Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 780
Membres
1 013 728

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Tous les livres de Pascal Sevran

« En ce temps-là j'avais une maîtresse et un amant qui, d'ailleurs, s'entendaient fort bien. À les voir courir ensemble les vernissages, on aurait pu imaginer qu'ils s'aimaient. Mais non ! Ils parlaient de moi. Je leur donnais du souci, semble-t-il. »

Insolent chroniqueur de la nostalgie tendre, styliste ambigu de l'ironie tranquille, Pascal Sevran nous redonne avec ce roman un petit goût d'enfance oublié...

Salué par une presse unanime, l'auteur du Passé supplémentaire connaît un immense succès avec la publication annuelle de son journal commencé avec La Vie sans lui.

Je tutoie des ministres, je pars en week-end chez le président de la République, j'ai mon nom dans des livres et sur des affiches de music-hall, on me voit à la télévision, on me reconnaît dans la rue, on dit du bien de moi et cela me fait plaisir, on dit du mal de moi et c'est très bien ainsi. J'ai une voiture bleu marine, un chauffeur très gentil et très snob, j'ai " vraiment tout pour être heureux ! " disent les journaux. Mais je ne crois pas les journaux quand ils parlent de moi. Je m'organise avec la vie, comme tout le monde. J'ai noté ici et là des émotions, des rencontres, des colères aussi, j'ai daté quelquefois, mais c'était inutile. Je me souviens de tout, ou presque.

" J'ai eu vingt ans comme tout le monde, mais ça n'a pas duré longtemps. Je ne suis pas doué pour le bonheur. " Quand François V... comprend que sa mère n'est plus la dame en bleu des affiches, celle qui chantait à la TSF du Maréchal, il cherche à savoir pourquoi. Qu'a-t-elle fait de si grave entre 1940 et 1944 pour qu'on l'humilie ainsi ? De quel amour impossible est-il né ? Le nom de Véra Valmont s'étalait à la " une " des journaux d'avant-guerre, on l'acclamait follement dans les capitales d'Europe, puis... elle devint la chanteuse des années noires. Mais quand on a fait les beaux soirs de Vichy-dancing, la fête s'arrête avec la paix. Un fils s'abîme le cœur pour que sa mère retrouve un peu de sa splendeur d'autrefois ; pour qu'elle ressemble à nouveau à l'image qu'il garde d'elle depuis son enfance. Il y laissera sa jeunesse et les illusions qui l'accompagnent. " Avec une belle économie de moyens, une remarquable sûreté de style, Pascal Sevran a écrit le lamento doux-amer d'un destin h éclipses et d'une poignante complicité familiale. Son livre touche comme une chanson de rue, qui réveille de douloureux souvenirs "

« Je couchais avec le curé. Plutôt par politesse que par conviction, mais enfin, le cœur y était ». Il y a des débuts de roman qu’on n’oublie pas, et des entrées éclatantes en littérature.

Laurent d’Entraigue se souvient de son enfance à Bellac et d’une certaine douceur de vivre qui ne saurait durer. Il a 18 ans quand il monte à Paris, à la fin des années cinquante. Personne n’attend ce jeune provincial qui n’a qu’une idée en tête : retrouver sa mère qu’il ne connaît pas. A la « Maison rose », un lieu de fêtes et de rendez-vous peuplé de personnages cocasses et attachants, non loin de Pigalle, Laurent, barman d’occasion approche un monde qui le fascine et l’inquiète à la fois, dans la rumeur ambiante des « événements » d’Algérie.

A l’âge de la confusion des sentiments, Laurent tombera-t-il dans les bras de l’étrange Monsieur Mathias ? Mais il y a Mado, blonde comme Lana Turner, l’actrice qu’il vénère, Mado qui fut reine de beauté à Alger justement et qui a l’âge de sa mère…

L'auteur : L’œuvre romanesque et littéraire de Pascal Sevran est désormais entièrement réunie chez Albin Michel. Parmi ses plus grands succès : « Tous les bonheurs sont provisoires », « Mitterrand les autres jours », « La Vie sans lui »…

" C'était au temps de ma splendeur. Ceux qui m'ont bien connu à cette époque vous le diront, j'avais tout pour être heureux. J'étais un beau garçon, élégant, un rien dandy même. Certaines photos en témoignent encore. Je plaisais aux femmes, aux hommes aussi d'ailleurs. " Ce premier roman, couronné par le prix Roger Nimier, a révélé Pascal Sevran, un écrivain qui ne se console pas d'être un orphelin de l'Histoire et s'invente un passé

supplémentaire.

« Jamais je n’ai vécu ce cauchemar avec l’idée d’en faire de la littérature. Mais ce Journal sera, je le veux, la preuve étonnante que je suis toujours en vie. »Pascal Sevran est mort le 9 mai 2008. Jusqu’au bout, au mépris du mal terrible qui le ronge, il reste le témoin lucide et emporté d’une époque qui le passionnait, le chroniqueur amusé de la vie parisienne et de son village de Morterolles, l’observateur ironique d’un monde qui lui convenait mal.Le neuvième volume de ceJournal, entrepris en 2000 avecLa vie sans lui, sera le dernier.

'Christophe, le nouveau jardinier, est allé ramasser les premières fleurs dans le parc, sous les bois. Il a posé sur le rebord de la fenêtre un bouquet d'or pour moi. Il n'y a jamais eu qu'un jeune homme ici avant lui pour cueillir les fleurs. Stéphane avait le privilège des jonquilles.'

Je ne me suis vraiment intéressé qu'à lui pendant dix-huit ans. Je n'ai eu ni le temps ni l'envie de m'occuper de moi. Jamais, pas un instant il ne m'a quitté des yeux. Dans les romans populaires, on appelle cela les yeux de l'amour , est-ce si bête ?

Privé de lui, de son épaule, j'avance sans savoir où je vais. J'avance, cela veut dire que je me lève, que je me lave, que je réponds oui quand on me demande si ça va. Rien, des réflexes, des convenances.

Je ne me laisse pas aller, je vais.

Tous les jours de ma vie sont désormais des lendemains de fêtes. Des défaites annoncées. J'habiterai pour Noël quai d'Orléans, la Seine à ma fenêtre, mon chagrin au fil de l'eau. Je ne serai pas plus malheureux sur l'île Saint-Louis. Pas moins. Bouger pour bouger ne sert à rien et il est possible aussi que le fleuve m'emporte. En attendant, je donnerai rendez-vous dans les jardins de Notre-Dame à des garçons gentils qui me prendront pour le Bon Dieu. Après l'immense succès de La Vie sans lui, Pascal Sevran reprend son journal intime et poursuit sa quête, avec un regard ironique, amusé et parfois cruel sur les autres et le monde. Mais c'est l'amour, encore, qui brûle ces pages.

" J'écris cela au début d'un siècle, n'importe lequel, de quelque part en France. Il a gelé la nuit dernière, nous verrons à la Pentecôte, peut-être avant, si les rosiers auront résisté. J'ai retrouvé le pull-over rouge que la femme du Duc avait tricoté pour Stéphane. Je ne prendrai pas froid. Ma mère m'appelle "mon grand". Plus rien ne presse. " P. S.

Avec le temps, le journal prend une autre dimension. Abrupt, choquant, outrancier, péremptoire, mais authentique et souvent juste, il s'inscrit dans la lignée des idoles littéraires de son auteur : Emmanuel Berl, dont il fut le secrétaire et l'ami, Jouhandeau, Chardonne, Léautaud...

Avec La Vie sans lui, puis Des lendemains de fête, où il évoquait de façon bouleversante et pudique le deuil de son compagnon Stéphane, Pascal Sevran a ému un immense public et révélé une part jusque-là ignorée de sa personnalité. Il poursuit ici ce journal où les faits d'actualité, les rencontres, les lectures, se reflètent dans des pages tour à tour vives et graves, aiguës et poétiques, singulièrement musicales. Ses fidélités (Mitterrand, Chardonne, Trenet), ses sourires ou ses agacements, ses révoltes, son goût de la solitude, sa hantise du temps et de la mort : tout cela tisse jour après jour une œuvre où se reflète une personnalité complexe et attachante

Transformer le plomb en or, rendre leur éclat aux diamants impurs, traverser le temps, prévoir l'avenir, maîtriser les secrets de la vie, de l'énergie et de la matière, tous ces pouvoirs hors du commun, le comte de Saint-Germain, l'une des figures les plus illustres du XVIII' siècle, semblait les posséder. Les témoignages de ses contemporains s'accordent à le reconnaître. Lorsque, le 28 janvier 1972, pendant l'émission télévisée « Le Troisième CEil », un jeune homme à l'allure aristocra-tique déclara calmement devant vingt millions de téléspec-tateurs incrédules ou fascinés : « Je suis le comte de Saint-Germain » et transmuta en or pur 18 carats un vul-gaire fusible de plomb, l'une des plus déroutantes énigmes de tous les temps revenait au premier plan de l'actualité. Qui est donc ce comte de Saint-Germain aujourd'hui : un acteur en mal de publicité, un mystificateur sans scrupules, un imposteur génial ? Est-il, au contraire, le vrai, le même comte de Saint-Germain, l'égal de Nicolas Flamel et de Paracelse, l'un des douze Sages de l'Humanité ? Et dans cette hypothèse, quel est son dessein ? Au terme d'une enquête exhaustive, Pascal Sevran, écri-vain et journaliste, apporte toutes les pièces du dossier. Chacun tranchera, en son âme et conscience.

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode