Philippe Dessertine

De la politique fiction façon 24h chrono, un roman remarquablement documenté qui nous plonge dans la société chinoise, ses hiérarchies politiques et ses mafias, les fameuses triades. Bien sûr, c'est une fiction, mais cette nuit, dans le consulat US de Chengdu a existé et on peut se demander avec quelles conséquences sur la Chine, les USA et le monde entier. On nous cache tout, on nous dit rien...

http://appuyezsurlatouchelecture.blogspot.fr/2013/02/letrange-trahison-de-leliott-ness.html

Vous ne connaissez pas Philippe Dessertine ? Le Talent et les assassins est son troisième roman, tout de même !...

Chez moi, c’est une célébrité… enfin, c’est surtout ma fille qui le connait !... Et un certain nombre de bordelais.

Bon, je vous explique. Ce n’est pas n’importe qui. Il va falloir simplifier et survoler son CV :

Philippe (faisons court) est né en 1963 (tient, c’est l’année de mon mariage !) à Rouen. Il suit ses études à Bordeaux, BAC, Sciences Po Bordeaux, maîtrise de droit, DESS de gestion, DEA de finance en 1986, doctorat (finance) en 1992. Il assume la responsabilité pédagogique du DESS Contrôle de Gestion et Audit Interne. Il intervient dans de nombreux pays, en Europe, en Asie, au Moyen-Orient, en Amérique du Nord, centrale et du Sud, en français, anglais et espagnol et à temps perdu il est professeur en sciences de gestion, spécialiste de la finance, professeur à l’Institut d’administration des entreprises de l'Université Paris I Panthéon Sorbonne, directeur de l'Institut de Haute Finance et membre du Haut Conseil des finances publiques… Je vous l’avais bien dit, un sacré bonhomme ! Il a gardé des attaches à Bordeaux et, tout grand financier soit-il, il a besoin des services d’une banque ! Et c’est là que ma fille intervient… elle travaille dans une banque (quelle coïncidence !), à l’époque, elle y était conseillère financier (avant d’être analyste) et, justement, à Bordeaux, et, justement, il avait besoin de conseils… Oh, pas sur la finance, mais sur les produits proposés par la banque… Et, ma fille, du haut de sa Sup. de Co. s’est trouvée confrontée à ce Grand Ponte… et a été complètement séduite par sa gentillesse et sa simplicité ! Aussi, quand son dernier roman a été annoncé, puis est apparu en librairie, il était impératif de l’acquérir.

Qu’est ce que c’est que ce roman ? Un huis clos au Vatican, sous le pontificat de Benoît XVI. Bon, d’accord, si le paragraphe précédent était trop long, celui-ci est trop court ! Allez, un petit effort…

Alors, que se passe-t-il entre les murs impénétrables de la cité papale ? Une réunion mystérieuse de spécialistes financiers internationaux ! De quoi débattent-t-ils ? D’une idée géniale destinée à établir une paix durable au Moyen-Orient et qui fait dire à l’un des prélats : « Votre idée de penser la paix par l’échange, par le commerce, dans le Moyen-Orient qui ne connait que la guerre et les tensions depuis plusieurs décennies, cette idée est tout simplement magnifique. » Mais quelle est-elle donc cette fameuse idée ? La création d’une monnaie unique dans tout le Moyen-Orient !

Ça parait tout couillon mais monsieur le professeur Dessertine vous explique tout et alors là, on n’y comprend plus rien. Ça devient d’une complexité à en perdre son latin… et au Vatican !... En fait, notre cher professeur nous fait plus un cours de politique internationale qu’un cours de finances, mais tout est lié. Et rien n’est simple, tout le monde se tire dans les pattes et Philippe ne ménage pas sa peine pour compliquer les choses. Je vous laisse découvrir. Un vrai panier de crabes, la planète ! Tout le monde veut la paix et tout le monde veut que ça continue. Tout le monde a des intérêts dans les deux situations. Ajoutez à ça les américains vexés comme des rats parce que l’idée ne vient pas d’eux ! Et les russes ? Et les chinois ? Et les israéliens ? Et les … Bon, rien d’étonnant à ce qu’il y en ait un (pourquoi UN ?) qui ait choisi de mettre le foutoir en liquidant le représentant syrien de la réunion, comme par hasard ! Et, comme par hasard, tout cela se passe sous le pontificat d’un Benoît XVI aux prises avec les pires « embistrouilles » qui vont l’obliger à démissionner !

Je suppose que c’est une excellente approche du « merdier » mondial, mais personnellement, au milieu de tout ce chaos général je suis complètement perdu ! Je reste une âme simple, que voulez-vous, et là, je suis dépassé. Pardon, monsieur le Professeur, je ne suis pas à la hauteur !

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PS : Dans le titre, le mot Talent désigne le nom biblique de la monnaie… qui pourrait être celui de la monnaie du Moyen-Orient…