Ragnar Jónasson
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Note moyenne : 7.32/10Nombre d'évaluations : 696
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Les derniers commentaires sur ses livres

Cela faisait un petit moment que je n’avais pas lu de polar nordique, et je me demande encore pourquoi.
Pourtant j’aime cette ambiance unique, cette l'atmosphère ténébreuse due au climat et à l'isolement géographique. C’est l'Islande, avec ses paysages majestueux et son climat rigoureux, qui est ici le cadre idéal pour une intrigue noire et psychologique.
L'histoire, centrée sur le jeune policier Ari Thór et le meurtre de son collègue Herjólfur, se déploie dans un village où les apparences d'une vie tranquille se révèlent être une façade.
En parallèle, on découvre les fragments d’un journal intime, celui d'un narrateur mystique, enfermé dans un hôpital psychiatrique, qui détient peut-être l’une des clés de l'énigme.
J’ai beaucoup aimé le personnage d’Ari, en proie à des conflits internes, qui préfère fuir l’ambiance de son foyer familial, pour se consacrer à cette enquête, qu’on sent explosive.
J’ai aimé me faire manipuler entre les différentes pistes, toutes différentes mais qui semblent être reliées par un dénominateur commun. On creuse dans les relations humaines, dans des secrets bien enfouis, et c’est fascinant au tant que glaçant.
Et c’est ça que j’ai trouvé génial dans l'écriture de Ragnar Jónasson. Son style est souvent minimaliste, mais très efficace, ce qui permet de maintenir une forte intensité tout en laissant des zones d'ombre que le lecteur doit explorer.
Donc, si tu aimes les thrillers riches en tension, dans un cadre d'une beauté sinistre, et avec une atmosphère sombre et psychologique, ce livre est fait pour toi.
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C'est le premier livre que je lis de cet auteur, et j'ai été assez déçue dans l'ensemble. Pour résumer, j'ai été rapidement happée dans l'histoire, le livre se lit plutôt vite, et l'auteur arrive à distiller une ambiance à la fois prenante, déconcertante, angoissante. Il a réussi avec ses descriptions à me faire ressentir le froid, la peur, et ça c'est un bon point. Les personnages m'ont laissée de marbre, Una, la personnage principale, avait un comportement à la fois étrange et passif... Je l'ai trouvée molle, à ne jamais savoir comment réagir ni quoi faire... Les autres personnages, une fois le livre refermé, je n'ai malheureusement ni retenu leurs prénoms, ni leurs histoires.
Le roman est bien ficelé jusqu'au dénouement en fait qui s'avère extrêmement décevant. J'avais des attentes, je m'attendais à des rebondissements à quelque chose qui m'aurait fait faire "wahou" au final on reste sur une histoire basique, et pour moi assez oubliable... Dommage.
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J’aime cet auteur mais les différentes traductions vers le français tardent parfois et l’ordre chronologique n’est pas toujours respecté. Je présume que c’est le cas ici. Dès lors la question est la suivante : ce livre fait-il partie d’une série ou est-ce une œuvre isolée. C’est ce que je subodore pour le présent livre car au final on ne sait pas qui est le meurtrier de l’ex infirmière Tinna et pourquoi a-t-il tué, pourquoi a-t’on coupé certains doigts à l’infirmière Aster, qu’est-ce qui advient à l’enquêteur Helgi après avoir été assommé par sa compagne ? Il est pourtant présenté comme le cinquième épisode de la série « La dame de Reykjavik »
Le scénario foisonnant se développe dans deux périodes différentes séparées par quasi trois décennies. Au début on ne s’en rend pas compte. Mais il faut suivre les deux lignes du temps notifiées dans la tête de chapitre.
L’auteur manifeste une grande culture en matière de romans policiers. Il passe en revue les classiques du genre avec une prédilection pour Agatha Christie.
Il y a quelques signes qui prouveraient que l’on ait fait appel à un logiciel de traduction (anglais vers français). Ainsi à titre d’indice un « Si » conditionnel suivi d’un verbe au conditionnel constitue un barbarisme sans nom. Idem pour des subjonctifs absents à la suite d’une proposition d’ordre, ou d’un conditionnel présent.
Bref c’est du Jonasson mais pas de la qualité auquel il m’avait habitué.
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Une bonne lecture malgré quelques points un peu mitigés.
1986. Un journaliste enquête sur un cold case datant de 30 ans : la disparition d’une ado de 15 ans.
Ragnar Jonasson est un des rares auteurs nordiques que je lis. J’avais bien aimé La mort en blanc et j’étais curieuse de découvrir celui-ci, écrit à 4 mains.
J’ai apprécié les cartes en début de roman (plus facile pour se repérer) ainsi que la liste des personnages. Ce n’est pas forcément évident avec les prénoms de savoir qui est un homme et qui est une femme ( je pense par exemple à Valur, Thordis…)
L’intrigue est classique mais intéressante et bien menée. Un journaliste fouineur est bien décidé à aller le plus loin possible dans cette affaire de disparition. Un personnage plutôt attachant que j’ai suivi avec plaisir. On se doute bien qu’il va remuer quelque chose qui n’aurait pas dû refaire surface, et ça donne envie d’avancer, parce que c’est ce qu’on attend !
Pourtant, il y a par moments des longueurs, avec des passages qui ne sont pas utiles à l’histoire. Je me suis doté assez vite de certaines choses, mais l’envie d’aller au bout du roman reste bien présente.
En 1986 pas d’ordi, de téléphone portable, …moins de technologie pour une enquête « à l’ancienne », ça change. On est vraiment dans l’époque avec assez de détails, historiques par exemple puisque la ville s’apprête à fêter son bicentenaire, ou encore les allusions aux « radios privées » … Une peinture sociétale à travers une enquête. C’est intéressant mais ça empiète un peu trop sur le côté policier par moments.
Le duo d’auteurs fonctionne plutôt pas mal, mais il m’a manqué la tension que j’avais ressenti dans La mort en blanc. Une lecture donc pas désagréable du tout mais qui a manqué d’un peu de « stress ».
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La première partie de ce roman m'a parue longue et difficile à lire. Cependant, ça n'a pas vraiment à voir avec l'histoire mais plutôt avec les noms de personnages, de journaux, de rues. En effet, n'étant pas familière des noms scandinaves j'ai eut beaucoup de mal à mémoriser qui était qui, il faut avouer qu'il y a beaucoup de personnages. Ma lecture a donc été freinée sur la première partie. À la lecture de la seconde partie, les bases etant posées et le rythme de l'histoire s'accélèrant enfin, j'ai passé un bon moment .
Donc avis mitigé pour ma part malgré une intrigue sympa.
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C'est le second roman que je lis de Ragnar Jonasson, et encore une fois, j'ai beaucoup apprécié.
Alors, c'est un polar qui parle de la dernière enquête de Hulda Hermannsdottir, une flic de 64 ans sur le point de prendre sa retraite. Elle, qui a tout donné pour son travail, appréhende de tourner cette page. Ça la terrifie même. Et pour tirer sa révérence, elle obtient de résoudre une dernière enquête.
L'affaire choisie, celle de la mort d'Elena, une jeune Russe demandeuse d'asile, semble au départ être une enquête classique, mais elle va rapidement prendre des dimensions plus complexes, tant sur le plan personnel que professionnel.
Déjà, j'ai aimé retrouver cette Islande, mystérieuse, glacée, à la beauté silencieuse et implacable. A elle seule, elle est un personnage à part entière de l'intrigue.
Et puis, il y a Hulda, cette femme déterminée et fragile, en proie à des démons intérieurs, qu'elle nous livre petit à petit. Au fur et à mesure des pages, c'est son intimité qu'on explore, qu'on découvre. Sa froide apparence, sa solitude profonde sont le résultat de bien de blessures passées, d'erreurs commises, des gestes accomplis.
Et en parallèle, d'autres voix se font entendre, à travers de courts chapitres. Et on se pose la question : Qui sont ces personnes ? Quels sont les liens avec Hulda ou son enquête ?
Alors, oui, c'est bien un polar, lent, complexe, avec une intrigue criminelle habillement mêlée à une dimension plus émotionnelle. Et c'est ça, qui nous rend Hulda, encore plus attachante.
J'ai aimé ce puzzle à résoudre, j'ai aimé ce suspense, qui émerge peu à peu, j'ai adoré voir comment le caractère d'Hulda faisait écho aux paysages islandais, rudes et sauvages.
C'est captivant, c'est très psychologique, c'est terriblement bien écrit, et puis, il a ce final, totalement inattendu et bluffant. Un régal.
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C'était pas très folichon. Je me suis quand même beaucoup ennuyée. Est-ce que c'est le fait de suivre une enquêtrice qui met un point final à sa carrière en participant à une dernière affaire ? Je ne sais pas mais elle est très déprimante et surtout désabusée. L'enquête sous fond d'immigration était plutôt intéressante mais sabordée par Hilda. Cette fin m'a surprise mais pas sûre de lire la suite.
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Intéressant pour son côté pédagogique sur cette petite ville du nord de l'Islande. J'ai trouvé que le style d'écriture manquait un peu de relief, peut-être à cause de la traduction.
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Deuxième roman de cet auteur que je lis et j'en ressorts avec le même avis.
J'ai aimé l'ambiance, l'écriture mais pour le reste l'histoire aucun intérêt.
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tenue en haleine ! »
Je me suis lancée dans cette lecture pour deux raisons : d’abord, ma seule expérience des romans nordiques se limitent à une enquête de Camilla Läckberg, et ensuite, j’avais été bien conseillée (@pierremooser si tu passes par-là 😉).
L’histoire débute en 1956 avec la disparition de Lara, une jeune fille de 15 ans. Kristjan est chargé de l’enquête, mais à son grand désarroi, il ne trouve ni coupable, ni corps. 🕵️♂️ La disparition de Lara refait surface de temps à autre, mais aucun nouvel élément n’éclaire le mystère.
En 1986, un journaliste, Valur Robertson, reprend l’enquête avec l’aide d’un coup de fil anonyme d’une certaine Julia. Grâce à cet appel, il progresse bien plus que Kristjan à l’époque. Son travail suscite de l’intérêt et les ventes du journal pour lequel il écrit augmentent. On parle même de lui comme étant sur le point de découvrir l’identité du coupable… Mais un accident de voiture frappe Valur, et le mystère reste entier… jusqu’à ce que sa sœur, Sunna, prenne le relais.
📍 𝘔𝘖𝘕 𝘈𝘝𝘐𝘚
L’écriture est ultra fluide et on oublie vite qu’elle a été écrite à quatre mains. 🤩 Ce que j’ai particulièrement aimé, c’est que toute l’enquête se déroule avant l’ère d’Internet et des téléphones portables. 📞 On fait les interviews en personne, on se rend à la bibliothèque, et on attend patiemment des infos. Cette ambiance « à l’ancienne » m’a totalement conquise !
L’enquête est bien menée, les chapitres courts, et l’ambiance tendue. Dès le départ, on sent qu’il y a quelque chose qui cloche, mais le dénouement reste secret jusqu’au dernier moment. 😱
Une belle découverte de deux plumes nordiques à découvrir absolument ! 🌟
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de Ragnar Jónasson
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Editeurs
Points : 11 livres
La Martinière : 7 livres
Editions de la Martinière : 7 livres
France Loisirs : 2 livres
Lizzie - Univers audio : 1 livre
Biographie
Ragnar Jónasson est né à Reykjavik en 1976. Ses grands-parents sont originaires de Siglufjördur, la ville où se déroule Snjór. Grand lecteur d'Agatha Christie dès son plus jeune âge – et plus tard de P.D. James ou Peter May –, il entreprend la traduction, à 17 ans, de quatorze de ses romans en islandais. Avocat et professeur de droit à l'Université de Reykjavik, il est aussi écrivain et le cofondateur du Festival international de romans policiers "Iceland Noir ".
C'est l'agent d'Henning Mankell qui a découvert Jónasson et vendu les droits de la série "Dark Iceland" dans plus de quinze pays, dont les États-Unis et l'Angleterr
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