Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 680
Membres
1 013 363

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Toutes les séries de Raphaël Enthoven

5 livres
75 lecteurs

« Les gens seraient étendus sur la plage ou bien, sirotant un apéritif, ils s’apprêteraient à déjeuner, et ils entendraient causer de Montaigne sur le poste. Quand Philippe Val m’a demandé de parler des Essais sur France Inter durant l’été, quelques minutes chaque jour de la semaine, l’idée m’a semblé très bizarre, et le défi si risqué que je n’ai pas osé m’y soustraire. D’abord, réduire Montaigne à des extraits, c’était absolument contraire à tout ce que j’avais appris, aux conceptions régnantes du temps où j’étais étudiant. À l’époque, l’on dénonçait la morale traditionnelle tirée des Essais sous la forme de sentences et l’on prônait le retour au texte dans sa complexité et ses contradictions. Quiconque aurait osé découper Montaigne et le servir en morceaux aurait été aussitôt ridiculisé, traité de minus habens, voué aux poubelles de l’histoire comme un avatar de Pierre Charron, l’auteur d’un Traité de la sagesse fait de maximes empruntées aux Essais. Revenir sur un tel interdit, ou trouver comment le contourner, la provocation était tentante. Ensuite, choisir une quarantaine de passages de quelques lignes afin de les gloser brièvement, d’en montrer à la fois l’épaisseur historique et la portée actuelle, la gageure paraissait intenable. Fallait-il choisir les pages au hasard, comme saint Augustin ouvrant la Bible ? Prier une main innocente de les désigner ? Ou bien traverser au galop les grands thèmes de l’œuvre ? Donner un aperçu de sa richesse et de sa diversité ? Ou encore me contenter de retenir certains de mes fragments préférés, sans souci d’unité ni d’exhaustivité ? J’ai fait tout cela à la fois, sans ordre ni préméditation. Enfin, occuper l’antenne à l’heure de Lucien Jeunesse, auquel je dois la meilleure part de ma culture adolescente, c’était une offre qui ne se refuse pas. » En 40 chapitres, Antoine Compagnon interprète Montaigne d'une façon claire, limpide, drôle. De l'engagement jusqu'au trône du monde en passant par la conversation ou l'éducation. Professeur au collège de France, ce grand spécialiste de l'autobiographie nous présente un Montaigne estival qui permet de bronzer notre âme. L’été avec Montaigne bénéficiera d'une forte promotion sur l'antenne de France Inter (Messages et émissions).

Tous les livres de Raphaël Enthoven

Il est banal-mais grisant-de se méfier des apparences. Il suffit de penser, comme. tout le monde, que l'essentiel est invisible aux yeux pour avoir, comme tout le monde, le sentiment d'être seul contre tous. Aucune illusion n'est plus tenace que l'envers du décor. Ivre de sa défiance, flatté de n'être pas dupe, l'homme est ébloui par le masque sournois de la transparence elle-même. Les apparences sont, en cela, moins trompeuses que le sentiment d'être trompé par elles.

Quelle était la différence de Montaigne sur Pascal ? Est-ce par hasard que les " Pensées " de Pascal sont restées à l'état fragmentaire ? Que gagne-t-on à prier Dieu ? En quoi l'homme est-il chanceux d'être misérable ? Le " moi " n'est-il que le cache-sexe du vide ? En décrivant les mécanismes de l'imagination et en réduisant le pouvoir à sa représentation, Pascal est le plus révolutionnaire des conservateurs. En faisant valoir la présence paradoxale d'un " Dieu caché ", les " Pensées " sont une machine de guerre contre l'intégrisme. En montrant que " le coeur a ses raisons que la raison ne connaît point ", Pascal prouve, avant Bergson et ; Sartre, qu'il ne suffit pas toujours d'avoir raison pour ne jamais se tromper. Bref, lire Pascal est une évidence.

Que lit-on sur un visage ? Que masque-t-il ? Le visage est-il le miroir de l'âme, ou bien son cache-misère ? Que vaut un miroir que l'on maquille ? A quoi tient la majesté des visages sans regard ? Le visage est-il l'interface de l'absolu ? Au gré d'une discussion avec des anthropologues, des philosophes et une historienne d'art, Raphaël Enthoven vous propose d'approcher le visage d'un peu plus loin.

Source : [ http://www.amazon.fr/Le-Visage-nouveaux-chemins-connaissance/dp/2262029555 ]

Présentation de l'éditeur

" Tout philosophe est un innocent de haute lutte, un résistant, un homme du soleil qui persiste à tenir pour énigmatique l'univers qui va de soi. L'âge adulte est à la portée de tout le monde, mais l'enfance, l'art de l'enfance, le génie ingénu n'est accessible qu'aux grandes personnes qui savent regarder - simplement - ce qu'elles ont sous les yeux. La philosophie n'est pas un choix, mais une bénédiction. La philosophie n'est pas un système, ni un anti-système, mais un écosystème, avec ses prédateurs, ses bergers allemands, ses blaireaux, ses victimes et ses seconds couteaux. La philosophie n'est ni un combat de concepts, ni un arsenal d'injonctions, ni même une méthode pour vivre mieux. La philosophie conquiert le monde en le laissant intact ; la philosophie, c'est un jeu d'enfant. "

Si c'était un roman, ce serait l'histoire d'un jeune homme veillé par les fées de l'intelligence, de la culture et de la sensibilité. Raphaël Enthoven grandit à l'ombre des maîtres épanouis. Ils s'appellent Spinoza, Nietzsche, Bergson ou Camus. Pour ceux qui les écoutent, ces noms de génie ouvrent les portes de la sagesse et donc de l'imaginaire. Parce qu'ils savent enseigner l'art subtil d'aller là où le coeur dit d'aller, Raphaël devient leur élève, leur familier, leur ami, leur interprète. Avec humour, style et alacrité , il raconte les étapes de sa formation intellectuelle, plonge dans son roman familial, s'attarde sur la beauté et la poésie du monde. Un jeu pour cet enfant du siècle surdoué.

D'où vient la création, Comment faire l'archéologie de l'acte créateur ? C'est à cet exercice paradoxal que se livrent cinq penseurs -religieux, philosophies et savants- en compagnie de Raphaël Enthoven.

Qu'y a-t-il avant le début de tout ? Pourquoi trouve-t-on deux versions de la Genèse ? En quoi le discours créationniste est-il à la fois imparable et délirant ? L'inspiration est-elle à la fois imparable et délirant ? L'inspiration est-elle un mystère divin, ou l'énigme d'un rapport candide au monde ? A quoi tient la ressemblance stupéfiante entre Le Cri de Munch et la coupe transversale d'un tronc d'arbre ? La nature est-elle un artiste ? Qu'est-ce que la nouveauté, enfin ? Dans quelle mesure repose-t-elle sur l'habitude, et dépend-elle du regard ?

Cinq dialogues qui se font écho, où chaque intervenant, s'interrogeant sur lui-même, semble répondre à tous les autres ...

-4ème de couverture-

Et si le début de la sagesse était de renoncer à être sage ? Qui, sinon la folie, détourne du suicide les hommes dont la vie n’a aucun sens ? Qui d’autre défait les tyrans qu’elle a mis sur le trône ? Qui enseigne, comme la folie, à aimer le silence, à désirer ce qui ne dure pas, à parler légèrement des choses graves, à souffrir sans se plaindre ? La folie n’est pas seulement une objective pathologie, elle est aussi une prodigieuse réserve de sens et « notre vérité peut-être la plus proche », écrivait Michel Foucault. La folie est un passage qu’empruntent, en compagnie des meilleurs auteurs, les Nouveaux chemins de la connaissance.

Démystifier l´épreuve de philosophie au bac par l´exemple et les conseils pédagogiques, telle est l´ambition de ce livre. A partir de sujets couvrant la majeure partie du programme, dix professeurs abordent chaque thème en en décortiquant les contenus, les enjeux et les pièges par une méthode de questions-réponses conduite par Raphaël Enthoven. Une fois le thème désossé, les professeurs rédigent une dissertation modèle qui permet à l´étudiant de saisir le passage entre mobilisation des savoirs et mise en forme efficace. Ce ne sont pas des « annales du bac », mais une propédeutique de la méthode philosophique.

Comment élever la philosophie jusqu’aux objets du quotidien? Comment parler du GPS, de la carte de fidélité, de l’iPhone, des capsules Nespresso, des affiches électorales, des zones fumeurs, de la 3D, de France Info, de la baguette de tradition française, du micro-trottoir ou de Lady Gaga sans verser dans la 'mode de la philosophie' qui fait des bulles en pensant le trivial? La dignité des objets que la philosophie se donne est un faux problème. À l’inverse de ceux qui, à force de demander à la philosophie d’être accessible alors qu’elle l’est déjà, en interdisent l’accès autrement que par la porte de service, l’enjeu, ici, n’est pas de descendre jusqu’au monde en simulant l’intérêt qu’on lui trouve, mais de partir de lui comme d’une matière première.

♦ Prix Fémina essai 2013.

♦ Pour chaque « entrée », les auteurs ont également pris le parti de ne pas revenir sur les aspects classiques du proustisme (il existe de nombreux dictionnaires qui s acquittent déjà, et admirablement, de cette mission), mais de pointer des bizarreries, des « angles », des « curiosa » inédites : de « A » comme Agonie, à « Z » comme « Zinedine de Guermantes », de « Datura » à « Rhinogoménol », de « Kabbale » à « Asperge », de « Plotin » à « Schopenhauer » ou « Walter Benjamin », ils se sont ainsi amusés à parler du Proust qu'ils vénèrent depuis toujours, de sa biographie autant que de son génie d'écrivain, veillant chaque fois à apporter de la « valeur ajoutée » à leur texte. Les proustiens de coeur y trouveront leur compte, ainsi que les proustologues de tête. De nombreux extraits de correspondance et de l' oeuvre elle-même sont reproduits dans ce « D.A » volontairement facétieux, érudit et, espérons-le, aussi savant que divertissant.

Le 4e titre de la collection "Questions de caractère" en coédition avec France Culture. Le snobisme ne désigne pas un type d'individu, mais une manière de se comporter à l'égard d'autrui, en partant du principe que nos goûts sont supérieurs au sien. Ainsi, personne n'est plus snob que celui qui méprise les snobs.

En être ou ne pas en être, telle est la question du snob. Mais a-t-il vraiment le choix ?

Et si, plus qu'une comédie mondaine, le snobisme était une passion douloureuse, un esclavage ? Le snobisme est un désarroi ou, pire, un divertissement. Et le snob est un clown triste.

Mais s'il n'est pas risible, c'est qu'il a, parfois, la sagesse de se moquer de lui-même...

Une réflexion à prolonger en écoutant sur France Culture « Les Nouveaux Chemins de la connaissance » d'Adèle Van Reeth.

En quoi le dessin d’une mouche au centre de l’urinoir fait-il de l’homme un mouton?

Pourquoi les gens qui font des «quenelles» tiennent-ils à montrer qu’ils ont le bras long?

D’où vient l’idée saugrenue de fin du monde?

Qui dira la tragédie du sac plastique à usage unique, que son immortalité condamne?

Comment se fait-il que chaque époque ait eu des gens pour dire que «c’était mieux avant»?

Quelle différence entre un twitto et un gladiateur, et entre le «mode avion» et le souverainisme?

Que restera-t-il du vintage quand, dans quelques années, notre passé immédiat n’aura plus que des objets virtuels à offrir en chemin à ceux qui voudront, malgré la fin de l’histoire, partir encore à la recherche du temps perdu?

En un mot, comment échapper, face au monde et à ses objets, au triste sentiment de savoir?

En gardant à l’esprit que, contrairement à une idée reçue, quand l’imbécile montre la Lune, le sage regarde le doigt…

(Source : Gallimard)

Le monde est renversant, le sens est réversible, enseigne l’anagramme. Un art combinatoire qui consiste à déplacer les lettres d’un mot pour en former un autre. Un art de l’étonnement. Avec lui, l’espérance devient la présence, l’avoir ou l’être se change en l’or ou la vérité, et il arrive qu’un maître à penser soit un ami à présenter…

Mais une anagramme, c’est beaucoup plus qu’une anagramme. Chaque trouvaille est une aventure pour l’esprit. Quel chemin mène de la démocratie à l’art de la comédie ? Quel autre conduit Antigone jusqu’à sa négation ? Et que reste-t-il d’une question sans réponse ?

Raphaël Enthoven et Jacques Perry-Salkow, le professeur et l’artiste, nous emmènent dans les paysages buissonniers du langage et de la pensée.

Pourquoi vivre comme une contrainte, ou comme une invasion, le bombardement d’informations dont nous faisons l’objet ? Et si c’était un cadeau ? Une armée de silex ? Une orgie pour la curiosité ? L’enjeu de ces chroniques n’est pas de faire briller l’actualité, mais de l’éclairer. La philo-sophie n’est pas le paquet cadeau, mais un scalpel pour traiter les événements ordinaires (ou non) de l’existence avec l’intérêt qu’ils méritent. Deux règles à cela?: comprendre avant de juger, et s’étonner de ce qu’on a l’habitude de voir. Si Obélix rejoue une scène de Montesquieu, si les Pensées de Pascal décrivent la détresse au travail, ou si Christine Boutin devient (provisoirement) un personnage de La Fontaine, ce n’est pas par snobisme ni goût du baroque, mais parce que c’est le cas. Et si Proust, Montaigne, Platon, Jankélévitch, Descartes, Bergson ou Spinoza sont inlassablement convoqués, c’est qu’à leur manière ils donnent tous à saisir ce qui dure à l’intérieur de ce qui passe. Loin d’être un ouvrage de pop-philosophie qui tomberait en extase devant sa propre capacité à parler du quotidien, ce livre se veut l’exercice d’une admiration sans bornes pour le réel, ses splendeurs et misères, ses paradoxes et (surtout) ses anecdotes.Raphaël Enthoven est professeur de philosophie tant qu’il peut, et sur tous les supports qu’on lui donne. Rédacteur de «La morale de l’Info» sur Europe 1 depuis août 2015, il est aussi l’auteur récent de Little Brother chez Gallimard, Anagrammes pour lire dans les Pensées (Actes Sud) et Dictionnaire amoureux de Marcel Proust, avec Jean-Paul Enthoven (Plon-Grasset).

Nous sommes milliardaires en news, mais nous ne savons pas en profiter. Pourquoi nous sentons-nous gavés, au lieu d’en faire un festin ? Comment ne pas se noyer dans l’actualité ? En pratiquant la philosophie. Assidûment. Et au quotidien. Car elle donne à chaque événement la saveur d’une énigme – ou d’une question. Par exemple… Valait-il mieux, pour Harvey Weinstein, qu’il se fît prendre ou qu’il restât impuni ? Pourquoi est-il dangereux de croire que tous les gens qui nous ressemblent pensent comme nous ? Comment l’antique paradoxe du menteur permet-il de comprendre la réaction de Laurent Wauquiez à l’enregistrement pirate de ses propos ? Peut-on pratiquer la censure au nom de la tolérance ? Le clitoris est-il une arme de guerre ? Est-ce librement qu’Anakin Skywalker devient Dark Vador ? Si Dieu existait, aurait-on besoin de croire en Lui ? Etc. Après le succès des Morales provisoires, leur auteur récidive, démonte les idées reçues et enfonce gaiement son scalpel dans la chair du monde.

Inspiré par l'émission du même nom diffusée sur Arte, Imaginez?! explore avec brio et humour des thèmes universels tels que la vie en société, l'identité, la sagesse, la vérité, le langage, la mort ou encore la justice, dans des récits qui dialoguent idéalement avec les illustrations de Chen Jiang Hong. Entre profondeur et légèreté, ces courtes histoires philosophiques aident à vivre et à penser différemment le quotidien.

Raphaël Enthoven et Coco adaptent Le Banquet de Platon en bande dessinée !

C'est l'occasion de découvrir ou redécouvrir ce célèbre dialogue philosophique sous une forme qui fera rire et réfléchir les petits comme les grands.

Le Banquet de Platon raconte une soirée durant laquelle des poètes et philosophes grecs ont rivalisé pour faire le plus bel éloge de l'amour et tenter d'en donner la définition. À travers ce texte on découvre, sous une langue truculente et didactique, que les Anciens se posaient déjà les questions qui nous hantent aujourd'hui.

En mettant en scène ce texte philosophique sous forme de bande dessinée, les personnages prennent vie et donnent à des paroles fondamentales les contours hilarants d'une discussion entre amis.

Cet ouvrage original, composé d'un livre mais aussi de deux disques, tend à se démarquer de tout ce qui a déjà été fait sur l'univers musical de La Recherche, en faisant brosser un portrait à multiples facettes du musicien qu'était Marcel Proust.

Ce livre-disques illustre de manière vivante les rapports complexes et variés que Proust, curieux et versatile, entretenait avec la musique.

Pour la première partie, " partie livre ", vingt personnalités (dont Pierre Boulez, Raphaël Enthoven, Jean-Louis Ezine, Anne Queffelec, ...) ont donné leur accord pour un article de cet ouvrage. Romanciers, professeurs, journalistes, chroniqueurs, critiques, musicologues, compositeurs, musiciens, comédiens, ils ont été choisis pour leur grand talent dans leur domaine de prédilection, pour leur affinité forte avec l'univers proustien et, le plus souvent, avec la musique.

La seconde partie consiste en deux disques ayant pour finalité d' illustrer les articles écrits et ainsi donner une vie musicale au texte. Sont donc enregistrées des pièces qu'aimait Proust sous la forme de 2 CDs qui seront insérés dans le livre.

« Gagne du temps. Sois péremptoire, snob ou dogmatique... Mais gagne du temps. Trompe-toi tant qu'il faut. L'instinct est à ce prix. Tu trouveras la faille et planteras l'étendard au coeur battant de la vie. Sois con souvent, génial parfois. C'est la rançon de l'emporte-pièce, le salaire du mépris. Cent sottises pour un aphorisme, comme un diamant scintille au milieu du charbon. Gagne du temps, disait mon père, laisse-moi te faire gagner du temps... » Dans cette confession d'un enfant du XXe siècle, entre l'épreuve de la violence et la découverte du courage, Raphaël Enthoven raconte la jeunesse, les amours, les combats, la liberté conquise. Et ressuscite un monde perdu.

Certains prétendent que le merveilleux Molière Était (comme tout homme) un sinistre macho. D’autres disent qu’en montrant des aventurières Il a fait au sexisme un enfant dans le dos. Le dramaturge est-il hostile au « second sexe » Ou est-il le premier à défendre ses droits ? Et si les choses étaient un peu plus complexes ? Et si Poquelin était les deux à la fois ?

Dans une réécriture réjouissante de L’École des femmes, Raphaël Enthoven s’empare de la comédie de Molière pour disséquer notre rapport au désir, à la vieillesse et à la scène où, à force de se prendre pour son rôle, nul ne sait plus ce qui se joue.

Qui a dit que la philosophie, ce n'est que pour les sages et les intellectuels ? Cette discipline fascinante peut être à la portée de tous ! Dans cette Masterclass, Raphaël Enthoven, professeur de philosophie et essayiste, nous parle de 10 thèmes fondamentaux de sa discipline. Avec humour et passion, il se fonde tant sur des éléments de la pop culture que sur des textes de philosophes intemporels pour éclairer ce sujet passionnant.

Rien ne va plus à Krasnaïa depuis qu’un incendie volontaire a ravagé le Bois Rouge. Le cheval prudent que les animaux se sont donné pour Régent sera-t-il à la hauteur du crime ? Ou faudra-t-il le remplacer, lors des Dragatiques, par un animal moins mou ? Et qui alors, de l’ânon furieux, de l’ourse animaliste ou du jeune loup, recevra l’onction de la horde ? Comment se conduiront les albinos ? Les femellistes ? Les enragés (si tant est qu’ils existent) ? Et les inordinaires ? Mystère. Les renards tenteront-ils de se soustraire à la loi commune ? Les hirondelles feront-elles basculer l’opinion vers la haine ? L’art de la discussion suffira-t-il à contenir la violence ? Nées trop tard dans un monde trop juste, les bêtes parviendront-elles à supporter la paix, ou céderont-elles, de nouveau, à la tentation de se faire la guerre ?

Le plaisir est-il une valeur de gauche ? Qu’est-ce que le peuple ? Peut-on être communiste et défendre les petits patrons ? Faut-il autoriser ceux qui le souhaitent à travailler au-delà de 60 ans ? Le voile islamique est-il un problème en République ? Vaut-il mieux parler de « violences dans la police » que de « violences policières » ? Comment lutter contre les antivax sans imposer de vaccin ? Est-on encore révolutionnaire quand on considère que les personnes l’emportent sur les idées ? Toutes ces questions, et bien d’autres, sont abordées dans des entretiens sans filtre, que Fabien Roussel a bien voulu ac-corder à Raphaël Enthoven. Il en résulte un dialogue vivant, un livre étonnant où s’entremêlent politique et philosophie. Un livre précieux où se dessine, peut-être, le meilleur portrait du candidat communiste à l’élection présidentielle.

Une jeune fille rêve près de la fenêtre. Le jour entre à flots, caresse les surfaces, épouse les reliefs et dore son visage…

Dans cette intimité ouverte et recluse à la fois, les murs et les êtres reçoivent, comme une grâce, l’ondoiement de la lumière, et tout évoque un ailleurs dont le chemin s’est perdu. En un mot, le monde est beau. C’est l'unique leçon de Vermeer. Encore faut-il ouvrir les yeux…

Mais comment faire ?

Comment regarder ce qu’en général nous voyons sans y prêter attention ?

Ou comment voir ce qu’ordinairement nous regardons sans y penser ?

En donnant la parole à ces éducateurs du regard qui empruntent le chemin de la connaissance pour en venir à la simplicité même. Au bout du savoir, c’est l'évidence qui nous attend. Et la saveur inaltérée d’un monde stupéfiant, lumineux et serein : le nôtre

De la science au droit, de la médecine aux questions militaires, l'intelligence artificielle bouleverse tous nos champs de compétence. Tous ? Non ! En philosophie, l'IA ne sert à rien. Le prototype d'agent conversationnel ChatGPT, qui peut répondre à toute question, trouver une recette de cuisine à partir du contenu d'un réfrigérateur, rédiger un article ou composer un poème sur le sujet de notre choix, qui puise dans l'intégralité du savoir disponible pour en livrer une synthèse en quelques secondes... se trouve comme une poule devant un couteau quand on lui demande de réfléchir. Quelle énigme ! Pourquoi le geste tout simple qui consiste à trouver une problématique, c'est-à-dire à transformer une question en problème pour en faire la colonne vertébrale d'une réflexion, demeure-t-il hors de sa portée ? À quoi tient cette singularité, ce je-ne-sais-quoi ? Pourquoi la pratique de la philosophie est-elle inaccessible à l'intelligence artificielle ? Et pourquoi l'humanité demeure-t-elle un casse-tête pour la machine ? C'est la même question.

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode