Pierre Péju

Pensant être tombé sur un de ces livres dont les descriptions et narrations cheminent en même temps que les sentiers , je l'ai choisi curieux de voir ce qu'il me réservait. Le début correspondait à mes attentes, style d'écriture agréable, pas de suspens stérile, d'histoire abracadabrantesque jusqu'à ce que malheur ! l'auteur sorte la carte Spoiler(cliquez pour révéler)agent secret, tournant fatal qui se dirige vers les eaux troubles d'un personnage qui perd en valeur et profondeur à mesure qu'elle devient de plus en plus éthérée.

Livre pareil à un chocolat, premier goût agréable jusqu'à ce que je me rende compte qu'il était fourré à la noix de coco...

Un jour un romancier français se voit la charge d’écrire un article sur Shanghai, à l’aéroport une douanière française lui confie une mission, celle d’accepter un paquet et de le rendre ensuite. Il n’y comprend pas grand-chose à ce qui lui arrive mais valide la quête étrange. Il plonge peu à peu dans une sorte de paranoïa, qui reprend les codes des films noirs des années trente. Lors de son périple dans l’Empire du Milieu, il fera la rencontre de personnages haut en couleurs.

Ca m’a plu sans être transcendant, j’ai bien aimé l’ambiance vieux film d’espionnage mais je reste assez bien sur ma faim. C’est un tout petit roman qui mériterait d’être mieux exploité, plus approfondi car l’auteur a le mérite de m’avoir mis dans l’ambiance dès le début.

Je trouve les notes reçues par ce livre très dures.

Comme beaucoup, j'ai été contrainte de lire ce livre pour le lycée, mais la contrainte n'a pas duré longtemps. C'est une histoire rapide, mais très touchante. J'ai rapidement apprécié ma lecture, et je voulais vraiment découvrir comment l'histoire se terminerait.

A consommer sans moderation

L'histoire d'une petite fille, d'une mère absente et d'un libraire massif et hypermnesique.

Des mots forts, percutants pour des êtres dont la solitude pèse parfois trop lourd.

Touchant, rempli d'émotions, ce roman est à la fois sombre et lumineux, triste mais beau.

Une histoire sensible et délicate.

Quelques bonnes pointes d'humour et de complicité lecteur / narrateur. De très belles descriptions également, on se croirait parfois devant des tableaux tellement la composition est belle et réussie. Le malaise issu des traces de la seconde guerre mondiale nous suit tout le long du bouqin (c'est le thème central), et pèse un peu comme une chape de plomb sur l'ensemble de l'oeuvre. Attention aux ames sensibles, certains passage sont très durs, surtout sur la considération de la vie en général, et sur la lutte entre le bien et le mal. Je regrette beaucoup la conclusion / ouverture, qui finit sur une touche vraiment très pessimiste et ne donne que peu d'espoir... c'est dommage et très amer.

J'ai trouvé ce livre dans les "déclassements" à la bibliothèque et j'ai été surprise par la lecture de cet écrivain méconnu. Son style m'épate. Il passe de la réalité à la fiction en faisant ressortir personnages et situations du roman qu'il écrit dans l'œuvre. Ca dérange et c'est ce qui fait le piment de l'histoire ....

J'ai aimé la façon de Pierre Péju de décrire la personnalité des personnages en particulier de Paul Marleau, personnage principal de l'oeuvre et les conséquences de la guerre sur la société allemande et française de l'époque. Quelques bonnes pointes d'humour . De très belles descriptions également, on se croirait parfois devant des tableaux tellement la composition est belle et réussie."Le rire de l'ogre" qui s'ouvre sur un conte qui au final synthétise parfaitement ce que représente cette œuvre est un très beau roman, très bien écrit, très poétique (dans le sens le plus noble du terme), tout en sensibilité, en finesse et bourré de toute la palette des sentiments humains qui vont des blessures profondes et irréversibles à l'amour ressenti pour les proches en passant par les rayures, les bosses, les désirs de vengeance, les révélations, les "bombes à retardement" , les grandes et les petites joies auxquels la vie nous confronte. Pierre Péju nous positionne face au temps qui file tel une anguille entre nos mains et exacerbe en nous l'envie de profiter de l'instant et des êtres qui nous sont chers.

Le malaise issu des traces de la seconde guerre mondiale est le thème central, et pèse un peu comme une chape de plomb sur l'ensemble de l'oeuvre. Attention aux ames sensibles, certains passage sont très durs, surtout sur la considération de la vie en général, et sur la lutte entre le bien et le mal. Je regrette la conclusion qui finit sur une touche vraiment très pessimiste ..Opinion mitigée du bon et du moins bon!!!

Un premier livre de Pierre Péju "cœur de pierre" dans les livres déclassés de la bibliothèque et que j'ai adoré m'a conduite vers ce second ouvrage "le rire de l'ogre". Il y a de ces écrivains assez méconnus qui devrait être mis en exergue pour la richesse de leur travail. Je trouve cette biographie fictive de Paul Marleau décrite avec énormément de psychologie. Cette souffrance qu'il traîne à travers sa vie et qu'il essaye de se délivrer par catharsis dans ses sculptures est superbement décrite tout au long de l'histoire. Les autres personnages baignent également dans un malaise existentiel du aux traumatismes de guerre. Ce n'est pas un livre facile ni délassant mais d'une grande richesse humaine. A lire certainement.

Dramatique! C'est du Pierre Péju. Il y va jusqu'au fond de la noirceur, du déni, de la solitude ... aussi bien le personnage de la mère irresponsable, que la petite Eva perdue dans ce monde où elle ne sait plus ou aller. Le libraire, personnage énigmatique, intellectuel solitaire se sentant coupable et responsable suite à l'accident est un homme cassé. Tout est glacial et cela vous prend aux tripes. A lire !