Peter Farris

Les éditions Gallmeister peuvent officiellement compter une nouvelle fan...

Tout juste sorti de prison, Hicklin braque une banque dans une petite ville américaine, tue une employée et embarque Charlie, un jeune étudiant réservé et timide. Hicklin se demande alors combien de temps faudra-t-il aux membres du gang et à la police pour les retrouver ?

Au départ, Hicklin voulait juste braquer cette banque. Mais il n'avait pas prévu de garder Charlie dans ses pattes. Le guichetier se retrouve alors entraîné dans un monde de violence certaine. Et tout s'enchaîne. Le doux Charlie découvre une facette du monde qu'il aurait préféré ignorer, mais malgré ses tentatives de fuites, Hicklin est bien trop malin pour le laisser filer. Hicklin est un aryen en puissance, vif d'esprit et loin de se laisser endormir, contrairement à Charlie qui est douceur, réserve et timidité.

Charlie assiste à des scènes intolérables, de la torture, des meurtres et bien d'autres choses tout aussi immonde sans pouvoir dire un mot. Et c'est là que l'auteur nous prend presque par surprise. Le rythme soutenu de l'histoire ne nous laisse pas une seule seconde de répit tout comme il n'en laisse aucun à ses personnages. Sur certaines scènes, j'étais presque en train de broyer un quelconque objet à mes côtés tant l'auteur refuse de nous relâcher pour inspirer une longue bouffée d'oxygène.

Peter Farris nous montre le visage de la cruauté humaine. Jusqu'où elle est capable d'aller pour arriver à ces fins. On plonge dans des émotions contradictoires qui nous font détester les personnages et en même temps on se retrouve presque à avoir de la compassion pour eux. Des scènes marquantes, un humour quasiment absent ne faisant que renforcer l'instant de mal-être. C'est un roman qui offre mille surprises et pour lequel vous aurez du mal à vouloir lire autre chose tant qu'il n'est pas terminé. L'écriture de l'auteur, un mélange entre la brutalité, la noirceur et la violence. Un mélange qui fait des prouesses.

En bref, encore un vrai diamant noir de chez Gallmeister. Un roman noir et sombre qui vous coupera le souffle, vous tirera sûrement quelques larmes de colère et vous aurez du mal à vous reposez tant le rythme est soutenu. Non sans oublier l'écriture brutale de Peter Farris qui ne fait que rendre cette histoire que plus puissante.

C'est bon; c'est même TRES bon !

Mais il faut atteindre les 100 pages pour que l'histoire se mette vraiment en route, jusque là c'est très lent...

Le style de narration est assez spécial car il y a beaucoup de personnages (et même trop, selon moi) et les points de vues changent constamment et souvent à l'intérieur même d'un chapitre; C'est donc assez déroutant.

De plus, tout est assez "linéaire": Les émotions des personnages ne sont pas décrites (ou peu) et on a du mal à comprendre s'ils sont énervés, contents, tristes ou même du mal à comprendre l'action qui se déroule...

Après comme je l'ai dit: il est TRES bon.

L'écriture est superbe, l'intrigue est passionnante (pas très original non plus), les personnages (même s'ils sont nombreux) sont en partis tous très bien traités, et quand l'action est à son paroxysme: l'auteur n'y va pas de mains mortes et c'est passionnant !

Donc au final, il faut passer la barre des 100 pages pour ensuite bien s'immerger dans l'histoire de ce Thriller (assez dur, attention !) malgré quelques défauts.

Mais qui tient le rôle du Diable, dans ce roman ? Le vieux Leonard Moe ? Mexico le maquereau ? Monsieur le maire ? Les trois à la fois ?

En tout cas, le Diable n'est sans doute pas celui qu'on pense et Mexico le maquereau aidé du maire véreux ont tous deux de quoi faire de l'ombre au véritable Satan lui-même.

Que pourrait-il se passer lorsque Maya, jeune fille transformée en pute de luxe par ce mac vénal et sans pitié – qui veut qu'elles le nomment Daddy – s'enfui et rencontre Leonard, un vieux bootlegger un peu zinzin, qui vit avec ses chats et avec un mannequin à qui il parle ?

Un mélange détonnant, celui de deux opposés qui se rencontrent, un mélange improbable, comme quand on insère du beurre dans du chocolat fondu et que les deux corps gras se repoussent car pas destiné à se rencontrer.

Pourtant, au final, les deux corps hétérogènes se mélangent parfaitement avec un peu de patience et le résultat donne un récit bien noir, bien onctueux, que l'on peut consommer sans modération, si on aime le noir, bien entendu.

Peter Farris connait bien les codes du Roman Noir, il les a révisé, mis à sa sauce, n'usant de la violence que lorsqu'elle est nécessaire et saupoudrant sa préparation d'un peu de sucre pour l'adoucir, sans pour autant en faire un truc bourré de saccharose guimauve qui ferait grincer les dents et donnerait des maux de ventre.

Ce n'est pas du Disney ! Disney, lui, aurait titré le récit "La princesse péripatéticienne et le vieux bootlegger fou", nous transformant un roman noir démoniaque en truc sirupeux, style histoire d'amûr.

Peter Farris n'étant pas fou et étant un écrivain qui sait ce qu'il doit faire de son récit (et ce qu'il ne faut pas faire), il nous balance un petit roman noir condensé, sans en rajouter, sans trop d'emphase, et sans sentimentalité à deux balles. Ouste aux histoires d'amour, l'amitié, c'est déjà très bien.

C'est du brut, c'est du noir. On a affaire à des trafiquants de chaire humaine, de drogues, d'armes. Ici, c'est pas les Bisounours qui passeraient des livres de beurre en douce.

Peter Farris a pris soin aussi de brosser les portraits de ses personnages principaux et secondaires, nous offrant leurs failles, leurs secrets, leurs douleurs, leurs ambitions, rendant plus humain le vieux un peu taré et la jolie petite pute qui sait faire des tas de trucs avec son corps, mais ne donnant rien aux salopards pour les sauver.

C'est une partie de l'Amérique un peu trash qu'il nous offre, celle des bouseux, des gens qui vivent dans le trou du cul de la Géorgie du Sud, c'est-à-dire nulle part, dans un trou perdu.

Pourtant, on dirait que ce trou perdu au milieu de nulle part attire les types sans foi ni loi comme une merde fraiche attire les mouches, comme un cadavre attire les vautours. Mais là, j'insulte les animaux…

Un petit roman noir brut, condensé, du chocolat noir à plus de 80% (j'ai lu des bien pire), le tout saupoudré d'une petite bougie qui symbolise l'espoir, qui, même quand "Noir c'est noir" Il n'est jamais trop tard, Il me reste l'espoir…

Pas convaincue du tout par ce roman... J'ai bien aimé les personnages de Maya et Léonard et la relation qui s'instaure entre eux, mais c'est tout. Les magouilles politiques, les trafiquants etc, très peu pour moi.

Saviez-vous qu’il existe encore des endroits en Amérique où l’on fait sa propre loi ? En rencontrant le personnage de Léonard Moye, on découvre un vieil homme plutôt farfelu mais qui porte en lui ses propres valeurs et qui ne lâche rien. Lorsque la jeune Maya à peine dix-huit ans débarque dans son champ, il n’a d’autre choix que d’assurer la protection de la demoiselle en détresse. Maya fait partie du cheptel de prostituées appartenant à Mexico un proxénète sans foi ni loi qui a décidé de la faire disparaître. Maya a pu entendre des informations venant de son client qui n’est autre que le maire de la ville dès lors elle doit mourir. Léonard apparaît comme un antihéros, assurer la protection de Maya devient sa mission, pour notre plus grand plaisir. On découvre au travers du récit de Peter Farris, la violence établie comme règle dans un monde sordide de macs, de flics corrompus et de politique pervers mais aussi le côté rural d’une Amérique profonde. Les descriptions de la Géorgie du Sud nous entrainent dans une nature hostile où les alligators peuvent rendent de fiers services. Léonard et Maya vont former un drôle de couple, deux fortes personnalités qui vont se trouver, une sublime rencontre. J’ai aimé ce livre pour ces personnages éclatants, violents et lubriques, pour le style de l’auteur, sans concession une plume acérée qui va doit au but et sait nous toucher au cœur. Tout le travail sur la psychologie des personnages se révèle être passionnant. Les thèmes comme la rédemption, la transmission sont ceux qui m’ont le plus plu. C’est bien écrit, ça se lit d’une traite ou presque, il y a aussi des moments d’émotion et de tendresse qui ne font que renforcer le côté brut de décoffrage des personnages. J’ai hâte de retrouver cet auteur dans un prochain titre. Bonne lecture.

http://latelierdelitote.canalblog.com/archives/2019/04/08/37213713.html

Waouhhh ! En voilà un auteur qui sait captiver son lecteur dès l'ouverture de son roman !

Je viens de passer des heures haletantes à la lecture de cette histoire.

Il s'agit là d'un véritable page-turner ! Je me suis trouvée instantanément sous emprise, avec l'envie furieuse de tout planter pour lire ce livre d'une traite.

Des personnages fascinants, des situations oppressantes, et l'envie d'avancer, de s'y plonger totalement pour savoir.

Maya, victime d'un vaste trafic de prostituées, échappe à une tentative d'assassinat grâce à Léonard, un vieux solitaire qui n'aime pas qu'on empiète sur ses terres.

Au fil de l'histoire on passe d'un monde à l'autre. de la ville et ses bas fonds, ses trafics sordides, son élite pervertie, à la nature grandiose dans laquelle Maya a trouvé refuge.

Deux mondes, deux modes de sauvageries différents.

Des rebondissements et du suspense, jusqu'à la fin, c'est rythmé, ça va à une vitesse folle !

Je n'ai plus qu'à lire les autres romans de Peter Farris !

J'ai découvert cet auteur suite à un événement et autant dire que je ne suis pas déçue !

Cette histoire possède deux visages : la noirceur des trafiquants, les projets sombres des mafieux et, à l'inverse, une amitié naissante entre deux personnages au caractère bien trempé !

Ce livre a été très agréable à lire et je le recommande sans hésiter ! J'ai hâte de découvrir un autre roman de Peter Farris.

Deuxième expérience de lecture de cet auteur et je dois dire que j'ai adoré ! Ce roman est mon préféré (j'ai également lu le Diable en personne), les personnages sont très profonds et très attachants, je n'ai pas pu lâcher le livre tant que je ne l'avais pas lu en entier.....

Si la traîtrise, le mensonge, l’inexpliqué n'avaient qu'un seul dénominateur commun ce serait la famille Pelham. Cette famille est tiraillée entre le complot, l'amour mais également la mort et c'est ce qui fait la profondeur de ce roman. Au fur et à mesure des pages, tout devient plus net, comme un puzzle que l'on construit. Et c'est là que Peter Farris est très fort : tout concorde et tout est plausible !

Ne soyez pas découragez par les nombreuses descriptions ou les nombreux noms qui vont apparaître au fil du récit (j'avoue que moi-même je perdais le fil de temps en temps) parce qu'honnêtement, la fin en vaut la peine.

Lancez-vous et osez découvrir cet auteur !

Un bon roman noir, où les 2 personnages principaux, aux parcours bien différents mais chacun blessé par la vie, reapprennent ensemble les valeurs de la famille et de la vie. On suit sur une courte période l'histoire d'une fille prisonnière d'un réseau de prostitution à très grande échelle. Le jour où elle parvient à échapper à son assassinat, elle rencontre un vieux monsieur qui la recueille dans sa maison pleine de chat, avec la compagnie d'un mannequin nommé Marjean. L'histoire s'attache ensuite à raconter comment le vieil homme protège la jeune fille, tandis que de l'autre côté de la morale, les membres du réseau de prostitution cherchent à les faire taire. Un beau livre, à la fois noir et lumineux, avec en plus une très belle couverture aux éditions Gallmeister

Il y a parfois des romans qui n'inventent rien, mais qui sont tellement bien écrit, tellement inscrit dans leur genre, qu'ils parviennent à être ultra prenant…

Une jeune femme de 18 ans, Maya, parvient à s'échapper alors qu'elle allait être abattu. Elle s'enfuie et tombe sur la maison, dans les bois, d'un certain Leonard Moye. Un type bizarre qui vit avec des mannequins. Dont l'un qu'il pense visiblement être sa femme. Maya, en tant que prostitué du Maire, sait des choses. Et Leonard ne compte pas laisser ses poursuivants l'avoir !

Et c'est surtout l'histoire de cette touchante amitié qui va se développer entre Leonard et Maya qui va rendre le roman différent des autres. Sans en savoir trop sur le bonhomme, on va s'attacher à lui au fur et à mesure que des informations, savamment disséminées, sur sa vie, vont être dévoilé. Pareil pour Maya, bien qu'on sache déjà le nécessaire sur elle depuis le début. Mais les détails vont doucement être révélés. Associé au style de l'auteur, trés direct, cela fait des miracles et lire ce roman est un plaisir de chaque instant.

Pour autant, le roman est sombre. Il est même trés sombre. Forcément, quand on parle de politique, de prostitution, et de corruption, on a peu de chance de tomber sur quelque chose de joyeux. Ici, les confrontations se termineront souvent dans le sang et les flammes. Ce qui est souvent le cas dans le genre ceci dit. le roman se lit vite, se comprend facilement, et doit tout au talent de son auteur pour les descriptions, dialogues, et le rythme. Pour au final une jolie réussite !