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Tous les livres de Philippe Meyer

En parcourant les étapes et en rédigeant les chapitres de Dans mon pays lui-même..., je savais que mon tour de France ne serait pas bouclé si je ne " montais " pas à Paris. " Je ne suis français que par cette grande cité, surtout incomparable en variété ", écrivait Montaigne, et cent auteurs après lui ont parcouru et célébré cette ville qui compte tant de villages et dont tant d'habitants ont d'étonnantes biographies. C'est de cette variété que je suis gourmand et c'est d'elle que j'ai voulu rendre compte à mon tour. Au tournant du siècle, et même du millénaire, j'ai voulu voir si Paris reste cette espèce d'Amérique où chacun peut espérer donner à sa vie un nouveau départ. Si Paris est bien cette capitale où l'on échappe au regard et au jugement de cet ennemi naturel de l'homme qui s'appelle le voisin. Cette ville riche d'une vie aussi diverse et imprévisible que le sont ses quartiers, ses monuments, ses populations. Paris, me suis-je demandé, est-elle toujours à la hauteur de son mythe ? Mérite-t-elle encore l'affection et la détestation qu'elle suscite depuis tant de siècles ? Ph. Meyer

Successivement sous influence latine, germanique, franque, prussiennes, allemande, française, l'Alsace est, à sa manière, la somme des peuples qui ont fait l'Europe Continentale. Retracer ses quinze siècles d'histoire, c'est montrer comment la volonté de vivre ensemble des hommes a surmonté, au prix de sacrifices renouvelés, les querelles frontalières, les haines religieuses, les rivalités successorales et les guerres fratricides.

À quoi ressemble la capitale quand on cherche du côté des lieux chéris par les nouveaux Parisiens : bars et restaurants « branchés », procession en rollers et guichets à vélibs, quais ensablés de Paris-Plage, fourmilière des nuits blanches ? Quel rapport entre ce Paris et celui d un restaurant d habitués niché sur une place perdue du nord de la ville où un tavernier tunisien invite chaque semaine sa clientèle à chanter le répertoire des chansons des années 1950 avec l aide d un multi-instrumentiste ? Et qui est le Parisien de ce début de siècle ? L agité qui circule comme on monte à l assaut, qu il soit cycliste, motard, piéton ou automobiliste ? Le Chinois né à Zhengzhou ou à Hefei qui reprend un bistro tenu depuis l invention du Vin-Bois-Charbon par un Fouchtra de Sainte-Urcize (Cantal) ? Le Parisien de circonstance que l on nomme touriste et qui continue à faire de Paris sa destination préférée ? Que reste-t-il de Paris pour ce petit veuf, jadis ouvrier chez Panhard, qui a eu la chance d échapper aux effets de la hausse de l immobilier ?

L auteur se poste à la Goutte d or, au PC de circulation de la Préfecture de police, au service des urgences d un hôpital, dans un ancien bal popu transformé en boîte gay « hetero-friendly », dans les salles du musée du quai Branly, au bureau des objets trouvés, à l office du tourisme ou à la terrasse d un poste de secours contre la soif, à vélo, à moto, à pied et quelquefois en voiture.

Nous vivons une époque moderne Nouveau recueil des chroniques proférées par Philippe Meyer à France-Inter, et arrachées à l'auteur par son éditeur en raison des sollicitations empressées de la demande générale.

Vingt-neuf hommes et femmes politiques saisis sur le vif par la plume de P. Meyer. Certains portraits ont été faits pour l'Heure de vérité ou la radio, beaucoup sont inédits.

Pour des générations et des générations, Paris aura été la ville où chacun, selon le mot de Restif de la Bretonne se trouve "agrandi à ses propres yeux". C'est qu'on peut s'y affranchir du regard des autres, se délester des pesanteurs et des routines, trouver le et les moyens d'être soi-même, faire son chemin. Paris est une ville énergétique : "Le malheureux y est distrait par la gaieté publique et le faible s'y sent fortifié des forces de la multitude".

C'est cette ville où s'inventèrent tant de libertés publiques et privées que j'ai voulu célébrer, prenant ma place dans la longue cohorte de ceux qui l'ont aimée, mêlant ma voix aux leurs, faisant écho à leurs mots comme à leurs chansons, espérant raviver chez ses habitants comme chez ses visiteurs une affection vivace, exigeante, jalouse, excessive : une affection à la mesure de Paris.

Philippe Meyer

" Dilettante éclairé ", comme l'a baptisé Le Monde, " satiriste bien élevé et aussi précis qu'un bourreau chinois " (Le Point), " humoriste humaniste " (Le Nouvel Observateur), " moraliste amical et amusé " (L'Express), Philippe Meyer illustre de mille manières cette pensée de Flaubert : " Rien n'est plus sérieux en ce bas monde que le rire ". Il démontre que l'impertinence se reconnaît à sa pertinence et à sa façon de prendre les modes et les idées reçues à rebrousse-poil. Convaincu avec Montesquieu que " la gravité est le bouclier des sots ", le chroniqueur matutinal de France Inter fait les délices de ses auditeurs (et de ses lecteurs) en s'interrogeant sur des sujets aussi résolument mineurs que la marine bolivienne, le thème astrologique des chats ou la surface du carré d'agneau, mais aussi en exerçant sa verve aux dépens des puissants de notre société, qu'ils appartiennent au monde de la politique, à celui des médias ou du " show-business ". Longtemps sa devise fut : " Personne n'est parfait ". L'observation de son époque l'a conduit à ajouter : " A ce point-là, il y a du rab d'abus ". Philippe Meyer occupe désormais une place à part d'où il peut à loisir " étonner son monde en s'étonnant du monde ".

L'auteur, médecin chercheur et bioéthicien, a rêvé l'Amérique. Parfait exemple de ce que l'on nomme aujourd'hui la fuite des cerveaux, il y a exercé son métier durant de nombreuses années. Mais, s'il a tout d'abord été séduit par l'argent, les moyens et le clinquant de la plus puissante démocratie du monde, l'effet d'optique s'est vite heurté à une réalité sociale misérable. Dans l'hôpital où il travaillait, il a côtoyé la détresse et l'angoisse des personnes désargentées, entassées dans les salles d'attente. Plus généralement, l'absence de variété culturelle, la molle inventivité des gens, gros, voire obèses, et le diktat de l'économie ont tôt fait de rattraper son enthousiasme initial. Conçu comme un aller-retour entre les deux côtés de l'Atlantique, Le bonheur de ne pas être américain nous convie, parfois rudement, mais toujours avec humour, à prendre la mesure des différences opposant civilisations américaine et européenne. L'auteur met le doigt sur les dispositions d'une société qui, du Vietnam à l'Irak, a poussé l'opinion internationale à virer de l'imitation admirative au rejet.

Le livre le moins parisien et le plus français qui soit.

« Que ce soit à travers Paris ou à travers la France, j'ai le goût d'aller y voir, un vif appétit de raconter et un désir opiniâtre de comprendre. Vingt ans après Dans mon pays lui-même, j'ai repris la route, le train, le bateau, l'avion (et même le vélo électrique), et je suis allé dans des villes, des villages et des campagnes dont je ne savais pas grand-chose, voire rien. Mais j'en connaissais des gens, rencontrés au hasard de mes activités, et ces gens m'avaient donné envie d'en apprendre davantage sur leur coin de France. À leur tour, ils m'ont fait rencontrer des gens, qui m'ont conduit à d'autres gens. Il n'y a pas d'autre fil conducteur à ce livre que ma curiosité empathique pour ce qu'ils accomplissent et pour ce qu'ils nous disent de notre époque.

Il se trouve que les étapes de mon voyage ne sont pas les endroits les plus connus, ni les plus télévisés. Personne ne sait situer le Carladez, à part les patrons de bistrots ; on ne connaît de Groix que la chanson qu'on apprend aux enfants ; de Tulle, on ne s'est guère intéressé qu'à l'ancien maire devenu président ; d'Épinal l'image est infidèle ; de l'installation du Louvre à Lens, dans une région qui espère en sa résilience, il y a beaucoup à apprendre...

Devenu journaliste sur le tard, j'ai connu, admiré et aimé ces confrères toujours prêts à boucler leur sac et ignorant la hiérarchie entre les quidams et les importants qui s'étaient baptisés avec ironie l'"école des flâneurs salariés". J'espère m'être rapproché d'eux, comme j'espère ne pas décevoir Gilles Vigneault, qui m'a offert le titre de l'une de ses chansons qui parlent le mieux des autres. »

Ph. M.

Fleuve magique, disaient déjà les Romains qui en avaient fait un dieu, le Rhin incarne l'Europe dans ses divisions fratricides comme dans ses aspirations profondes à l'unité.

Les meilleurs écrivains de ses deux pays riverains - la France et l'Allemagne - n'ont cessé de clamer leur émotion devant ses paysages et la longue, belle et riche vallée qui le conduit de Bâle à Rotterdam.

Les hommes ont aimé ses rives, y ont prié Dieu dans d'immenses cathédrales, ont été merveilleusement intelligents et artistes. Une même civilisation a réuni sur une voie de passage commune les grandes villes rhénanes, héritières à la fois de l'Antiquité méditerranéenne et des énergies nordiques.

A l'inverse d'une histoire culturelle harmonieuse, l'histoire politique des pays rhénans a été déchirée par d'incessantes rivalités, de puissants nationalismes et des pulsions expansionnistes.

Cependant, l'abomination de la Seconde Guerre mondiale a fait resurgir au sein d'une Europe enfin pacifiée l'entente et la parenté de ces territoires. La vallée du Rhin a retrouvé son génie et le Rhin, son or.

Après une longue réflexion sur la philosophie de la médecine, Philippe Meyer se consacre désormais à l'histoire franco-allemande. Il a publié France et Prusse, une histoire croisée, traduit en allemand et, chez Perrin, une Histoire de l'Alsace.Presse: "Un plaidoyer franco-germanophile nécessaire, au moment où l'on recherche plus que jamais la cohérence culturelle de l'Europe." François Paoli, Le Figaro littéraire, 12 Mai 11 " Les guerres hier, le nucléaire aujourd'hui... Quelles sont les frontières, les idées, les mémoires qui nous séparent de l'Allemagne ?

Au milieu coule un fleuve, répond Philippe Meyer dans son dernier ouvrage, L'or du Rhin. Une promenade romantique, qui suit le cours de l'eau, a forgé notre réalité, distendu puis rapproché deux nations, deux cultures, deux conceptions de la vie et de l'homme... Avec l'Alsace en dénominateur commun." Jean-Marie Quémener, Le Point, 09 Juin 11

Billets de Philippe Meyer pour sa chronique matinale de France Inter.

L'eau-forte, chacun le sait, est un acide. Et c'est bien dans l'acide que le « chroniqueur matutinal » de France-Inter, éditorialiste au Point, a trempé sa plume pour nous offrir les portraits de ceux et celles qui ont fait ces dernières années la vie politique française, Mitterrand et Chirac, bien sûr, mais aussi François Bayrou et Ségolène Royal, Charles Pasqua et Michel Rocard, Nicolas Sarkozy et Jacques Delors...

Qu'on ne s'y trompe pas toutefois : moraliste lucide et plein de verve, Philippe Meyer ne cède pas aux facilités de la satire. Rien ici de vulgaire ni d'excessif. C'est un analyste sérieux de la politique et de ses enjeux qui nous parle, convaincu que « les gens ont moins besoin d'être informés que d'avoir la mémoire rafraîchie ». C'est ce qui fait que ces pages, malgré le déferlement d'une actualité éphémère, n'ont pas pris une ride.

Quelques dizaines de médicaments seulement au début du siècle; plus de vingt-cinq mille spécialités pharmaceutiques aujourd'hui. Des progrès déjà considérables: les maladies infectieuses jugulées; les affectations cardiaques et artérielles soulagées; la moitié des cancers guéris. Mais des perspectives thérapeutiques encore plus impressionnantes à l'horizon, qui toucheront probablement à des domaines de la vie considérés aujourd'hui comme inviolables _ troubles de la pensée et du comportement, atteintes du vieillissement, erreurs de l'hérédité, _ et qui entraîneront probablement des conséquences décisives pour notre conception de l'homme et l'organisation de nos sociétés.

De l'histoire des médicaments à la prospective de pointe, de l'étude des problèmes économiques de l'industrie pharmaceutique à l'analyse des questions d'éthique que posent les progrès prévisibles, c'est à un bilan complet que se livre Philippe Meyer dans cet ouvrage essentiel pour comprendre les acquis et les enjeux de l'un des plus fabuleux témoignages de la créativité humaine: l'invention et la révolution des médicaments.

Professeur de Pharmacologie clinique à la Faculté de Médecine Necker-Enfants Malades, directeur de laboratoire de recherche à l'INSERM, au CNRS et à l'association Claude Bernard, correspondant de l'Académie des Sciences, Philippe Meyer est l'un des grands spécialistes français de l'hypertension artérielle. Il est l'auteur de l'Homme et le sel (Collection " le Temps des Sciences ", Fayard, 1982).

Aux yeux du monde, François, le héros de Brusque Chagrin, mène une vie en tout point normale : il travaille beaucoup, prend la parole dans des colloques, voyage fréquemment, donne des consultations, écrit des livres, est invité à participer à des débats télévisés, nourrit de bonnes relations avec de nombreux collègues et peut s'appuyer en toutes circonstances sur l'amitié fraternelle qu'il a nouée avec Vincent pendant leurs années de collège... Derrière cette apparence François est un forcené en proie à une furie amoureuse, consumé par une passion d'autant plus forte qu'elle a pris dès le premier jour le tour fatal des passions imaginaires. De ces passions dans lesquelles toutes les rebuffades sont retournées et acceptées, où le patient est à la fois le procureur et l'avocat de son amour, et où tout ce qui devrait l'éloigner de l'aventure mal engagée et sans espoir dans laquelle il s'est lancé, en renforce encore le besoin. L'Amour, c'est offrir quelque chose que l'on n'a pas à quelqu'un qui n'en veut pas " : la sentence lapidaire de Jacques Lacan aurait pu servir d'exergue à ce roman où l'ivresse amoureuse, ni condamnée, ni excusée, est seulement exposée dans son universelle et pitoyable nudité. Comme un miroir grossissant, peut-être, mais comme un miroir.

"Heureux habitants de l'Essonne et des autres départements français, cette fin de siècle est technologique et pressée, pressée et technologique. Tous les commerçants de détail vous le diront et tous ceux qui vendent des services abonderont, le client ne veut plus faire la queue, le consommateur ne supporte plus les délais de livraison. Un seul mot d'ordre : tout de suite ! Qu'importe que la pizza soit en carton tiède légèrement tomaté : il nous la faut en moins d'une demi-heure. Qu'importe que le hamburger soit un mélange de sciure de bois et d'eczéma de bœuf, nous ne l'attendrons pas au comptoir plus de soixante secondes. Et, pendant que nos mâchoires précipitent cette infamie vers nos estomacs bientôt cancéreux, il faut que le garagiste du coin soit assez véloce pour changer notre pot d'échappement.

Dieu sait pourquoi nous sommes si pressés - peut-être pour pouvoir passer davantage d'heures devant la télévision - mais le marché de la vitesse est l'un de ceux où il y a le plus d'argent à gagner."

Non, vraiment, la question principale que se pose le chroniqueur n'est pas "que dirai-je demain ? " et la difficulté à laquelle il se heurte le plus souvent n'est pas le manque de sujets.

C'est plutôt le caractère incroyable de certaines informations pourtant vraies. Car le vrai, pour être cru, doit être vraisemblable. Or, c'est un crève-cœur que de devoir renoncer à un fait avéré, patent, dégoulinant d'exactitude sous prétexte que l'auditeur le croira sorti de votre imagination.

D'ailleurs, si, depuis le commencement de cette chronique, je prends des chemins aussi évidemment buissonniers et j'accumule tant de précautions oratoires, vous avez deviné que c'est précisément parce que je tiens l'un de ces faits peu vraisemblables et pourtant si exact qu'il est publié au Journal officiel de la République.

Il constitue la demande de changement de nom n° 38 565 : Mlle Natalelli dépose une requête auprès du garde des Sceaux à l'effet de substituer à son nom patronymique celui de Dieu.

Les observateurs s'interrogent : y aura-t-il encore, dans trente ans, du temps pour la lecture clans nos vies dévorées par l'image et par l'écran ? Et même, y aura-t-il encore du temps pour l'écoute de la radio, ce moyen de communication qui fait appel à l'imagination et donc à l'initiative de son destinataire ?

Pour la lecture, je ne sais pas quel pronostic hasarder. Mais, pour la radio, je crois qu'elle a une bonne chance de survie. D'abord il y a les embouteillages qui sont notre providence et dont je salue les heureux participants...

Tant que les conditions de la circulation s'amélioreront moins vite que ne croît le parc automobile, on pourra gagner sa vie en radiotant, et particulièrement le matin...

Chaque matin sur France-Inter, Philippe Meyer démontre à l'envi qu'on n'arrête pas le progrès et qu'on n'a pas fini d'en rire.

C'est que tous les jours, de Paris (France) à Paris (Texas), de Bordeaux à Tokyo, un record, sublime ou dérisoire, est battu dans la grande compétition de la sottise.

Autant de prétextes à une petite causerie caustique, à portée intemporelle et universelle.

Un inventaire provisoire des progrès du progrès par le journaliste-sociologue-historienchroniqueur-prof-de-Sciences-Po-mélomane le plus spirituel des médias et des amphithéâtres.

La famille, telle que nous la connaissons aujourd'hui, est le résultat, sans doute provisoire, de trois siècles de mise au pas de la société par l'État. L'action des pouvoirs publics se traduit dès le dix-septième siècle par l'élimination de toutes les formes de vie qui ne s'organisent pas autour du modèle familial. En utilisant les enfants, tantôt comme prétextes, tantôt comme otages, les œuvres philanthropiques, puis les services sociaux mènent une guerre ininterrompue aux familles irrégulières. Mais le modèle familial, si pauvre qu'il soit, ne constitue-t-il pas désormais un obstacle à la gestion directe de la société par l'État ? Comme tel, n'est-il pas voué à son tour à l'extermination ?

Tour de France – Phrase magique qui évoque dans le public une caravane multicolore, des héros, des “géants de la route“, des exploits, de la publicité, des défaillance aussi, des accidents graves, la presse, la télé, des voitures suiveuses, etc, etc..

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