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Tous les livres de Pascal Lainé

« Elle était là, tout bonnement, traversant toute nue le salon pour aller prendre un yaourt dans le frigo et nous invitant d'un sourire, Vincent, Jérôme et moi, à ne pas interrompre pour si peu notre conversation. Nous ne savions pas d'où elle venait ni si elle avait des parents qui s'inquiétaient d'elle. Mais elle n'avait que dix-sept ans et une gamine de cet âge au milieu de trois grands garçons tout à fait majeurs, ça peut apporter de gros ennuis. »

B. est orphelin de père : situation banale et qui demeurerait sans conséquences possibles si B., justement, n'avait fait de l'image de son père, de l'image d'un absent, une idole, Dieu même. Or, désormais, B. ne saura jamais envisager l'être, je veux dire l'Être suprême, que sur le mode de l'absence. B. sera un athée, non par fantaisie, non par accident, non par goût, mais parce que son père, parce que celui qui lui représente la divinité, n'est effectivement qu'un mort, ou qu'une image.

Sa vie ne sera plus ensuite qu'une longue détromperie, une passion à l'envers : la passion de Barabbas, de celui qui n'est pas élu ; une passion sans la croix, une passion inutile et solitaire.

L'ultime geste de B. est un acte de foi. Il croit enfin. Il croit dans la mort, dans ce seul bien dont il a maintenant l'idée, dont il sent le besoin ; dans la seule chose, enfin, que Dieu-son-père lui ait jamais promise.

Le texte se présente sous la forme d'un long monologue de B., recueilli par le personnage invisible du médecin, psychiatre ou analyste : personnage muet, d'une réalité variable à l'extrême d'après lés intonations affectives de B., selon qu'il se dévoile comme pour soi-même ou qu'il s'adresse réellement à son interlocuteur. Et cette présence du médecin, plus ou moins sensible selon l'instant, affecte le discours de B., confession, message ou bien défi.

«Bien sûr, à Sottenville, les événements, ça n'a pas été bien terrible, Dieu merci. Les élèves sont des jeunes gens bien élevés... », nous apprend un maître d'atelier du lycée technique de Sottenville.

Ce roman (ou ce document?) est le récit d'une faillite à la fois personnelle et collective. Le narrateur s'analyse lui-même et considère ses partenaires d'un regard lucide et froid, comme le ferait un sociologue. Son propos, douloureux mais sans attendrissement, forme un témoignage d'une rare efficacité sur les deux jeunesses contemporaines françaises : celle du narrateur lui-même, le tout jeune professeur, l'intellectuel révolté, et celle de ses élèves, ceux qu'on appelle la masse silencieuse; jeunesses opposées à tout point de vue, et pourtant unies dans la même « irrévolution » : vaine confrontation d'une insurrection purement verbale et d'une indifférence, d'une résignation que l'on devine, au cours des pages, grosse d'un insondable et muet désespoir.

(présentation de l'éditeur)

"Certes c'était une fille des plus communes. Pour Aimery, pour l'auteur de ces pages, pour la plupart des hommes, ce sont des êtres de rencontre, auxquels on s'attache un instant, seulement un instant, parce que la beauté, la paix qu'on y trouve ne sont pas de celles qu'on avait imaginées pour soi ; parce qu'elles ne sont pas où l'on s'attendait à les trouver. Et ce sont de pauvres filles. Elles savent elles-mêmes qu'elles sont de pauvres filles. Mais pauvres seulement de ce qu'on n'a pas voulu découvrir en elles. Quel homme n'a pas dans sa vie commis deux ou trois de ces crimes ?"

Quel personnage que cette Jeanne du Barry ! Et quel roman que sa vie ! Vouée dès l'adolescence à la galanterie, fameuse par sa beauté sans défaut et par les complaisances de sa chair, cette virtuose de l'amour fut la dernière maîtresse de Louis XV ; elle s'attacha son royal amant par des liens si forts que cette reine du lit devint bel et bien la presque reine... et son histoire ne fit alors que commencer ! Pour peindre cette femme hors du commun, frivole et pourtant sensible, inconséquente mais passionnée, intéressée mais capable de la plus grande générosité, véritable miroir grossissant d'une époque pleine d'espoirs et de menaces, d'ambiguïtés, de contradictions, Pascal Lainé a imaginé un des romans historiques les plus originaux qui aient jamais été écrits. Tout sonne vrai, bien que tout (ou presque tout) soit de la plume de l'auteur lui-même, lequel sait allier le charme et l'humour aux attraits inavouables d'un élégant libertinage, et met l'enquête historique la plus minutieuse au service d'une pure lecture d'évasion.

"Portraits" de la chair ou du corps, plutôt que "nus" (ou "académies", comme on disait autrefois). La nudité est un état transitoire du corps humain, une apparition d'ordinaire fugitive, surprenante : rencontre de hasard ou bien invitation au plaisir : Même dans le "silence" de l'immobilité paisible, inattentive, même quand le corps ne rêve que de lui-même, il ne cesse, comme le visage, d'exprimer et de communiquer. Mes photos montrent que le corps nu est un objet imaginaire, au moins dans l'espèce humaine. Nous ne sommes nus que de nous savoir exposés, peut-être au désir de l'autre, ou bien dans l'aveu de nos propres désirs. La nudité est alors un "état d'âme" plutôt qu'un état de corps ; une "humeur", bonne ou mauvaise raison de plus de parler ici de "portraits" de la chair. Les images qu'on va voir exposent les degrés successifs d'élaboration de la nudité, et organisent ainsi l'apparition progressive du corps féminin ; apparition non pas dans l'espace réel, mais dans l'imaginaire de l'un et l'autre sexes.

Pascal Lainé, romancier (Prix Goncourt et Médicis), essayiste, dramaturge est aussi (on le sait moins) photographe. Parce qu il est naturiste depuis 1973, cinq centres dévoués à cette pratique lui ont largement ouvert leurs portes durant l été 2007, appareils en bandoulière. Le fait est unique, dès lors que l intention avouée était de faire ce livre double de texte et de photographies. Il en résulte un ouvrage intime, ponctué de quelque 170 clichés, dans lequel Pascal Lainé retrace, dans un premier temps, les origines du naturisme et ses évolutions, ses ramifications, ses dérives quelquefois. Il évoque aussi la permanence des ironies, voire des attaques violentes à l encontre de cette pratique, venues le plus souvent de gens qui s en font une idée fausse, ou biaisée par les préjugés voire les ragots. Puis, Pascal Lainé relate avec tendresse la qualité des rencontres, le respect mutuel qui s exerce entre les photographiés, tous volontaires, et leur photographe. Ce qui est, du fait même de la nudité partagée, la marque la plus remarquable des naturistes.

Entre Montmartre et le faubourg Saint-Germain, entre le Paris canaille des rapins et des poulbots, et celui, doré sur tranche, de la noblesse et des affairistes, n'est-ce pas un amour impossible que celui d'Adrienne de Montferrat, héritière livrée à la haine d'une machiavélique belle-mère, et de jean de la Rue, l'enfant trouvé devenu chanteur de cabaret ? D'autant plus que de terribles ennemis, l'aventurière Gilberte et Valesi son âme damnée, semblent acharnés à la perte des jeunes amants... S'inspirant en toute liberté d'une histoire imaginée par le chansonnier Aristide Bruant, Pascal Lainé nous promène avec délices dans le Paris de la Belle Epoque, au gré de rebondissements et de péripéties dignes de Maurice Leblanc.

Pour autant, le romancier de La Dentellière (prix Goncourt 1974) et de l'Incertaine ne sacrifie ni l'élégance précise de son style, ni son art de donner vie à des personnages humains et attachants. En concevant une trame très " fin de siècle ", truffée de coups pervers, de rebondissements, de trahisons, de perfidies en tout genre, arrosée par des torrents d'absinthe, Lainé s'est amusé. Le bonheur est dans le roman.

Le Mystère de la tour Eiffel est né d'un souvenir d'enfance de Pascal Lainé. Découvrons avec lui la personnalité complexe du célèbre Gustave Eiffel, autoritaire et tendre, imaginatif autant que rigoureux... Mais aussi, la sémillante Thérèse, danseuse de cancan la nuit, modèle pour les peintres le jour, et jamais bien vertueuse... Le bel Edouard Barbier, chroniqueur à La Voix de Paris, beau parleur, infidèle et charmant... Et enfin, Valentin Duval, ancien communard condamné à deux ans de réclusion, qui posera néanmoins 6 000 des 2 millions de rivets de la tour. Petite vertu et grand monde, héros et crapules, jolies filles du Moulin Rouge, ingénieurs penchés sur leur table à dessin... C'est un abrégé de l'humanité qui s'agite sous nos yeux. Ce sont nos arrière-grands-parents qui concevront l'édifice le plus fou de tous les temps : quoi de plus mystérieux qu'un acte né du rêve du futur ? Au service d'un récit débridé, drôle, fertile en surprises, Pascal Lainé a néanmoins respecté la vérité historique au millimètre et au kilo de fer près. Après sa Dentellière, devenue un classique du XXe siècle, Le Mystère de la tour Eiffel s'apprête à envoûter plusieurs générations de lecteurs.

L'histoire ici contée est celle, très simple, d'une jeune provinciale qui, montée à Paris, se refusa au roi Louis XV...et de ce qui s'ensuivit. Pascal Lainé, dans un style d'une grande densité et d'une élégance toute musicale, tisse les rapports de deux êtres pris dans une histoire qui les emporte d'un province soumise au rythme lent de la vie la plus simple au Paris des intrigues de la Du Barry et de M. de Choiseul.

Salaires princiers, primes tous azimuts, stock-options à gogo, actions gratuites, bonus vertigineux, " retraites-chapeaux " : mon Dieu, que c'est bon aujourd'hui d'être PDG du CAC 40 ! Et ce n'est pas Monsieur Daniel Bouton qui dira le contraire, toujours en poste malgré les milliards d'euros perdus par la Société générale, entre subprimes et jongleries d'un courtier " surdoué ". Licenciements, retraites minables, surendettement et " minimums " en tout genre, voilà pour nous, simples citoyens. Est-il normal, est-il légitime que certains gagnent en une journée ce que d'autres gagnent en une année ? Trop c'est trop ! Autrefois victime d'une spéculation malheureuse, Pascal Lainé dénonce le système et les hommes qui l'ont ruiné. Un pamphlet clair, passionné, ironique et drôle, qui ne plaira pas à tout le monde. Sinon, ce serait désespérant !

" C'est en s'exposant nue, ou, pour mieux dire, dans son dénuement même que la chair, non sans paradoxe, manifeste le mieux sa vocation, en chacun de nous, à nier et dépasser sa nature matérielle.

Ainsi, le grand âge et ses stigmates ne sauraient rien retrancher de cette beauté "essentielle" de la chair. La nudité est par nature innocente, et belle par vocation, car l'humain se célèbre lui-même dans la chair aussi bien que par les idées et les mots. " Pascal Lainé affirme ici la bouleversante fierté des corps, telle que chacun la vit dans l'extériorité à soi-même de la conscience incarnée, ou telle que l'ont manifestée les artistes.

Rien ne nous parle de l'humain avec plus de pertinence et de profondeur que la simple nudité.

Dans un seul volume, Petits nus et variations propose une ambitieuse réflexion théorique, suivie d'une quarantaine d'images illustrant les recherches actuelles de l'auteur-photographe. A rebours de la tendance actuelle, cette série de photographies explore par les moyens les plus simples, sans aucune intervention du laboratoire, la possibilité d'une élaboration " manuelle " de l'image, à l'aide de crayons lumineux (mini-torches à faisceau concentré.

Temps de pose : de 1 à 5 minutes environ).

Elle n'a d'autre prénom que ceux de ses rôles : Agnès, Clarisse, Ophélie. Durant des années, elle a connu les scènes de province, les petits rôles à la télé, l'incertitude du lendemain.

Le bonheur, aussi, de partager son rêve, chaque soir, avec le reste de la troupe ; et, entre deux engagements, de retrouver Philippe, son compagnon.

Du jour au lendemain, la voilà " remarquée ", engagée pour le premier rôle d'une coproduction internationale. Et dans le studio de Thierry, le photographe des stars, chargé de donner d'elle une image sexy pour couverture de magazine, elle sent avec angoisse que tout va basculer..

. Nul mieux que Pascal Lainé, romancier et scénariste, ne pouvait nous communiquer le vertige du vrai et du faux, du réel et de l'illusion, dans les pièges de la célébrité médiatique, à travers une héroïne bouleversante de fragilité

Prix Goncourt, prix Médicis, Pascal Lainé a travaillé pour le cinéma, la télévision, le théâtre, et est notamment l'auteur chez Fayard de Fleur de pavé, Le Commerce des apparences. « Le prix Goncourt représente une de ces bizarreries qui caractérisent notre bien amusante exception culturelle.» P.L. Pascal Lainé, précisément, a reçu le Goncourt en 1974, Voilà donc un quart de siècle que ce courageux écrivain retenait son éclat de rire. Il nous accorde aujourd'hui l'ultime et décisive interview qu'il donnera sur la question du prix Goncourt, car il est bien décidé à parler désormais des livres qu'il écrit effectivement, non des fables qu'on en peut tirer quelquefois. Lauréat du prix Goncourt il y a un quart de siècle, Pascal Lainé voit dans ce prix le concentré de la futilité d'une culture dominée par les médias et les purs effets de mode. Excellent point de départ pour une réflexion globale sur une société vouée aux apparences, tombée dans l'idolâtrie et l'esclavage du spectaculaire.

Imaginez deux milliers d'humains abandonnés à eux-mêmes pendant quarante ans : voici Mongis-Villenouvelle, le plus pervers des projets urbanistiques après Sing-Sing et La Défense. Si foireux, même, que les " autorités " ont coulé sur cet immense pataquès une lourde dalle d'oubli, à défaut de béton, sans trop se préoccuper des deux mille âmes qui restaient là-dessous. Voici l'improbable histoire de ces braves gens occupés à restaurer, non pas les ruines de leur ville, mais celles, bien plus précieuses, de la belle humanité qui demeure en nous et dont rien ne pourra jamais venir à bout. Jamais rien, vraiment ! C’est à voir... Ce roman mi-burlesque, mi-tragique est la chronique de cette résurrection à la fois désespérée et inespérée. Un roman vraiment daté de l'orée du XXIé siècle.

" Les lectrices et lecteurs qui me connaissent par La Dentellière se sentiront ici en pays de connaissance : quatre héroïnes, quatre "éducations sentimentales" qui tournent mal, ou tournent court. Grands sentiments et petites destinées, sans doute. Mais tel est le lot commun. Nos chagrins d'amour ne méritent pour la plupart qu'un sourire d'indulgence, et nous portent seulement à la nostalgie : ces souffrances-là, nous en venons tôt ou tard à les regretter, car elles nous ont un jour donné le sentiment de vivre davantage. Irène, de L'Eau du miroir, me vient d'un rêve récurrent que je faisais vers mes trente ans.

J'ai tâché de conserver à ce personnage de rêve son caractère, précisément, onirique.

Etrange mais non point unique, l'histoire d'Elena m'a été racontée, comme je le suggère dans les dernières pages, par Elena elle-même...

Pour les deux autres héroïnes de ce recueil, Ellita (Dîner d'adieu) et L'Incertaine, je laisse au lecteur le soin de décider si elles appartiennent seulement au monde de la fiction, tout en rappelant, s'il en était besoin, cette simple évidence : on n'aime jamais que des créatures nées de sa propre imagination. "

Rose et Madeleine avaient hâte de rentrer et de s'asseoir devant la cheminée, au pied du fauteuil de leur père...Il aimait surtout parler du Tonkin et du chemin de fer qu'il y avait construit, jusqu'aux confins de la Chine. Ni Rose ni Madeleine n'étaient nées, alors : cela se passait en des temps très anciens, que seul leur père avait connus. La glaise dont notre monde est fait n'avait pas encore séché...Les petites filles, bouche bée, l'écoutaient ainsi raconter le premier jour du monde...

les petites égarées est l'histoire de deux fillettes et de leur immense amour pour leur père, qui n'a pas su les élever, ni jamais les écouter, ni seulement les garder auprès de lui, mais qui est devenu à leurs yeux, par la seule force de cet amour, un héros de légende, une sorte de dieu.

Genève, printemps 1942. Pour Jakub H. , rescapé de la terreur nazie, la rencontre d'Elena représente le premier sourire de la vie retrouvée. L'homme et la petite fille ont le même âge, en vérité, car Jakub vient de naître : son passé, ses souvenirs sont restés de l'autre côté de la frontière, dans l'Europe occupée.

Très loin du monde des adultes,Elena et Jakub se prennent au jeu de l'amitié,puis,très bientôt, de l'amour .

L'inspecteur Lester déteste la neige, est sujet au vertige, pourtant, le commissaire Fournel l'envoie au coeur des Alpes...

Rajah Yshodhana, prince régnant de Bhogavati, aux Indes, s'était fait construire en 1937 un somptueux chalet sur le sommet du Mont Revard.

C'est là qu'il choisit de vivre son exil doré lorsqu'il doit quitter son pays en 1949. C'est là que ce passionné d'alpinisme trouve une mort tragique, deux ans plus tard, au cours d'une randonnée. C'est là encore que disparaîtront ses deux fils, dans des conditions pour le moins suspectes.

Et aujourd'hui sa veuve craint pour la vie du jeune prince Shudraka, son petit-fils et l'héritier de l'immense fortune des princes de Bhogavati : quarante tonnes d'or déposées dans les coffres de plusieurs banques suisses.

L'assassin éventuel serait-il de ses intimes : le banquier suisse Strehler, probablement coupable de graves malversations ; le ministre Manahsvamin, homme de confiance et agent des services secrets indiens.

Se pourrait-il qu'il soit une légende ?

Marcel Magne, un marchand d'armes est retrouvé assassiné dans un endroit où il n'a rien à faire. Sa maitresse disparue depuis 3 ans ressurgit morte à ses côtés. L'inspecteur Robert Lester est missionné pour élucider cette affaire. Mais à peine les corps rapatriés à Paris, le meurtre de l'homme est reclassé par un cabinet ministériel en attentat terroriste, thèse à laquelle Lester ne croit pas. Coûte que coûte, Lester mènera son enquête, accompagné par deux acolytes qui ont réaménagé un corbillard en camping-car.

Quatrième de couverture (Gallimard) :

Julien saura-t-il conquérir sa cousine Julia? La naïve passion de l'adolescent ne touche guère la jeune fille, et Julien souffre en silence d'être encore un petit garçon pour sa cousine.

Trop jeune? Ce n'est assurément pas ce que pense Mathilde, la brune aux seins généreux. Ni Justine, la rousse. Ni la petite Angèle. Ni la blonde Liselotte. Ni Clémentine, la belle actrice...

Pascal Lainé nous donne avec Tendres cousines un livre espiègle et sensuel, un conte à la manière de Candide, mais sur le mode léger, sans autre philosophie que l'amour juvénile de la vie.

L'auteur de La Dentellière nous emporte à nouveau par la magie de son écriture élégante et limpide, et l'on regrette seulement que les pages courent si vite vers la fin d'une aventure qu'on n'aurait pas voulu quitter.

Un homme se fait assassiner dans la baignoire d'une pension de famille bien tranquille.

L'inspecteur Robert Lester va mener rondement l'enquête et découvrir que la pension de famille cachait plus d'un mystère, et peut-être plus d'un cadavre.

Le texte des Mémoires de Casanova s'interrompt abruptement au milieu d'un chapitre et sur les prémices d'une aventure amoureuse dont l'auteur ne contera jamais la suite. Nous sommes en 1774.

Pascal Lainé relève le défi en racontant le dernier amour de Casanova, pendant l'été 1797 : le fameux séducteur est retiré depuis douze ans au château de Dux, en Bohême, où il fait office de bibliothécaire. Il reçoit la visite d'une certaine Jeanne-Marie de Fonscolombe, qu'accompagne une charmante suivante de vingt-six ans, Pauline Desmarets.Le coeur de l'éternel amoureux va se partager entre la jolie suivante, qui réveille en lui une dernière "curiosité", et la séduisante vieille dame française avec laquelle il partage la nostalgie d'un monde que la Révolution est en train d'anéantir.

Un achat coup de cœur et coup de folie met les finances de l’inspecteur Lester dans le rouge, il va donc passer ses vacances à la campagne. Une seule cliente réside dans son hôtel : une anglaise habituée des lieux. Trois décès suspects en quelques jours et ces deux « vacanciers » vont faire équipe pour enquêter.

Ni par leur atmosphère, ni par leur intrigue, ces Enquêtes de l'inspecteur Lester ne se conforment aux règles habituelles du roman noir. Ces quatre comédies policières sont aux couleurs de la vie.

En débrouillant avec nous l'écheveau des folles raisons du crime, Lester nous entraîne dans un fascinant zoo humain où ceux qui n'ont tué personne ne sont pas innocents pour autant.

Personnages baroques, situations inattendues, rebondissements incessants : le rire côtoie le frisson et les cadavres prennent leur revanche en nous narguant de leur mystère. Le tout, soutenu par l'allegro vivace d'un style étincelant.

Trois petits meurtres.... a été adapté pour la télévision, sous le titre : Les Vacances de l'inspecteur Lester (France 2, réalisation d'Alain Wermuss).

Claude Rich y prêtait son visage et son humour à l'inspecteur Lester.

Egarées dès leur petite enfance dans la catastrophe d'un couple qui se déchire et se sépare, Rose et Madeleine, ma mère et ma tante, traverseront le siècle sans jamais s'éloigner l'une de l'autre.1920. L'une a dix-huit ans, l'autre seize. A défaut de l'amour qui lui a été refusé dans son enfance, Rose cherche la fraternité dans le parti communiste en train de naître. Une famille? Madeleine, de son côté, rêve de la fonder un jour avec l'homme qu'elle rencontrera.Ici prend fin la légende des " Petites Egarées ". Ici commence une histoire qui est déjà la mienne.Si j'ai choisi aujourd'hui de la fixer, de donner une forme à ce mythe qui s'élabore depuis près de cent ans, je ne prétends pas l'arrêter pour autant. Encore moins le souhaiterais-je. Quelle meilleure façon d'être romancier que de découvrir jour après jour qu'on est né soi-même d'un récit, d'une légende, et de continuer alors à naître de ce roman qu'on a écrit?

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