Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
713 944
Membres
1 008 913

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Toutes les séries de Pierre Magnan

2 livres
169 lecteurs

Au début du siècle, cinq personnes sont massacrées à coups de couteau dans une auberge de Haute-Provence. En 1920, un survivant croit découvrir les coupables, mais deux d'entre eux, un nouveau riche et le propriétaire d'un moulin à huile, sont assassinés à leur tour avant que Séraphin ait pu accomplir sa vengeance.

Le justicier Monge entreprend alors de démolir la maison maudite de fond en comble...

8 livres
116 lecteurs

Rue Prête-à-Partir, une nuit, un long cadavre vêtu d'un ensemble de sport bleu ciel orné d'un grand Gentiane en lettres jaunes attend, en leur barrant la route, les éboueurs de la ville de Digne. Jeannot Vial a été assassiné. Six mois plus tard, c'est au tour de Jules Payan. Même blessure à la tempe, provoquée par un galet. Peu de temps avant leur mort, les deux victimes étaient devenues adeptes du vélo et semblaient habitées d'un bonheur profond, mystérieux. Deux hommes beaux et jeunes. Il y aura une troisième victime, puis une quatrième : la vieille Adélaïde de Champclos, qui devait connaître l'assassin. Quant à celui-ci, il tue la nuit, s'est beaucoup exercé au lance-pierres, et il porte des vêtements et des chaussures de collégien d'autrefois.

C'est bien sûr le commissaire Laviolette qui mène l'enquête.

2 livres
36 lecteurs

Un homme noir à l'odeur de forêt arrive à Combe-Madame, dans la montagne de Lure. Il apporte un précieux adjuvant au produit aphrodisiaque que son frère Attilio, pauvre charbonnier, vend aux notables du village. Le petit Rosito est déjà parti sur son âne livrer les cornets de poudre pour la fête "galante" de la Saint-Pancrace. Le président Serenne, le notaire Boutedieu et sa "particulière" meurent d'amour. Le minotier se jette dans une fosse. Le conseiller d'Ardantes et le sous-préfet sont malades. Un seul indice pour le brigadier Laviolette : un rempailleur de chaises a croisé un enfant sur un âne, qui portait dans sa main comme un bouquet de cornets gris, et laissait derrière lui une odeur de souris.

Tous les livres de Pierre Magnan

Quatrième de couverture

L'été de ses quatorze ans, au début des années 20, alors qu'il est apprenti dans l'imprimerie locale, une naine, à la fois méprisée et crainte, est tombée amoureuse de Jean, le narrateur. Le cadre de ce roman fortement autobiographique est une petite ville agricole de la Provence chère à l'auteur, et plus précisément la place principale flanquée, côté soleil, des demeures des notables et, côté ombre, des petites maisons des " dames du Nord ", éternelles observatrices et commentatrices des faits et gestes de tout un chacun. La Sanson, espèce de sorcière discrète qui vit dans une impasse, tire en partie les fils d'une intrigue amoureuse à sens unique puisque Jean, lui, n'aime pas la naine. Chronique d'un été torride et roman d'apprentissage, tendre et douloureuse éducation sentimentale, La naine est sans conteste un des plus beaux livres de l'auteur de La maison assassinée et des Courriers de la mort.

--------------------------------------------------------------------------------

Présentation de l'éditeur

Poursuivant la confession d'un enfant du siècle dernier commencée avec L'amant du poivre d'âne et Apprenti,

Pierre Magnan met en scène les dessous d'une patrie française curieusement enlisée dans la guerre et nous régale des paradoxes de sa liaison avec une femme mûre qu'il n'aime pas: Thyde Monnier. Sous la coupe éclairée de cette romancière à succès des années 40-50, véritable

" monstre sacré ", le jeune Pierre multiplie les infidélités cuisantes ou heureuses, fête ses vingt ans sur le tournage d'un film avec Fernandel, atterrit dans un camp de jeunesse pétainiste, fuit le S.T.O. et la Résistance, rencontre Giono, et, gravitant dans les milieux de l'édition, se lance lui-même dans une aventure littéraire sans espoir... Roman autobiographique porté par une écriture vivante, savoureuse, Un monstre sacré restitue sur un ton merveilleusement décapant et drôle le destin d'un tout jeune homme pris dans les tourmentes de l'Histoire.

Je n'ai pas accompli mon rêve d'enfant : devenir maçon. Mais à seize ans, j'ai écrit Périple d'un cachalot, un roman de trois cent cinquante pages qu'on lit encore aujourd'hui. J'ai donc décidé de raconter ma vie dans un livre qui ressemble comme un frère à l'un de mes romans. Une vie d'éveils et de talents précoces, mais aussi de conditions difficiles. Mes lecteurs y apprendront que je fus apprenti dans une imprimerie pour cinq francs par semaine. Que j'ai aimé dès douze ans la femme que j'ai eu la douleur de perdre en l'an 2002. Qu'à l'âge de treize ans je connus la guerre et les vraies épreuves, mais que les soirs d'hiver et les collines de Provence ne cessèrent jamais de m'émouvoir et de me consoler de tout. Que j'ai appris bien plus à l'imprimerie qu'à l'école. Qu'à quinze ans j'ai rencontré Giono et tout ce qui l'entourait : la musique, les grands écrivains, la dimension du monde. Bref, j'ai décidé de dire la vérité dans un véritable roman autobiographique où le lecteur retrouvera bien des personnages, des lieux et des instants de grâce qui parcourent mon œuvre de fiction.

Chassés du ciel comme des malpropres par son nouvel occupant, Chronos et Zeus font halte en Trièves, sous une pluie battante. Ils trouvent refuge à L'auberge au bord de la route le soir même où l'épouse du patron accouche d'un petit garçon, Élie. La table étant bonne et les hôtes charmants, Zeus décide de faire un don au nouveau-né : l'enfant aura le pouvoir d'arrêter le temps...

Entre sagesse et merveilleux, une parenthèse pleine d'émotion et de tendresse dans l'œuvre d'un maître du roman noir.

À Manosque, Pierrot, 15 ans, part à l'aube ramasser des escargots dans les collines. Il entend un coup de feu. Nous sommes en 1945, des coups de feu Pierrot en a entendu beaucoup au cours des années précédentes. Il pense que son voisin, le boulanger, qu'il voit s'enfuir de la ruine où il se cachait, vient de braconner quelque faisan, mais, sa cueillette achevée, il se heurte au cadavre d'un personnage considérable. C'est le capitaine Patrocle, un héros de la Résistance. Quelque chose est en train de glisser du portefeuille du mort : c'est une lettre sur papier bleu qui est la clé du mystère. Pierrot s'en empare et remet le portefeuille en place. Dès lors il ne va plus vivre que dans la crainte d'être dépossédé de cette lettre qu'il a glissée dans son béret. Ce béret qui à la fin fera éclater la tragédie.

Février 1349. Un rat moribond appartenant à un saltimbanque vient choir dans l'immense chaudron d'une daube mijotant pour les festivités de Mardi gras : c'est le début de la Peste noire à Manosque... Sous les remparts du village, un cavalier se régale du funeste spectacle : Lombroso, peintre officiel du duc de Mantoue, est venu trouver dans les cadavres encore chauds de la peste provençale une inspiration pour achever sa " descente aux Enfers ". La même nuit, une procession de jeunes nonnes du couvent des clarisses de Mane quitte le château des Hospitaliers de Jérusalem, à Manosque. Ployant sous l'effort, elles tirent derrière elles un lourd chariot dissimulant une forme non identifiée qu'elles cachent dans leur crypte avant d'être soudain massacrées... Histoire d'un trésor inestimable quoique sans valeur, Chronique d'un château hanté fait revivre la Provence d'autrefois en racontant les aventures de six générations du XIVe siècle à nos jours. Étourdissant son lecteur d'un suspense baroque, Pierre Magnan orchestre une palpitante remontée dans le temps et la nature de l'homme.

" - Qu'est-ce que ça veut dire aimer ?

- Je l'ai lu dans un livre, dit Laure.

- À la maison, depuis que je suis né, personne, tu entends bien ? personne ! n'a jamais prononcé ce mot. Le mot aimer et le mot tendresse n'ont jamais fait souche ici. Le bonheur, ajouta le grand-père, c'est une distraction de riches " Voici ce qu'on pense du sentiment à Eourres quand Laure naît. Cette phrase du livre est comme une fiche d'état civil pour Laure qui pèse sept cent cinquante grammes à sa naissance. Pas plus qu'Eourres on ne peut l'inventer parce que seul ce pays pouvait permettre cette naissance. Il est impossible de concevoir, si on ne les a pas vus, ces montagnes, cette géologie démentielle, ce chaos de la fin des temps ou de leur début. Songez au silence, à l'isolement, mais songez à l'obstination de Laure qui à trois ans demande à apprendre à lire et à six conduit le troupeau. Songez à cette petite fille perdue dans ce pays sans grâce qui veut échapper non pas à sa condition mais à son ignorance de la vie. Songez à tout ce qu'elle va devoir braver si elle y parvient. P.M.

Quand on a le privilège d'être natif, le monde de votre pays ne se découvre pas de l'extérieur comme une planète inconnue, il ne s'explore pas. On implose en son giron. Orgueil ? Que non pas. Humilité au contraire. Ainsi ai-je surgi au crieur de la Provence liant connaissance avec mon berceau par mes oreilles d'abord. Je parle surtout d'une Provence disparue. Celle de mon enfance et de ma jeunesse. Je parle aussi d'une Provence inconnue, celle qui ne se voit pas, celle sur quoi il faut pointer du doigt pour attirer l'attention. Je parle enfin d'une Provence restreinte, En fait, celle-ci ne dépasse pas la limite des Alpes-de-Haute-Provence, pays qui en dépit qu'on en ait reste mystérieux et secret. Le livre est écrit à la demande de mes lecteurs qui achètent mes ouvrages comme des guides pour se promener dans mes paysages, car si les histoires que je raconte sont inventées, les lieux où elles se déroulent en revanche sont rigoureusement conformes à la réalité. Pierre Magnan

C'était un équipage de fière allure qui s'éloigna finalement du quai de Fronsac à grand renfort d'ordres et de claquements de fouet. Convenablement appareillés de grelins et de chapelières par les industrieux compagnons, les quinze percherons arrachèrent à son inertie le cachalot et sa gueule semblable à une étrave, laquelle se mit lentement à diviser les eaux du fleuve.

C'est ainsi que commence, lors de l'été 1838, le périple de ce cétacé, organisé pour le compte d'un antiquaire rassis, amoureux d'une cantatrice aux appas dispendieux. Périple fluvial au long duquel les destins vont se dessiner, se nouer puis se défaire, dans la tendresse, la haine et la violence.

Gigantesque puzzle de passions attisées par un orage d'apocalypse où soufflent tous les dieux d'une nature en colère.

Et comme le fleuve déchaîné qui emporte tout sur son passage, l'écriture de Pierre Magnan tel un torrent d'images nous fascine, nous envoûte et finalement nous emporte sans qu'on puisse seulement faire mine de résister.

Au Contadour (en 1937, Pierre Magnan a quinze ans), quand Giono, Lucien ou Fluchère ne nous font pas la lecture, la grosse question est de savoir ce qu'on fera en cas de guerre : renvoyer son fascicule de mobilisation, résister aux gendarmes, faire un fort Chabrol de la paix, se laisser fusiller sur place et pour les femmes se coucher sur les rails dans les gares.

Je n'entendrai jamais Giono, ni ici ni ailleurs, prendre parti dans ce débat autrement qu'en s'engageant personnellement. Jamais il ne donnera de directives à quiconque. " Marchez seul. Que votre clarté vous suffise " - " Je n'écris pas pour qu'on me suive. J'écris pour que chacun fasse son compte en soi ". Ce n'est pas une hagiographie de Giono que propose Magnan mais un récit minutieux de leurs rencontres quasi quotidiennes pendant tant d'années, à Manosque.

C'est aussi un double portrait, du maître dont l'adolescent s'émerveille, et de l'apprenti qui tait jalousement que lui aussi rêve d'écriture.

Pierre Magnan nous conte ici sa petite enfance, d'aussi loin que ses souvenirs reviennent, et à leur gré, entre 1925 et 1931. Il naît dans les Alpes-de-Haute-Provence - le cadre de l'essentiel de ses romans -, à Manosque. A l'époque, le village compte 3 500 habitants. La plupart vivent de la terre. Chaque foyer à sa bête de somme -âne, cheval ou mulet - et une charrette ; on parle le patois. Les tantes, les oncles, les amis proches, l'inoubliable Marie Priape, les voisins... de ces gens de Manosque, Magnan brosse de savoureux portraits, truculents, tendres, et toute la vie du villages est recréée. Non sans nostalgie, toutefois : car Magnan se rappelle avoir vu les anciennes structures, que ses ancêtres croyaient éternelles, se transformer ou disparaître, en même temps que la langue provençale, les bêtes de somme, et l'odeur pourtant tenace, associée à l'enfance, du poivre d'âne.

Extrait de l'express:

http://www.lexpress.fr/culture/livre/l-aube-insolite_801919.html

Roman de Pierre Magnant datant de 1945, L'aube insolite totalement épuisée à ce jour, reparaît chez Denoël sans sa version originale. Les longues descriptions panthéistes, la manière si sudiste d'inscrire la notion de hasard dans l'agencement du récit, la passion presque physique pour la noire terre de Provence, chère à son maitre Giono, font de ce livre de jeunesse, qui n'as pas pris une ride, un hymne humaniste brûlant d'authenticité. Nourrie de la tragédie de l'Occupation Allemande, l'histoire se veut la chronique fidèle d'un village de montagne en proie à la peur, mais animé d'une belle grandeur d'âme. Dans un style par trop lyrique qui porte néanmoins en germe ses autres et très beaux romans, Pierre Magnan nous parle de pais sur fond d'aurore boréale, et sait rendre attachants les nombreux personnages mis en scène.

Dans un petit village des Alpes, autour d’une usine abritée de l’indiscrétion des foules, c’est une étrange conspiration de savants qui travaillent à une utilisation nouvelle et universelle de la puissance atomique. Une curieuse complicité s’établit entre Châtelier et Verseau. Elle rendra au premier son génie créateur et au second l’enthousiasme qu’avait brisé un profond sentiment de médiocrité. Le monde étonné retiendra les noms de ces pionniers qui ont cherché à délivrer les hommes du carcan magique et malfaisant des puissances déchaînées.

Dans ce très court ouvrage (il s'agit à l'origine d'une revue), Pierre Magnan évoques ses souvenirs d'enfance et, en particulier, ceux liés à son père.

Ce dernier , travaillant pour la société E.E.L.M. (une Société Anonyme employant divers types d'ouvriers tels des électricien, comme Antoine Magnan, le père de l'auteur) était toujours muni de sa biasse (une sorte de sacoche) dans laquelle il emportait non seulement ses outils mais également son repas.

C'est dans cette même biasse qu'il ramenait le plus souvent, le soir, en rentrant au foyer conjugal où sa femme, ses deux enfants (Pierre et sa soeur), sa belle-mère et son beau-frère Marius l'attendaient qu'il y découvrit des trésors d'enfance.

C'est ainsi qu'il fait allusion, dans ce fragment de souvenirs, le banon (pour ceux qui ne connaissent pas, il s'agit d'un fromage originaire des Alpes-de-Haute-Provence), ou encore du pain qu'il allait chercher chez le boulanger (pain appelé "Banette" mais que le narrateur confondait avec la "Pompe") et dont il n'a jamais pu retrouver le goût depuis et enfin des souvenirs des fontaines où il fallait encore aller puiser l'eau à l'époque.

Olivier Baussan, qui a toujours vécu dans les Basses-Alpes, a fondé la société L'Occitane, spécialisée dans les savons, les huiles et les parfums. Partie de rien, son aventure aboutit à la création d'une marque connue dans le monde entier.C'est par amour de la Provence que Pierre Magnan a voulu raconter cette histoire hors des sentiers battus, qui semble tout droit sortie de l'un de ses romans. Pour rendre hommage à la magie des arômes et des paysages.

J'ai beaucoup écrit sur la Haute Provence, soit que ses paysages aient servi de décor à mes œuvres romanesques, soit que j'aie éprouvé le besoin de dire simplement la beauté de ce pays sauvage. Jean Giono, Provence

Connaissez-vous la légende du chêne, immense et majestueux, qui domine le petit village de Montfuron depuis la nuit des temps ? On raconte que, lorsque la mort rôde, l'arbre se met à brûler ... Les étranges pouvoirs de cet oracle mystérieux déchaînent les peurs, les passions et les convoitises. Certains sont prêts à tout, mêle à tuer, pour s'en emparer.

Une histoire pleine des surprises et de sortilèges où un arbre joue le rôle du destin.

Ce texte est extrait des Secrets de Laviolette

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode