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Paul Greveillac

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0 Citations 4 Commentaires sur ses livres

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de Paul Greveillac

Sortie France/Français : 2023-08-24

Les derniers commentaires sur ses livres

Commentaire ajouté par onnew 2016-11-26T14:56:03+01:00
Les Âmes rouges

C'est un roman assez intéressant sur le thème de l'union soviétique qui paraît malgré tout un peu surfait si l'on ne regarde pas au-delà des apparences. Disons que c'est un livre très riche d'enseignements si l'on souhaite découvrir, avec l'auteur, les conditions de vie d'un écrivain du vingtième siècle en URSS.

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Commentaire ajouté par sentikelt 2018-11-07T09:27:53+01:00
Maîtres et esclaves

Roman très bien écrit et très bien documenté. Mais un peu trop difficile à lire à mon goût. J’ai eu du mal à le terminer.

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Commentaire ajouté par Phil_33 2019-01-19T22:33:21+01:00
Maîtres et esclaves

Vous avez plus de 50 ans ?!… Alors vous avez sans doute encore dans les yeux la vision de “l’homme de Tian’anmen” ! Un homme seul, fragile, minuscule, vêtu d'une chemise blanche, debout devant quatre chars monstrueux, le 5 juin 1989, les images montrent l'homme, sans arme, au beau milieu de cette immense place de Pékin, arrêtant la progression des blindés. Quand le conducteur du char tente de le contourner, l’homme se déplace selon sa trajectoire et continue de défier la colonne de blindés pendant quelques instants… Cela pourrait être les dernières images du roman. Cet homme pourrait être le fils du “héros” du roman…

Vous avez moins de 50 ans (nul n’est parfait) ? Rendez-vous sur Google-images et tapez “Tian’anmen”, vous le verrez, quelques heures avant sa mort…

Paul Greveillac est né en 1981, étudie les lettres et les sciences politiques. C’est un romancier et un novelliste français qui reçoit le prix Roger-Nimier ainsi que la Bourse de la Découverte de la Fondation Prince Pierre de Monaco pour son premier roman, Les Âmes rouges, dont l'histoire se déroule au temps de l'Union soviétique.

La vie invisible d'Alfred Schnittke est paru en avril 2017. Ce récit, biographie romancée du compositeur Alfred Schnittke, reçoit le prix Pelléas en avril 2018.

Dans son deuxième roman, Maîtres et esclaves, paru en août 2018, on y suit le parcours mouvementé de trois générations de Sichuanais, les Tian, famille de paysans chinois, aux destins malmenés par l’Histoire.

Le Grand-père, Yongmin, paysan “moyen-riche”, doux rêveur, plus attiré par le dessin et la peinture que par les travaux des champs se retrouve fort désemparé à la naissance de son fils, Kewei, en 1950, lui qui passe le plus clair de son temps à peindre, dans la montagne. En plein désaccord avec sa femme « il fallait que son fils apprît à lire et à écrire. Pour mieux savoir peindre et atteindre à la “Triple perfection” – alliage de la peinture, de la calligraphie et de la poésie. » Alors que Xi Yan, son épouse, répondait que l’école ne servait à rien : on n’y enseignait pas à devenir un bon paysan.

À 2 000 km de là, c'est d'abord au sein du monde paysan que Mao met en œuvre sa vision politique. Mais son plan de développement agricole de douze ans, complètement irréaliste, qu'il lance en février 1956 échoue en quelques mois et mène à la famine entrainant 30 millions de chinois dans la mort, dont Yongming, le “droitier”, laissant une veuve et un orphelin qui délaisse l’école pour peindre et dessiner, à son tour.

Mao lance une « révolution dans la révolution ». Ce mouvement est appelé la « Grande Révolution culturelle prolétarienne », la jeunesse urbaine constituant des unités de « gardes rouges » qui pourchassent avec brutalité les restes du « féodalisme ». Rapidement, les différentes unités de gardes rouges s'entre-déchirent, tandis que le groupe central chargé de la Révolution culturelle est animé par l'épouse de Mao, Jiang Qing. Au milieu de cette tourmente de l’Histoire Kewei survit à la famine qui sévit. Sa mère allant jusqu’à se prostituer pour nourrir son fils et une orpheline, Li Fang, recueillie dans la famille.

Repéré par un garde rouge, Kewei doit partir pour Pékin, à l’école des Beaux-Arts, alors qu’il vient d’épouser Li Fang et qu’il va être père. On notera les réflexions de son mentor et ami, lecteur assidu du Petit livre rouge « c’est la bêtise dans son essence la plus pure, quelque chose comme un simple chimique […] Oh ! jamais encore la bêtise n’a obtenu un tel triomphe…, un triomphe aussi justifié, bien qu’elle en ait été souvent digne… Car, entre parenthèses, la bêtise est aussi utile à l’humanité que le génie le plus sublime… »

Mais l’Histoire suit son cours, en avril 1969, le IXe Congrès du PCC rétablit un semblant d'ordre. Malade, coupé du réel, Mao s'obstine dans ses visions utopiques et se résigne à la montée en puissance de ce que l'on appellera plus tard la Bande des Quatre.

Devenu peintre maoïste pur jus, militant propagandiste révolutionnaire, Kewei s’emploie à gravir les échelons, dans un pays où la hiérarchie ne s’affiche pas. Il a trouvé une méthode infaillible : peindre un portrait des plus flatteurs (révolutionnairement parlant) du chef de son chef et, par ricochet en recueillir les fruits : « Quelques jours plus tard, Kewei reçu sa nouvelle affectation des mains du colonel. Il devait partir vers l’Ouest. Pour Chongqing. Dans son dossier, le colonel avait écrit : “Le camarade Tian Kewei est plus qu’un peintre. C’est un prodige paysan au service du prolétariat de la nation chinoise.” »

Enfin Kewei est admis au sein de l’Association des Artistes Chinois et occupe un poste très officiel au département des expositions et, sacre suprême obtient sa carte de membre du Parti Communiste Chinois. Il fait venir Li Fang et son fils Xiazhi à Pékin. Et voila que celui-ci est très attiré par… le dessin !

La mort de Mao, le 9 septembre 1976, débouche sur l'arrestation, le 6 octobre, de la Bande des Quatre (dont Jiang Qing). « La Chine était en deuil. […] Mao était ce vieux grand-père auquel, par déférence, on ne s’oppose pas. C’était ce sage du passé, qui n’entend plus rien au monde, et que l’on n’ose pas contredire. C’était cet être qu’on a aimé, mais qu’on ne comprend plus. Alors on le craint. Alors on le hait. »

Dans ce nouveau contexte, la réforme progresse très vite à la campagne. La collectivisation à la campagne a disparu. En revanche, les tentatives d'extension de la réforme à la ville marquent le pas.

Progressivement, la réforme suscite des difficultés et des déceptions. Si 20 % des paysans se sont enrichis, 20 % aussi sont tombés dans la plus extrême misère. Environ 80 millions de ruraux essaient de trouver des emplois sur les chantiers urbains. Or, à la ville, le chômage frappe 10 % de la population, tandis que l'inflation atteint 21 % en 1988. Ces difficultés doivent être surmontées. Li Peng, politicien réputé pour son conservatisme devient Premier ministre en novembre. Il gèle les prêts et suspend de nombreux chantiers. Le malaise politique s'accentue, car s'y s'ajoute désormais une crise sociale rampante.

La mort subite de Hu Yaobang (n°1 du PCC), le 15 avril 1989, débouche ainsi sur une crise politique aiguë. Les manifestants étudiants de Pékin occupent désormais en permanence la place Tian’anmen où, à partir du 13 mai, 2 000 d'entre eux entament une grève de la faim.

Et que devient Xiazhi, le fils de Kewei, dans tout ça ? Il est étudiant aux Beaux-Arts ! Et contestataire, évidemment ! Son père essaie de le retrouver place Tian’anmen, mais au milieu de la foule, c’est impossible…

L'état-major de l'Armée fait venir des unités de toutes les régions militaires, et, les 4 et 5 juin, une force blindée procède brutalement à l'évacuation de la place Tian’anmen, massacrant 2 à 3 000 personnes qui cherchaient à s'opposer à son intervention. La police politique effectue des milliers d'arrestations…

Une page (457 pages) d’Histoire de l’humanité. Un livre riche et puissamment documenté. Quarante années au cœur de la révolution chinoise. Mais toutes les révolutions se ressemblent, quels que soient les époques et les pays, avec leurs cortèges d’outrances, de massacres et d’absolutisme au nom de la liberté ou de la doctrine : « Dans les pays vraiment révolutionnaires, vraiment égalitaristes, la hiérarchie saute toujours aux yeux. Jiang Qing avançait à pas cursifs, comme si elle traçait au sol des petits tirets. Wang Heng et les mandarins suivaient. Enfin, c’était le tour de leurs ombres. De leurs valets. […] Comme elle se décrivit elle-même, Jiang était le chien de Mao. Là où il lui disait de mordre, elle mordait. Elle avait la rage. Aussi les valets craignaient-ils pour leur avancement. Les mandarins pour leur tête. »

Un livre passionnant pour mieux comprendre le monde, et le présent, avec peut être des longueurs mais quarante ans de la vie d’un homme c’est quand même long…

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