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Tous les livres de Pierre-Joseph Proudhon

Un Proudhon certes foncièrement anarchiste, fédéraliste, anti-étatiste pour tout dire, mais parfois plus proche d'être un libéral anticapitaliste et antibourgeois qu'un socialiste et dont le combat constant pour l'émancipation de la classe ouvrière va de pair avec une rude opposition au communisme. Voici le Proudhon (1809-1865) que ce volume dévoile en bousculant nombre d'idées convenues à son sujet : entre autres, que la propriété est loin d'être forcément un " vol ". Ces textes sélectionnés, ordonnés et présentés par Vincent Valentin, maître de conférences à l'université Paris-I, soulignent le caractère complexe, souvent paradoxal et évolutif, d'une oeuvre foisonnante à laquelle le lecteur contemporain n'a plus directement accès depuis longtemps. Et dont la conception vive de la liberté individuelle qui l'irrigue donne toujours à penser.

Ce texte, publié en 1840, rendit célèbre Pierre-Joseph Proudhon grâce à une impérissable formule : « La propriété, c’est le vol. » Pour Proudhon, le capitalisme est l’apothéose d’une extorsion invisible.

Le rassemblement productif des travailleurs dégage une force collective supérieure à la somme des forces de ces travailleurs pris isolément. Or la propriété privée des moyens de production autorise le capitaliste à rémunérer le travailleur sur la seule base individuelle de ce qu’il aurait produit s’il avait été placé hors de la force collective de production. Le propriétaire du capital empoche la différence ; ce surplus est le profit capitaliste, que Proudhon appelle l’aubaine.

Toute la question économique de la justice est de répartir cette plus-value sans accaparement ni spoliation. En notre temps de crise du capitalisme, est-il question plus urgente ?

La lecture du texte provocateur de Proudhon nous en prouve l’actualité. Saurons-nous y répondre mieux que lui ?

Livre numérisé sur:

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k111425h.r=proudhon.langFR

La pornocratie, ou Les femmes dans les temps modernes / par P.-J. Proudhon

Date de l'édition originale : 1875

Sujet de l'ouvrage : Femmes

Collection : Oeuvres posthumes de P.-J. Proudhon

Ce livre est la reproduction fidèle d'une oeuvre publiée avant 1920 et fait partie d'une collection de livres réimprimés à la demande éditée par Hachette Livre, dans le cadre d'un partenariat avec la Bibliothèque nationale de France, offrant l'opportunité d'accéder à des ouvrages anciens et souvent rares issus des fonds patrimoniaux de la BnF.

Les oeuvres faisant partie de cette collection ont été numérisées par la BnF et sont présentes sur Gallica, sa bibliothèque numérique.

En entreprenant de redonner vie à ces ouvrages au travers d'une collection de livres réimprimés à la demande, nous leur donnons la possibilité de rencontrer un public élargi et participons à la transmission de connaissances et de savoirs parfois difficilement accessibles.

Nous avons cherché à concilier la reproduction fidèle d'un livre ancien à partir de sa version numérisée avec le souci d'un confort de lecture optimal. Nous espérons que les ouvrages de cette nouvelle collection vous apporteront entière satisfaction.

Pour plus d'informations, rendez-vous sur www.hachettebnf.fr

« La propriété est toujours alliée à la liberté politique aux yeux de Proudhon; c'est pourquoi il ne peut admettre qu'elle n'arrivera pas à se réaliser, — ne voulant pas désespérer de la liberté. Et puis, sans qu'il l'avoue toujours d'une manière expresse, la propriété concrète doit se produire dans l'avenir parce qu'elle est l'idéal romain, que Rome est la mère du droit et que Proudhon soumet, de plus en plus, toutes ses espérances historiques à ce postulat: le monde doit réaliser un état social juridique. il ne faut donc pas s'étonner s'il parle de l'économie romaine avec l'enthousiasme qu'elle excitait chez les anciens philosophes du droit, qui prenaient cette vie (toute mythique, semble-t-il) pour la première, de toutes les réalités. La maison est à ses yeux, comme aux leurs, un véritable État domestique, gouverné par un chef digne de commander; la propriété n'est possible que si cette dignité et cette capacité existent en toute vérité. »

“ Depuis l’institution du suffrage universel, la Démocratie, considérant que son règne était venu, que son gouvernement avait fait ses preuves, qu’il n’y avait plus à discuter que le choix des hommes, qu’elle était la formule suprême de l’ordre, a voulu se constituer à son tour en parti de statu quo. Elle n’est pas, tant s’en faut, maîtresse des affaires, que déjà elle s’arrange pour l’immobilisme. Mais que faire quand on s’appelle la Démocratie, qu’on représente la Révolution et qu’on est arrivé à l’immobilisme ? La Démocratie a pensé que sa mission était de réparer les antiques injustices, de ressusciter les nations meurtries, en un mot, de refaire l’histoire ! C’est ce qu’elle exprime par le mot Nationalité écrit en tête de son nouveau programme. Non contente de se faire parti de statu quo, elle s’est faite parti rétrograde. Et comme la Nationalité, telle que la comprend et l’interprète la Démocratie, a pour corollaire l’Unité, elle a mis le sceau à son abjuration, en se déclarant définitivement pouvoir absolu, indivisible et immuable…”

« Entre le socialisme proudhonien et le socialisme marxiste, il y a un désaccord plus grave qu'une querelle politique ou une rivalité d'école. Ce sont deux tempéraments qui s'affrontent, deux conceptions de la vie qui s'opposent » écrivait Robert Aron. Proudhon avait pourtant exercé une influence considérable sur le jeune Marx, mais il lui reproche son idéalisme et de n'avoir pas compris la vraie dialectique scientifique. « Il n'a réussi que dans le sophisme », dira-t-il.

Lorsqu'en 1846 paraît I'ouvrage de Proudhon, Philosophie de la Misère, Marx réplique en publiant un an plus tard, Misère de la philosophie, montrant toute I'étendue de leurs divergences qui puisent leur origine dans leur vision même de la place de I'homme, de la nature, de la valeur d'un bien, de la division du travail, de l'industrialisation ou de la propriété. Ainsi, pour Proudhon « Le communisme reproduit donc, mais sur un plan inverse, toutes les contradictions de I'économie politique. Son secret consiste à substituer I'homme collectif à I'individu dans chacune des fonctions sociales, production, échange, consommation, éducation, famille. Et comme cette nouvelle évolution ne concilie et ne résout toujours rien, elle aboutit fatalement, aussi bien que les précédentes, à I'iniquité et à la misère. » À quoi Marx répond « Chaque rapport économique a un bon et un mauvais côté c'est le seul point dans lequel M. Proudhon ne se dément pas. Le bon côté, il le voit exposé par les économistes ; le mauvais côté, il le voit dénoncé par les socialistes. Il emprunte aux économistes la nécessité des rapports éternels ; il emprunte aux socialistes I'illusion de ne voir dans la misère que la misère. » Confrontation fondamentale, ces deux textes sont ici réunis.

Pierre-Joseph Proudhon (1809-1865) est un journaliste, économiste et philosophe français. Partisan du fédéralisme, il se dit anarchiste, penseur d'un socialisme libertaire et non étatique.

Karl Marx (1818-1883) est un philosophe, sociologue et économiste allemand, théoricien de la révolution, célèbre pour sa conception matérialiste de I'histoire et sa critique du capitalisme reposant sur la lutte des classes.

Le texte de Pierre-Joseph Proudhon ne reproduit pas intégralement I'édition originale ; il a été expurgé des exemples et commentaires d'actualité obsolètes aujourd'hui, sans que ces excisions nuisent à la compréhension de son exposé.

Le texte de Karl Marx est intégral.

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