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Panaït Istrati

Auteur

28 lecteurs

Activité et points forts

ajouté par Biquet 2012-03-31T13:47:13+02:00

Biographie

Panaït Istrati, né à Brăila le 11 août 1884 et mort à Bucarest le 16 avril 1935, est un écrivain roumain de langue française, surnommé le « Gorki des Balkans ».

Il naît à Brăila, un port roumain sur le Danube, fils de la blanchisseuse Joița Istrate et d'un contrebandier grec. Son père est tué par les garde-côtes alors que Panaït Istrati est encore bébé.

Élevé à Baldovinești, village proche de Brăila, il étudie à l'école primaire durant six ans, en redoublant la première année. Il gagne ensuite sa vie comme apprenti chez un cabaretier, où il apprend à parler grec, puis chez un pâtissier albanais. Il devient ensuite marchand ambulant, manœuvre, soutier à bord des paquebots du Service maritime roumain. Pendant cette période, il est un lecteur compulsif, et ses voyages le mènent à Bucarest, à Constantinople, au Caire, à Naples, à Paris et en Suisse.

En 1916, Istrati est atteint de phtisie. Il séjourne dans un sanatorium suisse et fait connaissance avec Josué Jéhouda, qui lui apprend le français et lui fait découvrir les romans de Romain Rolland. Istrati en est plus qu'impressionné et fait du romancier son maître à penser. Une fois rétabli, il poursuit ses errances autour de la Méditerranée et commence à écrire en français. Il envoie son manuscrit à Romain Rolland qui, ayant déménagé, ne le reçoit pas. Istrati erre alors dans l'Europe à feu et à sang de la Première Guerre mondiale.

Rattrapé par la misère, malade et seul, il tente de se suicider à Nice en janvier 1921. Il est sauvé et on trouve sur lui une lettre non envoyée qu'il avait écrite à Romain Rolland. Celui-ci en est averti, et lui répond promptement en l'encourageant dans sa démarche d'écrivain : « J’attends l’œuvre ! Réalisez l’œuvre, plus essentielle que vous, plus durable que vous, dont vous êtes la gousse ». Il l'aide à publier ses romans, Kyra Kyralina en 1923, Oncle Anghel en 1924, Présentation des haïdoucs en 1925 et Domnitza de Snagov en 1926, qui constituent le cycle des Récits d'Adrien Zograffi.

En 1927, compagnon de route du Parti communiste (il avait depuis longtemps une vive estime pour son compatriote révolutionnaire, Christian Rakovsky), il visite Moscou et Kiev avec l'écrivain grec Nikos Kazantzakis, puis voyage à nouveau en Union soviétique en 1929. Durant ces séjours, il devine, derrière l'accueil réservé aux hôtes étrangers, la réalité de la dictature stalinienne, qui lui inspire l'écriture de Vers l'autre flamme, confession pour vaincus, dans lequel, sept ans avant le Retour d'URSS d'André Gide, il dénonce avec une grande virulence l'arbitraire du régime soviétique. Selon Louis Janover, « Istrati décrit l’exploitation impitoyable des travailleurs par une bureaucratie prête à tout pour défendre ses privilèges1 ». L’ouvrage, en trois volumes, est en fait co-écrit avec Boris Souvarine et Victor Serge.

Plaque commémorative au n° 24 de la rue du Colisée à Paris où Panaït Istrati rédigea une grande partie de son œuvre

S'ensuit une classique et violente campagne de calomnies menée à son encontre par les intellectuels du PCF, au premier rang desquels Henri Barbusse. Malade et moralement affaibli, Istrati retourne en Roumanie, mais revient à Nice afin d'y soigner une tuberculose, puis repart à Bucarest. Dans les dernières années de sa vie, il publie, dans la revue La Croisade roumaniste, des articles dénonçant les injustices sociales de son temps. Il meurt de la tuberculose dans un sanatorium de Bucarest en 1935, vilipendé tant par les communistes qui le traitent de « fasciste » que par les fascistes qui le traitent de « cosmopolite ».

Figure très célèbre de la littérature de l'entre-deux-guerres, Panait Istrati tombe dans un oubli quasi complet pendant plusieurs décennies ; son œuvre est interdite en France durant la guerre, et en Roumanie durant le régime communiste. Elle est peu à peu rééditée en France à partir des années 1960, à l'initiative de l'Association des amis de Panait Istrati, située à Valence, dans la Drôme, puis en Roumanie à partir de 1990.

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Quelques chiffres

Note moyenne : 8.5/10
Nombre d'évaluations : 4

0 Citations 7 Commentaires sur ses livres

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de Panaït Istrati

Sortie Poche France/Français : 2005-05-13

Les derniers commentaires sur ses livres

Commentaire ajouté par Cameron10 2016-01-21T15:08:35+01:00
Les chardons du Baragan

Je n'ai pas l'habitude de lire ce type de littérature, un roman d'apprentissage plongé au cœur d'une Roumanie populaire en crise. Mais j'ai adoré. Le livre est court et se lit facilement, d'autant plus que le lecteur est happé par l'écriture.

Le narrateur est un jeune garçon auquel on s'attache rapidement. On voit l'histoire à travers ses yeux et cela se ressent dans le langage. Il y a régulièrement des termes roumains qui peuvent déstabiliser mais cela aide à se plonger dans l'ambiance, de même que les descriptions imagées et très puissante de l'environnement.

C'est une dure réalité qui est racontée dans ce livre. La misère, la famine, l'injustice, la mort, sont des images frappantes dans le regard innocent de cet enfant qui tente de survivre dans un pays en révolution. Mais le récit est prenant, poignant, et au final on regrette la brièveté de l'histoire.

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Commentaire ajouté par Croquignolle 2020-01-15T14:40:37+01:00
Kyra Kyralina

J'aime les défis qui me font découvrir des auteurs que je n'aurais certainement jamais lus sans eux. Lorsque les organisatrices m'ont annoncé que mon "item mystère" est "lire un livre d'un auteur roumain", je suis restée perplexe. Où pourrais-je trouver un livre d'un auteur roumain qui puisse me plaire ? (Les préjugés me mènent la vie dure parfois !!!)

C'était sans compter l'aide enthousiaste et immédiate d'un ami qui m'a procuré Kyra Kyralina en me disant : "Tu verras, ça devrait te plaire".

Il avait évidemment raison ! Il me connaît si bien !

Kyra Kyralina m'a séduite après quelques chapitres. Au début, j'ai été un peu perdue par la densité des paysages, l'incompréhension des mots étrangers et la complexité des personnages et ma fatigue qui m'empêchait de lire plus de trois pages à la fois.

Et puis, rapidement, j'ai décidé de ne pas m'en faire. J'ai lâché prise sur la compréhension de l'histoire pour me concentrer sur la poésie des mots, les émotions ressenties et les descriptions lumineuses d'un Moyen-Orient captivant.

Et un vaste monde captivant s'est ouvert devant moi.

Je me suis laissé ensorceler.

J'étais la petite fille enchantée, dans son lit, à qui on raconte une histoire palpitante.

J'étais le scout au coin du feu tremblant devant les aventures extraordinaires d'un personnage qui lui ressemble.

J'étais une princesse dans la cour des mille et une nuits écoutant son prétendant lui narrer une histoire aux mille éclats, aux mille diamants.

L'histoire n'est pas drôle. Au contraire, elle est très dure parfois.

J'ai pleuré aux côtés de l'enfant qui traverse la première partie de sa vie sous les coups, les épreuves et les trahisons. J'ai eu envie de l'aider mais il ne m'a pas écouté. Il a ainsi appris à devenir un homme. Mais à quel prix !

Panaït Istrati est un conteur hors pair.

Il sait décrire le beau au coeur de l'horreur, la passion au coeur de l'abandon, l'amitié au coeur de la méchanceté humaine, la beauté d'un paysage sous les flots de la misère, les inégalités sociales à travers le regard d'un ado au coeur de l'empire ottoman.

Sa plume est noble, belle, riche et cultivée. Elle a charmé mon âme.

Quelle découverte sublime !

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Commentaire ajouté par Blandine1 2022-01-12T20:46:54+01:00
Les chardons du Baragan

Roman paru en 1928. Mataké vit avec ses parents dans un village du Baragan où ne poussent que des chardons. Désolation, misère, pêche dans le Danube. C'est à 9 ans qu'il fera la découverte de la ville et surtout de la grande révolte de la Roumanie de 1907 par les paysans pauvres. La belle écriture de Panaït Istrati fera dire à Romain Rolland : « On voudra bien se souvenir que l'homme qui a écrit ces pages si alertes a appris seul le français, il y a sept ans, en lisant nos classiques. »

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Commentaire ajouté par Blandine1 2022-01-12T22:55:35+01:00
Nerrantsoula

Deux garçons vont découvrir ce qu'est être amoureux. le problème est qu'ils le sont de la même fille, la jolie porteuse d'eau. Et elle ? elle les aime tous les deux, pareil. L'histoire peut paraître banale mais si l'on pense qu'elle est racontée par Panaït Istrati, l'auteur roumain, la donne est changée. Ils vont grandir, et entre temps, des drames, des joies, des cerfs-volants, l'arrivée d'eau (nous sommes début 1900) comment l'eau du Danube peut-elle monter dans les maisons en tournant seulement une robinette ?

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Commentaire ajouté par Tandarica 2022-06-13T10:07:16+02:00
Œuvres, Tome 1

Comment vous convaincre tout simplement de la nécessité de lire ces Oeuvres ? Je peux vous rappeler que Linda Lê signe un merveilleux texte de présentation, qui marque par sa justesse, que Romain Rolland lui-même a sauvé ces récits, que je peux vous garantir d'y trouver beaucoup de l'âme « roumaine » que je défends souvent ici. Finalement, les premières lignes de la note de l'éditeur le font mieux que moi : « Combien de lecteurs, même réputés cultivés, au nom de Panaït Istrati froncent un sourcil circonspect : oui, le nom en question leur dit quelque chose ; non, ils n'ont pas lu… Et si l'on se risque à leur assener qu'il s'agit là d'un grand écrivain français du vingtième siècle et même d'un des premiers génies de ce siècle tout court, ils prennent l'air de celui à qui on ne la fait pas et laissent dire… Alors, qu'ils lisent ! ».

Voilà pourquoi cette réédition s'imposait.

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Commentaire ajouté par Tandarica 2022-06-13T10:18:03+02:00
Œuvres, Tome 2

Ce second volume poursuit les récits d'Adrien Zograffi, peut-être s'agit-il du plus émouvant, le plus autobiographique. Voir en particulier "Mes départs" sur l'adolescence vagabonde du héros, de sa ville natale de Brăila, avec ce qu'on appellerait aujourd'hui ses petits boulots, jusqu'à son arrivée à Alexandrie. La suite : "Le pêcheur d'éponges", "La Maison Thüringer", "Le Bureau de placement" et "Méditerranée".

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