Pascal Manoukian

Magnifique. Ce roman est réel. Dur, poignant, horrible, vivant. Même si ce livre est une fiction, ces hommes existent vraiment, réparti sur le monde, et nous faisons tout pour les oublier. Un appel à l'action.

Le paradoxe d’Anderson, mais le roman aurait très bien pu s’appeler la lutte des classes tellement le récit, dans une France presque paysanne, une France ouvrière s’oppose avec véhémence, violence, au capitalisme, à la mondialisation. De nos jours, une familles se retrouvent, parce qu’ils vivent depuis toujours au jour le jour sans se préoccuper des lendemains, sans voir plus que le bout de leur nez, dans une galère, le chômage qui les touche, la grève, mais les parents tentent de sauvegarder au maximum la jeunesse de leurs enfants, de leur masquer la vérité, leur cacher les déboires, et dépenser sans compter les derniers deniers pour quelques minutes d’émerveillement sans s’imaginer que ces deniers leur auraient permis justement de vivre décemment les prochains mois difficiles. Nous découvrons finalement une famille plus capitaliste que les capitaliste eux-mêmes, avec un comportement de consommateur impulsif, à s’accrocher à ce qui est le plus matériel qui soit, une télévision, mais qui n’hésite pas à couper un arbre pour se chauffer (c’est la télé ou le chauffage, faut faire un choix).

L’écriture est légère et traite d’une tragédie qui frise le comique, l’auteur nous transporte dans ce monde fait d’incohérences avec un style maîtrisé, au point que cette famille aux aspects repoussants en devient attachante. Une famille, qui même en traversant la rue, n’aura aucune chance de se trouver un travail, parce que dépassé par son époque, celle de ses enfants, et qui pour y répondre comme les idiots qu’ils sont, n’ont que la violence la plus crasse. Une histoire bien triste finalement, mais l’honneur est sauf, Léa, elle les gagne ces 1000€.

La mondialisation !!!

Cette putain de mondialisation qui écrase tout sur son passage et qui fait la part belle aux actionnaires des petites et grandes entreprises au détriment de tous.

Ce roman (mais est-ce un roman ?) décrit à merveille les situations désespérées auxquelles sont contraints les travailleurs pour faire face aux patrons voyous qui délocalisent à tout va, avec la complicité de l’Etat.

C’est un livre poignant, bien dans l’air du temps !

"Le paradoxe d'Anderson" de Pascal Manoukian (295p)

Ed. Seuil.

Bonjour les fous de lectures ...

ATTENTION... Pascal Manoukian nous a sorti, une fois de plus, UNE PERLE....

Plantons le décor:

Dans la famille, je demande les parents, Aline et Christophe, tous deux ouvriers.

Elle, est tricoteuse dans une grande manufacture, lui, fabrique des bouteilles, il sue devant les fours pour transformer le sable en verre.

Il y a ensuite les enfants, Léa et Mathis.

Léa, prépare le Bac ES et est toute à sa jeunesse, son petit frère est de santé fragile.

Tout se petit monde vivote dans le nord de la France, vie simple, rythmée par les crédits, dans une région qui se meurt.

Jusqu'au coup de grâce ou les deux industrie se décident à délocaliser.

C'est le début de la descente aux enfers....

Quelle claque que ce livre !

Mené de main de maître.

L'écriture nerveuse nous plonge en apnée dans le monde d'Aline et Christophe qui s'écroule de façon irrémédiable au fur et à mesure que les mois passe et qu'inexorablement, toutes les issues se ferment

Le stress monte crescendo.

Manoukian prend le prétexte des révisions du Bac ES pour nous rappeler les grands principes de l'économie ( expliqués de façon claire et ludique, parfois même humoristique ) et notamment le fameux " paradoxe d'Anderson" et confronter cette belle théorie avec la réalité.

Lisez Manoukian, partagez ce livre !!!!

L'auteur nous met face à nos réalités, face aux dangers de la mondialisation non seulement pour nous mais pour les générations futures.

Voici un vrai roman social sur fond de délocalisations, de mondialisation et de lutte des classes.

NB:

Paradoxe d'Anderson : paradoxe empirique selon lequel l'acquisition par un étudiant d'un diplôme supérieur à celui de son père ne lui assure pas, nécessairement, une position sociale plus élevée...

Après "L'humanité en péril" de Fred Vargas, "La panthère des neiges" de Sylvain Tesson, "Le Cercle des Hommes" s'est imposé à moi comme l'oeuvre finale d'une trilogie qui dénonce l'extermination du vivant par l'homme.

Plus rien n'est justifiable, désormais.

C'est un très bon livre, il nous fait réfléchir.......

Avec des passages extrêmement difficiles.

Un roman que je catégoriserai de « pas commun ». Il est question de clandestin, un sujet trop peu abordé à mon goût, dans la littérature. D’ailleurs je trouve ça bien dommage tant c’est intéressant et enrichissant.

Je ne veux pas faire de débat sur le sujet mais je pense que si certains lisaient ce genre de roman, ils ne se permettraient peut être pas de dire certaines choses. Enfin, soit, c’est pas le sujet, mais c’est dit.

C’est une lecture qui ne laisse pas de marbre.

J’ai aimé en apprendre un peu plus sur les différentes cultures. Toutes les richesses que contiennent celles-ci... c’était vraiment intéressant !

J’ai eu beaucoup de compassions pour ces personnages et leur histoire, qui, bien qu’elle soit fictive ici, reflète une réalité que les gens préfèrent oublier.

Quelle force pour vivre, que dis-je?, Survivre. Se battre est essentiel pour eux.

Ils sont les oubliés, les gens dont personne ne se soucient, qu’on rejettent de partout.

Malgré cela, l’auteur ne porte aucun jugement, n’essaie pas de nous culpabiliser. Il glisse juste un appel à l’action à qui veut bien l’entendre...

C’est tellement dur et bouleversant ce genre de récit. Mais c’est essentiel pour bousculer un peu les gens, leur idées et leur confort.

Il n’y a pas que des choses tristes dans ce roman. Il y a aussi l’entraide, l’amitié, le soutient, l’espoir .....

Un condensé d’émotions que j’ai aimé vivre à travers ce livre.

C'est un livre qui me parle vraiment, surtout au moment où je cherche à faire toujours plus pour tenter d'aider les animaux et la nature.

L'histoire est un peu longue à se mettre en place. Au niveau des 100 premières pages, je trouvais qu'il ne s'y passait pas forcément grand chose. Heureusement ça s'améliore au fil de la lecture.

Etant déjà sensible a la cause de la protection de la faune et de la flore, ce livre m'a permis de voir et de pouvoir mieux comprendre l'origine de l'Homme, avec ces populations indigènes au cœur des forêts, qui respectent tout de leur environnement, qui communique avec leurs egos les plantes, arbres et animaux.

J'ai dévoré ma lecture en 10 jours et pourtant je me suis attachée à ce petit clan. Et j'ai pu observé la belle évolution de l'homme des grandes villes qui es venu se perdre dans cette forêt.

Ça me donne encore plus l'envie de vouloir sauver la forêt amazonienne, les populations indigènes plus humains que beaucoup d'entre nous, et de vivre de manière simple, sans détruire le monde dans lequel nous vivons.

Tellement de choses vraies dans ce roman. Bravo à l'auteur, j'espère que ça ouvrira des consciences.

Aussi percutant, exotique, immersif et enrichissant que l'Alchimiste de Paulo Coelho.

Je ne m’attendais pas à cette histoire. J’avais pourtant acheté ce livre récemment mais j’ai redécouvert le synopsis en le commençant.

Sujet sensible mais abordé d’une manière intéressante, l’écriture est prenante et j’ai suivi les avancées de Karim avec beaucoup d’intérêt en apprenant beaucoup de choses (au final je ne savais pas grand chose d’ailleurs…). Spoiler(cliquez pour révéler) L’auteur a l’art de mettre en parallèle des sentiments contraires, notamment par exemple au travers d’Anthony, et Lila. J’ai vraiment bien accroché à ce livre et ai eu du mal à le lâcher à certains moments.