Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 706
Membres
1 013 471

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Toutes les séries de Pierre Miquel

542 livres
476 lecteurs

Quel âge les étoiles ont-elles ? Comment prévoir les éclipses ? Qui étaient Hubble, Lemaître, Kepler, Hawking ? La vie extraterrestre existe-t-elle ? L'Univers observable est-il unique ?

Sous la forme d'un abécédaire de 100 mots, à jour des connaissances les plus récentes, Jean Audouze nous invite à partir à la découverte des objets du ciel, des méthodes et des instruments d'observation, des grands noms qui ont fait l'astronomie et des grandes questions qui taraudent les amateurs et les curieux.

Arcs gravitationnels, comètes, galaxies spirales, inflation cosmique, pulsars ou quasars n'auront plus de secrets pour vous !

310 livres
284 lecteurs

Après avoir été pendant longtemps au service de la pratique architecturale, l’histoire de l’architecture est devenue récemment un enjeu dans la légitimation culturelle d’une profession. Cette histoire elle-même, depuis le milieu du XIXe siècle, n’a cessé de gagner en autonomie : problématiques nouvelles, territoires et objets diversifiés, posent à l’historien des questions fortes. En retraçant l’histoire de l’architecture jusqu’au développement de ses démarches les plus contemporaines, ce livre nous aide à mieux comprendre les orientations actuelles d’une discipline dont les enjeux esthétiques, mais aussi sociaux et politiques, se révèlent fondamentaux dans notre monde moderne.

37 livres
57 lecteurs

Sous la direction de Pierre Miquel, l'histoire s'humanise. Les enfants se passionnent pour la vie quotidienne des hommes grâce à des textes et des illustrations riches en détails. Chaque ouvrage propose en outre un certain nombre d'outils pédagoiques: cartes, biographies, repères chronologiques et vignettes à découper.

4 livres
32 lecteurs

Huriel, 1er août 1914 : Léon Aumoine se marie avec Marguerite, une fille Bigouret. Ils ont vingt ans. Mais le lendemain de la nuit de noces, Léon embarque à Montluçon. C'est la guerre. Marie Aumoine voit partir son fils avec courage et résignation. Bientôt, elle le sait, ses trois autres fils suivront. A travers cette famille de la France profonde, et cette unité de Montluçon qui voit se battre les frères Aumoine, c'est la vie quotidienne de l'été 1914 qui défile sous nos yeux, avec la boue, la faim, les trahisons, l'héroïsme, l'amitié et l'amour aussi, quand l'espionnage et la passion s'en mêlent. Cette hallucinante guerre du début du siècle dernier est évoquée par Pierre Miquel avec une puissance qui nous chavire.

2 livres
1 lecteurs

Suivez pas à pas les grand moment de l'histoire de France.

3 livres
2 lecteurs

Dans cet ouvrage, Pierre Miquel, par des évocations captivantes, nous remet en mémoire des grandes dates de l'Histoire de France (des Gaulois à de Gaulle), avec des anecdotes, des chroniques, etc.

Suite dans "Nouvelles histoires de France".

4 livres
2 lecteurs

Mars 1918.

Dans le Soissonnais, les rescapés du régiment de Coulommiers s'estiment chanceux : ils ont survécu à la boucherie de la Somme, au massacre du Chemin des Dames, aux mutineries réprimées dans le sang. Mais le pire est à venir... Le 21 mars, les Parisiens se réveillent en apprenant que, pour sauver la Ville lumière, les poilus livrent la plus meurtrière des batailles entre Noyon, Montdidier et Amiens. Outre le récit panoramique de cette bataille de Picardie, Pierre Miquel rend hommage à ces enfants-soldats disparus par milliers, ou mutilés, trépanés, défigurés, à toutes ces gueules cassées qui, la veille encore, étaient des bleuets de vingt ans...

4 livres
5 lecteurs

Marseille, février 1915 : Sur la Canebière, Paul Raynal essaie de se frayer un chemin jusqu'à son campement. Le petit gars de Septfonds en Quercy ignore tout de son avenir. Il imagine au pis un embarquement pour le Maghreb. Comment pourrait-il deviner - avec son drôle de casque colonial fabriqué par son chapelier de père - qu'il est en route pour l'enfer des Dardanelles, embringué dans la sanglante expédition navale décidée par Churchill contre les Turcs ? Quand il monte à bord du Biên Hoa, il ignore également que son sort est désormais lié à celui de trois compagnons de souffrance : Edmond Vigouroux, natif de Limoux, intégré dans les zouaves ; André Broennec, de la presqu'île de Morgat, radio du cuirassé Bouvet ; le sergent-chef Emile Duguet, niçois et artilleur. Tous quatre ont des visages d'enfants : quatre gamins de la France rurale, quatre fils de la république, quatre garçons attachés au pays natal. Ils n'ont rien de guerrier mais ils vont à la guerre. Ils s'apprêtent à découvrir, d'un coup, la beauté des déserts et la fureur des combats, le rêve oriental et la soif sous des ciels de feu, l'amour, la malaria, le naufrage en mer, la peur. C'est un corps expéditionnaire à bout de forces qui rejoint la Royal Navy à Lemnos puis à Alexandrie. Au Caire, tenus à l'écart de la stratégie conçue par sir Ian Hamilton, les officiers français tentent en vain d'obtenir des informations et se laissent envoûter par les délices de la vie nocturne. Le dancing du Sheperd's Hotel voit défiler le ban et l'arrière-ban : Rockfeller qui a l'oeil sur la manne pétrolière, les marchands d'armes de tout poil, les négociants de coton venus vendre leur récolte aux Allemands pour fabriquer la poudre à canon, la sublime cantatrice Lucia Signorelli espionne à ses heures, Richard Barlett arrogant reporter pour le Sunday Times, ou Lawrence d'Arabie. Les dés ont roulé, pour Paul Raynal et ses copains, et la guerre d'Orient aura bien lieu : une barbarie moderne où ces enfants qu'on dit soldats n'ont plus qu'à tomber sous la bataille, sans savoir pourquoi ni sous quel drapeau.

2 livres
2 lecteurs

Saviez-vous que la nécessité de nourrir les enfants au sein donna lieu, jusqu'au XVIIème siècle, à de honteux transports de tout-petits vers les nourrices de lointaines campagnes? Qui se souvient de la dernière peste que connut la France et qui ravagea Marseille en 1720? Et de cette "grippe espagnole" qui, entre 1918 et 1920, provoqua 90.000 décès supplémentaires dans un pays déjà exsangue?

En retrouvant la trace des "Oubliés de l'Histoire", Pierre Miquel, un de nos meilleurs historiens, rend justice à des événements et à des hommes jadis parfois importants qui ont, eux aussi, fait la France.

Ce livre est une promenade dans la France profonde des temps passés, avec ses us et coutumes, ses commerçants, ses charlatans, ses "marginaux".

Tous les livres de Pierre Miquel

Au début de mai 1940, l'armée française somnole dans les casemates de la ligne Siegfried. Elle s'effondre en quelques semaines devant la fulgurante attaque allemande. A la défaite succède la déroute, bientôt la débâcle. Plus de dix millions d'hommes et de femmes, civils et militaires mêlés, fuient les chars et les avions à croix noire. Mitraillés, bombardés, chassés de leurs villages en flammes, Belges, Hollandais et Français sont plus de 100 000 à périr sur les routes de la peur. Vilipendés, associés à l'épisode le plus honteux de la guerre, les victimes de l'Exode sont les grands oubliés de l'Histoire. En faisant enfin revivre leur mémoire, leur détresse et leur martyre, Pierre Miquel rend justice à ces morts, à ces foules abandonnées, prises en otage, sacrifiées par un Etat décomposé.

Plonge dans la vie des Egyptiens, des Grecs et des Romains grâce à de superbes reconstitutions historiques illustrées et découvre tous les détails de leur quotidien.

L'Armée Française avait préparé la Première Guerre Mondiale. Après la terrible défaite de 1871, elle se préparait à la revanche et une doctrine basée sur l'offensive s'est construite peu à peu nonobstant l'apparition d'armes nouvelles et les expériences, pourtant déterminantes, de la guerre des boers et de la guerre russo-nippone. Le résultat allait être invariablement des erreurs stratégiques, opérationnelles et tactiques qui allaient bien lourdement se payer dès l'été 1914.

Pierre Miquel nous apporte dans le « Le gâchis des généraux » un regard sur les erreurs de commandement du début de la guerre jusqu'à l'offensive finale de 1918.

Libéraux, les anarchistes ?

Libertaires plutôt, acharnés à libérer l'individu de son principal oppresseur : l’État. Ils se souviennent que des continents entiers ont vécu très longtemps sans État, et due le progrès décisif du monde est l'affranchissement de cette forme de domination totale.

Terroristes, les anarchistes ?

Certes, ils développent une action qui peut être meurtrière mais ils ne sont pas systématiquement des terroristes, de même due les terroristes ne sont pas des anarchistes si la cause pour laquelle ils luttent n'est pas la liberté.

Dépassés, les anarchistes ?

Assurément non, puisque les politiques d'aujourd'hui n'ont rien de glus pressé due de leur voler leurs idées : les cogestionnaires à Proudhon ; les antimarxistes à Bakhounine et les écologistes à Llisée Reclus. Et si l'anarchisme, après avoir survécu à tant de luttes tragiques, de la Commune à la guerre d'Espagne, était au contraire, par sa pensée, plus vivant que jamais et préfigurait le combat de demain ?

De mars 1915 à mars 1919, des soldats français meurent en Orient.

Aux Dardanelles d'abord, en combattant les Turcs encadrés par les Allemands. Mustafa Kemal y remporte la victoire sous les ordres de Liman von Sanders. A Salonique ensuite, où débarque un corps expéditionnaire pour le moins bigarré, comprenant des Britanniques et des Français bien sûr, mais aussi des Serbes chassés de leur pays, des Russes envoyés en renfort, des Siciliens et des Sardes, des Albanais, et, sur la fin, des Grecs.

Les Sénégalais, les Marocains, les zouaves pieds-noirs, les marsouins meurent en première ligne au côté des joyeux des compagnies disciplinaires. A la fin de 1918, on expédie ces courageux en Roumanie pour tenir le front sud de la Russie contre les bolcheviks. Quand la flotte française de la mer Noire se mutine, ils sont enfin rapatriés. Ceux que Clemenceau appelait avec mépris les " jardiniers de Salonique " auront donc fait la guerre cinq mois de plus que les autres.

Décimés par les maladies autant que par la mitraille, commandés par des généraux écartés du théâtre des d'Esperey, les poilus d'Orient auront terriblement souffert de l'isolement moral sur un front mal ravitaillé. Mais alors pourquoi, le moment venu, et en dépit de la réussite de leur percée sur le Danube, seront-ils les grands oubliés de la Victoire ? Cette épopée mal connue de la Première Guerre mondiale est ici racontée avec verve et passion par Pierre Miquel, dont les ouvrages sur la Grande Guerre font depuis longtemps référence.

L'offensive du Chemin des Dames, lancée le 16 avril 1917 dans l'Aisne, est le plus important désastre de la Grande Guerre. Dirigée par le général Nivelle, successeur de Joffre, elle aboutit à la perte de 100 000 hommes, tandis que la défense allemande demeure imprenable. Comment un projet, défendable au départ, s'avère-t-il irréalisable ? A qui revient là responsabilité de ce carnage ? Faut-il faire de Robert Nivelle le bouc émissaire de cet échec ? Pierre Miquel rapporte ici l'événement dans toute sa complexité et se livre à une passionnante étude sur les rapports du pouvoir politique et du pouvoir militaire. --Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce titre.

Le mensonge a son histoire : depuis les mensonges des prédicateurs envoyant seigneurs et manants dans des croisades au nom de leur foi, la propagande orchestrée contre les Albigeois, les Juifs ou encore Jeanne d'Arc, les mensonges par omission commis au nom de la raison d'Etat ? du complot de Ravaillac à l'affaire Fouquet ? jusqu'aux mensonges très intentionnels des nations dans le déclenchement de la guerre de 1870 comme dans l'affaire Dreyfus. Le XXe siècle n'est pas en reste, qui a connu les mensonges de masse, celui des camps de concentration et du goulag.

Avec son célèbre talent de conteur, Pierre Miquel retrace l'histoire de ces mensonges, de leur dévoilement par le travail des historiens, et des incertitudes qui demeurent encore.

Parmi les nombreux succès de Pierre Miquel, rappelons, L'Affaire Dreyfus, La Grande Guerre.

Comme Verdun ou les Eparges, Vimy compte parmi les pages les plus sanglantes de la Première Guerre mondiale.

Parce que la ville domine et protège Lens, ses mines et ses terrils, les Allemands en ont fait une forteresse imprenable. Attaquer cette position relève de l'impossible, mais Pétain en donne l'ordre : en mai 1915, il lance sa division marocaine au cœur des lignes ennemies. Au prix d'énormes pertes, la percée semble réussir. Joffre a promis des renforts, qui n'arriveront jamais. Plus de 130 000 hommes vont s'embourber dans ce succès militaire transformé en désastre par des erreurs de commandement.

Parmi les rares rescapés, se trouvait un volontaire nommé Blaise Cendrars...

La guerre, qu'il connut adolescent dans Paris occupé, est le personnage principal de ces trois romans, qui composent une chronique de la France meurtrie, mais offrent aussi une réflexion sur les conflits de classes et de générations.

Dans La Lionne de Belfort, c'est une femme du peuple qui vient compromettre l'amitié d'armes nouée en 1917 entre deux soldats, l'un sous-officier aristocrate, l'autre paysan lorrain... En 1943, dans Le Fou de Malicorne, le sang de la jeunesse sépare le père et le fils, le poilu de Verdun et le maquisard d'Auvergne - région natale de Pierre Miquel. Mais rien ne pourra séparer, dans le Paris de 1944 qui ovationne le maréchal Pétain, les amoureux du Magasin de chapeaux, Frédéric le juif allemand et Aicha la Marocaine...

D'une guerre à l'autre, la plume de Pierre Miquel brosse avec verve le portrait d'hommes et de femmes saisis dans la tourmente de l'Histoire.

La Marne est à la France ce que la bataille d'Angleterre sera pour les Anglais en 1940 : une bataille d'arrêt où s'engagent toutes les forces d'une nation contre l'invasion. C'est pourquoi on parle du miracle de la Marne. Fin août 1914, la France est envahie, les soldats de Joffre font retraite depuis quinze jours, le gouvernement est parti à Bordeaux, trois armées allemandes marchent sur Paris. La guerre est perdue. Et c'est le miracle. Sur 245 kilomètres, de Meaux à Verdun, la résistance s'organise. Les civils aident les soldats, les soignent, les enterrent, renseignent, nourrissent, cachent. Cinq journées atroces, durant lesquelles les pantalons rouges prennent leur revanche, et gagnent. Le miracle, c'est leur courage et celui des populations. Les poilus de la Marne ont sauvé le pays. Ils ne savent pas qu'ils en ont encore pour quatre ans.

"J'ai pris un plaisir extrême et trouvé grand profit à une lecture que je conseille de faire d'affilée. A partir de quinze ans (avant même, si l'on est gourmand), et sans limite d'âge." Ginette Guitard-Auviste, Le Monde. "Ecrite dans un style vivant et familier, fourmillant d'anecdotes, voici une histoire bien faite pour nous rafraîchir la mémoire". Le Nouvel Observateur. "Admirable synthèse qui convoque à la tribune de l'Histoire la sociologie et l'économie, l'ethnographie et même la politique, afin d'éclairer en ces jours de remise en question la notion même de la France !" Le Bulletin du Livre. "Un ouvrage qui offre à la fois toutes les garanties des meilleurs manuels et tout l'intérêt d'un merveilleux récit". Robert Serrou, Paris-Match "Sobre, clair, efficace et complète, l'Histoire de la France de Pierre Miquel est à la fois livre de lecture et mémento. Elle rendra à ce double titre de grands services à tous ceux qui veulent commodément être renseignés sur les rois francs, les Années folles ou Azincourt... Et tout le reste !" Lire. "Cette gigantesque fresque de l'histoire de notre pays a le mérite rare d'être claire et précise. L'auteur a su dégager, avec quelle habileté, les grandes lignes de l'épopée, ces siècles de rivalités et de luttes qui présidèrent à la naissance d'une nation : la nôtre." Historama. "Enfin une Histoire de la France originale, pratique à consulter et passionnante à lire". Journal des Instituteurs. "Un manuel d'histoire pour tous ceux qui l'ont un peu oubliée pour tous ceux qui veulent l'apprendre sans s'ennuyer", tel est le propos de l'auteur - on devrait dire son pari. Un pari réussi. C'est clair, simple, complet, sans excès d'érudition, vivant comme la vie quotidienne. Indispensable dans une bibliothèque".

Depuis un millénaire, les efforts consacrés à la lutte contre les épidémies se sont insérés dans l'histoire de l'humanité.

Lèpre, peste, choléra, variole, tuberculose, rage, paludisme, syphilis ou sida : avant même que la science l'élabore les moyens d'éradiquer le fléau, la collectivité réagit, afin, croit-elle, de s'en protéger. Des moyenâgeuses séances de flagellation où les pèlerins imploraient le pardon de Dieu aux tentatives de mise au ban des sidéens en passant par la morbide utilisation romanesque des tuberculeux, Pierre Miquel analyse cette réponse culturelle, morale, urbaine ou sociale qui, plus que les guerres, a bouleversé l'état du monde. Mille ans de malheurs, certes, mais aussi d'efforts jamais démentis : malgré l'obscurantisme et l'incrédulité, les médecins et chercheurs s'escriment depuis des siècles - souvent avec succès - à libérer leurs contemporains des plaies qui les affectent.

Et, même s'ils savent bien qu'une épidémie chasse l'autre, ils refusent de faillir à l'espoir.

Pierre Miquel fait le bilan du millénaire 1000-2000 (politique, religieux, philosophique et moral) pour tirer une leçon de notre passé.

Depuis 1945, l'histoire du monde domine celle des nations: anciennes et nouvelles, elles doivent s'intéger, bon gré mal gré, aux ensembles économiques et stratégiques qui font évoluer la planète. Que la population mondiale ait doublé en un demi-siècle donne la mesure des pulsions sociales qui affectent certaines zones, failles sanglantes de l'écorce terrestre: le Proche et le Moyen-Orient, le Sud-Est asiatique, l'Afrique, la mer des Caraïbes. Dans ces régions s'affrontent les nouveaux empires par l'intermédiaire de petites nations à la démographie galopante. En un récit continu, précis, passionnant, Pierre Miquel situe les régions de conflit dan l'évolution des ensembles, rendant compréhensibles les crises du quotidien, trop souvent mal perçues -comme la guerre dans les Balkans -parce qu'elles ne sont pas reliées à un demi-siècle d'évolution. Depuis 1989, la boussole de l'Histoire semble perdre le nord: la chute du Mur de Berlin sonne le glas de l'empire des nouveaux tsars, ouvrant sur le territoire de l'ex-URSS une zone de tempêtes, la guerre du Golfe semble amorcer la reconstitution du 'monde un' dont rêvait Roosevelt sous la houlette puritaione de Washington. Mais la guerre économique se poursuit entre l'Amérioque du Nord, l'Europe et l'Asie du Sud-Est, et les nations du 'quart-monde' sont plus que jamais offertes aux trois plaies de la guerre, des épidémies et de la famine. Auteur d'une Histoire de France que tous les français ont lue, Pierre Miquel s'eforce dans ce livre de marquer la place de la France dans cette avenure contemporaine de la planète. Une France plus que jamais située au carrefour des axes Sud-Nord et Est-Ouest, au coeur du nouveau cyclone qui commence à se former en Europe, annonçant le fracassant retour de l'Histoire sur le continent qui l'a vu naître.

Dans le Paris de l'hiver 44, Frédéric et Aicha s'aiment d'un amour passionné. Il est juif-allemand, elle est marocaine. Pendant que la ville entière se prépare à accueillir le Maréchal, ils se cachent dans les méandres du vieux quartier de la rue Gît le Cœur, dont le magasin de chapeaux est leur plus sûr refuge, tandis qu'autour d'eux se hisse le double réseau de ceux qui les aident et de ceux qui les traquent, trafiquants d'occasion ou complices avoués de la Gestapo...

Marche, légionnaire, marche toujours! Pullo et Vorénus sont las d'entendre les centurions crier sur le soldat... Ils se méfient de la Gaule : ces gens-là jouent double jeu, leurs chefs complotent, les bois sont pleins de pièges et d'espions.

Que fait César ? Il faut pourtant rattraper Vercingétorix, de l'autre côté du fleuve. Ce fleuve perfide que connaît si bien la jeune Béléna !

Registre quotidien où sont consignés par les fonctionnaires de police les mille et un événements des rues de Paris, la main courante est la mémoire des quartiers et celle d'une époque. Pour la première fois, un historien a eu accès à ces " archives secrètes de la police parisienne ", couvrant la période 1900-1945 ; une mine d'informations sur la capitale, ses habitants et sa police.

Conflits de voisinage, vols, grandes manifestations, batailles électorales, émeutes, attentats : de l'Exposition universelle de 1900 aux années d'épuration de l'immédiat après-guerre, en passant par les grands mouvements syndicaux des années 30, c'est cinquante ans d'histoire au quotidien qui nous sont racontées avec verve. Une comédie humaine où se croisent les vagabonds du carreau des Halles, les ouvriers de Belleville, les épiciers juifs de la rue des Rosiers, mais aussi Ravachol, Bonnot, la vraie Casque d'or et ses apaches...

Connaissez-vous l'origine du nom de votre ville ou de votre village ? Saviez-vous que Lyon signifie selon les légendes colline des corbeaux ou colline de Lug, dieu celte du soleil et de la vie ? Que Paris vient du peuple des Parisii, les "matelots", qui, installés sur les deux rives de la Seine, faisaient du commerce fluvial ? Que Cambrai est un "poste militaire", Ajaccio un "endroit propice pour faire halte", Dinard une "colline aux ours" voués à un culte celtique ?

Depuis le lointain Moyen Âge, les noms de nos terroirs ont tous leur histoire, insolite, drôle, émouvante, poétique. Pierre Miquel, en historien soucieux de vérité et en conteur inimitable, a répertorié plus de 2000 noms de lieux, de villes, et de villages explique à quelle famille thématique ils appartiennent, quelle légende ou quel fait historique ils évoquent. On puise dans cet ouvrage d'extraordinaires anecdotes sur la vie quotidienne, les coutumes et les superstitions de nos régions, qui apportent à la grande Histoire de nouveaux éclairages.

C'est aussi un guide clair et complet que nous propose Pierre Miquel : grâce à un index alphabétique et deux index thématiques, chacun pourra y effectuer ses propres recherches, découvrir l'histoire de son village et de ses racines, retrouver un peu de sa véritable identité, au gré de sa curiosité et de ses voyages.

Chaque manuel couvre les 4 classes du collège, de la 6ème à la 3ème, en respectant parfaitement le programme. L'élève aborde la discipline dans son ensemble. Il peut ainsi progresser à son rythme, revenir sur les connaissances acquises des années précédentes, aller de l'avant et approfondir un thème pour mieux comprendre et maîtriser les sujets du cours.

A l'aube du 2 décembre 1805, autour du minuscule village d'Austerlitz, trois empereurs s'observent. Quelques heures à peine pour décider du destin de l'Europe. Celui des trois qui l'emportera aura gagné devant l'Histoire la plus extraordinaire bataille des temps modernes. Napoléon est un piètre joueur d'échecs, mais quand il s'agit de couvrir avec ses fantassins et ses cavaliers ce minuscule échiquier qu'est la province tchèque de Moravie, d'y acculer ses ennemis, de les tromper pour les inciter à attaquer les premiers, tout son génie se déploie. Avec sa " Grande Armée " de moins de 100 000 hommes,

Napoléon va détruire, en un jour et en un lieu, les deux plus puissantes armées européennes. Désormais au rang des grands conquérants, à côté d'Alexandre et de César, il n'est plus seulement l'héritier de la Révolution, mais il a reçu le soleil d'Austerlitz comme un vrai sacre de l'Histoire. Deux siècles plus tard, les écoles militaires du monde entier, de

Hambourg à Sandhurst ou à Princeton, enseignent encore la stratégie de cette bataille. Seul Pierre Miquel, narrateur épique doué d'une fascinante

érudition et d'une insatiable curiosité pour les détails de l'Histoire, pouvait nous entraîner avec tant de talent et de passion jusqu'au cœur des combats.

21 février 1916 : un déluge de feu, craché par 1 300 obusiers, s'abat sur les trois divisions françaises tapies dans les forts de Verdun et dans les tranchées alentour. Après neuf heures de bombardement, les troupes d'assaut allemandes s'élancent et réalisent une percée presque décisive. Ainsi commence la plus grande bataille de la Première Guerre mondiale. Pendant huit mois, Français et Allemands vont se livrer une lutte sans merci, une impitoyable guerre d'épuisement. Car la bataille réclame chaque jour son lot de combattants : on dénombre plus de sept cent mille victimes, morts, blessés et disparus. La jeunesse d'Allemagne et de France est laminée sur ces quelques kilomètres carrés de terrain. La guerre qui a embrasé le monde deux ans plus tôt aboutit ici à un suicide des peuples. Ce livre nous plonge dans l'effroyable quotidien de Verdun : les gaz, les pilonnages toujours plus violents, les attaques au lance-flammes, les tranchées que l'on prend pour les reperdre aussitôt, la boue, et cette peur omniprésente qui étreint les combattants. Avec Verdun, la guerre perd ses marques. Un point de non-retour est atteint : la mort, désormais, sera industrielle. La victoire de Verdun n'est pas, comme on l'a trop souvent décrite, celle de tel ou tel général. Qu'elle ait porté Pétain au pinacle avant de le rejeter, et Nivelle au sommet avant son limogeage, importe moins que la lutte pour la survie de centaines de milliers de Français et d'Allemands perdus au cœur de l'enfer.

--Ce texte fait référence à l’édition

Au printemps de 1940, ceux qui attendent les chars et les avions nazis sont essentiellement des Français. Ils ne disposent pour tout secours étranger que des avions livrés par l'Amérique, et de rares divisions britanniques. Le rôle de la Grande-Bretagne est surtout maritime: elle barre le pas de Calais et tient la mer du Nord. L'Occident compte sur les Français pour tenir la ligne Maginot.

Nul ne peut cependant ignorer que la France, saignée à blanc par la dernière guerre, dispose de trop peu d'hommes jeunes pour résister à son puissant voisin: la classe 1936 ne compte que 165 000 conscrits contre 480 000, la même année, en Allemagne. Le Reich a désormais 85 millions d'habitants, dont il peut tirer 12 millions de soldats. Quelle que soit la valeur des combattants français (on se souvient dans le monde entier de la Marne et de Verdun), comment pourraient-ils résister à une masse d'hommes entraînés, fanatisés, bardés de chars et casqués d'avions? Les premiers interrogatoires de prisonniers allemands ont permis de mesurer la détermination de l'adversaire: il se battra de toutes ses forces.

Les Français ont-ils la possibilité de sortir de leurs casemates pour prendre l'offensive? Nullement: Belges et Néerlandais sont neutres. Ils ont juré aux Allemands qu'ils construiraient des fortifications au sud de la Belgique pour s'opposer à tout envahisseur, quel qu'il soit.

La France est donc la sentinelle sacrifiée du monde atlantique. En est-elle consciente? Ceux qui sont en permission au mois de mai ne montrent aucune hâte à rejoindre leurs corps. Personne ne s'attend à l'agression. Le 10 mai 1940, avant l'aube, les avions allemands par milliers, grondent au-dessus des lignes, de la Hollande à la frontière suisse. Cette fois, la guerre est déclarée.

Pierre Miquel, agrégé d'histoire, professeur à la Sorbonne, producteur d'émissions (télévison, radio), a publié notamment chez Fayard, Histoire de la France, les Guerres de religion et la Grande Guerre.

"La guerre, dit Alain, naît des passions". Assurément, celle de ' 14-18 ' ne peut se réduire à un jeu de causalités politiques ou économiques. Aujourd'hui encore, elle n'a pas fini de susciter des réactions passionnelles, que l'on parle des mutineries françaises ou des crimes de guerre allemands. On ne met pas impunément en ligne des millions d'hommes sans que, dans toute l'Europe, les traces n'en soient profondément inscrites dans plusieurs générations.

La ' grande ' guerre était déjà ' totale ' et doit être envisagée aujourd'hui comme telle. Elle a eu, dans l'horreur, un rôle pionnier. Les innovations ' scientifiques ' de la civilisation industrielle ont permis d'envoyer sans crier gare de nombreuses victimes au fond de l'Océan, dans les hôpitaux des gazés par milliers, dans les camps de concentration les premiers déportés et les populations ' déplacées ', sans oublier le ' génocide ' des Arméniens. De ce point de vue, la Grande Guerre n'est pas du XIXe siècle, elle est bien du nôtre, de l'atroce XXe siècle.

On l'appelle aussi ' Première Guerre mondiale '. Elle le mérite à plus d'un titre. D'abord parce qu'elle a justifié en partie la prédiction de Lénine: elle a bien engendré la révolution dans un seul pays, il est vrai. Ensuite, parce qu'elle a fait franchir l'océan à près de deux millions d'Américains, ce qui, pour les adeptes de la doctrine de Monroë, constituait une première.

Le propre de cette guerre est d'avoir confronté, plus que rapproché dans la mort, des peuples jusque-là dominés par des ' empires ' ou des ' alliances ' plus ou moins inégales. Ce que l'on appelle, d'un mot peu clair, l' ' impérialisme ', tenait, en 1914, les peuples d'Europe et du Moyen-Orient dans un carcan serré de contraintes. Le carcan, avec la guerre, a volé en éclats.

La "Grande Guerre" a éveillé, contre les rapports inégaux de peuples inégaux, un formidable désir de liberté. De ce point de vue aussi, elle est résolument moderne. Ajoutons que, pour nous, elle reste par excellence une guerre française. Notre peuple a participé jusqu'à l'épuisement, avec un étonnant esprit de sacrifice, mais aussi avec efficacité cardinale, à un grand mouvement de l'histoire."

Pierre Miquel, historien de renom, présente dans sa collection "les mensonges..." les petits et grands arrangements avec l'histoire auxquels se sont livrés ses protagonistes à travers les âges.

Survol rapide de l'histoire de France destiné d'abord aux "petits Français d'aujourd'hui" (p. 7). Il s'agit d'un ouvrage magnifiquement illustré qui sera apprécié des jeunes amateurs d'histoire de France

En novembre 1914, personne ne croit à une longue guerre. Les soldats appelés - plus de huit cent mille, venus de la métropole et des colonies - sont sûrs de rentrer chez eux avant Noël. Forts d'une culture de défense du territoire depuis l'invasion de 1870 par les Allemands, les Français se sont préparés à combattre.

Les généraux pensent que la puissance de feu des mitrailleuses, des fusils Lebel et des canons à tir rapide freinera vite l'ennemi. Mais c'est sous-estimer la force de frappe des armées adverses..

. Pierre Miquel nous livre ici le récit passionné de ces quatre ans de lutte contre l'envahisseur. Derrière les dunes des Flandres, dans la glaise de Picardie, dans les forêts vosgiennes, des hommes vont organiser leur quotidien, se battre, soigner leurs blessés, compter leurs morts : un million cinq cent mille jeunes Français offerts à la patrie, tandis qu'à l'intérieur des terres on résiste, on prie, on pleure ou l'on attend.

Grâce aux premières techniques de couleur du XXe siècle, découvrez plus de deux cent photographies de l'époque : uniformes, artillerie, poilus dans les tranchées, campements, bataillons, hôpitaux, vie dans les villes et villages à l'arrière... sans oublier les premiers " chevaliers du ciel " et les incroyables photos de combats

En 1950, ils avaient à peine vingt ans. Etudiants, ils vivaient avec passion le partage dramatique du monde. La guerre venait de prendre fin et ils ne rêvaient que d'amour et de paix. Au pied du Brévent, Duc, Paul et Hélène se retrouvaient avec d'autres jeunes gens venus de France et d'ailleurs. Le capitaine Viêt-minh, blessé et prisonnier des Français depuis la bataille sanglante de Coc-Xa au Tonkin, l'étudiant en philosophie et la jeune fille pieuse et passionnée n'avaient alors comme souci que de constituer une communauté fraternelle. Mais aussi de vivre pleinement leurs premiers émois...

Pierre Miquel compose la chronique passionnante de sa génération et d'une époque : celle de la guerre froide, du drame indochinois et des premiers pas vers la décolonisation. Plongeant dans ses souvenirs, l'historien nous donne aussi un très beau roman d'amour.

Source : Le Livre de Poche

L'épopée des croisades, les seigneuries franques de Terre sainte, autant d'événements et de lieux qui nous sont surtout connus à travers le récit des chevaliers chrétiens, accourus d'Occident ou natifs des États latins.

Plus qu'une simple biographie du prince syrien Ousâma ibn Mounqidh (1095-1187), André Miquel livre ici une véritable leçon d'écriture et de réflexion.

Ousâma, chose insolite dans la littérature de son temps, a laissé une autobiographie, dont s'inspire ce récit sur la vision arabe des croisés. Il mena la vie d'un chevalier, d'un insoumis et d'un sage. Son portrait des Francs, aussi honnis qu’intriguant, ennemis dans la foi mais égaux par la valeur, est une magnifique leçon de tolérance.

Aliénor d'Aquitaine (Régine Pernoud)

Aliénor d'Aquitaine a été comparée tantôt à Messaline, tantôt à Mélusine, la fée-serpent. Réputation sulfureuse s'il en est. Régine Pernoud réhabilite cette reine de France puis d'Angleterre, aussi remarquable par sa poigne que par son intelligence et sa beauté. Aimée des deux rois, mère de Richard Cœur de Lion et de Jean sans Terre, elle a dominé son siècle. Et quel siècle! Celui de l'art roman dans sa splendeur, de l'art gothique à sa naissance, de la chevalerie, des troubadours et des croisades.

La Bête du Gévaudan (Michel Louis)

De 1764 à 1767, la bête du Gévaudan, narguant les meilleurs chasseurs du temps comme les officiers du roi, tua d'horrible manière plus de cent personnes et en mutila des dizaines d'autres. Les esprits rationalistes eurent beau jeu d'accuser les loups. Après avoir passé au crible les documents officiels de l'époque ainsi que la tradition orale, Michel Louis nous donne, grâce aux conclusions de la zoologie moderne, une toute autre explication, infiniment plus nuancée et plus passionnante.

Mourir à Verdun (Pierre Miquel)

Verdun, 1916. Français et Allemand se livrent une lutte sans merci pour tenter de rompre un front figé depuis près de deux ans. Les forces engagées de part et d'autre sont gigantesques. Véritable boucherie, la bataille réclame chaque jour son lot de tués. Toute une partie de la jeunesse européenne est anéantie sur quelques kilomètres carrés de terrain. La guerre qui a embrasé le monde deux ans plus tôt aboutit ici à un suicide des peuples.

De juillet à novembre 1916, un million de soldats britanniques, allemands et français, tombent, morts ou blessés, dans la boue du front de Somme. La bataille de la Somme est le Verdun des Anglais. Mais les Français l'ont oubliée, comme si l'on avait honte des deux cent mille poilus tombés dans la plaine picarde. Pierre Miquel a retrouvé la trace de ces oubliés de la Somme dans les archives militaires. Ils ont fait la pire des guerres contre des forteresses imprenables, sans autre résultat que d'alimenter la stratégie d'usure, monstrueuse conception des états-majors de l'époque, qui ne cherchaient plus la victoire que dans l'anéantissement de l'adversaire. Les pertes de la bataille ont eu pour conséquence le limogeage de deux illustres généraux français, Joffre et Foch, comme de l'Allemand Falkenhayn. Seul l'Anglais Haig a tiré son épingle du jeu, parce qu'il avait réussi à faire combattre et mourir ensemble les soldats volontaires de l'armée nationale et les professionnels des régiments du roi. Pas de pitié pour les poilus de la Somme, soumis aux plus rudes épreuves, sous la pluie glacée d'un été pourri et d'un automne mortel. Ni gloire ni victoire, la boue de l'oubli, l'ensevelissement dans les creux de la mémoire, après la craie de Picardie. Il était temps qu'on les réveille, ces soldats d'une morne et dure bataille, celle dont on n'aime pas parler.

Ils ne sont désormais plus que quelques survivants à apparaître en France lors des cérémonies du 11 novembre. Pourtant, "ces hommes ne sont pas nos aïeux lointains, ils restent nos frères, ils ont vécu ce que nous aurions pu vivre, ils ont droit à toute notre attention". Les Poilus... Qui peut aujourd'hui imaginer ce qu'ont enduré ces soldats de la Première Guerre mondiale ? Combats inhumains, lutte permanente dans les tranchées contre le froid, les parasites, les rats, mais aussi contre l'ennui et l'absence de sommeil. Avec beaucoup de talent, l'auteur nous entraîne à leurs côtés sur les champs de bataille, dans les tranchées. Il nous livre une étude, nourrie de nombreux témoignages, de leurs conditions de vie et de leurs états d'esprit durant toute la guerre. Mais celle-ci ne s'est véritablement achevée non en 1918 mais bien plutôt en 1945. Pierre Miquel nous en fait l'étonnante démonstration dans l'introduction : les Poilus ont vécu en fait le début d'une guerre de trente ans.

Le SIRPA (Service d'Information et de Relations Publiques des Armées) dévoile dans cet ouvrage 1000 photos inédites de la seconde guerre mondiale, issues des archives militaires. De l'entrée en guerre de l'armée française jusqu'à la victoire du 8 mai 1945, tous les faits marquants de la deuxième guerre mondiale sont ici illustrés : l'agonie de la Pologne, la Ligne Maginot, les malheurs du peuple, Paris occupé, l'armistice, les Français de Londres, l'URSS sous la botte nazie, la libération de l'Europe et bien d'autres. Pierre Miquel apporte à ces documents des commentaires historiques d'une grande qualité. REMISE EN VENTE AVEC BAISSE DE PRIX : Les bonnes affaires du Chêne !

Hitler invite ! Chamberlain et Daladier se précipitent : tout, mais pas la guerre ! Les Tchèques ne sont pas invités et pour cause : il s'agit de les dépecer. Les Russes ne sont pas là : Staline attend le bon moment pour s'allier avec Hitler et lui offrir le fer et le pétrole dont il a besoin pour gagner la guerre.Les nazis, au jour le jour, ont tout dit sur Munich : il suffit de lire leurs archives secrètes pour mesurer les faux calculs, les illusions, les lâchetés, l'incompétence des hommes d'État occidentaux pris dans un piège sinistre dont, trois mois plus tard, ils se rendront enfin compte. Les nazis à Prague, ils ont perdu la face, la paix, et aussi l'honneur. La guerre s'annonce, lugubre avec son cortège de persécutions, de violences, de mensonges. On voit Hitler mentir en direct et son compère Mussolini lui servir la soupe dans l'espoir de se mettre lui-même à table.Une histoire qu'il faut lire et relire si l'on veut comprendre ce qu'étaient les nazis.

Le 10 juillet 1940 à Vichy, quatre-vingts députés et sénateurs, contre toute attente, ont voté non à Laval et à Pétain, qui demandaient les pleins pouvoirs pour changer de régime. Dans le même temps, cinq cent soixante-neuf parlementaires donnaient leur approbation à ce texte dont l'adoption signifiait l'abolition de fait de la IIIe République.

Ce non minoritaire fut la première manifestation de résistance dans l'Hexagone. Et les protestataires paieront cher leur audace: nombre d'entre eux seront en effet arrêtés, déportés ou assassinés après s'être engagés dans l'action directe ou le renseignement.

Dans le climat de défaitisme et de lâcheté qui régnait à Vichy au moment du vote, ceux qui osèrent ainsi s'opposer au courant dominant firent preuve d'un courage héroïque. Mais qui étaient donc les quatre-vingts? D'où venaient-ils? Quelles furent leurs motivations? Que sont-ils devenus? Tel est le sujet de ce livre dont le thème majeur est, on l'aura compris: morale, courage et politique.

Le second Empire, après avoir eu mauvaise presse, est aujourd'hui réhabilité car on reconnaît, sous les cendres de la défaite de Sedan, la France d'aujourd'hui.

Avec Napoléon III, travaillent les équipes qui tracent les lignes de chemin de fer, agrandissent les ports, façonnent les grandes villes actuelles, qu'il s'agisse de Paris, Bordeaux, Marseille, Lyon, Le Havre. Le prix de cette modernisation : l'abandon, qu'on croit définitif, d'un régime libéral, le mépris envers un Parlement ramené au niveau d'un conseil général, la toute-puissance de l'administration, le gonflement des effectifs de la police et de l'armée qui doivent mouler la nouvelle société dans un corset d'acier, les classes populaires rassemblées en lisière des villes et la corruption installée au cœur de l'Etat !

La plume de Pierre Miquel donne à ce bilan contrasté le souffle d'une aventure.

Soixante-dix ans sans coup d'Etat ni révolution: le plus long régime que la France ait connu. Seul Pierre Miquel, professeur à la Sorbonne, spécialiste de cette période, pouvait tenter en un seul volume une synthèse d'un sujet qui a passionné les chercheurs français, britanniques et américains ces trente dernières années. Comment la France, après tant de monarchies larvées, après vingt ans de dictature impériale, a-t-elle pu vivre en démocratie, isolée dans une Europe monarchique? Comment a-t-elle pu maintenir la République contre vents et marées, crises et guerre, en assurant le remplacement des élites républicaines, en assumant les plus grandes réformes _ scolaire, militaire, fiscale _ qu'elle ait connues? Voilà qui conduit Pierre Miquel, dans un récit captivant, de Sedan (1870) à Sedan (1940), à montrer la naissance, l'épanouissement et la brusque interruption par la guerre étrangère d'un régime que de Gaulle en 1944, au balcon de l'Hôtel de Ville, restaura solennellement. Pour lui la France, mais non la démocratie, s'était écroulée à Sedan. Pierre Miquel, agrégé d'histoire, professeur à la Sorbonne, est également producteur à France-Inter et à Antenne 2. Il est notamment l'auteur de l'Histoire de la France et de La Grande Guerre.

Le 11 novembre 1918, les combats cessent sur le front de France. Les hommes sortent des tranchées, la foule se presse à la Concorde, dans le monde entier la joie éclate. Mais les hommes ont payé cette paix d'un lourd tribu. Le conflit n'a jamais été si meurtrier qu'en 1918.

21 mars : les Allemands attaquent sur le front de Saint-Quentin. Quatre mois durant, les Alliés frôlent la défaite.

18 juillet : les Français contre-attaquent, avec l'appui des Américains et des chars. Il faudra trois mois pour acculer l'Allemagne à la défaite.

11 novembre : à 10h55, le soldat Trébuchon tombe frappé d'une balle dans la tête, le dernier des huit millions de victimes.

Pierre Miquel a profondément renouvelé l'histoire de 1918, l'année de la victoire. Une victoire douloureuse, celle des poilus, mais aussi des nations combattant en France pour la paix et la liberté des peuples.

La memoire d'un Français né au debut du siècle est un trésor unique d'informations. Il a vecu ou subi l'essentiel des bouleversements du monde. Il y a, de ce point de vue, une nouvelle histoire de l'histoire contemporaine à écrire. Ce premier volume est consacré aux années de la première guerre mondiale. Nous avions pour écrire "La Grande Guerre" enregistré de nombreux témoignages dont nous n'avions utilisé qu'une infime partie. Nous les avons repris pour la plupart dans nos émissions de "France Inter" (Les Oubliés du Siècle), d'autres s'y sont ajoutés dans le présent volume. Les trésors des archives militaires ont également été très utiles. Il y a oubli et oubli; si faute de témoignages vécus, l'on ne peut restituer la couleur du temps, c'est la partie la plus riche, la plus vivante de l'Histoire qui disparaît à jamais.

Les Oubliés de l’Histoire, c'est, la très grande majorité des Français qui ont traversé tous les régimes, connu toutes les épreuves, sans avoir droit aux éloges ou aux blâmes officiels. Ceux qui ne figurent pas dans les livres de la « grande histoire », Pierre Miquel, dans son émission quotidienne de France-Inter, avait fait la lumière sur ces « oubliés ». lis sont missionnaires en Iran, esclaves chrétiens en Egypte, conducteurs de locomotives aux Batignolles, carriers dans le Paris souterrain du XIIe siècle, mendiants à la Cour des Miracles, capitaines de grandes compagnies, maîtres chanteurs, prédicateurs, bagnards, négriers. Pierre Miquel a voulu faire revivre les obscurs, les inconnus, les anonymes qui font de l'Histoire la description d'une réalité quotidienne.

Chaque fois que vous prenez le métro, vous entrez sans le savoir dans l'Histoire. Et quelle Histoire ! En 400 stations, hommes illustres, parfaits inconnus, hauts lieux et lieux-dits oubliés racontent pêle-mêle toutes les époques. Dans cette parade insolite, Michel-Ange est associé à l'obscur général Molitor, Cadet, modeste jardinier, côtoie Pasteur ou Victor Hugo, tandis que Réaumur, inventeur du thermomètre, est accolé à la ville de Sébastopol dont il ignorait l'existence...

Avec ses élus et ses lacunes, le métro est moins innocent qu'il n'y parait. De ligne en ligne, Pierre Miquel nous guide à travers notre culture souterraine. Comme dans sa Petite histoire des noms de lieux, villes et villages de France, il nous fait redécouvrir ce qui n'avait plus de surprise pour des millions d'entre nous et transforme nos trajets quotidiens en autant de passionnants voyages.

La guerre d'Algérie est une des crises majeures de la société française contemporaine.

Ce long conflit (de 1954 à 1962) concerna deux millions sept cent mille jeunes Français, dont cent mille ont été tués, blessés ou sont disparus. Elle s'est terminée par l'exode d'un million de pieds-noirs, souvent victimes civiles de la guerre, qui ont laissé sur place les corps de leurs parents morts dans les attentats. La France n'avait pas éprouvé ce genre d'exode depuis la perte de l'Alsace et de la Lorraine en 1870. Les blessures infligées par la guerre en Algérie ont été considérables: des centaines de milliers d'Algériens sont morts au combat ou des suites pernicieuses de la guerre. Plus de deux millions ont dû abandonner leurs douars et leurs mechtas pour vivre dans des camps de regroupement, retrouvant ensuite leurs villages incendiés, leurs terres en friche, leurs forêts saccagées, leurs enfants morts.

Mais l'histoire de ce conflit n'est pas seulement l'histoire de l'affrontement de deux communautés qui avaient grandi ensemble. Cette guerre est à l'origine de la plus formidable bataille d'opinion qu'a connue la France d'après-guerre. Elle est responsable d'un changement de République. Elle a mis en péril le contrat de confiance entre l'armée et la nation.

L'ouverture des archives militaires, trente ans après le drame, a permis à Pierre Miquel, l'auteur de La Grande Guerre, de découvrir des aspects inconnus du conflit, notamment l'évolution des mentalités militaires et les prises de conscience successives de ceux que le pouvoir politique avait chargés de définir seuls, sur le terrain, une politique française en Algérie. Ce livre cherche à décrire, sans colère et sans haine, avec des moyens nouveaux d'investigation, les phases d'un conflit qui a laissé des traces très profondes dans la génération des années cinquante et soixante.

Il n'est pas exagéré de dire que le monde arabe, pourtant si proche de nous, si présent en nous, même, par le nombre de ses fils qui vivent sur le sol de France, est encore largement méconnu de nous. A preuve la confusion souvent faite entre Arabes et islam. Or, si les Arabes sont, très majoritairement, en effet, musulmans, il existe aussi en pays arabes des chrétiens et des juifs. A l'inverse, tous les musulmans du monde ne sont pas arabes, tant s'en faut: l'islam comprend aussi des Turcs, des Iraniens, des Afghans, des habitants des mondes indien, malais, indonésien et chinois, des Africains, des Kurdes et des Berbères, des Européens et des Américains.

1914-1918 : le monde entier dans les affres de la guerre. D'un assassinat dans les Balkans au conflit total de 1918, quarante nations se sont affrontées. Huit millions d'hommes y ont laissé leur vie. Pierre Miquel livre ici un récit illustré de la Première Guerre mondiale. Cent épisodes pour dire la guerre. Celle des poilus - nos grands-parents et nos arrière-grands-parents - bataillant sur la Marne, à Verdun, dans le Nord, pris dans la boue des tranchées, sous le feu des canons et des mitrailleuses. Mais aussi la guerre méconnue, celle des soldats oubliés, coloniaux et volontaires étrangers, celle des fronts oubliés, du Caucase à la Chine. Quatre cents photographies exceptionnelles pour montrer la guerre. L'angoisse de l'assaut, la solitude des blessés, la détresse des civils, la terre labourée et les corps mutilés. L'héroïsme des coups de main, les charges de cavalerie, l'affrontement chevaleresque des " as ", les duels de cuirassés et la traque des sous-marins.

Nul ne peut comprendre l'histoire récente et l'actualité s'il ignore ce qui s'est passé durant les cinq années qu'a duré la Deuxième Guerre mondiale.

Reconstitution de la vie des Egyptiens sous le règne des pharaons. La variété des épisodes fournit une documentation abondante, honnête et sérieuse. Des illustrations conformes aux réalités de l'époque renforcent le texte et l'agrémentent.

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode