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Par yvgheem le 6 Mai 2023 Editer
yvgheem
La suite très attendue mais à nouveau il faut attendre encore et encore alors que nos amis canadiens ont déjà 2 tomes d'avance...
Par Ded200313 le 2 Mars 2023 Editer
Ded200313
Ce recueil est vraiment intéressant et enlève certain tabou sur la sexualité. Entre les rires et les malaises, je termine ce recueil de nouvelles le sourire aux lèvres!
Par Shaynning le 20 Novembre 2022 Editer
Shaynning
Il y a, me semble-t-il, un certain engouement pour les romans qui se donnent des airs de nouvelles, en librairie jeunesse. La maison La Bagnole en offre un ici, avec ce titre rocambolesque de "Mascottes sanglantes et pizzas frettes" qui porte un peu mal son nom du fait qu'on ne trouve ni l'un ni l'autre. En fait, il y a une mascotte et des pizzas, mais les deux sont assez accessoire. Bref, voici:

Il était un soir un ado travaillant dans une pizzeria, quelque part à l'Assomption. Mal située, mais largement appréciée, les bonnes pizzas contrastent avec l'atmosphère glauque du lieu, spécialement vu de l'extérieur. N'empêche, ça paie bien et c'est là l'essentiel dans le "grand plan" de vie de notre ado de 16 ans, Gabriel. Après une soirée chargée qu'une équipe de gars restreinte ( pénurie de mains d'oeuvre oblige), Gabriel apprend qu'il doit s'occuper du "close" ( la routine de fermeture) puisque son meilleur ami et collègue Jean-Pascal a un souper de famille. La soeur et jumelle de JP, Joséphine, vient récupérer son frère tout en confiant à Gabriel, qui est son chum, qu'elle compte faire quelque chose de "spécial" pour souligner son anniversaire. Laissé seul pour la soirée, Gabriel est surpris par un trio atypique de clients. Trois hommes aux vêtements griffés et aux bijoux ostentatoires viennent faire un sort à une large extra-bacon extra extra-viande ( des carnivores ostentatoires, tient) et comme il est hors de question de salir le précieux suède de la Bentley, ils comptent ne pas tenir compte de la règle posée par Gabriel, à savoir que seules les commandes pour emporter sont acceptées. Mais l'imagination de Gabriel s'emballe. Les deux policiers qu'il avait croiser à son entré ne l'avaient-ils pas justement mit en garde contre les gangs de rue venus de Montréal?

Indéniablement un roman d'horreur, mais à la couverture, vous ne vous seriez pas attendu à autre chose, n'est-ce pas? le titre porte à confusion, mais je vous rassure: pas de mascottes sanglantes! la quatrième aussi porte à confusion, car la réplique "Ça serait bête qu'il se mette à y avoir des morts" n'est pas dans le roman. Alors, de quoi est-il question? de gangs avides de sangs? de D'invasion zombies? D'une suite d'erreurs aux conséquences gravissimes?

Attention, à partir d'ici, la critique contient des divulgâches - et une spirale infernale.

Donc, pour mes profs et mes biblios, voici la suite: Dans le roman, on apprend que JP et sa soeur, malgré leur différence physique, ont tout deux le même attrait pour les films d'horreur. le pauvre Gabriel en est d'ailleurs victime au début du roman, quand JP simule s'être coupé le doigts. Mais cet évènement en apparence insignifiant donne la clé de la suite, car ce petit "incident" était en réalité un prélude. Les jumeaux font irruption dans la soirée avec Axel, le livreur de pizza également présent au début. Joséphine est blessée, les deux jeunes hommes l'ont ramenée à la pizzeria pour la soigner. Ce qu'ils décrivent alors laisse Gabriel dans un état de stupéfaction: en voulant aider les accidentés d'une collision automobile, Joséphine se serait fait mordre par l'un des automobilistes. En claire: ils se seraient fait surprendre par des gens zombifiés. Aussi, quand JP propose de couper le bras de sa soeur pour ralentir le poison, Gabriel le convainc d'aller raisonner Joséphine d'abord - d'un coup que ce n'est pas un vrai cas de mort-vivant amateur de chaire humaine. Hélas, il la surprend en pleine bouchée de son collègue livreur. Alors quand elle tente de lui sauter dessus, il parvient à utiliser un crayon comme arme blanche et lui enfonce dans le cou. Alors que Joséphine git au sol dans son sang, son meilleur ami revient avec une part de gâteau dans une mains et une caméra dans l'autre.

On pourrait croire que cet incident tragique s'arrêterait là, mais non. Il poignarde accidentellement son ami JP. Quand il réalise qu'Axel est un témoin bien vivant mais donc bien compromettant, il se fait la réfléxion que des deux, c'est lui qui a le plus d chance de réussir dans la vie et décide d'étrangler Axel. Ce que Gabriel n'a pas calculé, en revanche, c'est que sa facheuse manie de bruler les feux rouges, combiné au brouillard ambiant nocturne, ne lui ferait pas survivre à cette "nuit d'horreur" qui a vraiment tournée à l'horreur.

"L'horreur d'erreur...l'idée que Gabriel va faire tous les mauvais choix possibles et imaginables: Il va creuser sa propre tombe" ( M Pierre-Yves Villeneuve, Capsule Éclair, Saon du Livre, 2022) Terrifiant sujet, en effet. Mais j'aajouterai mon constat personnel, qui est le suivant: n'est-il pas glaçant que ce charmant personnage travaillant et visiblement sympathique prenne un visage aussi calculateur et froid quand il étrangle Axel, sur la base de leur parcours de vie? Qu'Axel, fumeur de pote et "raté" déscolarisé ait donc une vie moins estimable que Gabriel, qui a déjà tout une "stratégie" pour faire fortune dans la vie? L'horreur n'a pas à chercher bien loin, le visage de l'humanité peut bien souvent être plus terrifiant que n'importe quelle entité monstrueuse. Enfin, il est tout-de-même drôlement ironique que les amateurs de blagues d'horreur se fassent ainsi servir leur propre médecine.

Sinon, dans sa forme, le roman rappel la nouvelle avec sa fin surprenante et sa formule courte. J'aime bien ces petits romans, surtout pour les lecteurs qui viennent en librairie et qui ne sont pas des Lecteurs assidus ou même convaincus. Je pense à mes ado.e.s qui n'aiment pas lire, mais qui "doivent" lire davantage, mes ado.e.s qui reprennent la lecture comme certains reprennent l'école, mes ado.e.s qui sont en apprentissage du français ou tout simplement mes lecteurs et lectrices ado qui ont peur des pavés littéraires. Bref, les romans courts, ont les apprécie à leur juste valeur, quand ils sont de qualité. J'ajoute qu'on a pas souvent de petits romans d'Horreur/Épouvante.

Sur le plan du français, on navigue à la fois sur du très familier et sur du français un peu plus soutenu. C'était d'ailleurs amusant de voir le "gangsta" Dent-en-or ( qui n'en est peut-être même pas un) parvenir à faire entrer les deux catégories dans son vocabulaire, comme "pissed" , "bro" et crew" avec des mots tels que "logistique", "épineuse" et "inévitablement". Je note la coquine présence de deux "sacres".

Petite précision qui a son importance pour la représentativité en littérature jeunesse: les personnages principaux sont d'ethnie Noire. Seconde petite précision: Les références géographiques manquent de précisions quand on n'est pas un conducteur habitué des artères routières ( comme bien des ados) ou un Assomptionniste ( oui, oui, les habitants de l'Asssomption se désigne ainsi).

Idéalement, évitez de manger quoi que ce soit en lisant ce livre, parce qu'il y a certains passages rempli d'hémoglobine, qu'elle soit réelle ou artificielle. Je n'irai pas jusqu'à dire que ces scènes sont "trash", mais elles ont , disons, "du relief". Si ça ne conviendrait pas à un jeune public, ce n'est pas non plus outrancièrement violent. En outre, les références et le traitement sont définitivement plus orientés vers le lectorat adolescent.

Pour un lectorat adolescent, à partir du premier cycle secondaire, 13 ans+.

P.S: "Frettes" signifie "froid", au féminin pluriel ici. Au Québec, on utilise souvent cette variation pour parler des aliments chauds refroidis ou pour surtaxer le mot froid, surtout quand il fait -20 degré Celsius dehors. Croyez moi, c'est pas juste froid, c'est "frette!"
Par Shaynning le 4 Octobre 2022 Editer
Shaynning
Incontournable Septembre 2022

Version courte:

Alors qu'il est manifeste que nos ados se rivent sur les romans porno ou érotique pour s'émoustiller, je me faisais la réflexion que si c'est sans doute normal ( C'est intriguant se découvrir une sexualité, pour la plupart d'entre eux), c'est aussi inquiétant que ce soit les romans ayant les relations sexuelles et relationnelles les plus dangereuses, toxiques et révoltantes qui gagnent en popularité chez nos ados, même les plus jeunes. Heureusement, au Québec, je constate que des auteurs jeunesse se sont donner le mandat de parler ouvertement de sexualité, spécifiquement sur les "premières fois", dans ce recueil de nouvelles aussi drôle que pertinent. Vous y trouverez toute sorte de premières fois, du baiser à la masturbation, de la relation complète à la relation complète sans pénétration, de l'échec cuisant à la découverte jouissive, en passant par les préjugés de genre, les détails jamais évoqués, la contraception et l'anxiété entourant la découverte de la sexualité. Vous êtes prévenus: Y a TOUS les détails. Traité avec sensibilité, humour et justesse, ces nouvelles nous donne une heure bien plus juste et réaliste que tous ces romans adultes bourrés de fantasmes nocifs et de gros stéréotypes hétéronormés. Un livre conçu pour nos ados, par des hommes et des femmes qui nous révèlent toute sorte d'anecdotes sur ce qui a longtemps été un énorme tabou au Québec, j'ai nommé, la sexualité.


Version exhaustive:


Voici les histoires que vous trouverez dans le roman, avec leurs thèmes, leur traitement et leur personnage.


"Hugo Nguyen" ( Édith Chouinard): C'est le récit d'une jeune fille, qui a décidé que "ça se passe ce soir!". Elle s'est activement préparée: choix de culotte, épilation funky, crème pour la peau, elle s'est scruté sous tous les angles avant d'aller au party rejoindre sa fréquentation du moment, Hugo Nguyen. Nadine a beau se convaincre qu'elle est prête, quand elle gagne la chambre des parents de sa meilleure amie avec son copain, rien ne va comme prévu. Tout est machinal dans leurs gestes, mais surtout, quand Hugo en arrive à la pénétrer, Nadine a de grosses douleurs. L'extase et la complicité qu'elle avait espéré n'est pas au rendez-vous. Quand elle souhaite partir du party, elle est bloquée par sa meilleure amie ( et aussi par l'auto qui bloque le passage de la sienne). Honnêtement, j'adore ce personnage ( Anaïs), qui a été la première à rappeler à Nadine qu'elle n,avais pas à se presser côté sexe, et a été la première à venir la réconforter. Ça c'est de l'amitié! Mais la surprise de cette histoire réside dans la personne d'Hugo, le gars, qui ne sera pas sauvé, comme l'avais pensé Nadine. Non, il l'aura rattrapée dans son auto et lui aura tenu une réelle discussion au sujet "d'eux" et pour citer ses mots: "J"aimerais mieux apprendre à te connaître avant...d'aller plus loin". Avant d'agiter les clés du véhicule stationné juste derrière celui de Nadine et qui bloque le chemin...


"Rouler un 1"(Jérémie Larouche): Humoriste amateur de chips de ketchups de 38 ans, Jérémie nous ram;ne à l'époque de sa jeune adolescence, qui nous raconte, entre deux constats, que sa "première fois", pour lui, fut son premier baiser. Ombre au tableau: il ne l'avait pas demandé. L'auteur nous ramène dans les années 90, où la masculinité toxique n'était pas contestée et où un "gars devait se déniaiser", autrement dit, prendre les devants, en matière de filles. Une perceptive intéressante, parce que si ça ne fait un peu moins de trente ans, le décalage en matière de rapport de genre est impressionnante. Il est également très intéressant d'avoir la perceptive d'un gars , surtout un gars qui a été marqué par un acte non-consentant. Accessoirement, ce fut une lecture amusante, au rythme de chansons des années 80.


"Toujours prêt" ( Alexandra Larochelle): Une adolescente de 16 ans connait la grande joie de recevoir son père dans sa chambre pour lui offrir une boite de condoms et lui affirmer que "les gars, c,est toujours prêts" et qu'ils sauteront tous sur l'occasion de s'envoyer en l'air rapidement. Cependant, quand elle déclare à Fred, son copain, qu'elle a envie de lui, c'est Fred lui-même qui fait volte-face. Déconfite, elle se tourne vers sa cousine, qui est dans la vingtaine, histoire d'en discuter. Celle-ci évoque le fait que les gars aussi connaissent des angoisses et du stress face aux premières fois, que ce soit la peur de ne pas avoir d'érection, de faire mal à leur partenaire, de ne pas être à la hauteur, ou tous ça en même temps ( ne manque le fait que certains gars ne sont tout simplement pas très portés sur le sexe). Plus loin, elle finit par avoir un moment avec son copain, mais contrairement aux idées préconçue au sujet de la pénétration comme ultime instrument de jouissance, c'est d'une autre façon que le gars comble sa copine. Vraiment mignon.

"Ceci n'est pas une pipe"( Nicolas Michon): Sans aucuns doute la nouvelle LA plus explicite du lot ( mais aussi la plus hilarante), Jung-Woo et Mikael nous offre un "moment. plutôt intense entre deux gars. Ils venaient de se baigner dans la piscine et s'offrir des Doritos, voilà Jung-Woo devant Mikael, pour sa première pipe ( celle qui ne se fume pas, hein!). Bon, bon, je ne vais pas entrer dans les détails techniques, parce que ouf! C'est pas mal croustillant. Heu...plutôt humide en fait, avec tous ces fluides ( ça, je dois dire que mon écoeurantite/dégoût des fluides corporel n'a pas aidé). Mais ils ont pratiquement tout essayer, du moins, ils se sont pas gênés pour essayer des choses et ils communiquaient plutôt bien, en faut. C'était quelque peu triste , néanmoins, cette façon de faire du déni sur leur affection l'un pour l'autre, alors qu'ils donnent l'impression d'être des gay placardisés et même en couple avec des filles. On peut dire qu'ils ont passé un bon moment, nous ont donné beaucoup de contenu sur "quoi faire avec le corps de l'autre". Cette nouvelle est très orale ( oh, le jeu de mot salace) avec beaucoup de français québecois familier, des anglicismes ( pas toujours ben beaux) et nombre de références culturelles ( le stress pouss Jung-Woo a parler de films). Fait notable, je pense que toutes ses barres obliques représentent la respiration du personnage qui raconte ( Jung-Woo). Une nouvelle qui commence exactement comme elle finit: avec Jung-Woo qui s'aprête à faire sa première fellation ( il a pas osé jusqu'à la fin).


"Un saut dans l'inconnu" ( Vanessa Duchel): Nous présente une jeune femme qui aimerait avoir une relation sexuelle avec une femme. Elle nous racontera, avec sensibilité, son émancipation à travers son orientation sexuelle. Il lui aura fallut quatre femmes dans sa vie avant d'avoir sa première relations sexuelle. Avant, elle doutais beaucoup et avait du mal avec son corps. Elle semblait avoir du mal à penser que son corps pouvait être désiré. Il lui aura fallut du temps et beaucoup d'introspection, tout en prenant un peu de chaque relation pour progresser.

"La grande migration des oiseaux dodus" ( Olivier Simard): Victor découvre la masturbation, mais l’exerce de manière assidue, en cachette, avec toutes sorte de fantasmes, un pot de vaseline et des mouchoirs en papier. La masturbation n'ayant pas toujours été normalisée auprès des ados, il y a donc eu des générations pour en douter et penser qu'ils dont quelque chose de "dégueulasse" ou "pas correct". Quoi que son ami Mathias n'a pas l'air de faire parti de cette catégorie. Enfin, bref, c'est une tranche-de-vie sur un jeune de 14 ans et ses premières expériences avec lui-même.


"Ma *première*( biffé) fois" ( Laurence Beaudoin-Massé): Une jeune femme cherche désespérément le grand amour, " qui allait me libérer d'une vie morne et décevante, du moins je l'espérais". Elle se considère "grosse" et doute de son charme, malgré son avis contraire quand elle sera plus âgée. Mais là, devenue cégépienne, elle cherche. Cette soirée là, elle rencontre Adam, avec qui la chimie n'est pas au rendez-vous. Pourtant, elle accepte d'aller dans sa chambre étudiante et sait que ça va finir en coucherie. Ce qu'elle ignore cependant, c'est que même en ayant lu des romans romantiques, même en sachant "quoi faire", même avec de la motivation, sans désir et sans attache, parfois, c'est le flop assuré. Même la pénétration ne lui fait aucuns effet. La jeune femme croyait "au moins régler la question de sa virginité", comme un coche une case sur une liste d'épicerie, mais elle le regrette. Ce ne fut pas plaisant. Heureusement, elle peut aller trouver réconfort chez sa meilleure amie.

"Chouchounette, ma foi et moi" ( Schelby Jean-Baptiste) : Nous présente une jeune fille qui est de confession chrétienne et pour qui, la masturbation féminine semblait, au départ, quelque chose que ne font pas "les bonnes filles". Mais progressivement, et c'est bien là le mot clé, elle va prendre conscience que la sexualité commence souvent avec soi. Avec un esprit de découverte qui s'équilibrera avec ses croyances protestantes, la narratrice apprivoise "chouchounette", cette part mystérieuse d'elle qu'elle aimerait bien explorer. Comme quoi religion et sexualité ne sont pas incompatibles. Sauf que c,est difficile de se prendre un moment avec soi dans un appartement si peuplé! L'autre mot clé, les amis, "Processus", qui varie pour chacun d'entre nous.


"La triste histoire de ma virginité" ( Pierre-Yves Villeneuve) : Nous livre l'histoire de Pierre-Yves, qui était du genre timide et qui n'avais manifestement pas l'aisance de certains gars en matière de sexualité. Quand il fait la connaissance de Catherine, il croit avoir son premier gros béguin. Ils finissent par en arriver à sa chambre, que Catherine a aussitôt demandé à voir quand elle a été invitée. Et là, elle lui demande de but en blanc s'il veut "baiser". Pour le jeune homme, c'est la cassure. Il n'est ni à l'aise, ni excité. Pour lui, semble-t-il, "faire l'amour" est plus dans ses souhaits, avec une personne qu'il a en affection, genre sa blonde. Mais quand il lui demande si elle veut devenir sa copine, Catherine réplique que c'est un "one night" qu'elle espérait. Il "souffre comme seul un ado amoureux peut souffrir" avant de retenter avec Catherine, lorsqu'il l'invite au bal. Celle-ci a manifestement d'autres plans avec cette histoire de bal, ce qui plonge notre jeune homme dans une nouvelle peine. Jusqu'à ce qu'il fasse la connaissance, quelques semaines plus tard, de Marie-Noëlle, sa "première".


J'ai trouvé le tout étonnamment divertissant tout en étant comique, touchant et auquel on peut se référer. La grande force des auteurs et autrices du Québec, il me semble, réside dans leur traitement sensible et terre-à-terre des sujets importants, sans faire dans l'improbable, grandiose et lourd traitement des auteurs des États-Unis en matière de sujets sociaux. Pas besoin de surenchérir à outrance, autrement on ne se sent ni concernés, ni informés. Alors merci à nos auteurs pour leurs récits transparents, humbles, diversifiés et réalistes. C'est le genre de roman que j'aurais aimé lire, durant mon adolescence.


Pour un lectorat adolescent du second cycle secondaire, 15 ans+ ( où les ados précoces qui s'intéresse activement à la sexualité, ainsi que les adultes, bien sur).
Par yvgheem le 11 Août 2022 Editer
yvgheem
Un peu plus de profondeur et de suspense dans ce tome. Et toujours cette magnifique dénonciation des trolls, masculinistes et autres suprémacistes. Vivement que le tome suivant soit disponible en Europe.
A propos du livre :
Gamer, Tome 9 : Toxique
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Par yvgheem le 7 Août 2022 Editer
yvgheem
Le suspense augmente. Certaines choses se mettent en place (ou devraient se mettre en place)... Continuons....
A propos du livre :
Gamer, Tome 8 : Infection
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Par yvgheem le 7 Août 2022 Editer
yvgheem
Très sympathique à l'image des précédents. Juste envie de continuer la série.
A propos du livre :
Gamer, Tome 7 : Rétrovirus
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Par yvgheem le 5 Août 2022 Editer
yvgheem
La vie se corse un peu pour l'héroïne de cette petite saga. Fin un peu surprenante mais on attend la suite avec impatience.
A propos du livre :
Gamer, Tome 6 : #Fail 2/2
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Par yvgheem le 2 Août 2022 Editer
yvgheem
A leur retour de Corée, toujours le harcèlement qui empoisonne la vie de nos héros et principalement de Laurianne, la narratrice. Mais peut-être un tournant se prépare...
A propos du livre :
Gamer, Tome 6 : #Fail 1/2
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Par yvgheem le 2 Août 2022 Editer
yvgheem
Les héros de la série participent à la compétition mondiale de eSport à Séoul. Toujours une histoire racontée avec pas mal de réalisme vraiment dans la peau de l'adolescente.
A propos du livre :
Gamer, Tome 5 : Contre-attaque
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Par yvgheem le 30 Juillet 2022 Editer
yvgheem
Toujours dans la même lignée que les précédents tomes. Laurianne passe-t-elle du côté obscure ? Et Zach ? Et Sam ? Plus de rebondissement dans ce tome sur les relations entre les héros.
Par yvgheem le 29 Juillet 2022 Editer
yvgheem
Une belle suite des premiers romans de la série. Pas de rupture ni dans le style ni dans l'histoire. J'aime la sensibilisation à l'anti-féminisme dans le monde du jeu vidéo et les gestes quotidiens lourds pour les jeunes filles et femmes.
A propos du livre :
Gamer, Tome 3 : Fragmentation
Gamer, Tome 3 : Fragmentation
Par yvgheem le 25 Juillet 2022 Editer
yvgheem
La suite directe du premier (sans interruption dans l'histoire) donc bien sympathique avec ce petit accent québécois du plus bel effet.
A propos du livre :
Gamer, Tome 2 : Dans l'arène
Gamer, Tome 2 : Dans l'arène
Par yvgheem le 21 Juillet 2022 Editer
yvgheem
Un bon cru de la littérature jeunesse. Une héroïne geek, déjà là ça le fait mais en plus quelques touches de féminisme où elle pointe les gros lourds et les moins lourds mais qui font mal.
A propos du livre :
Gamer, Tome 1 : Nouveau port
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Par Foxylectrice le 5 Juin 2022 Editer
Foxylectrice
Le monde réel et vidéo est vraiment cool et pour une fois qu’on a une fille gameuse dans une histoire j’ai adoré ! Les éditions kennes publient toujours des pépites !
A propos du livre :
Gamer, Tome 1 : Nouveau port
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