Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre
navigation
sur
notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces
outils,
nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des
publicités.
Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et
l'art.
Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans
ces
domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des
offres
pertinentes.
Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien
vouloir
désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à
vous
fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et
tendances de
la
littérature et de l'art.
Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités
et
cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.
Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.
Cordialement,
L'équipe BookNode
P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre
option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée,
sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement,
cliquez ici.
Écrivain, peintre (il était le frère de Balthus), traducteur (il a traduit notamment Nietzsche, Virgile), Klossowski, né à Paris dans une famille d'artistes d'origine polonaise le 9 août 1905, a fréquenté très tôt les plus grands peintres et écrivains d'avant-guerre, dont Bonnard, Rilke, Gide et Bataille, puis après la guerre, Michel Foucault, Gilles Deleuze... Il fait la connaissance de Rilke dans les années vingt, puis de Gide qui, en 1923, lui demande de l'assister dans son travail. En 1930, Klossowski fait ses premières traductions des Poèmes de la folie, de Hölderlin, un genre dans lequel il excellera toute sa vie. C'est alors qu'il découvre Sade qui influencera son écriture et sa peinture. En 1934, il fréquente Bataille, Masson, Caillois et Maurice Heine. Lié à plusieurs groupes politiques et philosophiques, il participe auprès de Bataille au Collège de sociologie et à la revue clandestine Acéphale. Dans L'Apprenti sorcier (Éditions de la Différence), Bataille décrit les activités de la société secrète Acéphale qui travaille les exercices spirituels, les états de conscience et d'émotion violente, techniques d'illumination qu'il traduira dans L'Expérience intérieure.
Pendant l'hiver 1939, Pierre Klossowski entre au noviciat des dominicains de La Lesse, puis ceux de Saint-Maximin. II passe les grades de théologie et donne une conférence qui sera reprise dans la première édition de Sade, mon prochain en 1947. En 1944, après sa rupture avec les dominicains, il s'engage dans la CIMADE, mouvement protestant d'entraide sociale, et part comme aumônier dans un camp de réfugiés espagnols près de Clermont-Ferrand. Il se convertit au luthéranisme, abjure le protestantisme en 1945. L'année suivante, il publie une traduction des Méditations bibliques de Hamann. En 1950, il publie son premier roman, La Vocation suspendue, avant le triptyque des Lois de l'hospitalité en 1965, et la même année, Baphomet, où le récit klossowskien donne sa pleine mesure, image obsédante, temps circulaire, climat sulfureux. Maurice Blanchot disait de Klossowski qu'il nous tient dans ce don rare de « l'hilarité du sérieux ».
Dans La Monnaie vivante, texte illustré de photographies de Pierre Zucca (paru chez Éric Losfeld en 1970), il traite de la mercantilisation des fantasmes érotiques selon les normes industrielles : « Que l'on imagine une régression apparemment impossible : soit une phase industrielle où les producteurs ont le moyen d'exiger, à titre de paiement, des objets de sensation de la part des consommateurs. Ces objets sont des êtres vivants. »
Écrivain, philosophe, Pierre Klossowski s'intéressait également au cinéma et il collabora avec Raoul Ruiz à L'Hypothèse du tableau volé. Ces dernières années, il se consacrait surtout à la peinture.
Biographie
Pierre Klossowski (Paris, 1905 - 2001).
Écrivain, peintre (il était le frère de Balthus), traducteur (il a traduit notamment Nietzsche, Virgile), Klossowski, né à Paris dans une famille d'artistes d'origine polonaise le 9 août 1905, a fréquenté très tôt les plus grands peintres et écrivains d'avant-guerre, dont Bonnard, Rilke, Gide et Bataille, puis après la guerre, Michel Foucault, Gilles Deleuze... Il fait la connaissance de Rilke dans les années vingt, puis de Gide qui, en 1923, lui demande de l'assister dans son travail. En 1930, Klossowski fait ses premières traductions des Poèmes de la folie, de Hölderlin, un genre dans lequel il excellera toute sa vie. C'est alors qu'il découvre Sade qui influencera son écriture et sa peinture. En 1934, il fréquente Bataille, Masson, Caillois et Maurice Heine. Lié à plusieurs groupes politiques et philosophiques, il participe auprès de Bataille au Collège de sociologie et à la revue clandestine Acéphale. Dans L'Apprenti sorcier (Éditions de la Différence), Bataille décrit les activités de la société secrète Acéphale qui travaille les exercices spirituels, les états de conscience et d'émotion violente, techniques d'illumination qu'il traduira dans L'Expérience intérieure.
Pendant l'hiver 1939, Pierre Klossowski entre au noviciat des dominicains de La Lesse, puis ceux de Saint-Maximin. II passe les grades de théologie et donne une conférence qui sera reprise dans la première édition de Sade, mon prochain en 1947. En 1944, après sa rupture avec les dominicains, il s'engage dans la CIMADE, mouvement protestant d'entraide sociale, et part comme aumônier dans un camp de réfugiés espagnols près de Clermont-Ferrand. Il se convertit au luthéranisme, abjure le protestantisme en 1945. L'année suivante, il publie une traduction des Méditations bibliques de Hamann. En 1950, il publie son premier roman, La Vocation suspendue, avant le triptyque des Lois de l'hospitalité en 1965, et la même année, Baphomet, où le récit klossowskien donne sa pleine mesure, image obsédante, temps circulaire, climat sulfureux. Maurice Blanchot disait de Klossowski qu'il nous tient dans ce don rare de « l'hilarité du sérieux ».
Dans La Monnaie vivante, texte illustré de photographies de Pierre Zucca (paru chez Éric Losfeld en 1970), il traite de la mercantilisation des fantasmes érotiques selon les normes industrielles : « Que l'on imagine une régression apparemment impossible : soit une phase industrielle où les producteurs ont le moyen d'exiger, à titre de paiement, des objets de sensation de la part des consommateurs. Ces objets sont des êtres vivants. »
Écrivain, philosophe, Pierre Klossowski s'intéressait également au cinéma et il collabora avec Raoul Ruiz à L'Hypothèse du tableau volé. Ces dernières années, il se consacrait surtout à la peinture.
Afficher en entier