avec cette question : l'argent peut-il tout acheter ? En tout cas, il peut combler les désirs les plus refoulés même lorsqu'on a cherché à fuir la société de consommation. L'étrange Vladimir et son côté vampirique vont tout bouleverser chez les paisibles Martin...
http://appuyezsurlatouchelecture.blogspot.fr/2016/02/a-quoi-sert-un-desir-si-on-ne-lassouvit.html
Afficher en entierUne histoire bien trouvée et bien menée.
J'ai été étonnée par la fin disproportionnée mais qui à mon gout fait encore plus le charme de ce roman.
Afficher en entierJ’ai bien aimé ce thriller, où les personnages sont parfois déroutants et l’histoire quelque peu prévisible... avec une fin tout de même surprenante!
Afficher en entierJe n’ai pas réussi à accrocher à l’histoire ..... le résumé m’intriguait beaucoup et me donnait envie mais je suis passé à côté. Ça ne m’a pas passionnée ...
J’ai finalement arrêté ma lecture à la 137 eme page car j’y allais à reculons et je ne retenais pas grand chose car pas très intéressé... j’ai trouvé ça un peu plat pour un thriller. Enfin, de ce que j’ai lu c’est à dire presque la moitié ...
Afficher en entierJe ne connais pas Olivier Bordaçarre mais il m’aura suffit de ces quelques pages pour avoir envie de découvrir le bonhomme. Il faut dire que ce petit livre est fort !
Raconté sous forme de témoignage, il suit la virée meurtrière de deux femmes. Mais les témoignages ne sont pas n’importe lesquels ! Ce sont ceux des gens qu’elles ont tués sur leur route ! Ce sont donc les morts qui parlent, qui nous racontent ce qu’ils ont vus, jusqu’au dénouement aussi triste que glaçant. Alors l’auteur a du se mettre dans la peau de ces morts. Il a du endosser le rôle du flic, mais aussi celui du simple hérisson écrasé par la voiture. Sans oublier la mére, le pére, la soeur. Le pompiste et le chien du pompiste. Bref, tout ces points de vue qui donnent toute sa force à ce livre diablement bien pensé. Diablement bien écrit aussi.
Jeunesse de plomb revient, lui, sur un fait divers bien réel, qui a inspiré Protégeons les hérissons. Tout aussi bien écrit, il fait à peine une dizaine de page et se montre donc un peu moins fort, mais pas moins intéressant pour autant, même s’il est moins surprenant.
Globalement, c’est donc du trés bon que je vous conseille ardemment !
Afficher en entierUn texte très bien, au style grinçant et acide, de légère anticipation quant à notre société de confinement covid. Le personnage détestable et la situation que l'on connaît, ici exacerbée, et qui cristallise les côté les plus humainement désagréables de la société, et dérivatoire des décisions gouvernementales, m'ont rendu la lecture très pénible. Le texte est bon, c'est le sujet qui m'a été pesant.
Afficher en entierCe livre, « La disparition d’Hervé Snout » est un vrai OVNI littéraire ! Il commence par un prologue assez mystérieux, daté de 2004, qu’on pense d’abord hors sujet vu le résumé du livre. Et puis, pourtant, il se révèlera très instructif sur le passé de certains personnages, après plus d’un tiers de l’histoire.
Vient, ensuite, le récit proprement dit qui se déroule en 2024. Alors qu’Hervé Snout est parti, comme chaque matin, à vélo en direction de son boulot, sa femme lui a préparé un dîner de fête à l’occasion de son anniversaire. Bien qu’Odile et leurs deux enfants (Tara et Eddy) l’attendent pour fêter ça, les heures passent et Hervé ne rentre pas…
Alors que les pièces du puzzle se mettent en place, petit à petit, sans empressement, on se retrouve dans la tête des personnages afin qu’ils nous racontent leur vécu personnel en débutant par Odile mais aussi avec les deux enfants du couple.
Au fil des pages et des révélations des divers protagonistes, on se rend compte que le portrait du principal intéressé est loin d’être sans anicroche… C’est alors que l’introspection dans l’esprit d’Hervé peut commencer et là, vous en aurez pour votre argent !
J’ai trouvé l’écriture d’Olivier Bordaçarre tout simplement stupéfiante et ce, dans le bon sens du terme. Il peut vous narrer les pires horreurs avec une plume élégante et addictive. D’un style à la fois bien souvent critique mais également aussi vif et mordant…
J’ai beaucoup apprécié le sens des détails dont a fait preuve l’auteur, tout au long de l’intrigue. Ce roman noir ne peut vous laisser indifférent. Ironique et original, je suis certaine de ne pas l’oublier de sitôt.
A découvrir !
Afficher en entierLe centre de ce livre se déroule dans un abattoir avec des descriptions complètes sur la façon dont les animaux sont abattus. Les employés sont malfaisants entre eux dans ce milieu on on l’on maintient un individu dans les restes ensanglantés des animaux etc. C’est vraiment glauque. Si vous n’avez pas un bon moral passez votre tour.
Afficher en entierCe livre qui était dans ma wishlist depuis sa sortie, j'ai eu la chance de le gagner avec Lecteurs.com. Merci à eux ainsi qu'aux Éditions Denoël
Prologue : 2004 - Ça commence comme une belle histoire avec les Raybert, Nadine, Alain et Gabin leur fils, famille d'accueil pour enfants placés, douce, généreuse et équilibrée.
Première partie : 16 avril 2024 - Chez les Snout, Hervé et Odile les parents, Eddy et Tara les jumeaux de quatorze ans, petits bourgeois bien élevés, superficiels et imbus d'eux-mêmes à part Tara, les hommes doivent être puissants, des tueurs, et les femmes désirables, et surtout il faut montrer son niveau de vie. Ce 16 avril, Hervé Snout ne rentre pas chez lui alors que c'est son anniversaire. Le lendemain non plus il ne réapparaît pas et peu à peu l'angoisse monte.
Assez rapidement il y a une sorte d'ironie dans le ton, dans la narration, qui vise à se moquer de cette famille mais en réalité de la société toute entière qui juge à l'emporte pièce, décide qui est bien ou pas, intelligent ou stupide selon de quelle milieu il vient, condamne sans état d'âme, le déterminisme social comme credo inconscient. On comprend très vite que chez les Snout on soigne les apparences, on étale sa réussite, mais qu'il s'agit d'une famille qui souffre d'incommunicabilité. On rumine son mal être chacun dans son coin. Cohabitation de quatre personnes terriblement seules.
Deuxième partie : 23 février 2024 (53 jours avant la disparition). On fait connaissance avec Hervé Snout, patron d'un abattoir, super carnivore, et passionné depuis toujours par la découpe de la viande, sans la moindre raison atavique, bien au contraire. Une sorte de hyène élevée par des agneaux. On a droit à toutes les descriptions de ce qu'est l'abattoir et le sarcasme n'est jamais loin concernant les mangeurs de viande "Il était le maître du muscle comestible, du muscle de l'autre exploité, du muscle au service de l'humanité". Comme si le morceau de barbaque dans l'assiette n'avait pas été avant, un être vivant, qui aurait tellement voulu rester vivant. Mais bien sûr, le Snout se fout des animaux et de leurs souffrances. Lui, il voit le plaisir gustatif et la rentabilité. Si je n'étais pas déjà végétarienne, après ça je le serais devenue. Le sort des animaux, de leur naissance jusqu'à l'abattoir est abominable. Dans le marché de la viande, zéro compassion, la vie d'un animal est réduite à ce qu'il rapporte et sa souffrance, le boss s'en fout. Leur vie est courte et épouvantable. Et les tueurs des abattoirs ? Certains s'alcoolisent pour supporter ce qu'ils font, quand d'autres y prennent plaisir. J'ai eu tellement de peine pour ce petit cochon, nommé "tendrement" FR 35ABC 501215. Et pour les agneaux. Et pour les vaches, y compris gestantes. Les abattoirs ne sont pas l'antichambre de l'enfer, ils sont l'enfer.
Et à part ça, tout y passe, l'ennui du quotidien, la dérive du couple, le devoir conjugal, le sexe joyeux et le sexe triste, un vrai plaidoyer contre le mariage, et même de la vie à deux tout simplement, ou les joies d'avoir des enfants MDR. Le harcèlement, la rancœur, le racisme, la misogynie, la bêtise, le sadisme traversent cette histoire. Heureusement il y a aussi de l'amour et quelques moments totalement hilarants. Et toujours cette ironie mordante. Deux familles, deux façons d'en être une, aux antipodes l'une de l'autre.
J'ai adoré l'idée de reprendre les chose en amont et de nous mener nous, lecteurs, à émettre des hypothèses sur les possibles motivations de la disparition de cet individu aigri et sadique. Toutes les extrapolation semblent imaginables, il y a un vrai suspense qui laisse la porte ouverte à de multiples présomptions tant le champs des possibles est ouvert.
Et merci, merci, merci à Olivier Bordaçarre d'avoir écrit ce livre qui dénonce tout ce qui me révolte dans ce monde égoïste et absurde, qui court à sa perte, et de l'avoir dit si bien avec cette écriture absolument magnifique !
En sortant de là, j'ai été un peu plus en colère que d'habitude envers cette société d'hyper consommation, parce que, ce qui se passe dans les abattoirs est tout simplement ignoble, indigne, cruel, inutile.
" Si les abattoirs avaient des murs en verre, tout le monde serait végétarien." Paul McCartney
Afficher en entierPlus jamais, après avoir lu La Disparition d’Hervé Snout d’Olivier Bordaçarre, vous apprécierez une tranche de foie ou même un steak tartare ! Fini la viande rouge, crue et dégoulinante. À jamais vacciner contre cette sanguinolente attraction. Olivier Bordaçarre nous incite à changer notre régime alimentaire avec autant d’impact qu’une vidéo en caméra cachée dans un abattoir. À travers un thriller en quatre parties, il aborde la disparition d’un homme d’âge mûr, chef d’entreprise, marié et père d’adolescents. Bref, en apparence, un homme qui a tout : l’argent, la stabilité, la reconnaissance, l’affection, en un mot un homme heureux ! Mais, ne jamais se fier aux apparences…
La première partie pose le cadre. Quinze ans plus tôt, une famille, Nadine et Alain avec leur fils Gab Raybert, accueille, comme ils le font souvent, un garçon, Gustave dit Gus, Romonde, multimaltraité, pour essayer de lui faire redonner confiance avec les adultes et lui offrir la chance de l’oubli.
Aujourd’hui, à la veille des Jeux Olympiques, Odile Snout assiste au départ de son mari, Hervé. Elle ne sait pas encore qu’il va disparaître, sans laisser aucune trace. Même à la police, elle déclare que ce n’est pas une fugue, elle en est certaine. Avec elle, ses deux enfants sont terriblement inquiets !
Seulement, la seconde partie raconte ce qui se passe vraiment derrière le miroir et là, c’est une tout autre impression.
La disparition est un puissant procédé littéraire surtout qu’Hervé Snout est un personnage si antipathique qu’il ne devrait pas être regretté de beaucoup. Ce constat se renforce au fil des pages et rend la lecture jubilatoire.
Olivier Bordaçarre ajoute depuis longtemps à sa fibre écrivaine, la gestion de la compagnie théâtrale de L’olivier, comme metteur en scène et comédien. La Disparition d’Hervé Snout est son neuvième roman.
Hormis les scènes de harcèlement et de cruauté, le thriller est addictif avec suffisamment de constructions narratives pour qu’on ne s’ennuie aucunement. Profondément marqué dans la réalité du travail en usine au management paternalisme, le thriller, La Disparition d’Hervé Snout d’Olivier Bordaçarre, devient tout au long de ses quatre parties extravagant, noir, cynique et complètement décalé. Reste que même si la narration frise avec l’immoralité, la critique sociale du monde du travail, du couple, des rapports entre hommes et femmes est un élément incontournable de la réussite de ce thriller. À découvrir !
Chronique illustrée ici https://vagabondageautourdesoi.com/2024/06/10/la-disparition-dherve-snout/
Afficher en entierDédicaces de Olivier Bordaçarre
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Biographie
Olivier Bordaçarre, écrivain, comédien, metteur en scène et formateur depuis 1992.
Il crée la compagnie Le Théâtre de L'Olivier en 2000 et écrit ses propres créations : « Souvenirs d’école », « Confidences nocturnes », « Alfred et Gâpette », « Gâpette et Bouchon », « Protégeons les hérissons », nouvelle publiée aux Editions de La Diseuse en 2007, « Le Matador »
Olivier Bordaçarre dirige des ateliers d'écriture et de théâtre pour tous les publics (jeunes publics, scolaires, patients d'hôpitaux psychiatriques, personnes en insertion, précaires ou fragilisées, détenus...)
Thèmes abordés dans les écrits :
. secrets familiaux, quête d'identité, éducation, mensonge ("Géométrie variable", Fayard, 2006)
. inceste, révolte, non-dit, honnêteté, violence, victimisation ("Protégeons les hérissons", La Diseuse, 2007)
. désir, résistance, contrôle, système capitaliste et dictature, économie et politique, amour et amitié ("Régime sec", Fayard, 2008)
. folie meurtrière et vengeance, société de contrôle et sécurité, relations père-fils, amour et amitié, peur et psychose, politique sociale, exclusion ("La France Tranquille", Fayard, 2011)
. liberté et enfermement, érotisme, amour ("Un festin nu", Tarabuste, 2011)
C’est en tant que romancier qu’il est choisi par la Maison des Ecritures de Neuvy-le-Roi pour 5 mois d’une résidence soutenue par le CNL (juin – décembre 2011) pour l’écriture d’un quatrième roman : "Entraxes" à paraître chez Fayard.
source : maison des écrivains et de la littérature
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