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Toutes les séries de Philippe Erlanger

2 livres
1 lecteurs

Avant d'être le Roi-Soleil, Louis XIV fut un enfant humilié, souffrant du froid, de la faim et des horreurs de la guerre civile. Un jeune homme ombrageux, convaincu du caractère sacré de sa mission. Un souverain intraitable - mais aussi un malade harcelé par les médecins.

Pour Philippe Erlanger, c'était l'occasion de tracer un portrait nuancé, souvent inattendu, de ce personnage longtemps considéré comme un caractère monolithique.

Et, surtout, de le replacer dans son temps en le comparant avec le nôtre.

39 livres
5 lecteurs

Au sommaire de ce numéro:

_ Echos de l'Histoire: Cléopâtre

_ Un 350e anniversaire: La Rochefoucauld amoureux de Mme de Longueville

_ Les dernières heures de Dien Bien Phu

_ Comment Louis XIV administrait la France

_ Les villages lacustres

_ Un beau ratage des "services spéciaux" en 1945

_ Les guerres de Vendée

_ Une célèbre actrice anglaise: Margaret Woffington

_ Les dangereuses "Vacances romaines" d'un espion

_ Au coeur du problème des Noirs: le Mississippi

_ Madame Clovis Hugues a tué Morin!

_ Les joyeux réveillons du Premier Empire

Tous les livres de Philippe Erlanger

Orpheline de père une semaine après sa naissance en 1542, la fille de Jacques V d'Ecosse et de Marie de Lorraine est l'enjeu, dès l'âge de cinq ans, des convoitises diplomatico-matrimoniales de l'Angleterre et de la France.

Un an plus tard, une nouvelle vie commence à la cour des Valois, partagée entre une éducation de princesse lettrée de la Renaissance et les complots d'un pays déchiré par les guerres de Religion. En 1558, son somptueux mariage avec le futur héritier du trône semble enfin inaugurer de belles années. Mais un an plus tard, la mort accidentelle d'Henri II propulse son mari, François II, sur un trône branlant où son esprit enfiévré et brouillon achève de désorganiser la France.

La mort de François, après deux ans de complots et de traquenards, laisse une veuve de dix-huit ans aussitôt réexpédiée dans son Ecosse natale où elle doit affronter la vague protestante, menée par John Knox. Incapable de s'adapter à la rugueuse vie écossaise après celle des châteaux de la Loire, elle s'égare en plaisirs futiles, en frasques sentimentales et en échafaudages politiques de pacotille qui - un peu à l'instar d'une Marie-Antoinette - lui valent discrédit, ragots, puis haine et enfin guerre ouverte.

Il ne manque plus que la fuite en Angleterre, chez sa cousine et adversaire Elizabeth, pour achever une existence lamentable, conclue, non sans grandeur d'âme, sur l'échafaud, à quarante-cinq ans. Avec de telles péripéties, on comprend que Philippe Erlanger régale son lecteur, en dramaturge expert de l'histoire qu'il fut.

Lorsque, le 9 septembre 1585, naquit à Paris Armand Jean du Plessis, futur cardinal de Richelieu, la France paraissait vouée au chaos et à l'anarchie. Catherine de Médicis, chaque soir, scrutait anxieusement le ciel, entourée de ses astrologues, dans l'attente d'un présage de salut. Pressentiment? Coïncidence? Quoiqu'il en soit c'est au plus noir de cette année sombre qu'allait naître l'artisan de l'hégémonie française et de l'absolutisme monarchique.

Tout comme ses adversaires et ses victimes, dont une brillante tradition littéraire a fait de glorieux martyrs de la liberté, l'implacable cardinal qui a "foudroyé plutôt que gouverner les hommes" (Retz), fut d'abord un prodigieux héros de roman. Et c'est une existence d'action et de passion, où l'esprit de calcul n'exclut ni le goût du risque ni la présence permanente du danger, que nous invite à découvrir la magistrale biographie de Philippe Erlanger.

Mais, évoquer l'étonnante métamorphose du jeune prélat qui, distingué aux États généraux de 1614, allait devenir, dix ans plus tard, le maître du Conseil puis bientôt du royaume, ce n'est pas simplement retracer l'histoire d'une ambition, c'est aussi faire revivre la naissance, l'affirmation et la défense obstinée d'une grande idée, celle de l'unité nationale.

description

La recette est toujours la même: quelques chroniqueurs et mémorialistes du temps mis à contribution ; une prédilection pour les récits d’alcôve et les particularités tératologiques des protagonistes; une indifférence complète pour ce qui n’est pas pure histoire événementielle. On comprend pourquoi le critique historien aborde un ouvrage de Philippe Erlanger avec un préjugé invariablement défavorable.

Et cependant, à chaque fois, la magie fait son oeuvre: on prend le livre avec la ferme intention de n'en parcourir que quelques passages… et on ne le repose que bien plus tard, à la dernière page. Cette biographie de Philippe V en est un bon exemple : l’histoire de ce roi d’Espagne, à la fois dévot et obsédé sexuel, qui eut la chance d’avoir deux épouses hors du commun, nous est contée avec un grand talent d’écrivain et de conteur.

Louis XIV avait gardé un souvenir traumatisant de la Fronde, pendant laquelle son oncle, Gaston d’Orléans, avait comploté contre lui. C’est pourquoi, selon Erlanger, il adopta pour politique de laisser les cadets de la famille de Bourbon dans l’ignorance la plus complète. C’est ainsi que Philippe, duc d’Anjou et second fils du Grand Dauphin, né en 1683, aurait été élevé dans la soumission, une foi aveugle et la terreur de l’enfer. D’un naturel modeste, il ne jouissait pas d’une grande d’intelligence, d’où peut-être son extrême timidité.

Roi d’Espagne en 1700, par le testament de Charles II, Philippe V se marie l’année suivante. Sa première épouse, Marie-Louise de Savoie, reine à douze ans, régente à quatorze, intelligente et douée d’une grande force de caractère, sut, aidée par Mme des Ursins, gouverner et se faire aimer et vénérer par les Espagnols. Elle conseilla et guida son mari dont les talents se limitaient à un grand courage physique, mais à qui le métier de roi pesait.

La seconde épouse de Philippe V, Élisabeth Farnèse, énergique et autoritaire, prit à son tour un grand ascendant sur son mari et gouverna avec lui. Lorsque, par suite des décès successifs des héritiers de Louis XIV, il fut pressé de choisir entre son droit de succession au trône de France et son royaume espagnol, il dut renoncer pour lui et ses descendants à ses droits héréditaires pour rester en Espagne. L’Europe, en effet, n’aurait pas toléré d’avoir à envisager la réunion des deux couronnes sur une seule tête.

Élisabeth Farnèse eut la sagesse de laisser au ministre Patino la haute main sur l’économie et les finances du royaume. Grâce à lui, l’Espagne vécut un extraordinaire redressement. Pendant ce temps, Philippe V, d’ordinaire indifférent aux affaires, avait quelques accès d’autorité. Torturé par des remords de conscience et affaibli par la maladie, il décida d’abdiquer en faveur de son fils Louis. En janvier 1724, il se retirait avec la reine à la Granja de San Ildefonse. Le 30 avril suivant, Louis mourut de la petite vérole. Le 30 septembre, cédant aux pressions de sa femme et de son entourage, Philippe remontait sur le trône. À partir de 1727, le roi subit des crises de folie passagères, dont il ne sortait que pour tomber dans une profonde neurasthénie. Il mourut brusquement le 9 juillet 1746, âgé de soixante-trois ans.

Paradoxalement, ce roi qui régna peu par lui même, toujours dominé par ses épouses, laissa l’Espagne plus florissante et prospère qu’il l’avait trouvée. Remarquable par sa puissance d’évocation, le livre d'Erlanger nous restitue l’image d’un souverain pusillanime et inquiet, de ses deux épouses et d’une époque riche en rebondissements, alliances, guerres et réconciliations, les peuples n’étant alors que des pions ou des marionnettes entre les mains de souverains avides et ambitieux : image limitée et traditionnelle de l’histoire sans doute, mais dont la simplicité n’a pas fini d’exercer sa séduction

" Je fais la guerre, je fais, l'amour et je bâtis. " Ce slogan attribué à Henri IV était trois fois intolérable pour ses ennemis : la guerre visait les princes catholiques d'Europe, l'amour donnait de ce prince éclairé une vision de débauché très inconvenante pour l'esprit contre-réformiste du temps, la construction d'un Etat moderne inquiétait des nobles soucieux de conserver leurs privilèges. Il y avait trois bonnes raisons de tuer Henri IV, sans compter celle que le fanatisme inspire, de tout temps, à celui qui croit détruire le symbole alors qu'il abat l'homme. Henri IV est mort parce que sa tolérance, sa lucidité politique, le rendaient insupportable aux médiocres. En l'assassinant, Ravaillac tuait le " nouveau Saint Louis ", soit le résultat inverse de ce qu'il cherchait. Mais la magie de ce roi qui ne connaît aucun purgatoire n'explique pas les raisons de cet acte proprement insensé. Philippe Erlanger a repris toutes les pièces du dossier avec le talent et le doigté qu'on lui connaît, pour établir enfin comment l'idée a pu germer de mettre à mort " le réconciliateur des Français ".

Souverain des Pays-Bas, roi des Espagnes et des Deux-Siciles, empereur germanique, Charles Quint était le maître d'un des plus grands empires que l'histoire ait connus. Or il se trouve investi de cette prodigieuse puissance au moment où l'Occident change de cap. Se considérant comme le restaurateur sous son sceptre impérial de l'universalité chrétienne, comme le garant suprême de la paix du monde dans l'unité de la foi catholique, il se heurte à la montée des particularismes nationaux et religieux et au dépérissement des valeurs médiévales. La puissance ottomane, l'explosion de la Réforme et enfin le comportement réaliste de la France qui, n'obéissant qu'à l'intérêt national, s'alliait aussi bien aux Turcs qu'aux princes protestants, contribuèrent à l'échec de ce que Philippe Erlanger fait apparaître comme la lutte héroïque et désespérée du dernier César, " gérant de la chrétienté ", pour sauver l'Ancien Monde.

Quand Louis XIV meurt en 1715, son arrière-petit-fils et successeur a cinq ans. La loi veut que, pendant sa minorité, les affaires du royaume soient administrées par un régent. Le duc d'Orléans, grand-oncle de Louis XV, assumera ce rôle de 1715 à 1723.

De son interrègne, notre mémoire capricieuse a retenu surtout les failles ou les frivolités : les Roués et leurs débauches; la faillite du ''Système de Law; les scandales; au mieux, un style dont la sobre élégance contraste plaisamment avec les ors fastueux du temps du Roi Soleil. La Régence fut pourtant plus et mieux qu'une période de libertinage - à l'image du prince qui lui a imprimé sa marque.

Ce qu'a été la tâche de ce personnage de transition, ses échecs et ses réussites, Philippe Erlanger s'attache à le dégager d'après les documents historiques. Ainsi se dessine le portrait d'un méconnu, sur qui pèse lourdement le handicap d'être né trop près du trône. Le Régent, un libertin? Indéniablement, mais aussi un esprit libéral qui a joué au mieux ses cartes dans une partie dont l'enjeu était déjà le sort de la monarchie absolue.

description

Au soleil de Louis XIV, Philippe d'Orléans (1640-1701) a été brûlé par la rumeur et la raison d'Etat, réduit au rôle de comploteur systématique et inefficace. Dans cette biographie, nourrie des correspondances et des témoignages du temps, la véritable personnalité de ce prince, si populaire que même Boileau en a célébré la gloire, est révélée.

Il est des personnages que l'Histoire semble assigner à une réputation maudite. Philippe d'Orléans, frère de Louis XIV, accumule les médisances. Dès sa naissance, en 1640, les commérages vont leur train : parce qu'il a le sens artistique de ses ancêtres Medicis, on lui reproche sa frivolité : son goût de la table, du jeu, de la danse passe pour un dilletantisme indigne d'un prince : ses mariages font jaser et même son talent militaire, éclatant pourtant à la bataille de Cassel en 1677, est contesté.

Au soleil de Louis XIV, Philippe d'Orléans a été brûlé par la rumeur et la raison d'Etat, réduit au rôle de comploteur systématique et inefficace. Dans cette biographie, nourrie des correspondances et des témoignages du temps, Philippe Erlanger met au jour la véritable personnalité d'un prince si populaire que même Boileau en a célébré la gloire.

Gabrielle d'Estrées (1573-1599) «fut un enfant à l'esprit d'oiseau, uniquement créé pour l'amour, qui faillit régner sur la France, et lui être fatale».

Ainsi Philippe Erlanger achève-t-il la biographie de celle qui fit tourner la tête d'Henri IV en pleine guerre de Religion et accompagne l'ascension du monarque. Le peuple parle de la putain du roi, les prédicateurs dénoncent l'adultère royal, la Cour se plaint de l'ambition frénétique de la famille d'Estrées, Sully s'inquiète d'une mésalliance qui ruinerait ses calculs diplomatiques ; peu importe, Gabrielle gouverne le corps et le cœur d'Henri IV. En juin 1594, elle lui donne même un premier fils, César de Vendôme, alors qu'on n'avait pas vu de naissance d'un «Dauphin» depuis cinquante ans.

Entre les négociations de l'Edit de Nantes avec les protestants, la guerre avec l'Espagne, les alliances sans cesse défaites avec l'Italie, se joue une partie terrible de cinq ans. Gabrielle y démontre une ténacité et une habileté telles qu'elle se voit presque reine, jusqu'à cette mort brutale qui la fait entrer dans la légende des grandes courtisanes

Trente ans après sa première édition, le Clemenceau de Philippe Erlanger demeure une biographie de référence. Erlanger, chez lequel on apprécie l'admirable écrivain et le fin portraitiste autant que l'historien, a saisi mieux que tout autre les visages apparemment contradictoires de ce personnage indomptable qui, né en 1841, mort en 1929, "pendant un demi-siècle, emplit son pays, puis le monde, du fracas de ses luttes, de ses croisades, de ses colères, de son rire impitoyable". Grand individualiste, "mélange d'anarchiste et le conservateur dans des proportions qui restent à déterminer", comme il se définit lui-même, dictatorial et républicain, nationaliste et mécréant, champion du progrès social mais ennemi du marxisme en même temps que de l'Eglise, Clemenceau connut des triomphes et des effondrements sans mesure, provoqua les sentiments les plus extrêmes et déconcerta souvent ses contemporains. Mais son biographe montre bien qu'entre le maire du XVIIIe arrondissement de 1870 et le "père de la Victoire" de 1918, il y a la constance d'un tempérament qui s'arrangeait mal des normes des autres.

"C'était une grande enchanteresse quand elle voulait et on ne lui échappait que rarement". Ainsi parlait le jésuite Rapin, son ennemi, de la soeur du Grand Condé aujourd'hui presque oubliée après avoir fasciné plusieurs générations.

Mme de Longueville appartenait à un monde aussi différent du nôtre que l'est celui d'Alexandre le Grand : un monde très limité puisque les gens de sa caste vivaient en un vase clos propice à la violence extrême des passions : un monde néanmoins armé d'une force magnétique car ces passions influaient sur le destin de millions d'êtres.

[...] Un maréchal tel que Turent trahit dans la seule espérance de lui plaire. Des provinces se soulevèrent à l'appel de sa voix. Son frère Condé, le plus superbe des princes, le plus sauvage des massacreurs, fit pendant sept ans la guerre à son roi parce qu'elle l'avait voulu.

Devenue ensuite la protectrice de Port Royal, on la vit combattre le Pape et le Roi, puis maintenir tant qu'elle vécut la "Paix de l'Église".

Une pareille femme nous a paru digne d'être observée à la lumière de notre temps. Aussi bien, Mme de Longueville, incarnation d'un idéal perdu, n'est-elle pas si loin de nous qu'il y paraît puisque, frondeuse ou janséniste, elle ne cessa d'être brûlée d'une flamme contestataire.

Favori de Jacques 1er et de Charles 1er au point d'avoir été nommé "le dictateur non seulement de l'Angleterre, mais du souverain", amoureux jusqu'à la folie et aimé d'Anne d'Autriche, premier ministre, grand amiral, général en chef, ambassadeur, mécène, plus magnifique qu'aucun prince de son époque, George Villiers, duc de Buckingham, offre l'exemple à peu près unique d'un homme qui disposa, avant vingt-cinq ans, d'un pouvoir absolu, sans y avoir d'autres titres que ses dons de séducteur. La manière dont il en usa voua à sa perte la dynastie des Stuart, affola le peuple britannique, bouleversa la politique européenne, provoqua deux guerres et ouvrit une révolution.

De son vivant même, Buckingam devint légendaire. A la fois adoré et exécré, il fut comparé aux archanges avant d'être identifié à l'Antéchrist. Assassiné par un fanatique dont l'Angleterre fit un héros, il fut pleuré jusqu'à leur mort par un roi et une reine. La plupart des historiens lui donnèrent le visage d'un traître, d'un apostat, d'un fléau de sa patrie et de la liberté, tandis que les romanciers et les poètes l'égalaient aux amants immortels.

La vérité, évidemment, n'a rien à voir avec ces imaginations, mais n'en est pas moins proche du merveilleux.

Avec toute la rigueur d'un historien et toute la pénétration d'un romancier, Philippe Erlanger nous conte la véritable histoire de ce favori dont la beauté, les passions, l'extravagance pesèrent d'un si grand poids sur le destin de l'Angleterre et sur l'évolution politique de son temps.

Le XVIe siècle fut une époque de grands bouleversements, de découvertes et de luttes idéologiques. Si les Français savent quels furent les effets de ces révolutions dans l’Europe occidentale, ils ignorent en général ce qui, pendant la même période, se passait au-delà du Rhin. Elizabeth Tudor, Philippe II, Henri IV sont universellement connus : leur contemporain, l’Empereur Rodolphe II, ne l’est guère et cependant il mériterait d’être également célèbre. Non que ce petit-fils de Charles Quint ait été un conquérant ou un grand homme d’État. Sa nature ne le lui permettait pas. Marqué par les redoutables atavismes des Habsbourg, c’était un personnage bizarre et fascinant qui, détestant le réel, rêva plutôt qu’il ne vécut. Aussi son règne fut-il jalonné de malheurs éclatants. Mais ce chimérique a laissé sur notre temps des empreintes beaucoup plus profondes que celles de la plupart des princes de cette Renaissance dont il fut l’incarnation suprême. Mécène incomparable, il rassembla un nombre prodigieux d’œuvres d’art. Et surtout, son amour de la magie, son goût du surnaturel, sa curiosité du Cosmos firent que les savants dont il encouragea les travaux en les protégeant de l’Inquisition franchirent la barrière qui sépare l’astrologie de l’astronomie. Grâce à lui, Kepler put énoncer ses fameuses lois et ouvrir la voie où devaient passer les cosmonautes modernes. Philippe Erlanger s’est appliqué à faire revivre en son étrange Cour de Prague, parmi ses trésors, ses artistes, ses alchimistes, ses mages, ses chercheurs, au milieu des complots et du tumulte sanglant des guerres de Religion, cet empereur fastueux, mélancolique, torturé, qui préféra les étoiles à ses royaumes terrestres.

Cultivé, raffiné, passionné, despotique et fastueux, Henri VIII, roi aux six épouses qui, après avoir été un zélateur fougueux de l'Eglise catholique, se sépara de Rome pour pouvoir divorcer à son aise et se proclama chef suprême de l'Eglise d'Angleterre, est un monstre de l'histoire. Contemporain de François Ier et de Charles Quint, monté sur le trône à dix-huit ans, il régna de 1509 à 1547. Il ne fit pas de conquêtes, il n'agrandit pas son royaume qu'il laissa ruiné malgré de formidables spoliations. Et pourtant, en raison de l'image de sa puissante personnalité, de son subtil jeu diplomatique, de la création d'une flotte moderne et, naturellement, de la fondation d'une Eglise nationale, il est l'incarnation d'un grand règne.

Trente-neuf années de règne : plus que la présence au pouvoir de tous les présidents de la Ve République réunis, de Charles de Gaulle à François Mitterrand ; plus que la durée cumulée de la Restauration et de la Monarchie de Juillet. Entre 1422 et 1461, Charles VII gouverne tour à tour une France déchirée par la guerre, occupée aux trois quarts, exsangue, puis l'État le plus fort et le plus unifié d'Europe. Jamais peut-être, l'expression « miracle politique » n'a eu plus de sens, si bien que le temps de Charles « le Bien Servi » apparaît comme un pivot de notre histoire nationale. Bien sûr, il y eut le miracle politique, psychologique et spirituel de Jeanne d'Arc et de son épopée, et Philippe Erlanger, avec son souci méticuleux des archives, en donne la mesure. Mais également la métamorphose d'un roi et d'un royaume, héritiers des désastres causés par Charles VI le Fou, forgeant la centralisation monarchique, une armée de métier, rétablissant l'ordre financier et la prospérité alimentaire, s'ouvrant aux prémices de la Renaissance. Et pour renforcer ce mystère, il y a la personnalité de Charles VII, analysée en détail par l'auteur, ce roi capable de surmonter les infortunes d'une enfance dominée parle malheur, de compter sur l'aide indispensable de femmes d'exception - Yolande d'Aragon, Jeanne d'Arc, Agnès Sorel - et de s'entourer d'une cohorte de serviteurs mus par une cause exceptionnelle : la formation d'une patrie.

Peu de souverains connurent à l'égal d'Henri III l'amour passionné et la haine aveugle de la foule. Adoré avant son avènement comme un demi-dieu, il devint, sitôt qu'il règna, l'objet d'une exécration et d'un mépris qui devaient le faire tomber sous le poignard d'un assassin. Et pourtant ce monarque tant vilipendé fut un souverain brave, séduisant, généreux, libéral, doué de tous les dons de l'esprit, grand orateur, soldat valeureux, diplomate incomparable, profondément attaché à sa patrie. Son impopularité, il ne la dut réellement ni à la bizarrerie de ses moeurs, ni aux étrangetés de son caractère. Le grief profond des hommes qui, de son temps, se disputaient la France vint de ce que, méprisant toutes les factions, il défendit inlassablement contre elles la cause du pays.

Philippe Erlanger s'est efforcé de tracer une peinture fidèle d'un roi mal connu et, pour ce faire, il a cru ne devoir dissimuler ni ses singularités, ni ses faiblesses. Dans une évocation pleine de vie et de couleur, il montre cet homme extraordinaire en lutte contre la révolution du XVIe siècle et ressuscite autour de lui les personnages fastueux, pittoresques, corrompus qui menaient leurs intrigues à la Cour licencieuse des derniers Valois.

Le génie et la démence, l'esprit chevaleresque et le machiavélisme, le charme et la férocité, la dévotion et la débauche, le goût du sang et le raffinement le plus exquis, les Valois-Angoulême conciliaient tout cela avec une grâce dans la majesté qu'on ne reverrait pas après eux. Cette extraordinaire famille fit éclore trois fleurs qui devaient ravir les historiens et fasciner les poètes, trois Marguerites dont Marguerite de France ou de Valois, septième enfant de Henri II et de Catherine de Médicis. Louise de Savoie, mère de François Ier, avait transmis aux unes et aux autres du sang italien. La dernière reçut en outre du côté maternel le trouble héritage de ces Florentins. ‎

"Cette biographie d'Isabelle la Catholique aura été le dernier ouvrage de Philippe Erlanger, qui était fasciné par cette femme extraordinairement tenace en laquelle il est trop simple de ne voir qu'une autocrate fanatique. Née en 1451; morte en 1504, Isabelle hérita de la couronne de Castille en 1474 tandis que son époux, Ferdinand l'infant d'Aragon, montait cinq ans plus tard sur le trône d'Aragon. Il formeront une union indestructible tendue vers la réalisation de l'unité territoriale et religieuse de l'Espagne. C'est l'achèvement de la «Reconquista» par l'éviction définitive des Maures qui leur vaudra en 1492 le titre de «rois catholiques» décerné par le pape Innocent VIII. Sous le règne d'Isabelle la Catholique, l'autorité royale s'instaura sans partage : l'Islam fut éliminée, les Maures furent soumis, les brigands exécutés, les juifs expulsés, les hérétiques exterminés. Les juridictions expéditives de la santa Hermandad l'aidèrent dans sa tâche répressive. Choquante aujourd'hui, son intolérance fut ratifiée par ses contemporains. À ceux qui lui prêchaient la prudence, Isabelle rétorquait : « Ce n'est pas à moi de considérer les fatigues et les périls quand il s'agit de l'autorité royale. » Elle demeura un personnage fondateur de l'Espagne et c'est grâce à elle que celle-ci allait prendre une dimension impériale. C'est elle en effet qui protégea Christophe Colomb. Il lui offrit en remerciement tout un continent

En consacrant, après combien d'autres, un ouvrage à Louis XIII, nous ne nous sommes pas proposé de libérer de sa légende un personnage auquel la légende s'est attachée avec un acharnement singulier. Depuis les contemporains hostiles à la politique de Richelieu, depuis Richelieu en personne, si habile à préparer sa propre gloire, jusqu'aux Romantiques épris d'images trop pittoresques ; depuis les adulateurs du Roi Soleil jusqu'aux ennemis de l'Ancien Régime, des générations se sont accordées à rabaisser le fils d'Henri IV, puis à répandre sur sa mémoire la calomnie et le ridicule.

Mais la réhabilitation n'est plus à faire. D'éminents historiens s'y sont appliqués, parmi lesquels nous nous contenterons d'évoquer Gabriel Hanotaux et M. le duc de La Force, M. Louis Battifol, M. Louis Vaudois (dont le remarquable et minutieux travail nous a été infiniment précieux). La pensée ne nous serait donc pas venue de réfuter de nouveau Tallemant des Réaux, Vigny ou Michelet et, pas davantage, de refaire le récit d'un règne à propos duquel il semble que tout ait été dit (tout est-il jamais dit lorsqu'il s'agit d'un pareil sujet ?)

Cependant, en considérant le second des Bourbons à la lumière de la vérité, il nous est apparu que ce prince énigmatique était bien loin encore d'occuper le rang auquel il avait droit en tant que souverain et surtout en tant qu'homme. Il nous est apparu qu'à la place du fantoche, cher aux romanciers de l'histoire, se trouvait une personnalité d'une si grande richesse psychologique qu'il était permis de voir en elle un reflet des héros créés par les premiers génies du temps -un Shakespeare, un Corneille.

Sur Diane enfant nous ne possédons qu'un renseignement précis : son père l'emmenait à la chasse quand elle avait six ans. Dès le premier âge, le futur modèle du Primatice suivit les traces de la déesse, sa patronne, et soumit son corps aux saines disciplines dont elle devait être si bien récompensée. Pendant son existence entière, Diane se lèvera avec le jour, prendra des bains d'eau froide, chevauchera fougueusement à travers bois. Les nobles animaux qui contribueront à immortaliser ses images, elle ne perdra jamais le goût de les forcer.

Le dernier âge d'or de la Monarchie 1901-1914

Les principaux monarques européens dans la course à l'apocalypse de la Première Guerre mondiale.

Sept souverains européens sont passés ici en revue : Edouard VII d'Angleterre, pacificateur ou boutefeu, le Kaiser Guillaume II, apprenti sorcier, le tsar Nicolas II, représentant d'une dynastie en état de décomposition avancé, François-Joseph, souverain blessé d'une double monarchie sclérosée, Alphonse XIII d'Espagne, plus préoccupé par séduire et mener la grande vie que par gouverner, Victor-Emmanuel III d'Italie, obsédé par l'ambition de faire de son pays une grande puissance, Léopold II de Belgique construisant un empire colonial à marche forcée. Tous, à des degrés divers, portent une certaine responsabilité dans le déclenchement de la guerre, dans la mesure où, par lâcheté, incompétence ou égoïsme national, ils n'ont rien fait pour l'éviter.

Collection en 10 volumes :

- tome 1 : François 1er et Henri II (1515-1715) La Renaissance française

- tome 2 : Les guerres de religion (1559-1574) Catherine de Médicis, de la tolérance au massacre

- tome 3 : Les guerres de religion (1574-1598)

- tome 4 : Splendeur et mort de Henri IV (1598-1610)

- tome 5 : Louis XIII et Richelieu (1610-1624)

- tome 6 : Le règne de Louis XIII (1624-1628) La révolution royale

- tome 7 : Le règne de Louis XIII (1628-1637) la grandeur avant le bonheur

- tome 8 : Le règne de Louis XIII (1637-1643) La tragédie, le triomphe et la mort

- tome 9 : Louis XIV (1643-1680) l'ascension du soleil

- tome 10 : Louis XIV (1680-1715) l'embrasement du crépuscule

Princesse de la Renaissance aux idées médiévales, catholique sévère transfigurée en Diane chasseresse, implacable-politique en même temps que gracieux emblème de toute une civilisation, Diane de Poitiers se dresse au carrefour de deux époques dont elle symbolise les contradictions. Après avoir été l'épouse irréprochable d'un infirme de quarante ans son aîné, elle devint, une fois veuve, l'amante d'un adolescente - le futur Henri II - qui l'idolâtra jusqu'à la mort et sur qui elle exerça, pour le malheur de la France, une influence absolue. Pourtant, en faisant entretenir par des artistes de génie le mythe de son éternelle beauté, elle nous a légué certains de nos plus grands chefs-d'oeuvre. Son destin inspira poètes, romanciers, dramaturges et pamphlétaires, mais la réalité dépasse leurs évocations.

De 1920 à 1933, l'importation, la vente et la consommation d'alcool ont été strictement interdites en Amérique du Nord. Popularisée par la littérature et le cinéma, la "prohibition" fut l'un des plus grands désastres de l'histoire des Etats-Unis. Elle y causa une quantité effrayantes de meurtres et de détentions, y engendra le grand gangstérisme et la corruption généralisée. Elle eut, bien sûr, ses tristes héros, tel George Remus, le plus célèbre des bootleggers. A l'inverse, elle accéléra les progrès dans les domaines du chiffre, des services d'écoutes et de l'infiltration des réseaux. Sa sanglante histoire éclaire l'Amérique d'aujourd'hui.

Leur épopée s'achève le 18 juin 1815 à Waterloo. Depuis dix ans, par centaines milliers, ils ont servi dans les rangs de la Grande Armée. Ils ont couru des sierras espagnoles aux neiges de Russie. Ils ont acquis, aux prix d'inouïes souffrances, leur immortalité dans la mémoire humaine. Volant quelques heures de repos aux haltes et aux veilles, certains ont noirci de petits carnets. Ils y décrivent, au jour le jour, errances, combats, tragédies, brefs bonheurs. A partir de ces précieux témoignages, voici reconstituée leur extraordinaire aventure.

En chacun de nous palpite un Aventuriers, rival de l'être civilisé. Il en est de même pour les Favorites, pour des femmes dont la race n'est pas éteinte malgré les apparences. Philippe Erlanger dresse ici les portraits de l'aventurier type et de la favorite type. Il a pris comme modèle six hommes : Alexandre, Mahomet, Christophe Colomb, Napoléon, Charles XII de Suède, Napoléon III, et six femmes : Agnès Sorel, La Galigaï (femme de Cancini), Isabelle de Montmorency, Lola Montès, Madame de Polignac, Madame Tallien et il a placé en charnière un couple extraordinaire : celui de Cagliostro et de sa femme Séraphina.

Par un maître du genre, la biographie du plus grand conspirateur du XVIIème siècle qui a révélé les grandeurs et les petitesses de ses contemporains, parmi lesquels en premier lieu Richelieu et Louis XIII.

Alfred de Vigny qui consacra à Cinq-Mars un livre plein de beautés, mais relevant surtout de l'imagination, disait :

" L'historien dominera le siècle qu'il veut peindre, le romancier se transportera au cœur même de ce siècle."

Pilippe Erlanger, historien scrupuleux et lucide, apporte une fois encore un démenti à cette définition en se plaçant à la fois au-dessus des événements qu'il évoque et dans leurs profondeurs mystérieuses.

Racontant la conspiration de Cinq-Mars, il a non seulement - et pour la première fois - démonté les rouages d'une des entreprises les plus étonnantes de l'Histoire, mais il a montré comment l'avenir de la France aurait pu en être changé, puis de quelles circonstances extraordinaires a dépendu un tel renversement.

En même temps, il a sondé les esprits et les cœurs, et a tracé des peintures magistrales des trois protagonistes du drame :

Cinq-Mars, bel "enfant perdu", devenu à son corps défendant l'instrument de la fatalité ;

Richelieu, au bord de la tombe, ne reculant devant rien pous sauver son œuvre ;

Louis XIII, enfin, grand souverain méconnu, déchiré entre ses passions et son devoir, vrai stoïcien de la monarchie dont l'auteur retrace l'image, hallucinante comme un tableau du Greco.

Cette étude fondée sur des documents incontestables ramène le lecteur à une époque où, dans des convulsions toujours renaissantes, les Français troublés s'interrogeaient sur le destin de leur pays. Elle apportera aussi des sujets de méditation à leurs descendants du XXe siècle.

Le 18 août 1572, Paris célèbre avec faste le mariage de Marguerite de Valois et d'Henri de Navarre, événement qui doit sceller la réconciliation entre catholiques et protestants. Six jours plus tard, les chefs huguenots sont exécutés sur ordre du Conseil royal. Puis des bandes catholiques massacrent par milliers «ceux de la religion» - hommes, femmes, vieillards, nourrissons... Comment est-on passé de la concorde retrouvée à une telle explosion de violence ? Comment une «exécution préventive» de quelques capitaines a-t-elle pu dégénérer en carnage généralisé ? Quel rôle ont joué le roi, la reine mère, les Guises, le très catholique roi d'Espagne ? De ces vieilles énigmes, Arlette Jouanna propose une nouvelle lecture. La Saint-Barthélemy n'est l'œuvre ni des supposées machinations de Catherine de Médicis, ni d'un complot espagnol et encore moins d'une volonté royale d'éradiquer la religion réformée. Charles IX, estimant sa souveraineté en péril, répond à une situation d'exception par une justice d'exception. Mais en se résignant à ce remède extrême, il installe, sans en faire la théorie, une logique de raison d'État. Cette tragédie, vécue comme une rupture inouïe, suscite une réflexion foisonnante sur les fondements du pouvoir, les limites de l'autorité, la légitimité de la désobéissance ; sur le danger aussi que font courir les divisions religieuses aux traditions du royaume. Mais cet effort de restauration politique va se heurter à la sur-sacralisation du roi, qui ouvre la voie à l'absolutisme des Bourbons.

Pierre Moinot a écrit pour la télévision le scénario et les dialogues de ce Mazarin.

Le film comprend quatre épisodes qui ont été réalisés par Pierre Cardinal. Le premier épisode s'intitule «Le roi est mort, vive le cardinal», le deuxième «Les princes en cage», le troisième «Le fugitif», et le quatrième «Les enfants qui s'aiment».

Mazarin apparaît ici comme l'antithèse de Richelieu. Le cardinal de Richelieu avait fait régner la terreur, pour décapiter les factions. Mais de l'excès de terreur était née la révolte, la guerre civile. Mazarin, plus politique, fut un pacificateur. Selon la formule de Lamartine : «C'est Mazarin qui fut le grand ministre, c'est Richelieu qui fut le grand vengeur.»

Au contraire du «grand vengeur», ce «grand ministre» n'a jamais fait verser le sang. Passionnément dévoué à la France à laquelle il s'est identifié, il le fut plus encore à son filleul, cet enfant dont il a fait un roi.

Quand Mazarin meurt, à Vincennes, dans son lit, il remet à Louis XIV les rêves d'une France pacifiée, où les factieux sont devenus des courtisans. Pour citer encore Lamartine : «Malheur au peuple qui estime Richelieu et qui ne comprend pas Mazarin!»

co-auteur scénariste : Pierre Moinot

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