Commentaires sur ses livres

La sauce n'a pas pris et je ne sais pas pourquoi.
Un roman plein de vite alors que des choses profondes y sont racontées.
Peut-être est-ce la narration que je n'ai pas aimée

Un témoignage poignant sur la dépression, écrit avec brio, à la fois dur et plein d'espoir. Philippe Labro nous emmène tantôt avec émotion, tantôt avec légèreté, sur les traces de sa maladie et de son parcours, dont il retrace les étapes avec virtuosité. C'est fort, c'est triste, mais c'est aussi un très beau message de courage à conseiller à ceux qui traversent cette épreuve - à eux, et à leurs proches.

Philippe LABRO est un auteur dont j'ai plusieurs livres dans ma bibliothèque, mais que je n'avais pas encore lu. Quand je veux découvrir un auteur et vérifier si sa plume va me plaire, je choisis volontairement un livre court. Celui-ci trouvé dans une boîte à livre m'a attirée tout de suite, aucune description, ni 4ème de couverture, donc mystère total sur le contenu de l'histoire et ça j'adore.

Beaucoup de tendresse, de l'émotion et des personnages attachants, le livre est court et les chapitres aussi. La plume m'a conquise, ce n'est pas un coup de coeur mais j'ai vraiment passé un bon moment de lecture. Je recommande !

En trois mots, je dirais que ce livre n'est pas trop mal. Pas trop mal parce que je l'ai bien aimé, ma lecture n'a vraiment pas été déplaisante. Pour autant, je n'ai pas non plus été transcendée. Selon moi, il s'agit d'un bon roman d'apprentissage, avec un personnage loin d'être inintéressant, auquel on pourrait tous s'identifier à certains moments (d'autant plus que j'ai lu ce livre alors que je me trouvais à l'étranger pour un stage d'été). Certes, les descriptions de l'Amérique sudiste des 50s m'ont paru authentiques, et certes, les leçons auxquelles le narrateur s'est vu confronté m'ont parfois bien parlé, et ce serait mentir de dire que ses interactions et ses différentes relations tout au long du livre n'ont pas suscité mon intérêt.. Mais voilà, je me suis parfois bien ennuyée. Je crois que j'ai trouvé certaines descriptions plates, et que l'égoïsme du personnage
principal (dont on connaît le nom sans le connaître, c'était bien joué ça, d'ailleurs) m'a parfois poussée à me détacher de lui, comme il semblait se détacher des gens dont il n'avait plus besoin, autrement dit des gens qui ne se conformaient pas à sa vision du rêve americain, si je puis dire.. Même si d'un autre côté, je ne pouvais m'empêcher de comprendre et excuser son comportement : après tout, à cet âge-la, ce qui compte c'est notre propre épanouissement, ce qui compte, c'est ce qu'on a décidé qui compterait, le reste n'en vaut pas la peine, alors comment lui en vouloir ?

En bref, et je crois me répéter, je pense que c'est un bon livre. Ni plus, ni moins. Il est loin d'être mauvais, vraiment pas. J'ai même envie de lire le second tome pour découvrir comment la suite des évènements va impacter notre jeune étudiant en pleine crise d'entre-deux-âges, néanmoins s'il y a bien une chose que je peux affirmer,
c'est que je n'en garderai pas non plus un souvenir vif et immuable.

Lu pendant mon adolescence je suis plutôt déçue d'apprendre que c'était une fiction. Dommage... je le conseillerai à ma fille. Livre à lire quand on a une quinzaine d'années car après la magie ne prend plus.
...

Qu'est-ce que ça fait du bien de lire de beaux mots, de suivre des personnages qui s'expriment bien et d'avoir une vraie réflexion lors de ma lecture ! Je crois qu'après plusieurs lectures cash et trash (qui n'en sont pas moins bonnes ! Juste différentes.), j'avais vraiment besoin de ce livre et de retrouver la plume de Philippe Labro.
Il nous plonge dans le quotidien de Clara, violoniste d'un autre temps près du lac des Quatre Cantons, en Suisse, qui prend son déjeuner journalier sur un banc en contemplant l'horizon. Quelle n'est pas sa stupéfaction lorsqu'un jour, ses habitudes sont chamboulées par l'arrivée de Franz, un adolescent, lui aussi assis sur ce banc ! Entre ces deux êtres abimés par la vie se noue rapidement un lien particulier et ils entament des discussions très profondes.
Ce livre se lit très vite et, en soi, l'intrigue n'a rien d'exceptionnel. Mais c'est ce qui l'habille et ce dont le livre parle en filigrane qui m'a émue.
Cette relation, cet amour au début impossible, est si bien décrit, si bien mis en scène et en lien avec le passé des personnages, que j'avais l'impression de les voir discuter en face de moi.
L'omniprésence de la musique a aussi son importance dans le récit. L'auteur aborde également la surdouance et cette manière bien différente d'être au monde, avec beaucoup de justesse et d'humanité.
En résumé, ce livre tout en délicatesse et en subtilité m'a fait du bien et je vous le recommande vivement !

J'ai lu ce livre quand j'étais au collège, j'avais à l'époque le rêve américain et les aventures de Philippe Labro ont mis en quelques sortes des étoiles dans les yeux. Déjà le fait qu'il puisse se rendre aux états Unis me rendait envieuse mais les difficultés sociales de l'époque évidement m'ont ouvert les yeux sur l'injustice du haut de mes douze ans. Philippe Labro a su rendre son récit authentique car les lignes reflètent tout à fait les années 50 américaines avec ce qu'elles avaient de plus beau à offrir mais aussi de plus horrible.

Un très bon roman initiatique ! Philippe Labro nous livre ici, un roman autobiographique sur sa première année passée au États-Unis. Il arrive à nous immerger dans cette université des années 1960 où les mœurs, les us et coutumes diffèrent tellement de la France.

Je n'ai pas du tout accroché à l'histoire. J'ai trouvé le personnage de Manuella trop futile et inintéressante.
C'est beaucoup trop plat pour susciter de l'engouement. L'écriture est jolie bien que je l'a trouve un peu désuète, monotone.
Heureusement que la lecture de ce roman est assez rapide et facile.

Ce livre n est pas un roman, mais un témpignage fort, à propos d une maladie "la dépression".
L auteur dans son livre nous rapporte ses experiences, ses reflexions et par là trace un chemin vers la delivrance et l espoir.

Lu étudiante. Je n'avais pas été plus emballée que cela par l'autobiographie de l'auteur. Il y relate son expérience estudiantine aux États-Unis, dans les années 50. J'avais presque préféré l'adaptation cinématographique, bien qu'assez lisse et "américanisée".

J'ai lu ce livre adolescente et ce récit d'enfance m'avait plu. Une plume fluide mais un style un peu convenu, si je me souviens bien. La suite (L'étudiant étranger) de cet opus m'avait également fait l'effet d'un livre "facile" à lire.

Philippe Labro raconte une enfance paradisiaque au sein d'une famille nombreuse et équilibrée, jusqu'à ce que leur quotidien bascule lorsque leur chère "Villa" se transforme en hôtel-refuge pendant la seconde guerre mondiale, sous l'Occupation. Toute une galerie de personnages, du plus drôle au plus mystérieux, défilera sous le regard naïf du Petit garçon. La place de son patriarche de père est également omniprésente, contre balancée par le rapport privilégié qu'il entretient avec sa mère...
(dès la 3e)

Malgré des longueurs, j'ai aimé ce roman.

Un très beau livre en hommage à la Route 66. L'auteur et ses compagnons nous entrainent avec eux dans leur périple en Harley Davidson, le long de la "route mère" des Etats Unis, de Chicago à Los Angeles, leur voyage sera marqué par de nombreuses rencontres d'Américains(nes) ravi(es) de partager leur passion pour ce tracé unique au monde et qui accepterons avec gentillesse "pour la plupart" de se faire tirer le portrait par le photographe du groupe.
Si les paysages sont à couper le souffle et rappelle les décors de cinéma, notamment les westerns, les photos de Christophe Gersal n'oublient pas de montrer également les nombreux motels et autres boutiques de souvenirs qui bordent la 66.

En résumé ce livre est à mettre entre toutes les mains en particulier celles des passionnés de voyage et de road trip aux USA ! ;)

Je découvre Philippe Labro avec ce témoignage troublant de vérité sur un passage de sa vie : sa dépression. Homme de Lettres, homme du septième Art et radiophonique, de ce que j'en ai compris, cette maladie le prend sournoisement jusqu'à le mettre à terre. Il nous raconte comment il s'en est relevé, avec quelle aide, quelles leçons il en a tiré.
Son témoignage est bien construit, raconté de manière métaphorique et imagé, à destination de celleux qui souffrent de cette pathologie destructrice ou ceux qui ont un rôle d'accompagnant. Il nous montre comment elle a pris possession de son quotidien, de son corps, de ses pensées. Cette "broyeuse", comme il la nomme si bien, vient entacher jusqu'aux aspects les plus intimes de sa personnalités.
Le titre est une leçon de vie à retenir de toute urgence : à chaque chute, qu'elle soit réelle ou symbolique, il est toujours possible à l'être Humain de se relever.