Paul Claudel
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Note moyenne : 6.54/10Nombre d'évaluations : 50
4 Citations 21 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
En lisant la préface on a déjà un aperçu de ce que va être cette pièce : un joyeux bordel.
Bon, j'exagère, le bordel en question n'est pas si joyeux que ça. Mais ce qui est merveilleux, dans cette pièce, c'est cet assemblage hétéroclite de personnages et d'évènements, qui n'ont parfois rien à faire ensemble. Et puis, quand on creuse, on s'aperçoit que ce n'était pas si idiot (avouons-le, c'est plus facile de s'en rendre compte qu'on a une prof de lettres à portée de main)
Dans cette pièce on suit Rodrigue et Prouhèze dans leurs amours contrariés. L'un par l'autre, ils vont devoir se sauver. Certaines scènes peuvent paraître interminables mais sont pourtant nécessaires pour comprendre ce qui se joue entre Rodrigue, Prouhèze, Camille et Dieu. Et la longueur n'atténue pas la beauté extraordinaire du verbe de Claudel.
Quant à l'aspect "joyeux", c'est ce qui permet de ne pas finir assommer par cette pièce : certaines scènes n'ont aucun rapport avec ce qu'il se passait avant et semblent sorties de nulle part. Mais, par Merlin, qu'est-ce qu'elles sont drôles ! Il ne faut donc pas négliger ces moments un peu absurdes, qui allègent le texte.
Amis du théâtre, des belles histoires et des beaux vers, si lire un gros livre ne vous gêne pas, Le souliers de satin est fait pour vous.
Afficher en entierEssai écrit durant la seconde Guerre Mondiale qui aborde le thème de la religion. Ce genre de préoccupation est bien loin de la plupart d'entre nous dans ce monde de nouvelles technologies
Afficher en entierJe trouve cette pièce de théâtre bien écrite, mais nécessitant une certaine analyse pour tout comprendre, ainsi que quelques recherches. Mais c'est, de mon avis, un bel ouvrage sur la Révolution Française. Comme quoi, tous les hommes n'étant pas pour un massacre au nom du sang...
Afficher en entierUne pièce assez longue, plutôt difficile à lire, mais qui reste intéressante. Une histoire d'amour impossible qui fait penser à celle que l'on prête au soleil et à la lune. Des personnages qui finissent par sortir du déni, ou qui n'y entrent pas même. Parfois, une absurdité des situations.
http://redbluemoon.unblog.fr/2016/05/03/le-soulier-de-satin-de-paul-claudel/
Afficher en entierJe ne suis pas une grande amatrice de pièces de théâtre même s'il m'arrive d'en lire de temps en temps. Je dois avouer que la pièce de Paul Claudel ne m'a pas emballée. Le fond historique est très intéressant mais je pense qu'afin de lire et de comprendre, il faut avoir une certaine culture et connaissance historique.
Afficher en entierTrès belle pièce, très poétique. La première que je lis de Claudel et sûrement pas la dernière. A replacer aussi dans son contexte. Il faut, en effet, éviter de faire une lecture contemporaine de celle-ci, sous peine de passer à côté de la poésie de l'ensemble. A lire absolument !
Afficher en entierUne belle pièce de Paul Claudel, complexe et poétique avec une fin grandiose. J'ai cependant préféré L'Annonce faite à Marie. Bonne lecture !
Afficher en entierUne belle pièce intelligemment agencée avec une écriture poétique. Un coup de cœur pour le personnage d'actrice de Lechy Elbernon, qui offre au texte une forte dimension métathéâtrale. Marthe quant à elle représente les valeurs d'un autre monde où la femme est au service de l'homme, ce qui peut vite devenir agaçant. Il faut essayer de se distancier de cela pour comprendre que ces personnages bien distincts les uns des autres sont surtout des symboles, avec des aspirations divergentes qui se combattent entre elles.
Afficher en entierJe connaissais le nom de cette pièce depuis longtemps, mais la déception est grande. Déjà, les extraits de messe et les passages en latin non traduits, j'ai du mal.
Je n'ai pas adhéré non plus aux personnages. Violaine est une vierge, martyre et sainte. Elle fait donc des miracles, pardonne à tous, et est insupportable tellement elle est éthérée - quoique marquée dans sa chair par contraste. Mara n'est pas assez diabolique ou cruelle pour être intéressante, puisqu'elle a aussi ses failles, et sa rédemption est dans son amour maternel.
L'aspect historique qui aurait pu me plaire n'est qu'effleuré : il y a de rares allusions aux combats de Jeanne d'Arc, avec le sacre de Reims. Les paysans apparaissent trop brièvement pour qu'on puisse s'intéresser à eux, alors que cet acte aurait pu être évocateur et symbolique, avec la neige, la veillée de Noël, la restauration de la France ruinée, le pardon et la réconciliation...
Afficher en entierJe n'ai jamais pu le finir...et pourtant...j'ai essayé...
Afficher en entierOn parle de Paul Claudel ici :
2012-04-22T20:29:38+02:00
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Dédicaces de Paul Claudel
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Editeurs
Gallimard : 24 livres
Liguori Publications : 2 livres
Mercure de France : 1 livre
Frémeaux & associés : 1 livre
Seuil : 1 livre
La Nouvelle Revue française : 1 livre
Kessinger Publishing : 1 livre
Libros Liguori : 1 livre
Biographie
Paul Claudel a mené de front une carrière d’écrivain et de diplomate. Après avoir été reçu premier au concours des Affaires étrangères en 1890, il est nommé dans un premier temps durant l’année 1893 aux Etats-Unis comme vice-consul à New York puis à Boston et enfin, en novembre 1894, en Chine à Shangai. Il rentre alors en France où il séjournera de février à mai 1895 et rejoint la Chine qu’il parcourra durant l’été de la même année écrivant à cette occasion des poèmes qui formeront l’ossature de son futur recueil Connaissance de l’Est. Durant son séjour à Shangai, il composera Vers d’exil, une œuvre importante en alexandrins. Après Shangai, il est nommé en 1896 à Fuzhou, capitale du Fujian, la province qui fait face à l’île de Formose, puis en 1897 à Hankou (aujourd’hui intégrée à Wuhan) où la France possédait une concession. Au cours de l’année 1898, il visite le Japon avant de retourner à Fuzhou et cette expérience, beaucoup moins connue que son second séjour sera néanmoins importante par les réflexions qui en sont résultées sur l’architecture et la peinture japonaises et le marqueront profondément. A son retour en Chine, il écrira plusieurs textes qui évoqueront cette visite : deux articles écrits pour L’Echo de Chine : observations sur le Japon et La Vie d’Hôtel au Japon et quatre poèmes qui paraîtront plus tard dans son recueil Connaissance de l’Est
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