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Jungle Park
le cirque des enfant perdus
" Une femme shérif eu nègre au comptoir?!" Peut-t-on voir bien en évidence sur la quatrième de couverture, avec avouons-le une jolie couverture. Malheureusement, cette promesse ne présente ni la femme libre espérée ni le "Noir" libéré escompté, pour tendre vers ce qui est à mon sens rien de plus qu'un énième "Far West" fantasmé - pas historique - tels que vus dans le cinéma américain des années 50-60, avec la palette de clichés et de stéréotypes qu'on leur connait. Un roman violent, peu crédible et véhiculant d’agaçants stéréotypes. À mon avis, bien sur.
On retrouvera une femme shérif , une superbe plante blonde à belle poitrine, qui a flairé le connard de passage dans la personne du personnage principal, une parodie de "cowboy" aussi sexiste que raciste, avant de le baiser ( si, si, baiser, même si un autre mot plus vulgaire m'a effleuré l'esprit) quelques heures à peine après être arrivé dans la petite ville. Comment peut-on prendre au sérieux un personnage aussi stupide. Je n'ai jamais comprit les hommes qui croient que les femmes sont prêtes à coucher avec un homme dont elle ont mauvaise opinion "juste parce qu'il est sexy et mystérieux". C'est affligeant.
On a un "nègre" ( Concédons ici des circonstances historiques avérées) qui est barman, Louis, un personnage extraordinairement secondaire pour un héro qui arrive d'entrée de jeu. Rien à voir avec les œuvres à la Underground Railroad ici, on est dans le cliché type du personnage Noir costaud qui a perdu sa femme sur une plantation de coton et l'asservissement dont a été victime, effacé et affable. Loin de moi l'idée de banaliser son état, mais je vous rappelle que des Noirs existaient à pareille époque dans le Nord anti-esclavagiste et le Canada - Le gros pays au Nord des States dont aucun Western ne parle jamais en dépit d'une Histoire pourtant très intéressante et en parallèle de la Ruée vers l'Or américaine. J'aimerais bien un Far West Canadien une bonne fois. Bref.
Sinon, le hér..non, pas ce mot, franchement ce serait surfait. Beau, jeune, mâle alpha typique, sexuellement attractif, rustre et évidemment pas commode, c'est tellement cliché que s'en est banal. On dirait un personnage de Harlequin War Fest. Je n'arrive pas à comprendre ce gars, surtout que ses figures paternelles avaient du sens, surtout à l'époque. Oui, le second est un propriétaire d'esclave, mais il n'était pas si férocement sexiste et insensible. Je ne comprend pas la psychologie du personnage, Jim Whitefoot de son prénom. Jim "piedblanc", sérieusement?
Parlant de noms, je suis très perplexe devant l'absence de travail autours des autochtones ( qu'on appelaient "Indiens" tout comme on appelait "Nègres" les Noirs). Ils sont caricaturaux, ont des noms digne de camp de vacances comme "Renard Agile" ou Aigle Sage"...Mais ça va faire cette manie de mettre un animal et un adjectif et de prétendre que c'est un nom autochtone?! Et ce serait trop demander de le mettre dans la bonne langue? De la bonne Nation? Il existe des dictionnaires numérique sur les premières nations, maintenant, alors pas d'excuses. Et cette histoire de scalp, j'en perd mon latin - enfin, mon français- c'était prévisible: Encore une fois, on semble croire que c'était courant chez les autochtones, mais sans contexte religieux et conflictuel précis, ça n'avait pas de signification. Aussi, c'était certaines nations guerrières ( donc pas la majorité) qui la pratiquaient. Bref.
La violence est crue et elle est souvent inutile. Le "Gros Méchant" de service est bien sur une brute cruelle balafrée amateur de scalp sans cœur sanguinaire un brin timbré qui commets des horreurs parce qu'il les a apprisent. Bah oui, comme dans les films de western en somme. Manquait juste les crashas. Comme ce personnage odieux est dépourvu d'âme - mais dans le sens d'être crédible, pas dans le sens "humain", ça on avait comprit. Je suis contre les antagonistes totalement Noir d'âme, parce que c'est manichéen et parce que ça manque totalement de nuances. Or, l'Histoire, elle est nuancée. L'Humain aussi. On a donc un supraMéchant qui tue, viole, casse, détruit, sclap, emmerde tout le monde et bien sur, tous les autres vont faire front commun contre lui. ( Musique de flûte style "avant le duel).
Je pense que cette œuvre n'est pas originale, ni Historique, ni pertinente. On ne dénonce pas les comportements odieux des acteurs sociaux de cette époque et pourtant les sujets ne manquent pas. On n'offre pas de personnages nouveaux et psychologiquement crédibles. Il est fort probable que ce roman plaira à ceux qui ne connaissent pas du tout l'Histoire Nord américaine et les films Western tous plus sexistes, machistes et racistes les uns que les autres, en bonne glorification du colon Blanc chrétien américain moyen, et qui y verront un roman d'action.
Dernier truc qui m'a irrité: quand le Canadien français ( parce que ça ne s'appelait pas encore un "Québecois") est inclut, soit c'est l'imbécile de service, soit, comme ici, c'est un sale petit pervers. ( Soupire) Pourquoi le si petite nombre de représentants de la Belle Province dans les œuvres françaises ont systématiquement un rôle ingrat? Commentez cette affirmation, s'il vous en prend l'envie.
Ce roman me semble un bon exemple de ce qu'est un Western dans l'imagination des européens, mais si certains éléments sont emprunts d'une certaine vérité ( surtout les réalités sociales) , reste que le reste est emprunté au décor du cinéma.
Si cela vous intéresse, il y a une série western beaucoup plus intéressante quand il s'agit de malmener les stéréotypes tout en dressant un portrait de cette époque à cet endroit du monde: "Terre dans Dieu", "Godless" en VO, sur Netflix.
Compte tenu de l'intensité de la violence et du langage parfois injurieux ( ou à caractère tabou) nous avons placés ce roman en Jeune Adulte, 17 ans et +.
Terre promise
Sans aller dans le manichéisme, l'auteur rend malheureusement son histoire crédible...
A lire
La Proie
Les agents secrets de la cour de récré
La Proie
Qu’une des trois parties qui composent le roman soit presque entièrement consacrée au passé de l’antagoniste/protagoniste est un choix intéressant, quoique perturbant en un sens : cela nous donne certes des pistes pour expliquer comment il en est arrivé là mais, comme souligné dans un autre commentaire, cela peut-il ou doit-il suffire à l’excuser ? Peut-être pas.
La Peau d'un autre
cf : https://lesptitsloupsmalin.com/la-sorcitresse/
La Sorcitresse
Antoine Belluin est accusé de terrorisme. Il aurait tué un de ses employés et projetait certainement d'en faire plus lorsqu'il a été arrêté dans le parc d'attraction aux couleurs de l'Afrique qu'il a créé. Et en 2050, alors que la Terre est plus polluée que jamais, que l'Afrique en est devenu le grand dépotoir, la peine capitale est justement d'y envoyer les grands criminels (ce qui va arriver à Antoine) pour qu'ils meurent soit irradié, soit dévoré par les bêtes sauvages, ou encore tué par les drones qui sillonnent ce territoire maudit. Mais Antoine est innocent, et il compte bien découvrir qui a décidé de se débarrasser de lui.
L'auteur nous propose de suivre le périple d'Antoine en Afrique et sa quête de vérité en écoutant une playlist qu'il a concocté spécialement pour le livre. Si j'ai d'abord été étonnée de découvrir une liste de musiques rock des années 70 (j'aurais personnellement vu quelque chose de plus moderne, de plus électronique et dramatique) au final on se prend au jeu et cela donne une toute autre dimension à la lecture. Cette playlist est une très bonne idée.
Au début, j'ai aussi beaucoup aimé le futur proche de l'apocalypse que nous décrit l'auteur. L’électricité est rationnée, les habitants doivent très souvent porter des masques pour filtrer l'air qui devient parfois irrespirable, ils sont surveillés en permanence pour assurer leur sécurité... Un futur très réaliste car inspiré par les paroles très inquiétantes d'un conseiller d'Obama. Un futur qui nous fait réfléchir, aborde l'écologie ou encore le racisme, jusqu'à ce que l'histoire bascule vers le film de série Z et perde toute crédibilité.
Ça partait pourtant bien, l'idée de l'Afrique devenue une décharge à ciel ouvert est intéressante, mais alors que l'auteur ne va selon moi pas assez loin dans cette idée, il commence à nous parler de vampires, Antoine est poursuivit par des hommes au goût vestimentaire discutable et sa fille, Joannie, qui est persuadée de l'innocence de son père et veut le prouver, devient une super espionne en quelques chapitres alors qu'elle n'est qu'une gamine.
A cela s'ajoute un style plutôt déroutant car très changeant. Il faut un certain temps au début de chaque chapitre pour se situer, le récit suivant Antoine en Afrique, sa fille en Californie mais aussi parfois les méchants et changeant de ce fait très souvent de point de vue. En général, j'ai aussi trouvé son style beaucoup trop léger pour le sérieux de la situation, avec ces blagues et citations qui ponctuent le récit.
La fin est elle aussi décevante car beaucoup trop simple ! Déception accentuée par un récit qui traîne en longueur vers la fin quand on suit les différents protagonistes qui se dirigent vers le repère des méchants vampires.
Jungle Park est un livre qui m'a de ce fait plutôt déçue, mais qui pourrait trouver un public parmi les fans de nanars. Or, je pense que ce livre et les problèmes de société qu'il soulève sont plutôt à prendre au sérieux, mais le récit manque de crédibilité et échoue donc complètement à faire passer une quelconque morale et à transporter le lecteur.
http://bookshowl.blogspot.fr/2017/03/jungle-park-philippe-arnaud.html
Jungle Park
Mais on dit bien de ne jamais jugé un livre à sa couverture, grosse erreur...
Bref, je l'ai trouvé sympa mais j'avoue ne pas avoir été totalement chamboulé par cette histoire.
Jungle Park
Le rire des philosophes
La Peau d'un autre
J'ai dévoré ce livre. Bon ok, j'ai mis presque une semaine à le lire bien qu'il fasse seulement 277 pages, mais à chaque fois que je me replongeais dedans, ma lecture allait très vite. Contrairement à plusieurs dont j'ai lu la chronique, je suis immédiatement entrée dans l'histoire, peut-être bien parce que j'étais dans d'excellentes dispositions à son égard ! Le début est assez désorientant et on peut même dire ça pour tout le reste du roman car l'auteur nous révèle les informations importantes petit à petit, laissant une grande part au mystère et aux hypothèses. Etant donné que l'histoire est complexe, l'intrigue est parfois dure à suivre, mais ça ne m'a pas dérangée outre mesure et j'en ai probablement encore plus apprécié ma lecture, pour le coup. Ecrire un roman de science-fiction avec un univers aussi développé et approfondi en moins de 300 pages est très impressionnant !
D'autant plus que j'ai bien eu les critiques et "mises en garde" de notre mode de vie actuel que j'attendais. L'histoire se déroule en 2050, et c'est la conséquence directe de notre train de vie, j'imagine. C'était assez amusant à lire de ce côté-là, même si le monde futur très proche que Philippe Arnaud nous décrit n'est en rien réjouissant, et même révoltant. D'après la citation d'un discours d'un politicien qu'il a mit juste avant le roman, nous avons de sérieuses raisons de nous inquiétants...
D'autre part, j'ai aimé suivre l'action que ce soit du côté de Tony qui se retrouve condamné à mort en Afrique ou du côté de sa fille, Joannie et sa bande d'amis, je n'ai pas eu de préférence. Je pense m'être attachée à eux mais pas comme dans un roman habituel, disons que je ne me suis pas spécialement sentie proche d'eux, mais que j'ai apprécié leur personnalité et surtout leur évolution. Ils sont entourés de personnages forts et c'était très intéressant de pouvoir découvrir chacun à travers différents points de vue.
Le style de l'auteur est entraînant, réfléchi et bien tourné. Je n'ai jamais eu envie de sortir de l'histoire et je m'estime très heureuse d'avoir pu lire ce roman qui sort très clairement de l'ordinaire. Il est même passé pas loin du tout du coup de cœur...
Un roman incroyablement fort ! Le thème de l'histoire est rempli d'originalité et Philippe Arnaud a parfaitement réussi à tout orchestrer de manière impressionnante. Un livre que je recommande pour la prise de conscience même si nous savons déjà que notre système n'est pas le bon, pour la planète et peut-être bien aussi pour les hommes.
Jungle Park
Imaginez un monde ou l’Afrique est une décharge gigantesque à ciel ouvert pour les autres continents. C’est un continent surpollué où l’espérance de vie est faible. C’est pourquoi, allez en Afrique revient à mourir. Mais ce continent est aussi devenu un fantasme pour beaucoup. Tony Belluin a créé le parc d’attraction Africaland qui recrée l’Afrique et permet aux américains de découvrir ce continent où ils n’iront jamais.
L’histoire nous plonge donc dans un univers futuriste aberrant où l’Afrique est une gigantesque décharge à ciel ouvert. C’est un monde où le peuple est sous contrôle permanent pour assurer leur sécurité. J’ai aimé être plongé dans l’univers créé par l’auteur. Il s’est inspiré d’une déclaration d’un ex-conseiller de Barack Obama à propos de la gestion des déchets des pays industrialisés. C’est un univers riche qui m’a de plus en plus surprise au fil des pages.
Tout au long du roman, on cherche à comprendre pourquoi Tony a été accusé à tort d’être un terroriste. Au fil des pages qui alternent les points de vue de Tony, ses filles et un inconnu, on découvre petit à petit la vérité sur cette sombre affaire.
Tony est un homme qui avait tout et qui a tout perdu. C’est un homme qui a du mal à comprendre ce qui lui arrive. Lors de sa traversée de l’Afrique, il découvre tout ce qu’on lui a caché. Sa fille est une jeune femme très courageuse, qui n’hésite pas à enfreindre les règles pour arriver à prouver que son père est innocent. Elle peut compter pour cela sur des amis géniaux.
Si ce roman m’a particulièrement plu, j’ai regretté une fin un peu trop, rapide où tout se résout trop vite. J’aurai aimé que le dénouement soit plus détaillé.
En bref, c’est un roman particulièrement riche du point de vue de l’univers futuriste créé par l’auteur. On veut savoir la vérité donc les pages se tournent vite. La fin trop rapide est le seul bémol de ce roman pour moi.
Jungle Park
Balthazar et ses amis sont élèves à "Deuxième-Chance" un pensionnat cauchemardesque ou leur seul rayon de soleil est leur maîtresse. Malheureusement, celle-ci est remplacée tous les quinze jours par une horrible sorcière. La petite bande va donc tenter de comprendre ce qu'il se trame afin de toujours avoir leur douce et gentille maîtresse au-près d'eux.
Drôle et envoutant, Balthazar et sa petite bande composée de Charlotte, Romain, Tim et Youssef, nous embarquent dans moulte péripéties dans leur mission "sauver la gentille maîtresse". Cette mission ne sera pas aussi simple qu'il n'y paraît puisque de nombreux personnages vont entraver leur plan. Encore une fois, Pépix propose à ses plus jeunes lecteurs un roman plein de rebondissements avec des personnages atypiques et drôles. Si vous cherchez un livre à offrir, n'hésitez plus !
http://monjardinpresquesecret.blogspot.fr/2015/10/la-sorcitresse-de-philippe-arnaud.html
La Sorcitresse