Rawia Arroum

J'ai été particulièrement déçue par ce livre. L'histoire aurait pu être intéressante mais on se retrouve avec un scénario sans relief et une écriture terriblement fade. Les événements s'enchaînent sans réel suspense et j'ai eu l'impression que certaines péripéties n'arrivaient que parce qu'il en fallait, elles n'apportaient rien à l'histoire.

Je n'ai pas non plus apprécié la fin, mais pour une raison plus personnelle : je ne suis pas friande des fins ouvertes. Celle-ci m'a particulièrement laissée sur ma faim et je l'ai trouvée très abrupte.

La lecture commence d'ailleurs plutôt bien, avec la rencontre de notre héros malchanceux. J'ai aimé découvrir son environnement, ses proches, son univers, mais au bout d'un moment, le héros a commence à m'agacer légèrement, puis franchement avec son coté "je suis égoïste mais ce n'est pas de ma faute". Et pour ne rien arranger, le rythme est vite passé de super accrocheur à emmêlé. Car jusqu'à 70% De l'ouvrage, on reste dans le flou total d'une succession d'événements assez surprenants qui, quand bien même cela nous donne envie de comprendre qu'elle est l'explication finale, nous donne également l'impression que l'auteur nous embrouille. Honnêtement j'ai bien failli abandonner à plusieurs reprises. Impossible de savoir où l'auteur va et, associé à ce héros que je n'appréciais qu'à moitié, ca n'a pas été facile.

Toutefois, apres avoir terminé l'ouvrage, j'ai compris. Et je dois avouer que l'auteur savait clairement ce qu'elle faisait, que les choses qu'elle avait annoncées avaient du sens. Jai même trouve l'intrigue finale suffisamment bonne et Intelligente pour te-apprécier l'histoire. Je trouve juste très dommage que le rythme ait été aussi mal mené : bonne explication ou non, un texte doit être équilibré et les révélations qui viennent toutes d'un coup pour expliquer 350 pages d'incompréhension, c'est très perturbant pour le lecteur.

🖤 Petit coup de cœur

En trois mots : maladie - adolescente - glaçant

« Je porte un maquillage permanent : la fatigue. »

➡️ Avec un sujet aussi original et sensible c’est quitte ou double, surtout avec des personnages adolescents.

Le mal de mère prouve pourtant qu’il y a de bons textes noirs à destination des jeunes adultes et donne envie d’en lire plus car j’ai été complètement happée par l’histoire et impliquée !

« Je finis par rentrer avant que maman n’alerte l’armée, le FBI et Dieu. »

➡️ Malgré ce thème fort et difficile, quel humour (noir) ! Les répliques sont délicieuses et l’héroïne fait preuve de beaucoup d’ironie. L’équilibre est parfait et permet de ne pas trop tomber dans la noiceur.

« Ma relation de "je t’aime moi non plus" avec la vie commence à me peser. J’ai beau faire ce qu’elle me demande, elle finit toujours par me donner des coups. »

➡️ Le personnage de Perl est terriblement attachant et courageux, on a envie de la secouer, de l’encourager, de l’aider.

Elle est à la fois consciente de ses émotions et mais aussi pas toujours très lucide par rapport à son entourage ce qui amène une certaine ambiguïté très réussie. Mention spéciale pour l’histoire d’amitié.

« J’ai des envies de meurtre et le jean trop serré. Faut-il s’inquiéter ? je crache à l’adresse du médecin. »

Le roman est ciblé pour un public adolescent mais il reste réellement très intéressant pour des adultes.

Merci aux éditions Scrineo pour ce titre via NetGalley.

C'est une histoire bien ficelée. Les sentiments décrits sont profonds mais surtout ils sont crédibles, pas de fausses notes . À savourer sans modération !Une belle et pétillante romance des opposés qui s'attirent dans toute sa simplicité. Soit on aime, soit on n'aime pas. Certes, je l'admets c'est très différent des exceptionnels écrits individuels d'Avon Gale et Roan Parrish. Et je suis même sûre que certains fans risquent d'être très déçus. Et pourtant, pour ma part ce ne fut nullement le cas. Étonnamment c'est justement cela qui m'a plu. La preuve en est. Je n'ai pas lâché un seul instant ma lecture, je me suis attachée aux protagonistes et je me suis bien amusée auprès eux. Alors que demander de plus ?

Un résumé prometteur et coup de cœur d'un concours de l’édition Black Moon... mais c'est tout.

Beaucoup trop incohérence et un univers plus que brouillon

Fiouh j'ai du mal à trouver mes mots pour ce livre !

Bon déjà je suis très contente de l'avoir lu parce que ça faisait des ANNÉES que je le voulais (suite à mon coup de cœur intersidéral pour Le voleur de cœur, il est magistral, lisez ce livre)

Je suis tout de suite rentrée dans l'histoire, pas de chichi, pas de mise en place pépère, on est dedans tout de suite et ça j'ai adoré. Il y a un rythme soutenu tout au long de l'histoire, on sent que Lyra est parfois spectatrice, qu'elle ne maîtrise pas tout ce qu'il se passe et c'est un point de vue assumé qu'on ne voit pas souvent je trouve.

Spoiler(cliquez pour révéler)La relation se développe trop vite, on se demande si Lyra est vraiment amoureuse ou juste excitée par la situation, si Loan aime vraiment Lyra ou s'il veut surtout son fils - ça m'a fait froncer le nez à plusieurs reprises, mais là aussi c'est assumé puisque Lyra se pose au final les mêmes questions que nous, y compris sur elle-même et ça c'est appréciable

Spoiler(cliquez pour révéler)Ma peur grandissait au fur et à mesure que le nombre de pages diminuait parce que je craignais une fin bâclée qui réponde à toutes les questions d'un coup hopla pif pouf, c'était sans compter sur le culot de Rawia Arroum qui nous a juste planté.e.s là avec toutes ces questions en suspens !

Spoiler(cliquez pour révéler)Habituellement j'ai beaucoup de mal avec les fins ouvertes et ça ne fait pas exception, donc il va me falloir un certain temps pour m'en remettre 😆 Mais je trouve ça bien joué de la part de l'autrice, et comme je le disais, assez culotté.

Au final, malgré son postulat de départ qui peut rappeler d'autres livres, j'ai trouvé qu'il se distinguait sympatiquement avec le point de vue adopté, sans compter qu'il se dévore aussi facilement qu'un speculoos

En entrant dans sa tête grâce à une narration à la première personne excellemment écrite, on plonge dans l’intimité de cette fille qui n’a pas la vie facile et qui reste dans le déni tout en voulant s’en sortir. Le syndrome de Münchhausen est encore assez méconnu et il est intéressant, voire important, que ce genre de sujets soient explorés, notamment en littérature adolescente. Ce syndrome est défini comme un trouble factice, le plus souvent induit par un parent. L’enfant est surprotégé à l’extrême et passe par de multiples examens médicaux, voire par de nombreuses interventions chirurgicales. On peut s’interroger alors sur la responsabilité des médecins qui prescrivent des traitements et des opérations inutiles ou de la facilité des parents à faire croire leur délire. Rawia Arroum explore merveilleusement les peurs, les incertitudes et le besoin de fuite et de liberté de son personnage.

En s’intéressant à l’un de ses camarades qui, lui aussi, ne semble pas avoir la vie facile, Perl pourra peut-être comprendre que s’en sortir est possible. Le Mal de mère est une lecture poignante dans laquelle on s’attache à une jeune fille que l’on plaint et que l’on applaudit pour sa détermination. J’ai eu envie tantôt de la prendre dans mes bras, tantôt de la secouer pour enfin s’opposer à sa mère malade. C’est une lecture que je n’oublierai pas de sitôt et que je conseille aux adolescents et même aux adultes pour son sujet et par les émotions et la pédagogie qu’on en retire.

Un roman intrigant, touchant. Entraînant. Cette histoire est d’un immense romantisme et pleine de rebondissements. Délicieuse. Chaleureuse. Un entre-deux parfait.

#suggestiondelecture #lecturedumoment #lecturedusoir

j'ai rarement autant peu apprécié un livre.

Lecture facile avec certaines tournures plutôt jolies mais c'est le seul point positif que j'ai trouvé à ma lecture.

Héroïne sans personnalité, personnages et univers plat et sans aucune forme de réalisme que ce soit dans les descriptions et les espaces.

Spoiler(cliquez pour révéler)Pour dire le niveau : lors de la guerre civile des femmes en combinaisons roses tuent d'autres femmes avec des sèches cheveux Le narrateur explique alors que "le ridicule peut donc tuer" bref ça vole pas haut

C'est le premier roman ado que je lis et qui aborde ce thème fort qu'est le syndrome de Munchausen.

Ce livre écrit à la première personne grâce à la voix de Perl, la narratrice donc et l'héroïne, nous fait entrer directement dans le vif du sujet. Elle vit plus ou moins dans sa bulle et est très étonnée quand d'autres élèves s'intéressent à elle et surtout elle semble tomber des nues quand son sens de l'humour est apprécié.

Cette jeune fille, malgré toutes ses maladies a une envie de vivre communicative et surtout l'envie de protéger sa famille afin de ne pas briser une promesse.

Malgré la rudesse du thème abordé je n'ai pas pu m'empêcher de sourire car les personnages sont touchants.

C'est une histoire inspirée de faits réels.