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Toutes les séries de Pierre Véry

3 livres
1 lecteurs

Inclus :

Les disparus de Saint Agil,

Les anciens de Saint Loup,

Les héritiers d'avril,

Le thé des vieilles dames,

Les métamorphoses,

Le meneur de jeu.

Tous les livres de Pierre Véry

Le dortoir de la pension Saint-Agil.

Mathieu, n°95 pour ses amis, ne dort pas. Pas de surveillant en vue, vite, Mathieu gagne la salle de sciences où veille le squelette Martin. C'est le repaire de la société secrète des Chiche-Capon dont il fait partie avec le n°22 et le n°7. Leurs trésors sont cachés là. Dont un gros cahier où ils consignent leurs exploits. Mais le lendemain, le n°95 disparaît...

Où est la célèbre relique de Saint-Nicolas, disparue depuis la révolution? Patiemment, Blaise Kappel, le Sacristain, scrute le ciel, explore les souterrains du château, fouille les ruines de l'abbaye. Rien, toujours rien. Mais quel est ce mystère qui trouble la paisible bourgade de Mortefont On a dérobé les diamants de la châsse de Saint-Nicolas et assassiné le père Noël...

Un mystérieux aveugle, des messages secrets, des menottes américaines, une bande de malfaiteurs, ...et une carte postale signée : Alouette.... Voilà deux détectives en culottes courtes, Grand Chef et Babaau Rhum, lancés dans une passionnante aventure riche en péripéties.

Ils n'ont, pour les aider dans leur en-quête, que le caniche Spoutnick Il et une chanson. Parviendront-ils à retrouver dans l'immense Paris leur condisciple disparu : Noël, et à le sauver des pires dangers ?

Tout le monde a lu, ou vu à l'écran, ces tendres et mystérieuses histoires de Pierre Véry : Les Disparus de Saint-Agil, L'Assassinat du Père Noël, qui sont devenues des classiques de l'Aventure enfantine. Tout le monde se passionnera à la lecture de Signé : Alouette, qui est également une éclatante réussite.

Qui a volé les 10 000 francs qui proviennent de la vente des moutons ? Qui s’est emparé du magot – 250 000 francs ! – de Goupi-l’Empereur, l’ancêtre centenaire des Goupi ? Qui a tué Doux Jésus ? Et pourquoi ?

Gazette, Tonkin, Mains-Rouges, Muguet, Monsieur, Mes Sous, La Loi ? Toute la tribu des Goupi : autant de suspects. Qui mènera l’enquête ? Sûrement pas les gendarmes, car « les affaires des Goupi ne regardent que les Goupi ». Les suspects mènent donc l’enquête ! La sorcellerie, la rapacité, les mensonges, les coups bas font partie du jeu. Mais également le rêve, l’amour, l’attachement passionnée à la terre, à la nature. Et quand la vérité surgira, chacun des Goupi, Mains-Rouges le premier, aura été au bout de soi.

Ceux qui se souviennent du film de Jacques Becker et de l’inoubliable Le Vigan dans le rôle de Goupi Tonkin retrouvenront avec plaisir tous les personnages de ce drame paysn fertile en intrigues et en suspense.

Louis Delage, cet éminent chirurgien, ce Grand Patron dont Pierre Véry fait ici le portrait, n'a, semble-t-il, d'autre souci que l'ambition, d'autre objet d'étude que la Maladie. L'affection qui l'entoure, l'amour conjugal, la reconnaissance de ses malades ne pèsent guère en regard de ce désir d'éblouir, de cette course aux honneurs. Pourtant, le " grand patron " est à un tournant de sa vie. La mort d'une malade lui fait connaître l'inquiétude ; le passage dans sa vie d'un enfant lui révèle la tendresse ; la mort d'un maître lui montre la vanité de cette vie. Et lorsque la carrière du patron reprend son essor, nous savons que, sous la blouse blanche, il y a aussi un coeur...

Poésie et fantaisie se mêlent étroitement au réalisme et à la finesse d'observation, dans cette peinture de la vie des hôpitaux (côté coulisse, si l'on ose dire) où, des humbles stagiaires jusqu'aux grands maîtres, s'agite une foule en blanc à la fois cynique et admirable.

Pierre Fresnay a réussi à l'écran, dans le film d'Yves Ciampi qui a inspiré ce roman, une interprétation inoubliable de Louis Delage.

Ouvrir son journal et y lire l’annonce et la description de sa mort n’est pas chose banale, même pour Armand Le Noir, le célèbre spécialiste du roman policier, pour qui – du moins dans ses livres – les coups de théâtre sont chose courante. Et quand une pétulante admiratrice s’en mêle, Dieu sait où cela risque de le mener…

Est-ce parce que le héros est lui-même auteur de roman policier ? Est-ce parce qu’on retrouve ici l’humour, la poésie, la fantaisie mêlés à la vigueur d’une intrigue sans défaut, suivant une recette chère à Pierre Véry ? Est-ce plutôt parce que sous l’affabulation cocasse qui fait penser aux films du célèbre tandem Mirna Loy-William Powell, on décèle la touche humaine et tendre qui nous révèle l’auteur tout entier ?

Quoi qu’il en soit, voilà certainement un livre écrit par Pierre Véry « selon son cœur », qui n’aurait pu être écrit par un autre que lui et qui plaira à tous les lecteurs, qu’ils aiment le mystère, l’humour, l’amour, l’aventure ou tout simplement, le talent…

Un soir, entre Cormeilles et Argenteuil, Simon Le Gouge se baisse pour renouer un lacet de soulier. Lorsqu'il relève la tête, il croît rêver : le sordide paysage de banlieue a fait place à une vision féerique, sous le clair de lune, une rivière bordée de peupliers et, au loin, une falaise ; et là, au coeur de cet enchantement, il assiste à l'enlèvement d'une jeune femme et à un meurtre. Incapable d'oublier cette vision, poussé par une force irrésistible, Simon part à la recherche de ce lieu énigmatique et finira par le trouver, dans une région inconnue de lui mais qu'il reconnaît pourtant comme un pays natal. Mais les acteurs du drame qui s'est déroulé sous ses yeux, à quel monde — ou à quel temps — appartiennent-ils ?

♦ « L'enfant pris de peur dans le noir siffle pour se rassurer », écrit Pierre Véry qui ajoute : « Pris au piège du continuum espace-temps, l'homme, pour se rassurer, se raconte des histoires. »

Il est probable en effet qu'après avoir rencontré le grand-père terrible de la famille Lafontaine qui manie comme un maître les mots assassins, après avoir découvert avec deux humoristes le seul empoussiéré de la Lune, après avoir attendu, avec un bourreau retraité, la fin du monde pour le 5 mai, après vous être convaincu que l'invisibilité ne protège pas de la mort, vous estimerez qu'au bout du compte votre réalite ne manque pas de charme.

En neuf nouvelles, un périple au pays de l'humour, sur une planète où l'absurde pousse comme le chiendent.

♦ Sommaire :

1 - Marcel AYMÉ, Préface

2 - Le Yoreille

3 - La Planète d'honneur de l'univers

4 - L'Étoile jaune

5 - Le Visage

6 - Tout doit disparaître le 5 mai

7 - Les Linottes de la Voie Lactée

8 - Le Peuple peint

9 - Hideux Tipset

10 - Ils…

Inspirée par la truculente nature du sud-ouest de la France, c'est l'histoire d'un hameau périgourdin pendant une journée, une longue veillée et une nuit.

Le jour : le soleil, la lumière, l'éclatement des forces jeunes, la joie de vivre, l'épanouissement d'une grasse contrée et des francs gaillards qui la peuplent. La nuit : une force mauvaise, chargée de maléfices, s'abat sur Pont-Egaré et ses habitants, les enveloppe d'un surnaturel étrange, les emporte dans une atmosphère d'insomnie et d'angoisse.

La sarabande des vieilles légendes se déroule dans une inquiétude propice, la terreur crée des fantômes dont le domicile d'élection n'est point les vieux châteaux, mais le cœur de l'homme. Le passé et le présent se mêlent fantastiquement : voilà Pont-Egaré devenu un village hanté, un village lunaire, plein d'extraordinaire magie. La peur est venue. La peur est passée. Avec la nouvelle journée, elle s'enfuit à tire d'ailes.

Roman fantastique où la fantaisie est toujours présente, Pont-Egaré est aussi un livre plein de verve et de rires.

♦ M. Himmelblau est tombé, foudroyé par le cyanure, en présence de sa femme - qui voulait le quitter - et de celui qu'il accusait d'être son amant.

L'idée d'un classique crime passionnel viendrait à tout le monde. Ce serait négliger toutes ces allées et venues insolites dans la brume du petit port de Dumbarton et un fait étrange survenu trois ans auparavant : un vieillard espiègle s'était pendu après s'être livré à une plaisanterie saugrenue. Cette ultime facétie aura des conséquences insoupçonnables…

♦ Cet ouvrage a obtenu le Prix du Roman d'Aventures en 1930.

A Orsay, Fantômas attendait au portillon.

Bonjour, petit ! Un grand bel homme, mince, glabre, tel était Fantômas. Un rien d'air américain. Impression qui, d'ailleurs, se dissipait dès qu'on distinguait mieux ces traits où des signes - au demeurant infiniment malaisés à préciser - dénonçaient une origine incertaine, certes, mais à coup sûr pas américaine. Un sourire sans soupçon d'or, tout en ivoire. Costume mastic, guêtres mastic, feutre mastic, raglan demi-saison mastic, cravate pourpre, un rubis à l'annuaire droit.

- Il m'arrive de me déguiser, ne t'y laisse pas prendre. A ma cravate et à mon rubis, tu me reconnaîtras...

Fantômas a abandonné la pose romantique du gentleman assassin, haut de forme en chef, loup sur l'oeil, cape au vent, étendant sur la ville plongée dans la brume du sommeil son ombre de chauve-souris élégante.

Jean Sucre tenait encore le rasoir dont, bien davantage par manie que souci d'esthétique, il tranchait chaque jour à heure fixe, pour l'irritation de Flambinel, les poils de son nez.

Le billet des Fils de Pomaré n'avait donc suscité aucun meurtrier... Pourquoi Sucre s'était-il donné la mort ? Pourquoi, justement, à l'aide d'un rasoir ? Et pourquoi, justement, ce jour-là ? De mystère ne métamorphose, l'énigme rebondit...

_________________________________________________

Ah doux Jésus !… Il faudrait démasquer ces mystérieux compagnons du Centre-Afrique qui tentent de rançonner les deux architectes associés : Flambinel, le fumeur de pipe qui bourdonne la danse macabre de Saint-Saëns et berce sa bouillotte comme une poupée avant de s'endormir. Et Jean Sucre ; la guigne incarnée, avec son chapeau-parapluie, celui qui n'à qu'à siffler pour que surgissent, des quatre coins de l'horizon, des hordes de gardes champêtres. Que savent donc la mère Chaliapine et la podagre cuisinière ?… Et qui pourra faire avouer le Touareg des Touaregs . ?… Une énigme troublante qui bouleverse Fleury-sur-Andelle.

Un roman charnière dans l'œuvre de Véry, entre littérature et mystère, où s'entremêlent, comme toujours chez lui, le fantastique, le poétique et l'énigmatique. Ecrit en 1931.

La maison Chaufour, agréable pension de famille du VIIème arrondissement, est un établissement tranquille, rempli de gens studieux. Au rez-de-chaussée, Liliane Chaufour dactylographie des sermons sur une superbe machine à écrire Japy. Au second, Jacques Bioule tape un mémoire sur les "lésions corporelles produites par les armes à feu" sur son Underwood. Quant à monsieur Souriac, au premier, il cherche l'inspiration, assis devant sa Remington. Du moins il la cherchait, avant de se bander les yeux et de mourir fort proprement, sans laisser de traces…

La première enquête du "baron" Jules Gaude, le dandy-détective de Pierre Véry créé en 1933.

Lorsque Désiré Triboire rencontre Saint-Elhme autour d'un billard, il ne se doute pas que cette rencontre va bouleverser son existence. Car le mystérieux Saint Elhme a décidé de prendre ne main la destinée du sieur Triboire… Curieuse destinée, d'ailleurs, que celle qui conduit Désiré dans une maison léguée par une vieille tante, dans un coin perdu de la lande bretonne ! Et quand, à minuit, Casimir Gond frappe à sa porte, Désiré ne peut s'empêcher de ressentir une sorte de malaise… Ce voyageur égaré qui lui propose la fortune ne traînerait-il pas derrière lui comme un parfum de mort ?

Quand mystère se conjugue avec merveilleux, c'est signé Pierre Véry, premier lauréat du Prix du Roman d'Aventures en 1930 pour Le Testament de Basil Crookes.

Un avocat qui devient suspect, un brigadier-chef de la Brigade Mondaine que l'on retrouve pendu dans son bureau du Quai des Orfèvres, un fils de député et un repris de justice qui avouent un crime qu'ils n'ont sans doute pas commis, un détective un peu trop habile, un commissaire douteux… Voici quelques-uns des ingrédients de ce roman policier auxqules il faut ajouter des indices aussi voyants qu'un marteau couvert d'empreintes et une clé anglaise. Avec une habileté diabolique, Pierre Véry tisse la trame d'une rmarquable affaire policière où l'illusion est la maîtresse d'un jeu animé de mille et une surprises qui, pour notre plus grand plaisir, nous déroutent sans cesse.

Pierre Véry, dont la collection "Maîtres de la Littérature Policière" a déjà publié Les quatre vipères, est un auteur à redécouvrir. Se situant dans la lignée des grands romanciers qui ont donné aux intrigues policières leurs lettres de noblesse, il représente, grâce à un style sobre et efficace, d'une remarquable modernité, le courant le plus classique et le plus durable de la littérature policière.

Quand maître Prosper Lepicq a le ventre creux, il cherche un cadavre à se mettre sous la dent. Enfin, façon de parler. Disons que, pour alimenter son commerce, il lui faut flairer le bon défunt, celui qui sent la mort violente, suspecte. Et dénicher l'assassin. Avant qu'un autre charognard ne le lui souffle.

Après quoi il s'emploie à assurer la défense de l'affreux. C.Q.F.D. Ce n'est pas une sinécure, pour sûr, mais on gagne sa croûte comme on peut. Et cette fois, maître Lepicq est verni. Car, juste au-dessus d'un magasin d'ornements funéraires de la rue Hautpoul, au domicile d'un croque-mort fraîchement décédé, un indicateur lui signale un meurtre. Ca tombe rudement bien : Prosper Lepicq crève de faim.

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- Une belle nuit, Jugonde ! Une nuit lourde de promesses ! Il humait :

- Sentez-vous ? L'air véhicule des relents de meurtre. Je discerne un subtil parfum de police répandu partout. Cette soirée m'évoque certaines fins de journées d'été orageuses où l'on surprend, le long des caniveaux, des fuites de rat ; où des nappes de vapeurs empoisonnées, remontées des égouts, stagnent au ras des trottoirs. L'air sent la mort, ce soir ! Le secrétaire considéra son patron avec des sentiments proches de l'inquiétude. L'homme a la mine de hibou était-il un avocat ou un nécromant ?

- En voiture ! reprit Lepicq. En voiture pour la maison du crime ! Nous allons découvrir comment on a tué, et qui a tué ! Nous allons tout découvrir ! Jamais je ne me suis senti aussi vivant que ce soir, où nous descendons chez les morts !

Cercueils, croque-morts et pierres tombales pour deux cadavres sans assassin. Et pour Prosper Lepicq, une course endiablée avec le corps du délit. Une enquête magistrale à la manière noire.

Dans le Paris des années 30, une fascinante histoire criminelle agite la presse.

Elle peut se résumer ainsi : quatre vipères, une vieille femme séquestrée, deux vols, un suicide, un crime. Les vipères sont l'élément le plus insolite : il s'agit de reptiles de cristal contenant un parfum que les journalistes surnommeront vite " l'odeur funèbre ", et que l'on retrouve sur les différents lieux du crime... Une intrigue menée de main de maître par l'auteur de L'Assassinat du Père Noël, des Disparus de Saint-Agile st de Goupil Mains-Rouges.

Un chef-d'œuvre du genre, à redécouvrir.

Une curieuse série d'incidents de troublante nature secoue la capitale. On dirait qu'une âme malade met tout en œuvre pour dérégler petit à petit les repères qui rythment notre vie quotidienne : l'heure, les poids, les mesures… Quel monde angoissant peut bien souhaiter l'auteur de ces forfaits ? Qurtout, quelles relations peut bien entretenir le "réglo", ce fanatique de l'horaire et des mathématiques, avec ces bizarres perturbations ? Souhaitons que maître Lepicq, avocat en faillite et détective amateur, sache déchiffrer cette troublante enigme ! Mais attention, la vérité tient parfois à un mauvais calcul…

Un crime a été commis au Jardin des Plantes. « Le monstre demeure insaisissable » disent les journaux. Telles les griffes d’un félin, les ongles du meurtrier ont déchiqueté la gorge de la victime. Quinze jours plus tard, on découvre dans une arrière-boutique le cadavre de M. Blot, sculpteur animalier de son état.

Maître Prosper Lepicq va mener l’enquête dans l’entourage étrange et fascinant d’un naturaliste dont les amis ont de curieuses ressemblances avec le monde animal ; Léon Choucard a le comportement d’un singe, Robert Billig l’apparente férocité du sanglier, Gaston Abadie la gueule d’un terre-neuve, Joseph Laramière la silhouette d’une sauterelle et le professeur Sainte-Rose la démarche de la hyène.

Le « monstre » se trouve-t-il parmi cette impressionnante ménagerie ? Lepicq n’est pas au bout de ses peines ni des découvertes macabres.

Avec un art consommé du suspense qui surprend le lecteur là où celui-ci ne l’attend pas, pierre Véry a concocté pour notre plus grand plaisir une énigme tortueuse

Dans son appartement cossu de la rue Garancière, Edmond Gay est mourant. Il n'a que quarante-cinq ans, mais la guerre et la longue amnésie qui a fait suite à une blessure l'ont éprouvé. Dans la pièce voisine, ses deux nièces et seules héritières, Françoise et Clara, attendent, en compagnie d'un ami et du notaire. Près d'Edmond Gay se tient Martial, le valet qui le sert depuis plus de 30 ans. Tout à coup, le malade se souvient. Comment a-t-il pu oublier ? Dans le deuxième tiroir du bahut breton, il y a son livret militaire, et dans le livret militaire, une lettre...

Mais la lettre a disparu. Qui l'a volée ? Qui est la mystérieuse Mme Denis que le mourant invoque dans son délire ? Et Françoise est-elle la seule à rechercher cette femme jusqu'alors inconnue de tous les familiers d'Edmond Gay ?

En boule, sur la descente de lit… Mort. Il était couché sur le flanc gauche, le nez dans le gilet, les doigts crispés sur le ventre. Le col du veston était tout sanglant. Il y avait une large tâche brune, gluante, sur la carpette. On lui avait planté un couteau de cuisine dans la nuque.

Et dire, songeait l’avocat, que cela a débuté par des paillons ! Oui ! J’ai été conduit jusqu’ici par un attelage de papillons – comme les fées du temps jadis ! Et puis, il y a eu ce nombre 126 ! Et le nombre 147 ! Et les cents pas du nain ! Les séances de la postière devant son armoire à glace ! Et ce muet, bavard comme une pie !… Ah, le hasard avait bien manigancé son affaire ! Bien tendu son piège !….

Cette fois, l’enquête de Prosper Lepicq le mène dans une bourgade de campagne où la vie privée de chacun appartient à tout le monde, et où la vie privée de chacun appartient à tout le monde, et où les haines et les passions cachées peuvent conduire au meurtre. Un roman policier pittoresque, poétique, envoûtant.

Connaissez-vous ‘La souricière’ ? C’est ce passage qui mène de la Cour du Dépôt à la Cour de la Sainte Chapelle – un souterrain froid et humide… Pierre Véry s’y promenait cherchant un endroit assez horrible pour y prendre le héros de son nouveau roman, quand il tomba en arrière et s’enfonça dans la muraille… Au cœur de quelles archives secrètes était-il parvenu ?

Poison foudroyant qui ne foudroie pas, Nègre pas plus noir que vous et moi, huîtres non perlières et petits pois perliers… Il y avait là un trésor d’histoires incroyables – mais vraies bien entendu. Parole d’honneur !

Une perle rare du maître de l’énigme fantastique, écrit en 1936.

Un étrange paquet gris tombe de la bicyclette du facteur devant Le Vieux Logis, « le Château », comme l’appellent les paysans. Etrange paquet qui ne contient que des objets noirs : soutien-gorge, slip, bijoux, tutu, jarretières…

Etrange famille que la famille de La Sauve, avec sa vieille dame tout en noir elle aussi, sa chanteuse triste et muette, son innocent épileptique, son cousin libidineux, son veuf dont la femme est peut-être vivante, sa domestique à la cuisse aussi légère que la conscience…

Enfant trouvé, peintre en cartes postales, le jeune Simon Laurent joue au détective. Attention… La curiosité, Simon, est toujours punie…

Sous la plume du maître de l’ »étrange » et du « mystère », ce classique écrit en 1937.

Bouleversé par la mort de son épouse, le vicomte d’Aubrac a quitté son hôtel particulier de Neuilly pour se réfugier dans son manoir de Trompe-Souris, au cœur de la campagne aveyronnaise. Car la jeune et jolie vicomtesse a disparu dans d’atroces circonstances : étranglée, puis pendue à une statue africaine.

Mais le sort semble s’acharner sur le vicomte : dans la nuit calme se lève un chant funèbre, venu de ce continent brûlé et méconnu… Funeste présage ?

L’inspecteur Max, chargé de l’enquête, s’interroge… et les gens s’interrogent à son endroit : d’une distinction rare, il use d’un langage recherché et ignore tout de la culture africaine, en dépit de ses origines soudanaises. Aurait-il malgré tout des affinités subtiles et particulières avec sa terre natale pour résoudre l’inquiétant mystère qui plane sur la maison Aubrac ?

Entre superstition et criminel bien réel, le maître du mystère et du merveilleux joue avec nos peurs ancestrales…

"Avenue de la révolte, à Levallois-Perret, un homme se hâtait sous les papillons de neige qui rendaient la nuit laiteuse et comme féerique. Il était pauvrement vêtu ; son raglan râpé le défendait mal contre la bise. Il courbait le front ; un flocon toucha sa nuque, s'insinua, tel un doigt glacé, entre le col et la peau ; un autre s'accrocha à sa moustache ; le froid rosissait ses joues, violaçait son nez."

Un héritage de plusieurs millions, ça se fête ! Et pourtant, les descendants de Guillaume Avril doivent vite déchanter : personne ne sait où est caché l'argent...

Voilà de quoi susciter la curiosité de Dominique, jeune détective en herbe. Un message, enregistré sur un disque par Guillaume Avril, le lance sur une première piste. Mais un mystérieux inconnu a déjà pris les devants...

Tout est arbitraire et cruel dans cette petite république de Santa Margarita, car elle est sous le joug d’Estrayamadoro : un dictateur féroce et quasi surnaturellement invulnérable.

Poquito, lui, est un doux. Il préfère s’en aller, et, en implorant la douce Madone, se passe une corde au cou. Il avait pourtant un métier idéal : Père Noël de profession. Il devrait être en pleine activité, puisque nous approchons de la fin décembre. Seulement, « les Nouvelles Galeries » de la ville d’Iquipilla, au pied des Andes, l’ont jeté à la rue parce qu’il avait trop de cœur. Le voilà qui s’apprête à se tuer, mais… Il s’est évanoui et se trouve, en fin de compte, sauvé par Dolorès, une belle révolutionnaire pour les yeux de laquelle il se laisse entraîner dans une avanture de conjurés.

Il faut débarrasser Santa Margarita de son tyran. Pourquoi et comment un régiment de Pères Noël arrivera-t-il à prendre d’assaut le palais et sauver le pays, tandis que se déroule une pathétique histoire d’amour ? Voilà un des mystères de Noël que, seul, Pierre Véry, humoriste, conteur, poète, peut éclaircir.

Madame Martial n’a pas pu être assassinée par son mari, mais elle est pourtant morte à cause de lui… M. Beauregard regardait trop souvent en l’air : rater une marche peut parfois s’avérer fatal…

Le melon était-il assez mûr pour être mangé ? Sur cette grave question, le détective de choc Herr Pfiff enquête. Monsieur Freeman considère les poteaux indicateurs comme autant d’individus dangereux. De là à ce qu’il se transforme en justicier… Quant au vampire qui hante les quais de la Seine, il trouvera une redoutable ennemie en la personne de Danielle…

Quand le Maître du Mystère s’amuse à rendre hommage à Simenon, Narcejac, Chesterton, Leblanc et bien d’autres, il en résulte un recueil de nouvelles… surprenantes !

Docteur en médecine, le Sénégalais Simon Sinégaye voit sa carrière médicale vouée à l’échec : il est noir, et la clientèle semble refuser sa confiance à un homme de couleur. Par contre, le jour où l’écoeurement et la lassitude le poussent à se dire simple « guérisseur », il trouve le succès et le fortune.

Dans des circonstances dramatiques, le charlatan fait la connaissance d’une jeune femme, qui, elle, croit au pouvoir des guérisseurs. Et en même temps, Simon constate qu’il lui suffit effectivement d’imposer les mains pour accomplir des « miracles », que sa science est impuissante à expliquer.

Et la farce cynique tourne au merveilleux, elle devient une bouleversante histoire d’amour, sur fond de mystère, pour s’achever – hélas ! – en tragédie…

Quel étrange portrait que celui de Monsieur Dimanche ! Mais, d'ailleurs, qui est donc ce Monsieur Dimanche ? Dans quelle histoire de fous nous conduit Pierre Véry ? Car il s'agit bien d'une histoire où la folie et le délire de certains - et pourquoi pas de tous - mènent la danse. Paranoïa, hallucinations, manies, double, voire triple personnalités, délires divers pouvant conduire au meurtre sont les ingrédients qui composent la recette de ce roman. Avec, au coeur de tout, l'indéfinissable Monsieur Dimanche. Aussi, laissons-nous donc entraîner dans les tourbillons délirants de ce nouvel opus du maître du roman de mystère.

Olivier est un voleur. Un beau voleur aux mains agiles, à l’esprit vif. Il est le chevalier servant d’une femme aussi belle que dangereuse, une femme qui l’emmènera jusqu’au crime.

Mais Olivier n’est pas un assassin. Nuit après nuit, il a de plus en plus peur. Il ne peut plus dormir. Se serait-il trompé de vie, trompé de crime, trompé d’amour ? La douce et sage Monique, la fille de la campagne, sera-t-elle plus forte que la femme fatale de la ville ?

Quand Olivier partira sur les chemins, à la recherche de lui-même, à la recherche de son amour perdu, il ne sait pas encore qu’il lui faudra payer, tout payer. Jusqu’à ce qu’il n’ait plus peur la nuit.

Pierre Véry, dont l’œuvre est à redécouvrir, est un maître incontesté de la littérature policière. Dans « l’Assassin a peur la nuit », il campe des personnages très attachants, nous fait assister à la métamorphose d’un homme et sait admirablement jouer sur le clavier des sentiments pour déclencher une action aux multiples rebondissements.

Sorti en 1943, très vite épuisé, puis publié aux éditions du Terrain Vague en 1989, voici réédité l’un des meilleurs livres de l’auteur des « Disparus de Saint-Agil » et de « Goupi Mains-Rouges ».

Neugate-sur-Touques est une petite ville du Calvados au terrain vague très convoité. Un architecte-décorateur invente ses aménagements grâce à une maquette de la ville qu’il a construite, le boucher voudrait y agrandir son abattoir, la ville envisage un sanatorium ou un parc, tandis que les promoteurs immobiliers songent déjà à ce qu’il pourrait leu rapporter.

Deux accidents surviennent coup sur coup, la ville entière est en émoi, on passe de la description ironique de la vie de la petite ville au drame et à la haine. Bientôt la belle Dam-Van à la troublante beauté asiatique va focaliser toutes les accusations. La mystérieuse inconnue va devenir « l’étrangère », l’ennemie qu’il faut mettre à mort, ainsi que tous ceux qui la protègent.

Mais que se passe-t-il donc sur la lande, du côté du manoir de Kerlan ? Qui est cette étrange et aristocratique vieille dame, si affable au demeurant, mais qui, dès que personne ne la voit, fait d'abominables grimaces aux enfants, donne des coups de canne aux chiens et jette des rochers sur le crâne des grimpeurs de falaise ? Pourquoi a-t-on assassiné Dominique Kerlan, l'héritier du domaine ? Cela a-t-il un rapport avec un certain almanach révolutionnaire qui intéresse tant les bizarres "hôtes payants" du domaine ? Une œuvre dans la lignée des Disparus de Saint-Agil ou de Goupi Mains-rouges.

Les « Anciens de St-Loup » sont – si j’ose dire – les grands frères des « Disparus de Saint-Agil ».

Nous avons tous eu notre « Saint-Loup ». Bien sûr le votre ne s’appelait pas « St-Loup », et ne se trouvait pas en Seine-et-Marne. N’empêche que nous sommes tous des « Anciens de Saint-Loup » en quelque sorte… Inutile de le chercher sur les cartes de géographie ! « St-Loup » se trouve dans le passé ; au pays du souvenir. C’était le temps des culottes courtes, du coco, des sucres d’orge, des projets fabuleux, des secrets puérils, des grands chagrins et des fous rires pour un rien… Le temps des copains… Retournons-y, c’est un très long voyage, mais il suffit d’une seconde, il suffit de fermer les yeux pour retrouver la route.

« St-Loup », histoire de « grands » et spécialement de trois amis qui reviennent, après quinze années, passer vingt-quatre heures dans leur vieux collège (le jour du départ en vacances des potaches), a été surtout un prétexte à évoquer le souvenir des enfants que nous avons été, mes amis et moi… Mon espoir, mon souhait sont que ce récit rappelle au lecteur le temps où lui aussi était enfant. Pierre Véry

Si tous les Feignants du monde voulaient bien se donner la main...

Ancien bouquiniste parisien et écrivain, Pierre Very est bien connu des amateurs de romans policiers, un domaine qu’il est réputé avoir renouvelé en lui infusant la touche de poésie qui lui avait manqué jusqu’alors. Dans une ambiance frôlant parfois le merveilleux, il produisit ainsi une quarantaine de ce qu’il appelait des romans de mystère, parmi lesquels figurent Les anciens de Saint-Loup ou encore L’assassinat du Père Noël, et qui furent pour certains adaptés avec succès à l’écran. Car non content d’être un auteur apprécié, Pierre Very prolongea ses activités dans le domaine cinématographique pour lequel il rédigea de nombreux dialogues et scénarios. Cinéphiles et vieux croûtons se souviendront donc avec émotion des fameux Disparus de Saint-Agil, avec Erich Von Stroheim, et de Goupi Mains-Rouges, thriller rural à succès de la fin des années quarante. La collection Présence du Futur accueillit deux de ses incursions dans le domaine de la science-fiction avec Tout doit disparaître le 5 mai, un recueil de nouvelles, et surtout un remarquable roman qui mériterait une redécouverte : Le pays sans étoiles. Le royaume des feignants est quant à lui un récit très swiftien dont Pierre Very déclara qu’il avait été « écrit en collaboration avec l’adolescent qu’il était » en 1916, date de la première version du récit. S’il en révisa entièrement la forme et en augmenta le texte trente ans plus tard, l’auteur déclara cependant être resté en total accord avec le fond de cette fable intemporelle.

« Sur le fleuve du temps, les feignants font la planche. »

Un bateau déraille et passe dans une réalité superposée à la notre juste avant de sombrer. Arthur Claès, représentant pour une fameuse marque de bicyclettes, est le seul survivant du naufrage et erre dans l’étrange désert où il a échoué. De mirage en hallucination, il finit par arriver jusqu’aux portes d’une cité de pierre gardée par la gigantesque statue d’une créature obèse munie de béquilles. De la Place du Sommeil de Plomb à la Rue du Bonnet de Nuit, tous les citoyens semblent être en train de dormir. Lorsqu’ils s’éveilleront enfin, juste à l’heure pour chanter « L’hymne à la soupe », Arthur Claès découvrira une population dont la manière d’appréhender l’existence ne caricature bien entendu celle des contemporains de l’auteur que de façon fortuite et indépendante de sa volonté. Le contraire serait terrible...

Allon’z’enfants de l’a-pa-thi-i-e !

Les Feignants, en dépit des excès dans lesquels ils sont tombés, ont au moins pris conscience d’une chose essentielle : il ne s’agit pas d’un hasard si le mot travail vient du latin tripaliare, qui désigne l’action de torturer un individu à l’aide d’un tripalium, un instrument dont on n’ose même pas imaginer l’abominable fonctionnement. Du sens profond de cette étymologie, chacun tirera les conclusions qui lui siéront. Car bien loin de critiquer l’otium, ce temps pour soi célébré par nombre de personnalités remarquables depuis l’antiquité, de Sénèque à Montaigne, Pierre Very s’attaque en réalité à la forme d’inertie stupide dont font parfois preuve les hommes et qui pousse les masses à adhérer aveuglément aux croyances limitantes imposées par le pouvoir en place.

Dans la première partie du livre, nous découvrons donc les us et coutumes des Feignants, une peuplade dont l’exotisme est superficiel puisqu’ils sont en réalité natifs de Pont-Aven ou Châteauroux. Leurs désirs émoussés par la force de l’habitude, les Feignants n’ont même plus celle de s’ennuyer et ne valorisent que l’immobilisme le plus absolu. Nous ferons également brièvement connaissance avec les Besogneux, une caste méprisée, exploitée par les Feignants et qui se révèlent finalement tout aussi ridicules que leurs maîtres. Malheureusement, nous en apprendrons assez peu sur ces Hommes de Corvée qui auraient pu donner lieu à de réjouissants développements. La seconde partie du livre, centrée sur la rébellion du héros contre une doctrine à laquelle il refuse d’adhérer, comporte quelques pages toujours d’actualité sur la manipulation des masses, la récupération et le détournement des révoltes, même les plus justes... Contée avec humour, cette fable morale ne manque pas d’une certaine naïveté, probablement feinte, par exemple lorsque l’auteur fait l’éloge de la pratique du sport ou plaide contre les horreurs de la guerre. Rien de rédhibitoire, cependant, puisqu’une fois la dernière page tournée, il ne reste de cette apparente ingénuité que l’impression générale d’un bel enthousiasme et d’une saine énergie...

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