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D’une famille originaire de Normandie qui avait fourni plusieurs sénateurs au parlement de cette province, son père Nicolas Carlet[1] est fonctionnaire dans l’administration de la marine de sa naissance jusqu’en 1698. En 1698, ce dernier emmène sa famille s’installer à Riom où il vient d’être nommé directeur de la Monnaie, puis à Limoges. De sa mère, Marie-Anne Bullet, on sait peu de choses.
Il devient élève des Oratoriens de Riom. Sa famille est de petite noblesse. En 1710, il ambitionne de suivre la voie paternelle et entre en Faculté de droit à Paris. Après sa rencontre avec Fontenelle, cumulée à la fréquentation du salon de Madame de Lambert, Marivaux repère les esprits modernes et s’initie à la préciosité mondaine. Son premier texte est le Père prudent et équitable, ou Crispin l’heureux fourbe en 1712. Il développe alors son observation critique, s’engage dans la bataille contre les classiques et s’essaye à de multiples genres : roman parodique, poème burlesque ou chronique journalistique. Le parodique est alors sa principale voie d’écriture. Loin de dénigrer les oeuvres classiques, il reprend cependant tout ce qui fait le patrimoine culturel des écrivains classiques et le travestit en œuvres originales et décalées par rapport à l’usage. On voit par exemple son Iliade Travestie en 1716.
Ses œuvres sont signées de son nom, il est alors considéré comme un brillant moraliste, sorte de nouveau La Bruyère. Il se marie en 1717 avec Colombe Boulogne, celle-ci lui apporte une dot aisée. Il est ruiné par la banqueroute de Law en 1720, puis perd sa femme en 1723. Il doit alors travailler pour vivre. Sa raison d’être est toute trouvée dans le théâtre.
Son premier succès est Arlequin poli par l'amour en 1720. Il apprécie les Comédiens Italiens et collabore avec eux pour quelques pièces. Sa rencontre avec Silvia Baletti est marquante. Marivaux révolutionne la comédie théâtrale, genre qu’il expose au travers des deux Surprises de l’amour ou de La Double Inconstance. Ses comédies philosophiques surviennent. Elles sont placées dans des cadres utopiques à l’image de l'Île des esclaves en 1725 ou de la Nouvelle Colonie en 1729.
Il étudie ensuite les visages de l’existence sociale, de même que les travers des contemporains. Il conclut que la réalité qu’il observe est toujours plus complexe et fugitive que les cadres rigides dans lesquels on tente de l’enfermer. Sa grande œuvre romanesque est la Vie de Marianne dont la rédaction s’étend sur environ quinze ans (1726-1741). À partir de 1733, il fréquente le salon de Claudine de Tencin, qui devient pour lui une amie précieuse. Grâce à elle, il est élu à l’Académie française en 1742. Il ne compose plus alors que quelques pièces jouées uniquement à la Comédie-Française, avec des réflexions sur la langue française en elle-même. À sa mort d’une pleurésie, il laisse un testament avec un bien maigre héritage financier à sa fille.
(Source : https://www.amazon.fr)