Rebecca Makkai
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Note moyenne : 7.37/10Nombre d'évaluations : 19
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Les derniers commentaires sur ses livres
Un livre que j'ai beaucoup aimée peut être un peu lent...
Afficher en entierC'est un livre prenant qui raconte la montée en puissance du SIDA à Chicago dans les années 80. On y suit avec une empathie croissante les relations de Yale, tant auprès de ses amis touchés un à un par la maladie, qu'auprès de Nora, vieille femme qui recèle plus de secret sur son passé et celui d'artistes peintres comme Modigliani ou Ranko Novak, que l'on pouvait le soupçonner.
Mais c'est également l'histoire de Fiona qui part à la recherche de sa fille Claire. Si l'on pensait que Yale était le personnage principal, on découvre progressivement que c'est sur les épaules de la jeune Fiona que s'est déroulé l'entièreté de leur histoire. C'est à travers une version plus récente d'elle même présente en France pendant les attentats de novembre 2015, que l'on remonte dans ses souvenirs les plus enfouis. C'est à travers elle que l'on retrouve l'atmosphère que cette maladie a contribué à créer, et contre laquelle elle s'est battue sans relâche.
Ce livre est vraiment à lire.
Afficher en entier" Les optimistes" de Rebecca Makkai ( 560p)
Ed . Les Escales
Bonjour les fous de lectures .....
Et bien, selon mon humble avis, ne vous fiez pas au bandeau publicitaire présentant ce livre comme " l'un des meilleurs roman de l'année" .. ou alors cette année n'a pas été terrible !!!!!
Nous naviguons entre le Chicago du milieu des années 1980, au Paris de 2015.
Milieu des années 80, ce sont le début des années Sida.
Nous suivons une bande d'amis du milieu gay qui découvrent effarés les ravages de cette épidémie.
Chacun réagit à sa façon devant l'hécatombe qui les entourent.
Certains se dont dépister et essayent tous les traitements balbutiants qui sont proposés.
D'autres continuent à se brûler les ailes au nom de la sacro sainte Liberté et de faire preuve d'un optimisme un peu fou.
2015, nous suivons Fiona, la soeur d'un des protagoniste des années 1980.
Fiona a eu une fille. Leurs rapports n'ont pas toujours été faciles.
Celle-ci n'a plus donné signe de vie depuis des année.
Suite à la vision vidéo, Fiona est persuadée que sa fille se trouve à Paris.
L'occasion pour elle de retrouver un survivant de la bande "d'avant" et de se souvenir.
Cela aurait pu être sympa à lire si ce n'est la lourdeur des répétitions.
C'est poussif , on n'avance pas.
Comme souvent avec les pavés... cela aurait pu être plaisant avec 200 pages de moins !!!
Autour des deux protagoniste, pour lesquels il est bien difficile d'éprouver de l'empathie, virevoltent une nuée de personnages secondaires qui meublent mais ne servent pas à grand chose.
Bref, je me suis ennuyée ( mortellement serait un vilain jeu de mot vu le nombre de disparus ).
J'ai poussé le vice jusqu'à lire les 2/3 espérant un changement de rythme et puis ...
J'ai refermé la brique d'un coup sec et déterminé n'ayant pas trouvé beaucoup d'intérêt à cette lecture si ce n'est la découverte du côté militant de l'auteur assez affirmé.
Courage à ceux qui le liront ( Comme toujours, beaucoup ont aimé !)
Afficher en entierLe sujet m'intéressait : mieux connaître la période où le sida est apparu aux Etats-Unis dans la communauté homosexuelle... Le début du roman m'a vraiment plu et je me suis dit que j'allais lire un super roman... Au fil des pages, mon intérêt a diminué car il y avait trop de longueurs... L'histoire concernant l'exposition de peintures, à mon avis, ralentit le rythme du roman et calà ne m'intéressait pas beaucoup. On s'attache aux personnages, ces écorchés vifs qui voient leur compagnon, leur frère, leurs amis mourir les uns après les autres... Aves 100 pages de moins, je pense que j'aurais placé ce roman en liste d'or. C'est tout de même un beau témoignange de cette époque et de cette communauté. Malgré ces longueurs, je ne regrette pas de l'avoir lu.
Afficher en entierRebecca Makkai est une romancière américaine auteur de trois romans dont deux sont traduits en français. "Cent ans de Laurelfield" est son quatrième. Je remercie au passage les éditions Les Escales et Babelio pour m'avoir permis de découvrir cet auteur que je ne connaissais pas. D'emblée, dès les premières lignes, l' lecteur se trouve happé par la virtuosité de sa plume dissimulée sous une apparente simplicité. Le vocabulaire est riche et varié; la musicalité des phrases nous bercent de mots en mots.
L'originalité de l'oeuvre repose sur sa construction: Rebecca Makkai propose une sorte de jeu de piste à rebours; contrairement aux habitudes, elle raconte l'histoire du domaine de Laurelfield non en commençant par le début, mais par la fin. D'abord, en 1999, à quelques semaines du changement de siècle. Ensuite, elle nous transporte en 1955: elle reprend des bribes de l'histoire de certains personnages apparus dans la première partie, comblant certains vides. Puis de même en 1929.
Ainsi, le lecteur collecte des morceaux de vie dont il ne pourra reconstituer l'image globale qu'à la toute fin.
Le fil rouge de l'intrigue est constitué par la colonie d'artistes un temps hébergée à Laurenfield, que ce soit pendant ou après, notamment l'obsession de Douglas de retrouver les archives que le poète Edwin Parfitt y aurait laissées.
Zilla et son mari Doug s'installent à Laurelfield, grande maison appartenant à sa mère, dans l'ancienne remise aménagée en un appartement double. Zee enseigne à l'université tandis que Doug écrit une monographie sur le poète Edwin Parfitt. Ils ne paient pas de loyer, Doug jouit de la tranquillité des lieux pour travailler. Tout va pour le mieux...Jusqu'à l'arrivée de Case, fils du second mari de Gracie, et de son épouse, Miriam.
Et là, tout commence à aller de travers: Doug, qui n'a pas obtenu le poste qu'il convoitait à l'université, se laisse aisément distraire par Miriam, artiste pleine de fantaisie, qui sait écouter, contrairement à Zee.
A cela s'ajoute le fantôme de Violet, grand-mère de Zee qui s'est suicidée, dont le portrait trône dans la salle à manger.
En 1955, la jeune Grace, qui a épousé George contre l'avis de sa famille, installée à Toronto, se réfugie à Laurelfield avec son mari alcoolique et brutal. Désœuvrée, elle passe sont temps à épier les allées et venues des domestiques, notamment de Max le chauffeur et d'Amy, sa soi-disant nièce.
Je me suis laissée bercée par le charme nonchalant de ce roman plein de charme et très attrayant. J'y ai retrouvé un peu du style des auteurs américains des années 1930-1950, un peu de cette décadence sulfureuse, de ce rythme faussement apathique. Un régal!!
Afficher en entierhttp://saginlibrio.over-blog.com/2021/02/cent-ans-de-laurefield-de-rebecca-makkai.html
De conception particulière, nous plongeons au cœur de la vie sur cent ans de la famille Devohr. Tout commence à contretemps par Zee et son mari Doug en 1999, puis nous remonterons petit à petit la vie de ce manoir qui abrita en son temps la communauté Laurefield, accueillant diverses personnalités d'artistes.
Chaque personnage est de caractère sibyllin pour certains, voire décrit de manière un peu caricaturale, c'est ce qui fait que je n'ai pas adhéré plus que ça. Ils ne m'ont pas paru 'vrais', mais au contraire comme si on voulait faire ressortir le pire en eux, ce qui peut mettre mal à l'aise.
Mêlant l'hypothétique fantôme de la maison, une ancêtre suicidée, je n'ai pas vu la plus value que cela pouvait apporter. Un roman gothique nous est amené mais je cherche encore vers quoi on voulait nous embarquer, nous lecteurs.
Après je pense que si j'avais lu le roman dans le sens chronologique, peut-être me serais je mieux affiliée avec toute cette saga.
Maintenant ceci est mon ressenti tout personnel, n'oubliez pas de vous faire le votre.
Enjoy!
Afficher en entier« Nous ne discutons pas la famille. Quand la famille se défait, la maison tombe en ruine » (Antonio de Salazar)
Dans l'atavique demeure de « Laurelfield », dans l'Illinois près de Chicago, l'aïeule centenaire, Violet Saville Devohr, qui jadis s'y serait suicidée, hante les lieux. Elle observe depuis son portrait suspendu au mur de la salle à manger, ses descendants et les résidents qui vont et viennent.
Sur le mode des poupées gigognes et empruntant un chemin à rebours, l'auteur écrit une saga familiale impertinente et audacieuse.
1999. le 31 décembre, veille du passage au deuxième millénaire, sont présents : Zee, enseignante universitaire, marxiste, qui dédaigne la fortune de ses parents, tout en profitant de celle-ci en habitant le domaine familial avec son mari, Doug, doctorant ès Lettres, ainsi que sa mère, Grace, aussi étrange que mystérieuse - dissimule-t-elle un abominable secret ? -, et son beau-père, Bruce, obsédé à faire des provisions pour prévenir la catastrophe annoncée du passage à l'an 2000.
1955. Grace et son mari, George - alcoolique et violent -, emménagent à « Laurelfield ». Mais Grace perçoit des indices dont elle est persuadée qu'ils augurent de mauvais présages dont certains sont comme surréels. Désormais, sa situation se trouve sens dessus dessous. Néanmoins, et fort heureusement, Grace s'agrippe à Max, le majordome. Mais celui-ci est également perclus de mystères se traduisant pour Grace par l'incapacité de celle-ci à découvrir qui est réellement la jeune Amy, la prétendue nièce de Max.
1929. « Laurelfield » est une colonie d'artistes accueillant le « gratin » de la création artistique de l'entre-deux-guerres, une communauté esthète et libertine.
« Cent ans de Laurelfield » (Les Escales, janvier 2021) est le troisième roman traduit en français de Rebecca Makkai (Lake Forest - Chicago, Illinois) après « Chapardeuse » (Gallimard, 2012) et « Les Optimistes » (Les Escales, janvier 2020).
Si l'on osait une comparaison artistique entre la littérature et l'opéra, on pourrait dire que le roman « Cent ans de Laurelfield », par opposition à un récit plus conventionnel, rappellerait l'une des traditionnelles altérités de l'art lyrique. Quand le « Bel canto » de Verdi commence par une ouverture qui expose, en quelques mouvements, l'intégralité et l'ampleur des passions en sursis, l'opéra Wagnérien joue de ressorts spéculatifs. Avec circonspection et toutes proportions gardées, l'on peut dire que Rebecca Makkai, dans « Cent ans de Laurelfield », déploie un récit aux allures wagnériennes par l'usage de thèmes étroitement imbriqués au sein d'intrigues, entremêlées les unes aux autres, parfois relevant de la magie, voire du mythe. de même, l'on retrouve des fondamentaux - leitmotivs et fils conducteurs - au soutien de la composition du récit exhaussé suivant une construction antéchronologique - de 1999 à 1900, en s'achevant par un prologue – où, à chaque instant, Rebecca Makkai révèle des messages au lecteur :
« Tout ce fichu siècle aurait eu bien plus de sens s'il s'était déroulé à rebours» (P. 154).
C'est un point essentiel qui traduit le coup de maître réalisé par l'auteur dans ce roman d'une intelligence outrageante. Mais que l'on ne s'y méprenne pas, pas de providence, ni Dieux ni Déesses sur la propriété de « Laurelfield », mais des intrigues et des personnages, de chair et de sang, empreints de points de vue contraires et opposés, magistralement mis en scène, qui demeurent et se meuvent, mais tous dans la filiation de générations successives.
Rebecca Makkai n'est pas avare d'intrigues et de contradictions dont
« Laurelfield » est un modèle de creuset. Zee, universitaire marxiste, aux liens familiaux contrariés, accepte, toutefois, d'emménager dans la remise de la propriété avec son mari, Doug, astreint à rédiger, pour l'université, une monographie sur un mystérieux poète, Edwin Parfitt. Peu inspiré, il écrit en secret des romans pour jeunes filles. À la demande de Grace, les époux doivent partager cet espace avec le demi-frère de Zee, Case, et sa femme, Miriam, une artiste fantasque. Mais l'équilibre du couple formé par Zee et Doug semble être remis en question depuis l'arrivée des deux autres. Également, Amy, une jeune fille moquée pour son physique, qui est présentée par Max comme sa prétendue nièce, sème le trouble.
Les personnages du roman, qui évoluent au sein de conflits permanents, présentent tous les caractères pour s'y attacher ou les détester. Leurs défauts, leurs contradictions et leurs évolutions – à ce dernier égard, il est prudent de se méfier des apparences, les bons ne sont pas toujours ceux auxquels nous pensons. Mais, tous concourent à faire de cette fiction un excellent roman.
Quelques réserves cependant :
En premier lieu, sur ces deux derniers points – intrigues et personnages -, on ne saisit pas toujours, et pour tous, ce qu'ils deviennent au fil de la lecture et, plus particulièrement, dans la deuxième et la troisième partie du roman. Aussi, une seconde lecture - voire une deuxième - peut s'avérer nécessaire pour bien comprendre, le cas échéant, ce que sont devenus certains personnages et le sens de certaines situations (Zee et Max par exemple). Mais, tout compte fait, Rebecca Makkai n'écrit pas un roman sur ce qui va arriver, mais sur le passé révolu et le pourquoi de celui-ci que seul le lecteur peut saisir en fin de roman.
Ainsi, comme l'on sait, dans les années 20, « Laurelfield » était une colonie accueillant des artistes - dont Edwin Parfitt. Doug est persuadé que le grenier contient des archives et documents précieux pour son travail. Il s'affranchit, alors, de l'interdiction, très énigmatique de sa belle-mère, Grace, que seul le lecteur comprendra, mais plus tard, tout comme tant d'autres mystères et intrigues.
De même, mais ce point n'est pas en lien avec l'apparente tortuosité du roman particulièrement bien conduit, il faut lire une centaine de pages pour ne pas abandonner la lecture en cours de route. Si celles-ci ne sont pas outrageusement ennuyeuses, elles ne sont pas d'emblée passionnantes en raison, précisément, de la structure du roman et du fait que l'on ne sait pas très bien ce qu'il en est et où l'on va. Mais tout vient à point à qui sait attendre…
En bref, si le livre demande une lecture un minimum soutenue, il est extrêmement riche, intelligent et passionnant et, paradoxalement, léger et drôle sur fond de comédie, voire de satire historique, de spectres et apparitions, agrémenté d'humour à caractère sexuel, mais toujours spirituel.
Je conseille très vivement la lecture de ce roman.
Bonne lecture.
Michel.
htttps://fureur-de-lire.blogspot.com
Afficher en entierJ’ai A DO RE !!! ce livre m’a rassurée sur l’AMITIE. Ce n’est que dans les pires moments que l’on sait vraiment sur qui l’on peut compter. La période du SIDA à ses prémices est la pire de toute. Considérés comme des pestiférés, l’amitié qui lie Yale à Fiona est revigorante. Je ne me rendais pas compte que c’était difficile à ce point (la découverte du virus, le rejet des autres) malgré les films que j’ai pu voir( exemple PHILADELPHIA). Ce livre est un témoignage (bien que fictif) sur la valeur de l’amitié et de la famille. De plus, j’aime beaucoup le fait que cette histoire soit racontée sur deux périodes (1985 et 2015), on voit l’évolution des mentalités. Cependant le fait que cela soit entrecoupé (1 chapitre 85-un autre 2015) est un peu perturbant du fait que l’on est un peu spoiler par ce qui se passe pour les personnages (les chapitres 2015 nous annoncent la mort des personnages que l’on ne voit pas encore en 85) J’ai dû le lire en 2 fois : 1 fois 1985-1986 et toute l’année 2015. Je recommande vivement cet ouvrage.
Afficher en entierDédicaces de Rebecca Makkai
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