Oscar Wilde

Ce livre avait d'abord terminé dans mes lectures non appréciées il y a quelques années après 50 pages d'ennui mais j'avais l'impression d'être passée à coté de ma lecture donc je l'ai repris du début, et dévoré, cette fois le récit m'a happée, la plume m'a conquise, j'ai adorée détester le personnage de Dorian Gray et c'est avec plaisir que je compte découvrir les autres œuvres de cet auteur.

Je viens de terminer il y a quelques heures Le portrait de Dorian Gray.

J'ai beaucoup aimé l'œuvre et les changements de personnalité soudains de Dorian m'ont à la fois intrigué et troublé ^^

L’histoire est intéressante en elle même. Même si les personnages sont assez insupportables et superficiels pour laplupart.

Mais le récit est entrecoupé de réflexions, de développements d’idées, de descriptions très longues et souvent sans grand intérêt pour l’histoire. Ces longueurs ont failli me perdre plusieurs fois.

L’auteur nous montre l’importance que peut avoir une mauvaise influence sur une personne jeune et fragile. Même si pour moi Dorian avait déjà un terrain favorable car il était déjà très narcissique, égoïste et nonchalant.

J’ai été parfois peinée et horrifiée par son manque de sensibilité et d'empathie envers qui que ce soit.

Ce n'est pas du tout un personnage attachant.

Ce livre parle aussi de la beauté, de la peur ou du refus de vieillir.

Le livre devient plus angoissant vers la fin. Même si je suis contente de connaître enfin la véritable histoire après avoir vu plein de versions cinématographiques, j'avoue que j'ai toujours du mal avec les livres d'Oscar Wilde alors qu'à chaque fois l'histoire m'attire vriament.

Un roman de ce cher Oscar Wilde qui est tout à fait instructif. Non seulement, il est intéressant de par les histoires qui ont chacune une morale, mais aussi sur la façon dont on écrivait de belles choses à l'époque.

Je ne suis pas déçu du tout, je recommande même de le lire, car il y aura bien une histoire dedans qui résonnera en vous.

Un classique. On y traite du beau, de l'art, de la corruption de l'âme, de l'hypocrisie... Il fait probablement partie de la liste des livres à lire absolument.

Arrêté à la moitié, j'en peux plus. Il est sûrement très bien, classique, culte, etc. Moi, la mondanité de la noblesse anglaise, ça me gonfle à un point que j'imaginais pas, et à un peu plus de 100 pages (à la moitié quoi) je laisse tomber.

L'essentiel de ce que j'ai lu est de la discussion sur la bourgeoisie, les frasques des uns et des autres, la beauté, la richesse, les élucubrations philosophiques de Lord Henry (qui est insupportable), l'avenir des trois protagonistes et leur train de vie. Un élément fantastique arrive près de la page 100 (!), mais j'ai pas eu la patience d'en voir la suite. A ce stade, aucun personnage n'attise un quelconque intérêt en moi, ce sont juste d'insupportables jeunes bourgeois méprisants ou naïfs, et leur univers se résume aux dîners mondain, aux opéras et aux salons.

Autant dire que je m'attendais à tout autre chose d'un roman "fantastique" (terme utilisé pour désigner Dracula, Frankenstein ou les récits d'E.Poe, tous du 19e). J'ai persévéré, ou je l'aurai arrêté plus tôt, je me disais qu'il le méritait, je sais objectivement qu'il y a plus à en attendre, j'ai voulu lui donner le respect qui lui est dû. Mais non, pas moyen, j'ai trop de livre dans ma PAL pour perdre du temps avec un qui m'ennuie.

Un classique ! Il m'avait interpellé quand je l'ai lu il y a une dizaine d'années...

A cours de crédit audio (comme au temps de ma fille jeunesse), j’ai écouté Le Portrait de Dorian Gray d’Oscar Wilde, inclus dans l’abonnement #Audible.

Il y a fort longtemps, j’ai lu Le Portrait de Dorian Gray (à l’époque où il n’était pas incarné par Ben Barnes), j’en gardais un souvenir narquois et sarcastique.

Pour moi, ce n’est pas un livre qui s’écoute mais probablement parce que je savoure mieux les mots avec mes yeux et que les « punchlines » de Mr Wilde sont fameuses. Mais c’était intéressant quoiqu’un peu déconcertant de redécouvrir cette histoire avec mes yeux d’adulte un peu plus expérimenté et surtout moins fasciné par cette société anglaise frivole et hédoniste.

Aujourd’hui, si j’ai encore une fois appréciée la plume incisive et pourtant pince-sans-rire de Oscar Wilde, Mr Gray et pire encore Lord Wotton me sont sortis par les yeux. Grands représentants d’une certaine partie de la société en leur temps, de nos jours, ils ne sont que l’apologie de la superficialité égoïste des privilégiés.

Oh bon, je crois que ça m’a mis hors de moi. Le timing était probablement pas le bon, quand on regarde le contexte mondial général, si bien que j’ai mis de côté toutes les discussions et les réflexions sur l’art, la nature du bien et du mal et la beauté, fort intéressantes au demeurant, pour me concentrer, au final, sur tout ce qui m’irritait.

C’est d’ailleurs pour ça, précisément, que je suis toujours pleine d’hésitation à relire certains livres : j’ai peur de gâcher le bon souvenir que j’en ai. Et je peux affirmer, sans crainte de me planter, que je suis complètement passée à côté de ma lecture, la prenant pour ce qu’elle n’est pas : une quête classique avec une évolution du PP vers sa révélation alors que ce n’est qu’une satyre de la société d’alors. Ça me réapprendra que tous les livres ne peuvent pas être lus et traités pareil.

Ce livre décrit la corruption morale du jeune Dorian Gray, ou bien en réalité de la révélation de tous les vices qu'il gardait enfouis au plus profond de lui et qui n'attendaient qu'une occasion de sortir?

Une œuvre magistrale, qui traite d'un sujet complexe avec habilité.

Une belle écriture, et une compréhension du sujet particulièrement bonne de la part de l'auteur...

"Il n'existe pas de livres moraux ou immoraux. Les livres sont bien écrits ou mal écrits. C'est tout."

Le Portrait de Dorian Gray est l'unique roman d'Oscar Wilde. Une sorte de défi que lui lança un directeur de magazine, ainsi qu'à Arthur Conan Doyle. Jugé immoral à l'époque, il fut censuré et Wilde y ajouta six chapitres. Je ne serais d'ailleurs pas contre une relecture de la version originale non censurée pour pouvoir comparer.

L'histoire tourne autour de trois personnages, trois portraits merveilleusement brossés. Basil, un peintre fasciné par son modèle jusqu'à l'obsession. L'hédoniste Lord Henry, un être cynique, pervers et malsain qui cherche à tout corrompre. Et Dorian Gray, le fascinant modèle à la beauté parfaite et ravageuse. Il se laissera influencer par les propos vénéneux de Lord Henry.

Je ne connaissais Oscar Wilde que par ses déboires à la fin de sa vie et ses aphorismes. J'ai eu le plaisir d'en découvrir un grand nombre dans ce livre, dans leur contexte.

Le personnage m'a toujours fasciné et je peux maintenant dire que l'auteur également. Mais je suis clairement moins fan de sa misogynie. C'est un excellent conteur, avec une plume fine, élégante et ciselée. Ce récit m'a donné l'impression d'un texte très calculé, chaque mot a été pesé et soupesé. J'ai particulièrement apprécié certains dialogues savoureux. Hormis le passage dans lequel Dorian parle de ses collections, un brin soporifique et un chouïa longuet, j'ai beaucoup aimé cette lecture.

De son ton cynique et acerbe, Wilde s'en donne à coeur joie pour critiquer la bonne société victorienne, mais aussi le mariage et les femmes. Le retour de bâton sera terrible et il paiera cher son audace.

Cette société que décrit Wilde dans son livre n'est pas très éloignée de la nôtre. Rester jeune à tout prix, le culte de la beauté, le paraître est plus que jamais d'actualité. Lord Henry s'est juste vu remplacé par des influenceurs. À ce niveau-là, ce roman n'a pas pris une ride !

Une lecture passionnante. Ce livre est bien écrit. C'est tout ! Un classique intemporel à lire absolument !

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