Commentaires sur ses livres

J'ai hélas eu du mal à aller jusqu'au bout. Là où j'ai beaucoup apprécié la première partie, que ce soit le récit ou le style de l'autrice, j'ai (comme beaucoup), peiné à vraiment accrocher avec la seconde. Je me suis ennuyée au bout d'un moment et j'ai commencé à attendre impatiemment la fin. Ce ne sont pas les événements qui m'ont gênée, bien qu'il y ait pas mal de choses prévisibles, ni même les décisions du personnage ou ce qu'elle traversait. Ce qui m'a posé problème, c'est que contrairement à la première moitié du livre, où j'ai trouvé que l'autrice transmettait les émotions et sentiments de cette passion avec justesse, elle n'a pas réussi à me faire ressentir quoi que ce soit dans la seconde. Je ne suis pas du tout arrivé à me sentir touchée ou même concernée, ce qui en plus d'être vraiment décevant a été très déstabilisant. Du coup, je suis très mitigée.

Ça raconte Sarah – Pauline Delabroy-Allard (Française, 1988) – 2020 – Editions de Minuit
Désolé (pour une fois) cette critique sera super courte !! èé …
Déjà parce que c’est un « Taiseux » (Pour ceux et celles qui me connaissent pas Trop, j’appelle Taiseux les Livres qui n’ont pas ou presque pas de dialogue.)
J’ai déjà expliqué quelles étaient mes raisons, je vais pas le faire à chaque fois, mais en gros, c’est surtout une préférence personnelle « non négociable »
Les mots et les phrases sont beaux mais … J’ai l’impression de Lire de la Poésie (En plus la poésie j’aime pas ça ! A part peut-être un peu Cécile Coulon)… L’auteure s’est amusée à faire de jolies phrases mais au final on est dans un récit contemplatif ;
Vraiment bof …
Phoenix
++

Allez, c'est parti pour laisser couler les larmes ! Quand on parle famille le coeur arrive au bord des lèvres, les larmes dessinent sur nos joues nos histoires avec nos frères, nos soeurs, le plus jeune, l'aînée, la petite dernière, les parents, la maison d'enfance… Les bêtises, les disputes, les moments inoubliables et puis viennent les coups durs, l'âge adulte, l'éloignement et les retrouvailles. Plongez avec Pauline et Anouk Delabroy-Allard dans leurs souvenirs, flashs intimes et poétiques, cris du coeur et amours, c'est ce dont nous parle ce recueil de l'Iconopop, Enracinées, dans une langue savoureuse, poétique, belle tout simplement. Goûtez par vous-même la saveur de cet amour sororal, entre ces deux soeurs, la grande, Pauline, et la petite arrivée 8 ans après, Anouk et qui a pris tant de place depuis. Et puis il y a l'éloignement et les retrouvailles, et cet ouvrage à 4 mains où les mots se joignent aux photos pour recréer une même histoire que nul autre ne peut comprendre…
« et puis il y a eu toi
l'enfant singe qui s'agrippait à moi
les deux jambes enroulées autour de mes hanches »
« il y a si longtemps
sur une île
deux
trois frère et soeurs
se chamallaient sur le sable »…
« soeurs c'est quoi
c'est être loin mais là
c'est être moins moi sans toi »…

"Qui sait" c'est certainement les parents de la narratrice qui doivent savoir les raisons de leur choix pour le prénom de Pauline,la narratrice.
"Qui sait" ça va être elle car ses parents sont emmurés dans un silence sur leur passé.
Pauline va mener son enquête et comprendre pourquoi elle se prénomme Jeanne, Jérôme Ysé.
Trois autres prénoms avec trois destinations.La première est une introspection dans sa famille pour savoir qui est Jeanne.La seconde est une excursion en Tunisie sur la trace de Jérôme.La dernière est un isolement dans la maison familiale dans les contreforts du Massif Central où Pauline lit le " Partage de Midi" et le "Partage de midi",pièce de théâtre pour 3 ou 4 personnages,selon.
Chaque partie constitue un chapitre. Leurs atmosphères sont différentes puisque chacun se passe dans un lieu différent.Mais elles sont semblables puisque la narratrice oscille entre ce qu'elle vit,le passé et son avenir.Avenir de femme pour être quelle femme ? Celle qui fait fi de la morale pour vivre ce qu'elle a à vivre et tant pis si elle meurt et qu'elle est remplacée par une autre Jeanne plus conventionnelle mais plus méchante ? Celle de Jérôme qui a eu du mal à vivre son homosexualité à la lumière de la vérité ? Ou encore Ysé qui quitte son mari pour un autre homme et pour un troisième ?
Tout est finement écrit,avec humour souvent et apporte une réponse à la pensée kantienne : Que puis-je savoir ? Que dois-je faire?Que puis-je espérer ?
Une véritable quête de son identité plus dans le présent que dans la passé et une belle réflexion philosophique sur ce qu'on est.
"Qui sait"c'est à travers soi,par sa propre quête qu'on peut le savoir.
La narratrice nous emmène sur les terrains du passé pour expliquer son présent que seuls les mots,la littérature et donc l'écriture mêlant fiction et réalité peuvent apporter une réponse à "Qui sait"....
Malgré tout,ce livre a été fastidieux à lire pour moi même si je ne regrette pas d etre 'allé jusqu'au bout.Un livre à relire posément et assurément pour en comprendre encore davantage de secrets qui s'y cachent.

C'est, certes, joli, mais j'ai énormément de mal avec les vers libres, donc ce fut une lecture moyenne.

Ce livre m'a laissée très mitigée. D'un côté, j'ai adoré la première partie du roman, qui décrit la relation qu'entretiennent Sarah et la narratrice, une relation si passionnée qu'on devine qu'elle finira par en devenir destructrice. De l'autre, la deuxième partie m'a déroutée et ne correspondait pas à ce que j'attendais, j'ai eu beaucoup de mal à comprendre l'attitude de la narratrice. La fin laisse plus de questions que de réponses, et même si c'était l'intention de l'autrice, ce n'est pas quelque chose que j'apprécie.
La langue est très belle, les jeux de répétition rendent le texte très poétique et le livre audio est très bien narré. Je retiendrai surtout de ce livre sa première moitié et sa description magnifique de la passion entre deux femmes.

J’ai bien aimé le style d’écriture de ce livre, les dialogues se mêlent à la narration et l’histoire était intrigante. C’est une belle invitation à entrer en introspection.

"Ça raconte Sarah" c'est l'histoire de Sarah,jeune femme que la narratrice rencontre un 31 décembre qui débarque dans sa vie bien rangée et monotone,fougueuse,avide,passionnée,passionnante, qui l'écrase de sa forte personnalité.
"Ça raconte Sarah" c'est la relation entre Sarah et la narratrice : d'abord elles se rencontrent, deviennent des connaissances,des amies,des amantes,des compagnes.
"Ça raconte Sarah"c'est l'histoire de cet amour qui va crescendo, amour que les proches comme les lointains ne voient pas toujours d'un bon oeil.Mais peu importe.Sarah est entière, imprévisible,inattendue,exclusive,
possessive. Cet amour ascensionnel a du mal à exister sainement tellement les crises violentes de Sarah, d'après la narratrice,le met à rude épreuve comme si Sarah avait besoin de cela pour aimer.
"Ça raconte Sarah" c'est aussi celle de ce couple qui confronté au cancer de Sarah,ne sait plus où il va.Sarah venait de quitter la narratrice lui annonçant la mort de leur amour mais on les retrouve ensemble avec comme fin inéluctable la mort de Sarah.
"Ça raconte Sarah" raconte surtout dans la deuxième partie du livre,l'exil en Italie de la narratrice,sa souffrance,son incrédulité qui revient sur la terre de leur amour,qui la redécouvre seule ,qui essaie de se reconstruire mais Sarah est partout.
Ce roman est joliment écrit,avec poésie et justesse. Il commence par cette nuit,la dernière que la narratrice et Sarah passent ensemble.Il se continue en deux parties : l'une avec des phrases courtes coincées dans des chapitres courts fait vivre cette explosion de cet amour ; l'autre est beaucoup plus lente,avec un déroulé lent,des retours en arrière,un désordre et un lent désoeuvrement tels que le vit la narratrice.
"Ça raconte Sarah conte Sarah conte Sarah..." l'amour, toujours l'amour qui s'embrase et se meurt,comme Sarah,c'est ce message universel et pas très optimiste que l'autrice veut nous transmettre,par ce livre.[spoiler][/spoiler]

L'auteur nous explique comment après avoir accouché d'une petite fille morte née, elle est parti à la recherche de ses origines pour se reconstruire.
Il y'a une partie par prénom, de sorte que même nous nous faisons connaissance avec ces 3 personnes.
C'est très facile et très rapide à lire, dès qu'on le commence on veut également savoir et comprendre.
Même si j'ai été un peu déçue, je le conseille.

« Qui sait » est un roman intimiste, tout en sensibilité où l’auteure nous narre sa propre histoire de façon originale et émouvante car il est des événements sur lesquels il doit être particulièrement difficile d’écrire mais surtout de trouver les mots adéquats.

A la suite d’un terrible drame personnel, Pauline, 30 ans, découvre les trois prénoms attenant au sien. Jusqu’alors, elle n’y avait jamais prêté attention et ne sait au final quasi rien de ceux-ci. Afin de pouvoir se reconstruire, Pauline ressent le besoin de s’interroger sur leur présence mais surtout sur leur signification.

Dans sa quête personnelle d’identité, Pauline Delabroy-Allard emmène avec elle ses lecteurs, dans l’intimité familiale où un mot de trop n’est jamais prononcé et où les secrets anciens se perpétuent. Ses recherches se parcourent comme une véritable enquête où pour les témoins familiaux, l’omerta est parfois dure à briser.

Le livre est divisé en trois parties, intitulées chacune par l’une des trois questions kantiennes : que puis-je savoir ? Que dois-je faire ? Que m’est-il permis d’espérer ? Chacune est alors consacrée aux recherches de l’écrivaine sur l’origine de chacun des trois prénoms.

Autant, j’ai adoré les deux premières qui m’ont littéralement séduite à la fois par la plume que par le contenu et transportée, autant la dernière consacrée essentiellement à l’imaginaire, m’a un peu perdue. Je l’ai trouvée un peu longue et parfois trop abstraite au regard des deux premières. Alors que les parties consacrées à Jeanne et Jérôme sont assez rythmées, celle d’Ysé m’a semblé trop contemplative et assez lente.

Malgré cet écueil, j’ai malgré tout apprécié cette lecture de la rentrée littéraire 2022 décrivant parfaitement les émotions de la narratrice au fil des rencontres par une belle plume réaliste et sensible.

Un roman qui me laisse le c** entre deux chaises. D'un côté j'ai beaucoup aimé les thèmes abordés, la plume de l'autrice, la deuxième partie à Tunis et au salon de danse sont très cools mais alors c'est long et étiré au possible. En un peu plus de 100 pages les sujets auraient pu être bien traités sans faire dans la surenchère. Meh pour moi.

Une lecture douce et sensuelle de petits poèmes sur les sensations du quotidien. J'ai beaucoup aimé la plume symphonique de l'autrice qui m'a fait penser à Renée Vivien.

La partie 1 est très bien et le début de la 2 aussi mais vers le milieu jusqu'à la fin ça devient vraiment n'importe quoi. C'est vraiment trop la narratrice est vraiment dans un pathos qui m'a donné beaucoup de mal a finir le livre.

Je ne sais pas trop quoi penser de ce livre. Il est à la fois instructif sur comment une personne peut vivre une relation toxique et ne pas arriver à en sortir. En même temps l'écriture est telle que l'on se perd un peu, on se noie littéralement avec les personnage principale dans sa dépression, sa détresse et son impuissance.

J'ai acheté le recueil sans savoir où j'allais. C'est une bonne chose car ça m'a fait découvrir un autre genre de poésie que je n'aurais pas lu sinon. Mais malheureusement je n'ai pas été séduite par le principe. On est plus sur une écriture automatique et des poèmes avec sujets variés. J'ai tendance à préférer quand il y a des messages forts à passer. Là il y en avait, mais que dans de rares poèmes.