Orhan Pamuk
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Note moyenne : 7.25/10Nombre d'évaluations : 73
2 Citations 38 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
Qui se cache derrière « La Femme aux cheveux Roux » ? Au premier plan, une belle trentenaire, comédienne de métier, éprise de liberté ... au premier plan seulement car il y a aussi et surtout l arrière-plan !
Derrière, se cache, le jeune Cem, tout juste 16 ans, qui tombera éperdument amoureux de l aura de cette femme ... Cem alors jeune apprenti d un maître puisatier et qui, suite à un accident, devra retourner à Istanbul et se souviendra toujours d elle .. marqué au fer rouge, le même rouge que la chevelure de la belle ...
En fond de toile de ce roman, toute une symbolique profonde, celle de l homme et sa quête d identité. Une quête magnifiquement symbolisée dès la première partie du roman, Cem jeune apprenti, confronté au dur labeur du métier de puisatier : creuser sans relâche un puits, à l ancienne, sans aucuns outils mécaniques. Ou symboliquement, creuser aussi au plus profond de son être, ce n est pas l eau miraculeuse qu il cherche, mais son moi profond ...
Mais ce n est pas tout ! Se cache aussi une passion .. la passion de l histoire contée, du mythe et des légendes. le mythe de prédilection de notre cher Cem c est celui d Oedipe. Plus qu un mythe d ailleurs chez lui, presque une obsession ... cette passion cache le manque du père dont il trouve d ailleurs le substitut en son maître ...
Ce roman, tel un tableau, aux milles détails .. très fort dans sa symbolique. Une fable, l art de Orhan Pamuk qui nous dépeint une Turquie avide de liberté. Une toile tissée dans une superbe écriture où s entremêlent subtilement les légendes orientales et les mythes occidentaux.
Afficher en entierUn voyage dans un Istanbul des années 50, et les changements sociaux, politiques, d’un pays. Un moment agréable dans cette famille qui évolue qui perd petit à petit son statut, un auteur qui n’hésite pas à nous raconter et nous décrire, sa ville. J’ai beaucoup aimé la plume de l’auteur, il a su parfois avec humour et anecdote m’emmener avec lui dans son récit. Belle découverte.
Afficher en entier"le musée de l'innocence" est un OVNI. Déconcertant parce que foncièrement original. Pamuk nous donne le vertige en brouillant les frontières entre réalité et fiction.
Les personnages semblent à première lecture stéréotypés et l'histoire d'amour décrite est peu crédible et malsaine (l'obsession du personnage m'a rappelé celle d'Humbert Humbert dans Lolita de Nabokov). Je pense qu'il faut lire au delà. Comprendre que la véritable héroïne est la ville d'Istanbul. Que Pamuk se veut l'historien récent du quotidien de ses cocitoyens. Et puis que c'est un livre rempli de réflexions philosophiques sur la constance, le déclassement social, le temps qui passe et l'illusion -ou pas ?- du bonheur... Certes, 810 pages, c'est long. Parfois les descriptions n'en finissent pas. Mais : Les lumières de la nuit, les bateaux sur le Bosphore, la pluie sur la vitre, la main féminine qui suspend son geste...: Quelle poésie!
Afficher en entierL’artifice pour articuler ce roman est astucieux mais nécessite une bonne culture en matière de mythes du moyen orient. Ce que possède incontestablement l’écrivain et qu’il souhaite chez le lecteur.
En effet il prend appui sur des mythes. Le grec avec Œdipe et son père Laïos, l’iranien comme Rostam et son fils Sohrâb. Il les moule à une situation criminelle en Turquie.
Lequel des mythes sera-t-il implémenté dans le scénario ? Celui Œdipe tuant son père Laïos ou celui de Rostam mettant à mort son fils Sohrâb ? L’auteur ménage le suspense jusqu’au bout.
Âgé initialement de seize ans, le héros et narrateur principal narre son expérience au côté d’un puisatier qu’il aide à creuser un puit à Öngören dans la banlieue istanbuliote. À la suite d’un accident qu’il a provoqué par distraction il est pris de panique et s’enfuit.
Revenu à Istanbul auprès de sa mère et après de brillantes études, notre héro crée avec sa femme une société de construction du nom de Sohrâb.
L’auteur utilise une astucieuse méthode pour revisiter certains mythes antiques. C’est également une subtile manière de nous faire percevoir la réalité turque. Il y a malheureusement quelques longueurs.
Dommage également que dans la traduction française, il manque un lexique de prononciation du turc : comment se prononce ö ou â ?
Afficher en entierAbandonné à la 200 eme page
Afficher en entierUne histoire très longue et assez complexe, à laquelle je n'ai pas accroché, malgré une écriture très agréable. Dommage...
Afficher en entierLivre bouleversant sur la simple vie de melvut, marchand de boza à Istanbul.
Afficher en entierJ'ai eu beaucoup de mal avec l'écriture, mais ça n'en fait pas un mauvais livre pour autant. Tout est écrit comme si c'était un livre d'histoire, on ne peut pas s'attacher aux personnages comme dans la plupart des romans, et c'est ça qui m'a manqué et a fait de ces presque 700 pages une souffrance à finir. Le sujet est néanmoins intéressant, donc je ne doute pas qu'il plaira à certains.
Afficher en entierKemal,un jeune homme turc,d'une trentaine d'années est épris d'amour pour une parenté éloignée : Fünsun alors qu'il est prêt à se fiancer avec Sibil.
Quoi de plus banal que ce jeune homme poussé à faire un choix et tiraillé entre le coeur et la raison.
L'univers d'Istanbul est décrit à merveille, Istanbul prise en tenailles entre modernité et traditions.
Les altermoiments de cet amoureux sont décrits avec merveille entre la passion nouvelle,ses errances,sa volonté d'oublier Fünsun,son abnégation quand il la retrouve mariée.
A côté de cela,on trouve Kemal en train de collectionner tout un tas d'objets qui lui rappellent Fünsun et d'autres qui mis bout à bout,constituent le fameux musée de l'innocence,hymne nostalgique à la jeunesse,au désir, à l'amour et à la vie d'avant.
Kamel est le narrateur d'un passé qui semble avoir été le sien et que quelques sous-entendus sont à imputer à l'auteur.
De ce musée,l'auteur en a fait un livre et nous en donne les clés pour le comprendre.
Néanmoins, l'intrigue avance très lentement à l'image certes du temps qui passe,qui laisse la place à de belles descriptions et à une immersion dans la société turque de l'époque.
Certainement un chef d'œuvre mais j'ai eu du mal à aller au bout sans regretter de l'avoir lu entièrement.
Afficher en entierA travers ses souvenirs de jeunesse, Orhan Pamuk dresse le portrait réaliste et personnel qu'il se fait de la ville d'Istanbul. J'ai aimé la liberté de l'auteur, on a l'impression de lire ce qui lui passe par la tête, sans que rien ne soit exagéré ou trop romancé. Un bel hommage à Istanbul, qui fait voyager
Afficher en entierOn parle de Orhan Pamuk ici :
2017-08-02T15:13:25+02:00
2017-07-12T14:04:57+02:00
2017-07-03T18:33:18+02:00
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et autres évènements
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Editeurs
Gallimard : 16 livres
Folio : 2 livres
Larousse : 1 livre
Les Editions du Pacifique : 1 livre
Biographie
Ecrivain turc
[Littérature étrangère]
Né à Istanbul le 07 juin 1952
Après avoir étudié l'architecture pendant trois ans, Orhan Pamuk intègre l'institut de journalisme de l'université d'Istanbul, d'où il ressort diplômé. Il entame brillamment sa carrière d'écrivain en 1982 avec 'Cevdet Bey et ses fils', qui reçoit le prix du roman Orhan Kemal l'année suivante. Son second roman, 'La Maison du silence' (1983), est également récompensé du prix du roman Madarali, tout comme sa traduction française, prix de la Découverte européenne quelques années plus tard. En 1985, Orhan Pamuk sort un roman historique, 'Le Château blanc', qui vient conforter sa notoriété au niveau international. Chacun de ses ouvrages fait l'objet d'un débat. Ainsi, en 1990, 'Le Livre noir' s'impose comme l'un des romans les plus controversés et les plus lus de la littérature turque et 'La Vie nouvelle' est un best-seller en Turquie en 1995. Ecrivain engagé, Orhan Pamuk n'hésite pas à dénoncer les injustices et les incohérences de son pays et de sa religion. En 2005, suite à une interview dans laquelle il pointe du doigt les violences politiques, il est d'ailleurs poursuivi, sans suites, pour 'insulte à l'identité de son pays'. Mais l'homme a su se hisser au rang des plus grands noms de la littérature mondiale, et se voit finalement décerner le 12 octobre 2006 la plus prestigieuse des distinctions : le prix Nobel de littérature.
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