Commentaires sur ses livres

J'ai attendu trop longtemps avant de le lire ! Déjà fan des deux autres livres de la big trilogie des dystopies (1984 et Brave new world), j'ai laissé traîner la lecture de celui-ci et je regrette ! C'est un livre coup de poing, facile à lire et pas très long ; il est très facile à aborder, malgré un thème assez sombre. Le principe tient la route et la remise en question du personnage est spectaculaire. On se prend très vite d'affection pour lui. Le style d'écriture est assez original, certains passages sont très crus, d'autres sont d'une poésie décoiffante. Il y a des extraits qui ont résonné très fort dans ma tête, que je vais retenir (à l'image de notre héros) et répéter. Le sentiment d'optimisme que j'ai à la fin de cette lecture – une dystopie on le rappelle – est suffisamment rare pour être mentionné. Je recommande x10000 et j'ai bien l'intention de l'offrir autour de moi.

J'ai adoré ce livre que j'ai eu pour mon anniversaire. L'écriture est vraiment belle et m'a donné envie de noter quelques phrases que je trouvaient vraiment belles. C'est un livre très inspirant qui n'est plus si distopique que ça, avec beaucoup de ressemblance avec notre monde actuel.

Je ne serai pas original car je fais partie de ceux qui ont adoré ce roman.
Il n'est plus à présenter et je ne comprend pas pourquoi je l'ai garder aussi longtemps en réserve.
La plume est particulière, poétique et à la fois cru.
L'histoire fait peur, évidement, mais par parce qu'il s'agit d'un horreur mais parce qu'il peut devenir réel. Ca le rend flippant.
Je ne sais qu'en dire de plus hormis qu'il semble nécessaire de le lire pour ceux qui ne l'auraient pas encore fait.
Belle remise en question du personnage principal
Je suis contente d'avoir lu ce roman. Il fait facilement partie des indispensables à lire

J'ai adoré cette lecture, j'ai pris énormément de plaisir à suivre le personnage dans sa vie et ses réflexions. Le style de l'auteur et la qualité de la traduction y sont pour beaucoup, c'est tellement bien écrit ! Je recommande les yeux fermés, en tant que fan de dystopie c'est vraiment un must read. Il est d'autant plus d'actualité aujourd'hui et le sera de plus en plus à l'avenir.

Un vrai plaisir à la lecture de ce livre, j’ai été embarquée par le style abrupte et un personnage déchiré. Un classique à découvrir ou redécouvrir !

On connaît l'histoire de ce roman (qui fait partie des Chroniques martiennes). On est dans une société où il est interdit de posséder des livres. S'il y a des livres dans une maison, les pompiers débarquent et brûlent tout avec leur lance-flamme.
Il y a aussi une machine diabolique qui cherche et qui neutralise les personnes qui possèdent des livres.
Puis, à un moment, Montag qui est pompier va désobéir et va devenir fugitif.
La fin est belle et je ne m'y attendais pas... Sauver des livres de cette manière, c'est super !
Ce livre permet de faire le parallèle avec certaines dictatures durant lesquelles des autodafés ont été organisés. Mais il fait penser aussi aux dérives des sociétés qui sont abreuvées d'images car dans le livre, il y a des images de la "famille" sur les murs (cela semble ressembler aux reality shows) qui rendent les gens "heureux" et qui leur vident le cerveau.
Après cette lecture,les livres prennent encore plus d'importance.

Alors je dois avouer que je ne suis pas adepte de la SF juste parce que j'ai beaucoup de mal à assimiler l'histoire quand il y a des thèmes trop scientifique mais on m'a fortement conseillé ce classique du genre et je dois dire qu'il a été agréable à lire. Certaines histoires m'ont même happé, elles étaient hyper originales et hurlantes de vérité ! Certaines nouvelles se suivent également liés aux différentes expéditions, du moins on retrouve des personnages cités dans les nouvelles précédentes. Certaines sont même glaçantes, font froid dans le dos avec le récit de «La troisième expédition» ou encore «Usher II» qui est identique au conte «La chute de la maison Usher» version génialissime d'Edgar Allan Poe ! Une parle même de racisme avec «Tout là-haut dans le ciel», une autre est beaucoup plus légère et lance un message comme quoi il vaut mieux être seul que mal accompagné avec «Les villes muettes» et d'autres sont tristes comme «Ylla» ou encore «Le Martien» ou «Les longues années». Comme c'est un recueil de nouvelles, il a été facile à lire pour moi. Je suis contente d'avoir lu un autre classique car avec mon parcours scolaire je n'en ai pas beaucoup lu au final et je me suis donnée pour objectif d'en lire de temps en temps afin de me donner ma propre opinion. J'ai toujours des réticences car c'est souvent ardu à lire, quand c'est trop bien écrit j'ai beaucoup de mal à me concentrer et quand ma lecture n'est pas fluide je n'arrive pas à apprécier ce que je lis mais là c'est une réussite.

Un classique de 1958 qui faut avoir lu...! Il donne à réflechir, surtout actuellement 66 ans après sa sortie !
Est-ce qu'on ne s'approcherait pas doucement mais sûrement de la vision du monde décris par l auteur ?
Entrez dans la résistance...Lisez !

Voilà un livre que je vois passer depuis des années sur les réseaux sociaux, et que je voulais lire depuis longtemps, tellement le résumé l'interpellait. Et comme souvent dans ces cas là je ressors non pas déçue mais pas vraiment satisfaite. Il est bien plus court que ce que je m'imaginais et même si l'ambiance du livre est bien présente, l'histoire m'a à la fois longue dans la narration et le style de l'auteur et trop courte dans les évènements qui sont racontés. Bizarre comme lecture, j'espère vraiment que ce futur ne nous arrivera pas, même si nous sommes bien partis pour finir lobotomisés par les écrans et par une recherche de plaisir immédiat sans aucune réflexion.

Ça faisait un moment que je voulais lire ce livre, et j'ai été ravi de le lire!
Un livre riche en sens, un regard sur les écrans qui dirigent notre existence, un livre qui nous pousse à réfléchir et nous rappelle de penser par nous-mêmes.
Je me suis attaché à ce protagoniste que l'on suit tout au long du récit.

Une lecture plaisante qui restera gravée dans ma mémoire.

Il n'est pas question de suivre une simple histoire de SF. Bradbury profite en fait du livre pour ausculter l'âme humaine, notre société, ses fondements, ses interdits, la construction de l'Amérique et la conquête de l'ouest (et le pêché originel du pays avec le massacre des Indiens d'Amérique), le racisme et la ségrégation, mais aussi le deuil, la religion, le rôle de l'artiste, la guerre, l'immigration, et une foule d'autres sujets. Le tout prend successivement des aspects comiques, édifiants, poétiques, simples, beaux, angoissants, mélancoliques ou franchement tristes, mais toujours tout est fascinant. On y croise les fantômes de Lewis Carroll, Shakespeare, Balzac et Poe, il y a fort à parier que Philip K Dick a dû y trouver un modèle d'écriture économe et pourtant évocatrice, on pense à certains écrits d'Asimov.
Bref, au-delà de la science-fiction, un classique de la littérature.

Je l'ai lu pour le collège et ce n'est pas vraiment mon style de livres.

Superbe lecture ! Elle avait un côté humoristique et fantastique. Ça m'a également rappeler "le bus magique" avec cette histoire qui revisite halloween, avec Montsuaire dans le rôle du prof et les enfants qui visitent et posent des questions. Pour moi ça a été une lecture enrichissante et très plaisante.

Rabais de la culture, manipulation des informations, révisionnisme historique, contrôle des pensées via les médias et divertissements de masse, absence d'esprit critique et donc de libre arbitre chez les individus rendus à faire une succession de gestes mécaniques sans se poser la moindre question sur le bien-fondé ou la raison de le faire. La dictature du politiquement correct où il ne faut froisser personne.
C'est le monde dans lequel vit Montag, pompier brûleur de livres de Ray Bradbury, jusqu'au jour où il rencontre Clarisse et que celle-ci lui pose LA question simplissime qui va le bouleverser. Et petit-à-petit l'amènera à une conscience plus aiguisée de ce qu'il se passe réellement autour de lui.

Nul besoin de s'étaler sur le génie visionnaire de Bradbury, car c'est un livre indispensable pour tout lecteur qui s'inquiète de voir à quel point les loisirs tels que jeux vidéos et télé réalité à outrance ont remplacé la lecture.
Quand on referme ce livre (publié en 1953 !), au final qu'est-ce qui fait le plus peur ? La société dans laquelle vit Montag ou la nôtre ?

Brûler les livres. Brûler la connaissance. Brûler la littérature, brûler la philosophie, brûler la mémoire.

C'est dans une société dystopique que ces fondamentaux prennent place, alors que les livres deviennent interdits. Les pompiers n'y occupent pas la même fonction que dans notre monde à nous : ils se servent de lance-flammes pour détruire les derniers ouvrages du monde.

Bradbury propose une vision de l'Homme comme un robot dans cette dystopie, et on peut rapprocher "Fahrenheit 451" du livre "1984", publié 4 ans auparavant, et signé George Orwell, connu comme étant la première dystopie digne du nom.

J'ai bien aimé lire "Fahrenheit 451" ! Le livre est structuré en 3 parties, ce qui peut paraître un peu long (certains passages sont moins trépidants que d'autres). Le recul que prend Bradbury pour décrire un monde en aliénation avec le nôtre peut parfois nous perdre un peu. En outre, il est difficile de s'attacher aux personnages qui ont très peu de caractère... j'ai quand même apprécié celui de Clarisse.

Malgré quelques petits détails qui ne m'ont pas fait profiter pleinement, j'ai bien aimé "Fahrenheit 451". Je recommande à ceux qui souhaitent pousser plus profondément les origines de la dystopie et découvrir l'importance des livres dans notre monde.