Paul Guth
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Note moyenne : 7/10Nombre d'évaluations : 11
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Les derniers commentaires sur ses livres
Divertissant et instructif.
Afficher en entierChétif, naïf, craintif, voilà comment se décrit Paul Guth qui a quand même pour lui un sacré talent de conteur. Dans cette biographie qui va de la petite enfance à l’âge de l’université, Il évoque la vie quotidienne de ses parents du côté de Toulouse,Villeneuve sur Lot ou Ossun dans les années 1920, puis (trop brièvement) sa vie au lycée Louis le Grand et la fin de ses études.
Description vivante de la France d'avant guerre.
Afficher en entierPaul Guth s'affirme dans ce pamphlet comme un affreux réac... Dans un panorama alarmiste des programmes de l'Education nationale en 1980, il défend bec et ongles (en vrac) les leçons de morale patriotiques , l'enseignement intensif du latin/grec (et refuse, au mépris du bon sens, l'appellation de langues mortes !!), l'histoire en version "images d'Epinal"... Il pourfend les Maths modernes, s'insurge qu'on puisse étudier Prévert, Vian ou Aragon (ces sales gauchistes...) au détriment de Corneille, Racine ou La Fontaine...
Il prend même à témoin un certain... Jean-Marie Le Pen.
Certes, il n'a pas tort sur tous les points... Mais dans l'ensemble, ses prises de position nous paraissent aujourd'hui rétrogrades et ridicules.
Afficher en entierCe vieux bouquin (tout moche, plein de tâches et datant de 1960) trainait depuis un moment sur mon étagère...
Pas moyen de me rappeler d'où il vient ! Je suppose qu'on me l'a donné. Bref, ne sachant trop quoi lire l'autre jour (c'est pourtant pas les bouquins qui manquent à la maison!), mon regard est tombé dessus et...
J'ai eu une très agréable surprise ! ça se lit tout seul, il y a un peu de romance, un peu d'histoire et c'est vraiment sympa.
Afficher en entierAgrégé des lettres, professeur pendant dix ans aux lycées de Dijon, de Rouen et à Janson de Sailly, à Paris, Paul Guth a la vocation pédagogique chevillée au corps.
Afficher en entierSous forme de lettres à son neveu Domi, Paul Guth aborde tout les thèmes sexualité, drogue, musique, vitesse chômage en délivrant un message d'espoir aux ados ainsi qu'à leurs parents.
Afficher en entierJe n'ai pas tellement accroché, ni à l'histoire, ni au style de l'auteur.
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de Paul Guth
et autres évènements
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Editeurs
Albin Michel : 11 livres
LGF - Le Livre de Poche : 5 livres
Flammarion : 5 livres
J'ai lu : 3 livres
Plon : 2 livres
Le Livre de Poche : 1 livre
Club De La Femme : 1 livre
Horay Pierre : 1 livre
Biographie
Paul Guth, né le 5 mars 1910 à Ossun, mort le 29 octobre 1997 à Ville-d'Avray, est un romancier et essayiste français. Président de l'Académie des provinces françaises.
Romancier, essayiste, chroniqueur, mémorialiste, historien, pamphlétaire, il est l'auteur d'une cinquantaine d'ouvrages parfois teintés d'Histoire, d'anecdotes contemporaines ou de critiques sans retenues sur ce qu'il considérait comme les maux de son siècle. Il fit partie des premiers comités de la Société des poètes et artistes de France à la fin des années 1950 et au début des années 1960.
Paul Guth est né dans une famille modeste, son père Joseph Guth était mécanicien. Ses parents habitaient alors Villeneuve-sur-Lot. Sa mère, d'origine bigourdane, était alors venue accoucher dans la maison familiale d’Ossun, chef-lieu de canton des Hautes-Pyrénées.
Paul Guth commence ses études à Villeneuve-sur-Lot. Il poursuit des études littéraires à Paris au lycée Louis-le-Grand avec comme condisciple Thierry Maulnier. Paul Guth l'appelle la « Khâgne des Années folles », qui réunissait Robert Brasillach, Maurice Bardèche, Étiemble, Paul Guth lui-même, Robert Merle, Henri Queffelec, Roger Vailland, Georges Pompidou, Léopold Sédar Senghor, Aimé Césaire, Louis Achille et le Vietnamien Pham Duy Khiem.
Puis il fait des études supérieures à la Faculté de Lettres de Paris (Sorbonne) et deviendra agrégé des lettres en 1933. À cette date, il commence une carrière universitaire classique qui sera interrompue par la Seconde Guerre mondiale. Il sera professeur de lettres pendant dix ans aux lycées de Dijon, de Rouen et Janson-de-Sailly, à Paris.
Après la guerre, il se consacre d'abord à la littérature puis au journalisme et à la radio. Il obtient même en 1946 le Prix du Théâtre pour Fugues.
En 1953, Paul Guth publie Les Mémoires d'un Naïf, premier roman à succès d'une chronique qui comptera sept volumes. Il y raconte la vie de son personnage récurrent, le Naïf, professeur de français, qui sous une grande naïveté, cache une imagination fertile.
Dans cette série, on retrouve Les Mémoires d'un Naïf (1953 - Prix Courteline), Le Naïf sous les drapeaux (1954), Le Naïf aux quarante enfants (1955), Le Naïf locataire (1956 - Grand prix du roman de l'Académie française), Le mariage du Naïf (1965), Le Naïf amoureux (1968) et enfin Saint Naïf (1970).
L'œuvre de Paul Guth comprend aussi une série romanesque de quatre volumes sur Jeanne la Mince qu'il publia entre 1960 et 1969 : Jeanne la mince, Jeanne la mince à Paris, Jeanne la mince et l'amour et enfin Jeanne la mince et la jalousie. Dans cette série, il retrace la vie d'une jeune femme, Jeanne la Mince, qui part à la découverte du monde. Sa protagoniste découvre ainsi l'insouciance de la jeunesse puis les années folles à Paris, fait son éducation sentimentale puis découvre l'amour et la jalousie dans les bras du brillant journaliste Paul Bagnac.
Pris depuis douze ans par de grands travaux d'Histoire, Paul Guth revient au roman en 1977 avec Le chat Beauté, Dans ce livre, d'une brûlante actualité, il règle ses comptes avec lui-même, avec les autres, avec la vie. La même année, Paul Guth toujours aussi narquois et réactionnaire publie Notre drôle d'époque comme si vous y étiez dans lequel il accumule de nombreuses anecdotes sur la télévision, l'amour, la religion et bien d'autres thèmes, pour nous inviter à sourire de nos habitudes et de notre mode de vie.
En 1976, les Lettres à votre fils qui en a ras le bol sont un cri d'amour pour les jeunes et d'espoir en leur bonheur et leur courage. Il évoque également sans détour la plupart des problèmes de la jeunesse : les rapports du présent avec le passé et l'avenir, la vie scolaire, le tabac, la sono, la sexualité, la majorité à dix-huit ans, l'homosexualité, la vitesse, la drogue, le chômage, le travail manuel, les filles, l'amour… Trois ans plus tard, dans Lettre ouverte aux futurs illettrés, il s'adresse à nouveau à la jeunesse, qu'il a appris à chérir durant ses années de pédagogue, pour dénoncer le « génocide intellectuel » que l'école inflige aux enfants.
Paul Guth a également participé à la rédaction de livres pour enfants. Parmi eux, il publie Les Passagers de la Grande Ourse en 1944 en compagnie de Paul Grimault. Le livre raconte les mésaventures de Gô et de son petit chien Sniff à bord d'un aéroscaphe.
Durant quelques années, il s'essaya aux romans historiques avec par exemple Moi, Joséphine, impératrice et en 1967, dans Histoire de la littérature française. Dans ce dernier livre, l'auteur, alors professeur de français, tente « d'être aussi clair qu'un professeur, en expliquant le mécanisme de la création comme un auteur » et de conserver la « posture d'émerveillement ». Il se veut le « contemporain de chaque auteur » mais s'arrête « au seuil des vivants », « à l'aube sanglante du vingtième siècle ».
Au début des années 1980, Paul Guth participa souvent à l'émission Les Grosses Têtes sur la radio R.T.L.
En 1988, Paul Guth critique une partie de la gauche dans Oui, le bonheur, inventaire des passions, indignations et recettes du bonheur.
Enfin, en 1994, après cinquante ans de vie littéraire, c'est en philosophe qu'il livre ses réflexions sur notre société et ses contemporains.
Il obtient en 1984 le Prix Chateaubriand pour son livre Une Enfance pour la vie.
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