Régine Deforges
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Note moyenne : 7.66/10Nombre d'évaluations : 1 050
1 Citations 492 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
La bicyclette bleue que dire de plus ?
Une saga haletante qui m'a donné le goût des héroïnes dont le courage, l'audace et l'intelligence n'ont d'égal que leur rapidité à se mettre au lit. Ma deuxième saga historique préférée après l'indétrônable Angélique.
Afficher en entierCe deuxième tome des aventures de Léa et François nous emmène au coeur de l'action et des horreurs commises par les allemands et les collabos durant la seconde guerre mondiale. Régine Desforges a tout de même une pénible jouissance à TOUT décrire en détail. Rien ne nous est épargné et ça laisse une impression pénible de voyeurisme.
Afficher en entierTroisième tome et nous arrivons à la libération. La propension de Régine Desforges à décrire les horreurs en détail est de plus en plus forte et c'est par moment difficilement supportable. Incontournable cependant.
Afficher en entierNoir tango est probablement le meilleur de la saga mais c'est aussi le plus insoutenable. J'arrêterais donc là ma redécouverte. C'est trop pénible.
Afficher en entier🇻🇳 Ladies and gentlemen, j’ai kiffé la période de guerre de ce roman, on voyait la réalité de la guerre d’indépendance à travers les personnages et c’était trop bien.
🇻🇳 Ensuite, Léa et son post-partum de grossesse, on voit la réalité que vivent certaines femmes qui “rejettent” leurs bébés.
🇻🇳 Ensuite, parlons de Léa, François et leurs passés communs. Leur passé est très compliqué étant donné que c’était en période de seconde guerre mondiale mais leurs péripéties les ont rapproché et la romance entre les deux est super mignonne.
🇻🇳 Enfin, la famille Rivière, elle est super fusionnelle, gentille avec François et Léa et super mignonne.
🇻🇳 Cependant, je n’ai pas aimé le rythme de livre, il était soit trop rapide soit trop lent, j’aurai aimé qu’il y ai un juste milieu.
Afficher en entierLe titre a beau prévenir, il n'annonce pas tout ce qu'on va lire et ressentir à la lecture. La première nouvelle annonce la couleur, mais à l'issue de la lecture, il y a un mélange de dégoût et d'horreur. Il faudrait ajouter un Trigger warning si ce n'est pas fait dans les nouvelles éditions. Ce n'est pas que de la pornographie, c'est aussi de la violence sexuelle. De la perversité, quoi
Afficher en entierje ne sais pas pourquoi j'en suis arrivé à lire cette nouvelle de 50 pages, pas vraiement mon registre habituel. ce "tout petit" livre ne m'a pas plu du tout. c'est une abjection totale. le seul point positif, c'est que cela se lis trés vite... aprés, il faut l'oublier.
Afficher en entierUne lecture, certes, intéressante, mais il me manquait quelque chose pour dire woah. Une touche de sensualité, de romance. De bons entre-deux!
Afficher en entierJ'ai encore la croyance quand je lis un livre de Régine Deforges d'y trouver certes des passages érotiques, mais pas pervers ni violents. Un trigger warning pourrait être nécessaire, parce que je me souviens surtout des scènes d'agressions sexuelles, avant même de l'histoire de Vanda (heureusement que ce personnage existe d'ailleurs par rapport à ces agressions). J'ai malgré tout bien aimé ce livre, quoique un peu long par moments.
Afficher en entierIl y a des livres très marquants et je pense que celui-ci le restera. Mettre en scène une relation entre deux femmes au début du siècle dernier fait déjà beaucoup, mais pour moi le plus fort reste Spoiler(cliquez pour révéler) ce mensonge qui met une fin brutale à cette relation qui, malgré tout on le savait, ne durerait pas. Mais aucune des deux ne peut l'admettre, ni même le ou la lectrice. Cette révélation est un réveil brutal, et la plume de Deforges y est pour beaucoup; beaucoup d'émotion et d'intensité dans les dernières pages.
Afficher en entierOn parle de Régine Deforges ici :
2012-01-05T00:52:03+01:00
2010-01-24T21:46:34+01:00
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Dédicaces de Régine Deforges
et autres évènements
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Editeurs
LGF - Le Livre de Poche : 24 livres
Fayard : 16 livres
France Loisirs : 7 livres
Ramsay : 5 livres
Seuil : 4 livres
Pocket : 3 livres
VDB : 3 livres
Albin Michel : 3 livres
Biographie
L’écrivaine et éditrice Régine Deforges, auteur de «La bicyclette bleue», est décédée jeudi 03 avril 2014 à l’âge de 78 ans à l’hôpital parisien Cochin des suites d’une crise cardiaque, a annoncé à l’AFP son fils Franck Spengler.
Régine Deforges fut une éditrice sulfureuse, souvent en butte à la justice, avant de connaître le succès public avec «La bicyclette bleue», adaptée au cinéma avec Laetitia Casta.
Cette saga de dix romans parue chez Fayard, commencée en 1983 par «101, avenue Henri Martin» et achevée en 2007 par «Et quand vient la fin du voyage», s’est vendue à plus de dix millions d’exemplaires. Elle a valu à Régine Deforges des démêlés judiciaires avec les héritiers de Margaret Mitchell, auteur d'«Autant en emporte le vent», qui ne parvinrent cependant pas à convaincre les juges que la Française avait plagié l’Américaine.
Née le 15 août 1935 à Montmorillon dans la Vienne, Régine Deforges a écrit une quarantaine de livres, dont plusieurs textes érotiques, plaidant pour que les femmes vivent librement leur sexualité.
Autodidacte, elle a longtemps été libraire avant de créer, aux côtés de Jean-Jacques Pauvert, une maison d’édition, «L’Or du temps», à la fin des années 60. De nombreux ouvrages édités (comme «Le Con d’Irène» de Louis Aragon) ont fait l’objet d’interdictions diverses et de poursuites pour outrage aux bonnes moeurs.
Régine Deforges, qui a longtemps tenu une chronique à «L’Humanité», a été présidente de la Société des gens de lettres, membre du jury du prix Femina dont elle a démissionné en 2006, en solidarité avec Madeleine Chapsal qui venait d’être exclue.
Elle était l’épouse du dessinateur du Nouvel Observateur Pierre Wiazemski, dit Wiaz, petit-fils de François Mauriac.
On lui doit des titres comme «O m’a dit» (entretiens avec l’auteur de d'«Histoire d’O»), «Blanche et Lucie» (ses deux grand-mères), «Le Cahier volé», «Les Contes pervers» (dont elle tirera un film qu’elle-même réalisera), «Révolte des nonnes» (adapté au petit écran sous le titre «L’Enfant des Loups» en 1991), «Pour l’amour de Marie Salat», «Lola et quelques autres», «Journal d’un éditeur», «L’Orage» ou «La Hire, ou la colère de Jeanne». Cette mère de trois enfants avait aussi signé des livres pour enfants et un recueil de recettes de cuisine.
En 2013, elle avait signé ses mémoires, «L’enfant du 15 août».
La ministre de la Culture Aurélie Filippetti a exprimé sa «tristesse» jeudi soir après l’annonce du décès de Régine Deforges.
«Plus qu’une écrivaine, Régine Deforges était une amoureuse des livres et des métiers du livre; elle a ainsi été tour à tour libraire passionnée, relieuse, éditrice convaincue ou encore scénariste», a écrit la ministre dans un communiqué.
Aurélie Filippetti se souvient de la «féministe, dynamique et volontaire», qui a fondé en 1968 «sa propre maison d’édition, L’Or du temps, et est devenue «de ce fait la première éditrice française».
Ces écrits «ont été pour beaucoup de femmes vécus comme des plaidoyers défendant le droit à s’assumer seules», met en avant la ministre de la Culture.
AFP
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