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Tous les livres de Patrice Carmouze

Présentation de l'éditeur (Denoël) :

Quand je suis arrivé ce matin-là pour prendre mon service, M. Lefranc m'a immédiatement convoqué dans son bureau. Je n'en menais pas large et j'ai pensé que j'allais sacrément me faire engueuler parce que la tendresse n'était pas à la mode dans les milieux de l'Audimat. Au lieu de quoi, M. Lefranc m'a encore frappé dans le dos en disant : «Formidable, mon petit Raymond, ta réponse sur l'amour ! C'est exactement ce qu'il nous faut. Et c'est toi qui vas mettre ça en œuvre...»

Que du bonheur ! ou Comment Raymond, l'ancien huissier, devient directeur des programmes dans une grande chaîne... Une folle comédie sur la face cachée de la télévision.

A l'exception du cas atypique du général de Gaulle, jamais, dans l'histoire de la Ve République, le favori de l'élection ne l'a emporté. Tous favoris, les Poher, Chaban, Rocard, Balladur, Jospin, Royal, Strauss-Kahn n'ont jamais pu accéder à la fonction suprême. Outre les " Je vous demande de vous arrêter ! ", et autres " bravitudes ", quelles fautes, quelles erreurs répétées à travers les élections successives expliquent ces échecs ? Quels comportements des électeurs, quel barrage des institutions rendent impossible l'accès à l'Elysée ? Et plus encore : pourquoi des individus qui ont derrière eux de longues années d'apprentissage, qui connaissent tout des mœurs politiques, qui sont informés au jour le jour des soubresauts et des souhaits de l'opinion, finissent-ils par commettre autant d'irréparables bévues, que ce soit à la mairie de Conflans-Sainte-Honorine ou dans un Sofitel à New York ?

Conséquence directe de la défaite des favoris : le président élu n'est pas le représentant du " mieux disant " mais celui du " moindre mal ". Autrement dit, il n'est qu'un président par défaut. Il n'est pas celui qui a gagné l'élection présidentielle, mais celui qui ne l'a pas perdue. Or les présidents successifs se croient investis d'une légitimité qui leur permet de mener la politique de leur choix. C'est une erreur profonde. Convoqués à l'élection présidentielle comme au plus grand spectacle de la politique, les Français font simplement leur devoir en éliminant celui qu'ils jugent le moins capable ou le moins digne d'exercer la charge suprême. Une fois ce devoir accompli, ils rentrent chez eux fiers d'avoir débarrassé le pays du danger qui le menaçait. Du syndrome Balladur (ou comment perdre une élection en pensant qu'elle est jouée d'avance) au syndrome Jospin (ou comment l'absence de désir conduit inexorablement à l'échec), des cas Juppé et Fabius (ou le massacre des dauphins) au cas Le Pen (ou l'éternel candidat qui ne souhaite surtout pas être élu), la démonstration enlevée et drôle de Patrice Carmouze, spécialiste des échecs, bourdes et bévues en tout genre, est très convaincante. L'actualité récente n'est pas pour le contredire...

CARMOUZERIE n. f. : de Patrice Carmouze, nom du journaliste et animateur qui l'inspira à la télévision à la fin des années 80. La carmouzerie est l'incapacité de faire fonctionner un objet, qu'il soit hautement technologique ou banalement quotidien. Cette incapacité se traduit par un détournement de la fonction de l'objet qui, par sa répétition et son caractère inéluctable, finit par provoquer le rire. Par extension, peut se dire de toute action ratée alors même qu'elle paraissait simple à réaliser. Par exemple, lorsque le joueur de football David Trezeguet manqua son tir au but en finale du Mondial 2006, donnant ainsi la victoire à l'Italie, ses coéquipiers s'écrièrent : " Oh non ! Quelle carmouzerie ! " Syn. : maladresse, ratage, bide, fiasco, etc. L'histoire contemporaine est jalonnée de carmouzeries qui sont, pour la plupart, répertoriées dans cet ouvrage. De l'affaire du Rainbow Warrior au vaccin contre la grippe A, en passant par les scandales financiers ou l'attirance irrémédiable des dirigeants politiques pour l'échec, il montre que, comme le pensait déjà Descartes, la carmouzerie est la chose au monde la mieux partagée.

"Ils disent que je suis né de père inconnu à cause de maman qui était pute. Comme si je ne savais pas que papa, quand il était jeune et qu'il avait de la barbe, avait travaillé avec Monsieur Albert dans le laboratoire et que c'est ensemble qu'ils avaient inventé la bombe atomique. C'est à cause de ça, je ne suis pas dupe, qu'ils ont manifesté devant chez moi. Ils prétendent que c'est pour Milosevic qui voudrait faire de la purification ethnique en raison de toutes les tares attachées à la race. Mais la Yougoslavie, ils s'en tapent. C'est à moi qu'ils en veulent. Sinon, ils auraient fait ça ailleurs. Je n'ignore rien de rien à cause de ma lucidité, comme dit le docteur Leblanc, le grand spécialiste des nerfs. Voilà pourquoi, le soir, quand je regarde le monde, il m'arrive d'avoir peur." Sur un ton résolument humoristique, l'histoire d'un homme, frère de Woody Allen et de Jacques Tati, gentiment schizophrène, en perpétuel décalage avec le monde moderne. Un délicieux goût d'étrange, de surréalisme presque. Assurément, le Carmouze gaffeur de "Coucou, c'est nous" sait faire autre chose que de la télévision. Il sait aussi raconter de belles histoires.

Source : Librairie Générale Française (LGF)

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