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Commentaires sur ses livres

Patrick Rothfuss

Par Judas_Cris le 16 Février 2014 Editer
Judas_Cris
Le Nom du Vent... rien que le titre est cool, hein ? Ce roman de fantasy écrit par Patrick Rothuss et qui constitue le premier tome de la saga chronique du tueur de roi squatte ma table de chevet depuis maintenant plus d'un an. Il y a bien une raison, non ? Eh bien, ce livre, pour moi, c'est un peu une bouteille d'oxygène : lorsque je suis stressé, épuisé, ou que je vis quelque chose d'un peu difficile, je m'y replonge le temps de quelques chapitres. J'ai terminé cette semaine ma troisième relecture complète et je me sens d'humeur à vous en parler !
Je pourrais parler du Nom du Vent pendant des heures, mais ici, je vais me contenir.

Le roman présente l'histoire de Kvothe, vivant sous un autre nom dans un village reculé, son passé est entouré de légendes et le personnage va alors nous narrer ce que fut sa vie. Nous avons dans ce roman deux "phases" de narration : la principale correspond au récit que mène Kvothe à la première personne et dont il assure lui même le rôle du narrateur, et une deuxième (la première que nous rencontrons) qui raconte à la troisième personne ce qui se passe dans cette auberge, entre le récit oral de Kvothe. Cette construction en elle-même est très intéressante, puis-ce qu'elle permet une mise en scène, dans la succession de ces deux phases, qui met en relief le récit. De plus, la nature du narrateur dans les phases à la première personne permet des effets de style et un point de vue très intéressant.
Le thème de la mystification et de ce qui fait d'un individu un héro est évidement au centre du roman, et voir se former des commencements de légendes est particulièrement prenant.
Le style d'écriture est véritablement merveilleux, sans rire. Il m'arrive souvent de dire qu'un style d'écriture est bon lorsqu'il marche bien, mais lorsque je dis qu'il est merveilleux... c'est que c'est vraiment passionnant ! Un mix subtile entre précision, ambiance et dynamisme. C'est dans les phases de narration 1ère personne qu'on s'en rends le plus compte : le récit coule à un rythme parfait, ni trop rapide, ni trop lent.
Que dire d'autre ? Les thèmes explorés sont vastes, tout comme l'univers. Le Nom du Vent est l'exemple parfait. C'est riche, empli de légendes, de chansons, de mythes, de régions lointaines, de langues, de peuples... Véritablement, voilà un univers de fantasy bien dosé ! Profond, mystique, intelligent. Cet univers tisse une toile de fond proprement soufflante et terriblement prenante. (je rêve du jour où je pourrais afficher dans ma chambre un poster de la carte de cet univers T-T) Même un univers comme celui de Fils des Brume ne tient pas la comparaison. C'est bien simple, les seuls univers qui le peuvent sont celui du trône de fer et du seigneur des anneaux (oui, à ce niveau là)
La magie qui nous est présentée est ici traitée de manière très académique, un peu à la manière d'Harry Potter, mais elle est précise, fruit plus des connaissances que de l'instinct. Le sympathisme : où comment lier deux éléments par sa volonté et se servir de l'un pour influencer l'autre (par le système de liaison sympathique) Cette art est original et logique à la fois, et c'est un plaisir de s'y plonger. Mais ce n'est pas la seule forme de "magie", puis-ce que nous allons étudier également des formes d'alchimie, de liaisons par les runes, mais aussi pratiquer de la chimie, des mathématiques... et c'est cela le sens de la fantasy : un univers où la magie est un élément naturel, presque commun, et qui est donc traité avec autant de rigueur et de précision que les autres domaines. Bon, je dois avouer que je simplifie un peu, puis-ce qu'il y a une forme de magie qui échappe à cela : la magie des Noms, qui est l'élément de mystère et la source des légendes, qui va donc constituer en quelque sorte l'objectif de l'apprentissage du personnage. Et on retrouve le grand point fort du Nom du Vent : mêler légende et réalité dans son univers avec une virtuosité rare.
Vous voulez connaitre la chose qui m'a le plus marqué dans ce tome ? Le prologue. J'ai du le relire plus d'une quinzaine de fois... Qu'a-t-il de particulier ? Je ne pourrais pas le dire précisément en si peu de ligne, il faudrait que je me plonge dans une analyse complète. Mais c'est bien simple : je considère que c'est là le meilleur prologue que j'ai pu lire, en toute sincérité.

Le roman n'est pas disponible en poche : ce qui veut dire qu'il est cher, très cher même... (mais quand on voit la magnifique couverture...)
Comparé à la virtuosité des phases de récit de première personne, les phases de troisième personne dans l'auberge pourront vous paraitre lentes et molles. Pour ma part, je considère que cela fait partie intégrante de l'ambiance du lieu et du moment, et je préfèrerais l'adjectif "englué" à celui de mou (comprendront ceux qui l'ont lu)
Le seul élément qui me fait ne pas dire que ce livre est un chef d'œuvre absolue est... le dragon. Ou plutôt le Dracus. Même si je sais que ça réponds à la volonté de rationalisation de l'univers et à la démystification qu'entreprend Kvothe, je... Rah ! C'est un dragon, merde ! Un dragon, c'est grand, c'est fort, c'est soit l'horreur absolue soit la perfection incarnée, c'est pas juste un gros lézard ! Ouais, ce livre réduit le dragon à un gros lézard qui crache du feu. Et comme si c'était pas suffisant, il le rend complètement drogué pour expliqué qu'il soit une menace (sinon il serait tout gentil). Je suis vraiment désolé, mais s'il y a une chose qui ne se démystifie pas, c'est bien le dragon. Donc voilà, c'était le seul vrai reproche au Nom du Vent !

Ce livre est le rêve de tout fan de fantasy : ni plus, ni moins. Un Graal. L'histoire de Kvothe que l'ont suit de son enfance à son adolescence est proprement passionnante tout en étant sublimé par un univers et une écriture sublime, avec un sens de la mise en scène et du dosage proprement époustouflant.
Je ne saurais quoi vous dire de plus pour vous persuader d'aller lire ce livre !
Par Aude le 12 Août 2010 Editer
Aude
Pas d'univers baroque ici, pour ce qu'on peut en lire pour le moment au moins. Il semble assez fouillé mais également très classique, ce qui évite l'exercice parfois périlleux de longues expositions.
A part quelques particularités et traits de couleur locale distillés ici et là le récit se concentre donc sur le vécu et l'environnement immédiat du personnage principal laissant le reste dans un arrière-plan qu'on peut supposer relativement générique, ou qui sera détaillé au besoin le moment venu.

Le personnage de Kvothe aurait pu être difficilement supportable (surdoué, maniant presque par hasard quoique pas sans danger à 12 ans un sortilège que la plupart mettent des années à maîtriser...). Mais il lui reste heureusement assez de défauts et traits de caractère plus ou moins louables pour le rendre plus vivant, le fourrer dans les ennuis et entretenir le suspense.

La trame générale du scénario et les péripéties traversées sont aussi classiques, mais tout cela est très bien écrit et mené, avec parfois un subtil clin d'oeil ou décalage humoristique par rapport à ce qu'aurait pu être la scène, entre ce qui s'est réellement passé et ce que la rumeur en a fait.
J'ai adoré l'épisode du dragon 8)
Par Aquila le 25 Novembre 2014 Editer
Aquila
"La Musique du Silence" est une plongé lyrique dans l'univers sans pareil d'Auri. Si cette nouvelle n'est certainement pas écrite pour dévoiler l'épais mystère qui nimbe ce personnage adorable, les 160 pages nous permettent de mieux la connaitre, de mieux la comprendre et l'on trouve tout de même quelques informations diluées au fil de ces 7 jours passées avec elle dans le Sous-Monde, nous laissant entrevoir une histoire et un destin bien plus important et complexe que ce à quoi l'on pouvait s'attendre. Auri risque d'avoir un rôle clé dans le prochain tome des "Chroniques du Tueur de Roi", pour notre plus grand plaisir.
Par Judas_Cris le 25 Janvier 2015 Editer
Judas_Cris
Ce découpage était certe malheureux mais nécéssaire, vu le gros pavé que nous avait pondu Rothfuss...
Et au final ce tome des Chroniques du Tueur-de-Roi (personnellement, j'appellerais toujours cette saga "le Nom du Vent" tant ce titre est accrocheur) se lit tout seul, d'un pure régal de bout en bout !
Et... ça m'a fait un bien immense ! Ce livre m'a rappelé pourquoi j'aime désespérément lire ! Pourquoi est-ce que j'aime lire ? Pour ce sentiment qui tord les tripes, pour cette écriture qui nourrit l'âme aussi bien que l’appétit vorace de la connaissance et la profonde fascination pour l'histoire qui se construit.
Ce tome était un bonheur, un enchantement hors du temps. Pendant la semaine qu'a durée ma lecture, ma vie n'avait qu'un seul sens : rentrer au plus vite chez moi, et reprendra ma lecture. Rothfuss fait parti de ces auteurs qui arrivent à me faire tellement aimer son écriture que je me surprends à reprendre ma lecture un chapitre avant celui où je m'étais arrêté, juste pour le plaisir de me replonger dans l'ambiance de son récit.
La Peur du Sage est de ces récits doux, terriblement bien menés, dont tout l'intérêt réside en l'envoutement qu'il déploie : ce tome manque un peu d'action (la faut au découpage) mais les tableaux qu'il dépeint, l'ambiance qu'il installe, tout ceci relève d'un long charme bienveillant et puissamment révélateur de son talent. La Peur du Sage n'est pas faite pour se lire vite, au contraire : elle se déguste, avec toute la patience et la délicatesse que requière ce genre de chose. Une longue étreinte, face à face avec l'écriture et ses histoires entre magie et vérités.
C'est beau, il y a là tout ce que j'aime dans l'écriture, tout ce que je voudrais un jour créer : l'harmonie presque parfaite, un récit passionnant sans jamais être racoleur, et une sensibilité profonde doté d'un sens précis de la mesure.
Ma plus belle et saisissante lecture de ce début d'année, assurément pour un bout de temps (jusqu'à ce que j'entame la seconde partie de cette Peur du Sage ? Sans doute)
Par kragveld-rotkopf le 27 Février 2010 Editer
kragveld-rotkopf
Un livre que je place dans le top 5 de l'année 2009 pour la Fantasy.
la force de ce roman outre le récit est le fait qu'il touche un large éventail de lecteurs. Les amateurs de fantasy légère et pas trop complexe seront autant séduis que ceux qui veulent du plus pointu.
Le roman est bien écrit, construit classiquement sur le mode initiatique de l'enfance à l'âge adulte. Le plus, c'est que le récit est raconté par cette même personne plus agé, un peu comme l'assassin royal de Robin HOBB, sauf qu'ici, le narrateur ne s'adresse pas directement au lecteur mais a l'homme qui a reconnu en lui le plus grand magicien de tous les temps disparu de la circulation(pour ma part je dirais le plus grand magicien de son époque car nul ne sait tout du passé et encore moins du futur,mais je suis subjectif). Il s'en est fallu d'un poil pour que je le classe au-dessus peut-être montera-il dans ma classification si la suite est à la hauteur du premier volet. Il est à noter que le livre se déroule en trois journée soit trois tomes, donc tout est déjà prévu dans la tête de Maître ROTHFUSS ce qui laisse bien pésagé de la qualité de la suite, foi de KRAGVELD ROTKOPF!
Par xHinaSasux le 26 Octobre 2013 Editer
xHinaSasux
J'ai juste adoré ce livre, est encore, c'est un euphémisme. J'ai tout aimé, tout du début à la fin ( un peu comme les deux autres avant lui ). J'ai tellement hâte de lire la suite !
Par Ivalnur le 31 Mai 2014 Editer
Ivalnur
Il y a des livres comme ça, vous les lisez. Mais vous ne vous contentez pas de les lire. Vous les vivez.
Il y a des lives comme ça, quand vous les finissez, vous avez mal de devoir le quitter.
Il y a des livres comme ça,vous les relisez une première fois, une seconde, une cinquième. Et vous ne les comptez plus.
Il y a des livres comme ça, quand vous retombez sur leur couverture, vous ressentez un pincement au cœur. Vous ne savez pas pourquoi, vous ne savez pas d'où ça vient, vous ne savez pas si c'est bon ou mauvais, si c'est de la joie ou un désir immodéré d'entrer dans le monde à travers les pages. Tout ce que vous savez c'est que ce livre vous a changé, profondément.

Il y a des livres comme ça, pour lesquels vous passez des heures sur un simple commentaire, à le torturer, tenter de lui rendre justice en quelques lignes...
Avant de décider que vous n'y arriverez pas.

Pour moi, Rothfuss a créé une fantasy parfaite. Le plus grand héros de tous les temps parce qu'il n'a pas oublié la vérité qui a créé son mythe. L'univers le plus attrayant de tous les temps parce qu'il ne vous dévoile pas tout, même après deux tomes longs à souhait.

Parler de ce livre sans parler de Colette Carrière c'est comme incanter un mouton en jeu de rôle : ça sert à rien. La traductrice sus-nommée est une perle. Aidée bien entendue par la maîtrise sans faille de la prose poétique de Maître Rothfuss, elle a su rendre justice à l’œuvre en faisant mentir le vieil adage qui dit que "traduire c'est trahir".

Parler de ce livre sans parler de Marc Simonetti, le créateur de la couverture française, c'est également oublier un aspect très important de ce bouquin. Elle est magnifique. On s'y croirait. Merci.

Il y a des livres comme ça qui vous font frissonner par leur beauté. Chacun a le sien.
Voici le mien.
Par xHinaSasux le 3 Septembre 2013 Editer
xHinaSasux
Je dois dire que j'ai littéralement dévoré ce livre !

Je l'ai lu presque d'une seule traite et je ne le regrette pas! J'aime vraiment cette trilogie, c'est incroyable ce que j'y suis addict' ! Je trouve le personnage de Kvothe absolument parfait et la façon dont les phrases sont tournées est absolument magnifique, plusieurs fois je me suis arrêtée pour relire un passage qui m'avais plu !

En bref, une suite à la hauteur de mes espérances, et même encore plus haute !
Par Julat le 23 Janvier 2017 Editer
Julat
Certaines choses sont indescriptibles (comme le bleu...), les livres de Patrick Rothfuss et les émotions qui en transparaissent le sont aussi. Je vais cependant m'y essayer car ce livre le mérite.

Tout d'abord, l'univers est magnifique, époustouflant de par son réalisme et sa complexité. Kvothe voyage aux quatre coins du monde avec, comme ligne de conduite, l'ouverture d'esprit qui, d'ailleurs, nous est imposée comme une belle leçon de vie. Et des leçons de vie, il y en a beaucoup, disséminées avec parcimonie partout de le roman. J'ai notamment beaucoup aimé la culture Adem, totalement différente de la nôtre et pourtant si réaliste et attrayante tant elle est bien développée et réfléchie. D'alleurs, j'aurais beaucoup apprécié lire les 99 récits d'Aethe, cela fait beaucoup d'histoires... Aussi je comprends leur absence de ce livre, peut-être dans un autre...

Outre l'univers, il y a aussi les personnages. Qu'ils soient principaux ou secondaires, tous ont en commun qu'ils sont complexes, développés, intriguant et différents les uns des autres. Nous les découvrons au fur et à mesure que les aventures de Kvothe s'écoulent.
De l'expédition demandée par le Maer pour arrêter les bandits jusqu'à son retour à l'Université, on en découvre tout un tas. Il y a Tempi, l'Adem, tout comme Vashet, Carceret la colérique, Shehyn et Penthe. Ensuite revient le Maer et son épouse, toujours aussi suffisants et pourtant si intéressants. Vient enfin le retour aux origines avec Simmon, Fela, Wilem, Denna... Et les maîtres de l'Université dont Elodin est incontestablement le plus... comment dire... Etrange, attrayant, intriguant, les mots me manquent pour le décrire. Dans tous les cas, on peut dire qu'il a gardé son âme d'enfant et j'espère qu'il la gardera encore longtemps car ses paroles, bien que plutôt drôles, sont pleines de sagesse et donnent à réfléchir.
Mais il y a aussi le plus intéressant de tous, notre petit prodige, Kvothe... Je suis resté suspendu à son récit tout du long. Il m'a impressionné et fasciné comme si tout cela était réel. Certains passages,
Spoiler(cliquez pour révéler)
tel que le passage chez Felurian
, étaient longs et peu utiles mais le livre n'en a aucunement pâti à mes yeux. Bien au contraire, l'intrigue n'en a été que renforcée tant j'attendais certains passages qui ne venaient pas tout de suite.

On lit, en grande partie, le récit de la vie de Kvothe à tel point qu'on en oublie qu'en réalité, il est dans son auberge perdue dans un petit village en train de se raconter à Chroniqueur et Bast. Les deux forment une belle paire. Bast semble caché quelque chose, Chroniqueur aussi, en soit, mais je suis et reste indéniablement troublé par Bast. La relation qu'il entretient avec Reshi ressemble un peu à une relation père-fils, ils se protègent mutuellement, l'un avec sa sagesse et l'autre avec sa fougue, pourtant, il transparaît quelque chose de malsain dans ce rapport maître-élève. Je ne peux m'empêcher de ressentir un certain effroi face à Bast auquel je m'attache malgré tout. Peut-être à cause des mystères qui l'entourent.

Mystères qui ne sont pas les seuls à subsister, il reste encore beaucoup de questions sans réponses qui ne font que me réjouir de lire la suite. Chandrians, Amyrs, mort des parents de Kvothe, Cthaeh, tant de choses... Mais comme le dirait Kvothe, j'accorde presque autant d'importance aux questions qu'aux réponses...
Par 1swan1 le 1 Septembre 2014 Editer
1swan1
WAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA
AAAAAAAAAAAAAAAAAAAA
AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Voilà l'état dans lequel la lecture de ce livre m'a mise.
Comme vous pouvez le constater, c'est très grave.
En effet, Le Nom du Vent ne laisse pas ses lecteurs indifférents, et je peux vous assurer qu'il en est de même avec la suite.
Par quoi commencer? J'en oublierais forcément dans l'énumération de ce qui fait de ce livre un livre... je n'ai pas de mots. Je trouverais peut-être après l'énumération mentionnée plus haut.
Tout d'abord, l'écriture.
Bien évidement, c'est la première chose qui frappe quand on commence. Le prologue est magnifique, et plonge tout de suite le lecteur (ou la victime, au choix) dans l'univers réaliste de ce roman. Le réalisme. J'y reviendrai plus tard. L'écriture, donc. Je peux dire qu'elle est poétique. Je n'aurais alors pas tout à fait tort, et vous auriez un petit aperçu de ce que je cherche à communiquer. Mais ce ne serait pas tout à fait exact.
J'explique.
En général, dans les romans, nous apprécions les moments de dialogues, souvent les moments les plus vivants, les plus humoristiques, enfin, vous voyez ce que je veux dire. Les descriptions, elles, sans être désagréables, sont plus longues, superflues dans certains livres, pas bien écrites dans d'autres. Parfois, les descriptions sont magnifiques.
Dans ce livre-ci, elle sont captivantes.
Elles sont délicieusement bien tournées, admirablement bien écrites. L'auteur (ou Kvothe, croyez-moi, quand on lit le livre, c'est Kvothe) peut bien s'éloigner du sujet de manière horriblement exagérée (et croyez-moi, ce sacripant de Ruh ne se gêne pas pour le faire xD) , vous le suivrez sans discuter, vous en redemanderez, même! Je pourrais très bien écrire encore écrire tout un pavé, mais je ne m'attarderai pas plus longtemps sur ce sujet.
Ensuite, les personnages.
Je m'attache facilement aux personnages. Je suis comme ça. Mais rarement je n'en ai aimé un comme j'aime Kvothe. Ça doit être le personnage le plus attachant de toute l'histoire de l'humanité! (J'exagère à peine xD) Son humour, son intelligence, ses talents de comédien, de musicien, de voleur, et, surtout, cette faculté qu'il garde quelle que soit la situation, cette faculté à la fois terrible et merveilleusement stupide de se mettre dans la m*rde et de parvenir à s'en sortir pour trouver ensuite encore pire, et ainsi de suite. Croyez-moi, nous l'aimons autant pour son intelligence que pour sa bêtise.
Je vais vous laisser découvrir les autres personnages. Ils sont tous incroyablement attachants (enfin, seulement ceux qui aiment Kvothe, les autres on les déteste profondément) et terriblement éphémères.
Voilà ou en vient mon dernier point (enfin, je crois que c'est le dernier...)
Pour finir, le réalisme.
Nous ne sommes pas ici dans un roman pour ado avec des dragons, des vieux maîtres, des princesses et un héros invincible. Pas du tout.
Le héros ne gagne pas forcément à la fin. Les princesses meurent elles aussi. Les vieux maîtres n'ont peut-être pas la moindre envie d'avoir des élèves (ou alors ils sont juste cinglés). Et les dragons, tout le monde sait que ça n'existe pas.
Nous n'avons pas ici une époque médiévale douce et tendre. Mais attention, ce n’est pas sombre et sanglant pour autant ! Nous avons ici le juste milieu. La pauvreté sévit, la drogue et la prostitution existent, la cour regorge de complots. Mais nous n’avons pas pour autant des massacres à qui mieux-mieux. C’est un peu étrange à dire, mais il y a beauuuuucoup d’action, et peu de violence.
Bien sûr, il y a de la magie. Mais elle est expliquée de telle sorte qu’elle ressemble davantage à de la science, accessible à quiconque ayant suffisamment de volonté, et peut-être un vieux maître sous la main. Et puis, comme de la science, il faut des cours pour la maîtriser. C’est au final assez simple.
Plus haut, je parlais des personnages éphémères. Il arrive régulièrement que Kvothe rencontre un personnage des plus intéressant, attachant en moins d’une page, puis reprend son chemin et on sait qu’on ne le reverra plus jamais. Eh bien, c’est encore une trace du réalisme de ce livre. La vie est faite comme ça. Elle est faite de rencontres parfois brèves, parfois longues, mais de rencontres. Et une rencontre, ça se termine toujours à un moment. Je trouve ça magnifique.
Bon, je vais clore ici, même si j’aurais sans doute encore beaucoup à dire sur cette histoire incroyable, sur ce cher Kvothe, sur Auri, Simmon, Wilhem, Elodin, Ambrose…
Il est certain que j’accueillerais la fin de cette trilogie (ou de ce miracle, au choix) comme un deuil, mais j’espère de tout cœur être accompagnée par bien des lecteurs dans cette tristesse et dans ce bonheur.
Par perksofbeingademigod le 5 Août 2014 Editer
perksofbeingademigod
Je savais que j'allais aimer Le Nom Du Vent avant même de le commencer. Ce qui en revanche n'était pas prévu c'est que je me sente aussi bouleversé et impliqué par cette histoire. Je l'ai fini il y a déjà plusieurs jours et pourtant je suis toujours aussi retourné !
L'auteur est absolument brillant. L'univers qu'il a créé est incroyablement bien construit, entre toutes ces langues qu'il a créé, et les particularités de chaque peuples, la religion, sans compter l'Université, qui m'a absolument fasciné. Et j'ai adoré imaginer les lieux où l'intrigue prend place, c'est un vrai dépaysement. Mais ce que je le plus aimé dans l'univers de l'auteur c'est la magie. Le sympathisme est réellement impressionnant et j'ai vraiment hâte d'en savoir plus sur les nomeurs et les artificiers.
Et en plus d'être incroyablement intelligent, l'auteure a une plume magnifique. Je pense que c'est le livre le plus beau que j'ai pu lire. J'ai souvent dû fermer mon livre au beau milieu d'une page juste pour reprendre mon souffle. La manière dont il conte son récit est tout simplement épique. Le fait que ce soit Kvothe qui raconte sa propre histoire m'a énormément plu. D'ailleur ça m'a beaucoup fait penser à ce que Kvothe dit au sujet des Edema Ruth : "Quand les premiers feux ont été allumés, nous, les Ruth, nous racontions déjà nos histoires à la lueur dansante des flammes". J'ai gardé cette image tout au long de ma lecture. De plus je trouve ça original que l'histoire soit entièrment consacré à Kvothe.
Concernant les personnages étaient fantastiques. Je me suis tellement attaché à Kvothe que je ressentais tout ce qu'il ressentais. J'ai adoré sa personnalité, c'est un personnage qui sonne tellement vrai. J'ai aussi beaucoup aimé les autres mais mes deux coup de coeur sont Auri et Elodin (les deux fou, oui oui).
Les thèmes abordés sont incroyablement nombreux, mais le thème principal est vraiment très intéressant. La mystification d'un héro, la façon dont les histoires se propagent, je n'avais encore jamais lu un livre sur ce thème.
Bref, un ouvrage à couper le souffle qui m'a laissé complètement chamboulée et avec une immense envie de lire la suite ! Je le recommande les yeux fermés !
Par Nawalouthy le 30 Mars 2017 Editer
Nawalouthy
Ce livre me faisait de l’œil depuis un petit bout de temps Pourquoi donc ,alors, ne l'ai je lu que récemment ? (c'est une question que je me pose figurez-vous)
Je le voyais chez le libraire, l'apercevais dans des vitrines (dont une en Croatie, c'est vous dire qu'il me tournait autour!), mais je ne me décidais pas à me le procurer.
Et un jour, paf, je m'y mets. (d'un coup, sans réfléchir, le gout de l'aventure). Maintenant que lecture est faite, je tiens à m'adresser à mon moi encore vierge de sa lecture : BORDEL MAIS T'AS ATTENDU QUOI AU JUSTE PENDANT CES ANNÉES? QU'IL VIENNENT DIRECTEMENT SONNER CHEZ TOI?
Vous voyez, il m'arrive régulièrement de plonger dans les tréfonds d'internet pour essayer de dénicher une pépite à la hauteur des dernières pépites que j'ai lues. La recherche est longue, fastidieuse et emplie de fausse joie. Et là, je l'avais ma pépite, et juste, je la lisais pas.
Ce livre, c'est le genre où dès les premières lignes, tu sens que tu vas être embarqué dans quelque chose, tu ne sais pas encore dans quoi exactement, mais l'auteur t'offres en quelques lignes une entrée en matière qui fait frémir d'impatience.
Une impatience qu'il va falloir tenir en laisse mon petit gars. Car oui, nous n'avons pas affaire à une histoire simple : héros heureux, héros triste, héros entrainé par personnage X, héros prêt à battre le méchant ( Situation initial, élément perturbateur, péripétie, élément de résolution, schéma narratif, tout ça tout ça) .
Non non mon petit coquin, ici t'es conté la vie du personnage principal. Et Kvothe, sa vie ne se résume pas à une seule simple histoire.
Le roman avance en douceur, pas à pas, tu entres dans ce monde , tu en comprends les codes, tu navigues, grandi en même temps que le petit Kvothe au son de la voix du grand Kvothe. Car quoi de mieux que l'intéressé lui-même pour narrer son histoire?

Conseil d'amie : fonce
Franchement
Fonce

La fille qui a attendu trop longtemps rend l'antenne.
Par Mondaye le 12 Mars 2014 Editer
Mondaye
Comme le premier tome j'ai dévoré cette première partie du second (bizarre de le dire comme ça mais que vous voulez vous, ce n'est pas moi qui l'ai édité)

Le premier était prometteur, le second (du moins cette première partie) le vaut bien. Pas de déception sinon l fait que l'on apprend peu de chose sur les Chandrians, mais peut-on en vouloir à l'auteur de ne pas brûler toutes ses cartouches? Certainement non.
Sinon, le décor de l'Université est toujours aussi intéressant, et si certains argueront qu'il ne se passe pas grand-chose, je soutiendrais le contraire... l'action n'est pas juste un fracas d'épée ou de magie... et même ces périodes plus calmes sont essentielles, elles font grandir notre héros autant sinon plus que la bataille.

On retrouve aussi tous ces amis ou ennemis de l'université et on apprend à mieux connaître Elodin, qui est vraiment ... unique?
Et bien sur Denna... leur relation évolue à sa manière, pleine de détour, et la coupure choisie pas l'éditeur français... est assez frustrante.

Un personnage qui m'a intéressée, car relativement mystérieux, c'est Brandon... on n'a que peu d'info sur lui, et je le pense important. Mais sur le pourquoi du comment, nous en sommes laissés aux hypothèses...

Tant mieux car, ... mais là j'entame sur ces cinquante premières pages de la seconde partie... mais après tout c'est une vérité générale, pas une révélation, alors allons y:
Les meilleures énigmes sont celles dont on ne possède pas la clef.
Par Aquila le 13 Avril 2012 Editer
Aquila
Pour un coup d'essai c'est un coup de maître. De ce que l'on a pu voir dans ce premier tome, l'univers crée par Patrick Rothfuss à l'air riche et cohérent. le "Sympathisme" est intéressant par son coté très terre à terre. La vrai magie quant à elle reste assez mystérieuse pour l'instant. On a tout de même eu droit à quelques exemples de ce dont elle est capable.
La narration est original, en effet, 90% du livre, c'est le héros qui narre ses aventures passées. On est donc à la première personne. Les 10 derniers % sont à narré à la troisième personne, dans chapitre la, on retourne dans le "présent" de l'univers.
L'écriture est soignée, fluide et souvent poétique. Rebondissements, traits d'humours ou scènes graves, on a pas le temps de s’ennuyer. Les aventures et mésaventures du héros s'enchainent efficacement de tel sorte qu'une fois passé les 100 premières pages, on a du mal à décrocher des 650 autres pages.
On déplore tout de même des personnages secondaires très effacés dont on ne sait pas grand chose. Ceci étant, cela est plus lié au fait que c'est le héros qui narre ses aventures qu'une maladresse de l'auteur.
On attend la suite avec impatience!
Par Ninim le 8 Février 2021 Editer
Ninim
Quel périple (et pas dans le bon sens du terme)...

J’ai trouvé les 300 premières pages extrêmement laborieuses : je n’ai pas compris grand-chose aux personnages ni à l’univers. A cela s’ajoute le fait que j’ai rarement trouvé un personnage aussi peu sympathique que Kvothe/Kote/peu importe quels sont ses 38990 autres prénoms (là aussi, on m’a perdue). Ma petite théorie, c’est que si Kvothe-Kote avait été une fille dans un roman young adult, il (ou elle, du coup) s’en serait pris PLEIN LA FIGURE à être ce genre de protagoniste qui est « not like the other girls », mais comme c’est un monsieur du coup ça passe (lol).

Pendant la première partie du roman, j’ai aussi trouvé que la façon dont l’auteur parlait des protagonistes féminins était.... douteuse? Je conçois totalement que l’univers soit style médiéval et de ce fait assez sexiste, mais parfois j’ai trouvé que certaines scènes auraient pu être tournées un peu différemment.

Néanmoins, contre toute attente, au moment où je me disais que ça ne pouvait plus possiblement devenir pire... et bien ça s’est un peu amélioré? Et j’ai tellement pas apprécié le début que ça me fait presque mal au coeur de dire ça, mais le milieu et la fin du livre étaient assez sympathiques. Il se passait pas mal de choses et les personnages féminins se sont tout à coup mis à avoir des personnalités (!!).

En bref, ce n’était pas une totale catastrophe, mais au vu des avis excessivement positifs sur cette saga, je m’attendais à exponentiellement mieux.

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