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Tous les livres de Pierre Clastres

On les appelle Guayaki, "Rats féroces". Eux-mêmes, ils se dénomment Aché, les Personnes. Silencieux et invisibles, ils parcourent encore leur domaine ancestral, la forêt tropicale qui couvre en grande partie l’est du Paraguay. C’est ce qui leur a permis d’échapper si longtemps au sort commun de leurs voisins sédentaires : apparitions des Blancs, esclavage, mort, disparition. Car les Guayaki, à la différence de la plupart des tribus indiennes d’Amérique du Sud, sont des nomades chasseurs-collecteurs, sans villages fixes, poursuivant inlassablement le gibier nourricier.

Tels sont les héros de ce livre, chronique de leur vie quotidienne. Un an de séjour chez ces indiens a permis à l’auteur d’accéder au plus intime de leur existence… Jours et nuits passés dans les campements, incidents et anecdotes cocasses ou tragiques tracent peu à peu le portrait de ces nomades, paillards quand ils le peuvent, graves lorsqu’il le faut. Aussi quotidienne qu’ailleurs, leur vie ne se réduit pas néanmoins au flux répété du jour le jour. Il y a de la différence : fêtes du miel et celles de l’amour, les scissions et les conflits au sein des bandes. Les meurtres et les sacrifices. Il faut en outre lutter sans cessez contre les morts en recourant à l’anthropophagie. Les Guayaki ne se libèrent-ils pas de leurs défunts en les mangeant ? La lecture de ce texte n’est pas toujours paisible. A la plus délicate des douceurs succède une implacable cruauté.

Cette culture aujourd’hui disparue repose sur la fidélité des Indiens à leurs anciens rites et, au-delà, aux mythes de leur origine et de leur destin, qui suscitent en nous d’étranges échos. De sorte que se rejoignent les deux extrêmes, le vécu le plus humble, la pensée la plus riche.

Ce livre est une chronique qui n’esquive aucun des problèmes que pose à l’ethnologie cette population indienne. De l’écologie très particulière d’une société de chasseurs à la logique la plus secrète de leur pensée, de sa chefferie à l’inversion sexuelle, c’est le tout d’un univers culturel inconnu qui se révèle ici.

L'existence de sociétés sans État est établie depuis les récits des premiers explorateurs du Nouveau Monde. On a cru reconnaître dans ces sociétés une organisation "non" ou "pré"-politique. Dans La Société contre l'État, Pierre Clastres conteste cette assimilation du politique à l'étatique : il montre que le pouvoir politique ne revêt pas nécessairement la forme coercitive de l'État et il se propose d'en redéfinir le champ.

Comment naît l'État? En s'appuyant sur sa connaissance des Indiens d'Amérique, Clastres avance l'hypothèse que la dérive d'une société vers la hiérarchisation étatique suscite une réaction défensive de nature religieuse. Paradoxalement, le pouvoir étatique serait établi par la parole des prophètes qui s'élèvent contre la montée des chefs. Ainsi s'expliquerait l'origine religieuse de la plupart des grands États.

Un des grands textes de l'anthropologie politique où l'on apprend, entre autres choses, pourquoi Geronimo, grand chef de guerre, n'a jamais pu devenir le chef d'État qu'il rêvait d'être. --Emilio Balturi

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