Livres - Bibliographie

"Sie kommen !" "Ils arrivent !" Ce cri jaillit de la poitrine de tous les soldats allemands occupant la côte normande lorsque, le 6 juin 1944, l'immense flotte alliée qui couvrait la mer à l'infini, surgit dans la grisaille de l'aube. Et soudain c'est le terrifiant déluge de fer et de feu. La bataille de Normandie est commencée. Presque heure par heure, Paul Carell suit et commente le débarquement allié. Il évoque, avec un réalisme absolu, ce qu'il fut pour l'amée allemande qui, sou les ordres de Rommel, défendait le Mur de l'Atlantique. Il décrit les hésitations de Hitler, les batailles pour Caen et Cherbourg, l'hécatombe des "Panzers", la domination du ciel par l'aviation alliée, l'audacieuse percée du général Patton, l'anéantissement de la 7e armée allemande dans la "Chaudière de Falaise"..

C'est le livre d'un observateur lucide et précis, la chronique passionnante de cette campagne de quatre-vingts jours, qui s'achève à Paris.

Opération Barbarossa... C'est sous ce nom que Hitler a déclenché, en 1941, la plus formidable offensive terrestre de la Seconde Guerre mondiale : l'attaque de la Russie. Trois millions d'hommes, 750.000 chevaux, 600.000 camions, 3.580 chars et 7.184 canons, protégés par trois flottes aériennes de 1.830 avions, tels sont les prodigieux moyens rassemblés par l'Allemagne dès les premiers jours de la guerre à l'Est.

A l'aube du 22 juin, la guerre éclair se déchaîne, menée par les stratèges de la Wehrmacht : von Rundstedt, von Bock, von Manstein, Guderian, etc.

Aux grandes percées succèdent les gigantesques batailles d'encerclement où succombent des millions de soldats russes. Moscou est à portée de la main, Rostov est pris, Leningrad encerclé. Mais décembre est là, l'armée rouge résiste toujours et le thermomètre tombe à moins 40°. Que va-t-il se passer ?

Comme dans Ils arrivent ! et Afrika Korps, Paul Carell réussit tout à la fois à décrire la réalité du combat à l'échelon individuel et à embrasser l'ensemble de la campagne comme on pouvait le faire au Grand État Major allemand ou dans la Salle des Opérations du Kremlin.

Les témoignages intéressants abondent sur la guerre du désert qui, de 1941 à 1S43, mit aux prises les meilleures divisions allemandes avec les armées de l 'Empire Britannique, guerre dominée par la prestigieuse figure de guerre de Rommel et celle de son intraitable adversaire Montgomery, Aucun ouvrage, cependant, ne peut prétendre, comme celui de Paul Carell, donner une idée totale de cette guerre, alliant la vision panoramique des foudroyantes batailles à la description minutieuse de la vie des «rats d u désert» et des canonniers allemands, de l'action des services secrets ou de l'ingéniosité de l'intendance. Paul Carell a épuisé tous les documents, y compris ceux des archives les plus secrètes, et il a recueilli d'innombrables témoignages pour écrire l'histoire authentique et définitive de cette campagne d'Afrique où se joua le sort de la dernière guerre mondiale.

"Sie kommen!". "Ils arrivent!" Ce cri jaillit de la poitrine de tous les soldats allemands occupant la côte normande lorsque, le 6 juin 1944, l’immense flotte alliée qui couvrait la mer à l’infini, surgit dans la grisaille de l’aube. Et soudain c’est le terrifiant déluge de fer et de feu. La bataille de Normandie est commencée.

Presque heure par heure, Paul Carell suit et commente le débarquement allié. Il évoque, avec un réalisme absolu, ce qu’il fut pour l’armée allemande qui, sous les ordres de Rommel, défendait le Mur de l’Atlantique. Il décrit les hésitations de Hitler, les batailles pour Caen et Cherbourg, l’hécatombe des «Panzers», la domination du ciel par l’aviation alliée, l’audacieuse percée du général Patton, l’anéantissement de la 7ème armée allemande dans la «Chaudière de Falaise». C’est le livre d’un observateur lucide et précis, la chronique passionnante de cette campagne de quatre-vingts jours, qui s’achève à Paris.

La capitulation de von Paulus à Stalingrad a ouvert une brèche de 100 kilomètres dans le dispositif allemand. C'est toute l'aile sud de la Wehrmacht, un million d'hommes, qui se trouve soudain menacée d'encerclement. Pour leur couper la retraite, Staline lance huit armées sur Rostov.

Un désastre se prépare auprès duquel celui de Stalingrad ne serait rien.

Mais la Wehrmacht, malgré son infériorité numérique, demeure supérieure à l'Armée rouge par la science de ses généraux, sa rapidité tactique et la qualité individuelle de ses soldats.

On le voit bien dans les mois qui suivent. Malgré la perte de la VIème Armée, l'étirement de ses lignes de communication et le handicap d'un hiver rigoureux, le Maréchal von Manstein redresse une situation désespérée et réduit à néant le plan du Haut Commandement soviétique.

La preuve est faite, au printemps 1943, que la Wehrmacht n'a rien perdu de son mordant et demeure capable de contre-offensives foudroyantes.

Recourant à des milliers de témoignages russes et allemands, Paul Carell retrace dans les moindres détails l'histoire de cette gigantesque bataille défensive au cours de laquelle von Manstein s'imposa comme le plus grand stratège de la Sonde Guerre mondiale.

Lorsque, au mois de mars 1943, la guerre à l'Est s'enlise dans les boues du dégel, les Allemands ont maîtrisé le grand tremblement de terre déclenché par le désastre de Stalingrad.

Von Manstein a brillamment déjoué la manoeuvre d'encerclement des Russes et leur a fait payer très cher le terrain qu'il leur a cédé.

L'Allemagne conserve l'essentiel de ses conquêtes, notamment les terres à blé d'Ukraine et le bassin minier du Donetz. L'armée allemande, en un an, a accru ses effectifs de 1 600 000 hommes et la production des chars - malgré les bombardements alliés - a plus que doublé. Que faire désormais? De la réponse à cette question dépend l'issue de la guerre. Conscient des réalités, von Manstein préconise le passage à une guerre défensive mobile, combinant l'esquive et la contre-attaque, aboutissant à saigner à blanc les armées soviétiques.

Rejetant ses avis, Hitler lance la totalité de ses forces dans une gigantesque bataille d'encerclement. C'est ainsi que le destin de la guerre à l'Est va se jouer en douze jours dans le saillant de Koursk. Au cours de cette bataille, tout sera poussé au paroxysme : l'esprit offensif des Allemands, l'énergie défensive des Russes, l'emploi d'armes nouvelles, le fanatisme, l'art de la guerre, la ruse et la trahison. C'est à bon droit que les historiens soviétiques ont appelé l'Opération Zitadelle la bataille la plus importante de toute la guerre.

Dans le troisième et dernier volume de sa série Opération Terre brûlée, l'ancien SS Paul Carell s'intéresse aux opérations du front de l'est allant de septembre 1943 au mois d'août 1944...