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Toutes les séries de Régine Pernoud

540 livres
475 lecteurs

Quel âge les étoiles ont-elles ? Comment prévoir les éclipses ? Qui étaient Hubble, Lemaître, Kepler, Hawking ? La vie extraterrestre existe-t-elle ? L'Univers observable est-il unique ?

Sous la forme d'un abécédaire de 100 mots, à jour des connaissances les plus récentes, Jean Audouze nous invite à partir à la découverte des objets du ciel, des méthodes et des instruments d'observation, des grands noms qui ont fait l'astronomie et des grandes questions qui taraudent les amateurs et les curieux.

Arcs gravitationnels, comètes, galaxies spirales, inflation cosmique, pulsars ou quasars n'auront plus de secrets pour vous !

310 livres
284 lecteurs

Après avoir été pendant longtemps au service de la pratique architecturale, l’histoire de l’architecture est devenue récemment un enjeu dans la légitimation culturelle d’une profession. Cette histoire elle-même, depuis le milieu du XIXe siècle, n’a cessé de gagner en autonomie : problématiques nouvelles, territoires et objets diversifiés, posent à l’historien des questions fortes. En retraçant l’histoire de l’architecture jusqu’au développement de ses démarches les plus contemporaines, ce livre nous aide à mieux comprendre les orientations actuelles d’une discipline dont les enjeux esthétiques, mais aussi sociaux et politiques, se révèlent fondamentaux dans notre monde moderne.

39 livres
5 lecteurs

Au sommaire de ce numéro:

_ Echos de l'Histoire: Cléopâtre

_ Un 350e anniversaire: La Rochefoucauld amoureux de Mme de Longueville

_ Les dernières heures de Dien Bien Phu

_ Comment Louis XIV administrait la France

_ Les villages lacustres

_ Un beau ratage des "services spéciaux" en 1945

_ Les guerres de Vendée

_ Une célèbre actrice anglaise: Margaret Woffington

_ Les dangereuses "Vacances romaines" d'un espion

_ Au coeur du problème des Noirs: le Mississippi

_ Madame Clovis Hugues a tué Morin!

_ Les joyeux réveillons du Premier Empire

4 livres
1 lecteurs

Au sommaire de ce numéro:

_ Talleyrand ou le diable boiteux; d'Edouard Herriot

_ L'affaire Boisé-Lucas; de G. Lenôtre

_ La véritable histoire des trois mousquetaires; de Bernard Boringe

_ Le roman de la duchesse d'Abrantès; de Henri Malo

_ Quand l'auto entrait dans l'histoire; de Pierre Rousseau

_ Le mystère de la Grande-Duchesse Anastasia; de Félix Dassel

_ Une maîtresse femme: L'impératrice de Chine Tseu-Hi; de Suzanne Blatin

_ Carnet d'un captif: Au château d'Itter; d'André François-Poncet

_ La langue de tous les jours; de Jean Fayard

_ Un centenaire. L'orpheline du Temple: Madame Royale; d'André Castelot

_ Tiepolo; d'Henri de Régnier

8 livres
1 lecteurs

Mélange récit et documentaire, pour faire comprendre la place des femmes et leur rôle dans le monde médiéval.

Tous les livres de Régine Pernoud

La femme a-t-elle toujours été cette perpétuelle mineure qu'elle fut au XIXe siècle ? A-t-elle toujours été écartée de la vie politique comme elle le fut dans la France de Louis XIV ? N'a-t-elle jamais eu plus d'indépendance économique que celle que lui concédait l'autorisation maritale ? Régine Pernoud, avec son expérience de médiéviste et d'archiviste, s'est attachée depuis longtemps à l'étude de ces questions. Ses ouvrages consacrés à Héloïse, à Aliénor d'Aquitaine, à la Reine Blanche y donnaient partiellement réponse. Pour en finir avec le Moyen Age contenait, sur le statut de la femme, un raccourci qui a frappé bien des lecteurs et attiré l'attention des critiques, leur faisant souhaiter plus long développement sur le sujet. C'est ce développement qu'on trouvera dans La Femme au temps des cathédrales: on y apprendra que le plus ancien traité d'éducation est dû en France à une femme, que la médecine était exercée couramment par des femmes au XIII siècle, qu'au XII siècle l'Ordre de Fontevraud réunissait aussi bien les moines que les moniales sous l'autorité d'une abbesse. Sait-on qu'aux temps féodaux, les filles étaient majeures à 12 ans, deux ans avant les garçons ? Et sait-on que ce n'est qu'au XVIIe siècle que la femme a dû prendre obligatoirement le nom de son époux ? Étude systématique menée à travers une multitude d'exemples concrets, elle ne laisse échapper aucun aspect des activités féminines au cours de la période féodale et médiévale: administration des biens, métiers et commerce; domaine de la pensée, de la littérature, de la politique même; femmes écrivains, éducatrices suzeraines, celles qui animèrent les cours d'amour et celles qui ont inspiré les romans de chevalerie. Plus encore, l'auteur, puisant aussi bien dans l'histoire du droit que dans celle des événements et des faits sociaux, dessine ce qui n'avait pas encore été tenté, un schéma de l'évolution du pouvoir de la femme: depuis les origines - les libertés et l'auto-nomie par elle conquises - la période d'apogée, puis le déclin sous diverses influences - celle de l'Université notamment jusqu'au moment où en 1593 un édit du Parlement de Paris lui interdit toute fonction dans l'État. Beaucoup d'autres traits de société sont ainsi à découvrir dans l'étude de Régine Pernoud, très approfondie, mais comme toujours alerte et d'une lecture captivante. Un maître-livre, hors duquel désormais toute vision de la question ici abordée restera incomplète.

Evoquant le supplice de Jeanne, André Malraux a parlé, en un pathétique raccourci, des flammes " qui allaient traverser les siècles vers cette forme enfin immobile qui devenait le corps brûlé de la chevalerie ".

Dans le recul de l'Histoire, la mort d'une jeune fille de dix-neuf ans met pour nous le point final à toute une époque. Nous allons voir comment, dans les faits, les vingt ans qui suivirent cette mort ont été nécessaires pour que s'accomplissent toutes ces fins - de la chevalerie, de la guerre de Cent Ans, du Moyen Age - et qu'une nouvelle ère apparaisse.

Personnage le plus célèbre de l'histoire de France, Jeanne d'Arc n'a cessé de fasciner. Biographie méticuleuse de celle qui fit irruption dans l'histoire en changeant le cours de la guerre de Cent Ans, fit couronner le roi et fut, captive des Anglais, condamnée au bûcher après un procès inique en 1431, ce livre raconte l'itinéraire extraordinaire de la jeune bergère de Domrémy. Il resitue Jeanne dans son contexte et brosse les portraits des principaux protagonistes de son histoire. Il livre également tous les éléments connus qui éclairent le mythe et les controverses qu'elle suscita, dont sa canonisation tardive et les polémiques contemporaines portent encore la trace. Cette biographie, devenue un classique, est ainsi l'ouvrage de référence sur Jeanne d'Arc.

a chronique scandaleuse s'est emparée très tôt du personnage d'Aliénor d'Aquitaine. Les Français ne lui auraient-ils pas gardé rancune d'avoir abandonné la couronne de France pour celle d'Angleterre ? Quoi qu'il en soit, la réputation fâcheuse qu'on lui a faite aura marqué, pour la postérité, une personnalité féminine hors pair.

Admirablement attentive à son temps, toujours prête à faire face aux situations, si tragiques fussent-elles, elle se montra au cours d'une vie particulièrement mouvementée, capable d'organiser la défense d'une forteresse, d'administrer non seulement son duché, mais tout un royaume, de prévoir l'importance qu'allait prendre, au XIIIe siècle, la bourgeoisie des villes.

En suivant pas à pas une vie romanesque s'il en fut, Régine Pernoud nous a donné avec Aliénor d'Aquitaine un livre remarquable qui a été couronné par le Grand Prix littéraire de la Ville de Bordeaux et par le prix Historia.

La postérité n'a retenu de cette personnalité féminine hors pair que d'avoir abandonné la couronne de France pour celle d'Angleterre, oubliant qu'Aliénor d'Aquitaine fut deux fois reine et mère de deux rois, menaça le pape et gouverna avec maîtrise et clairvoyance. R. Pernoud a voulu, en historienne, retracer sa vie dans un style romanesque.

C'est à la redécouverte d'une des plus grandes figures de la culture européenne médiévale que nous convie ici l'historienne d'Aliénor d'Aquitaine et de La Femme au temps des cathédrales. Religieuse allemande du XIIe siècle, Hildegarde de Bingen fut à la fois musicienne, auteur de soixante-dix sept symphonies ; écrivain génial de livres de visions qui fascinèrent son époque et anticipent plusieurs découvertes des astrophysiciens modernes ; auteur, enfin, de traités de médecine douce qui font encore autorité parmi les spécialistes... Des milliers de gens vinrent écouter ses sermons dans les cathédrales de Mayence, de Trèves, de Cologne. L'empereur Frédéric Barberousse, des rois, des papes écoutèrent les conseils - ou les réprimandes - de cette femme inspirée, généreuse, en qui l'élévation spirituelle va de pair avec la passion du savoir. L'érudition est la sensibilité de Régine Pernoud font ici merveille pour nous donner une passionnante biographie.

Jeanne d'Arc. Une carrière qui occupe deux années. Deux ans dans une période caractérisée par ce qu'on appelle la guerre de Cent Ans. Il n'y a sans doute pas de personnage sur lequel nous soyons mieux et plus abondamment documentés. Cette Petite vie de Jeanne d'Arc est composée presque uniquement de témoignages du temps. Elle permet de préciser les cadres personnel, politique, militaire, juridique, religieux et littéraire dans lesquels se situe Jeanne

Le 8 mai 1429 fait partie de ces journées fondatrices qui, au-delà de leur portée immédiate, ont une résonance symbolique qui les dépasse, révélant une époque et annonçant un changement du cours de l’Histoire. Ainsi en est-il de la chute du mur de Berlin le 10 novembre 1989, du 11 septembre 2001, de l’entrée des chars soviétiques à Prague le 21 août 1968. Ainsi en fut-il du 8 mai 1429 où Jeanne d’Arc, cette « vierge singulière », délivra de façon surprenante Orléans, signant ainsi la fin de la France anglaise avec les conséquences qui allaient s’en suivre pendant plusieurs siècles.

Méprisés pendant des siècles, encensés par les romantiques, ces mille ans d’histoire ont presque toujours été recouverts de la crasse de l’ignorance. « Godiche » ne vient-il pas de « gothique » ? « Féodal » ne désigne-t-il pas l’obscurantisme le plus indécrottable ? « Moyenâgeux » les vieilleries poussiéreuses ?

Grâce à ce livre décapant, mille ans d’histoire émergent enfin. Le Moyen Âge est mort. Vive le Moyen Âge !

Une intervention foudroyante sur le cours de la guerre de Cent Ans, l'un des procès politiques les plus truqués de l'Histoire, le tout en deux années à peine. On l'a dit et répété mais il faut y insister, le passé ne nous offre aucun exemple de destinée plus extra-ordinaire que celle de cette "Pucelle" de dix-neuf ans. Que l'on voie en elle une envoyée de Dieu ou une héroïne surgie du peuple pour le libérer, elle n'a laissé personne indifférent : pas plus Voltaire que Schiller, Anatole France et Renan que Péguy et Claudel, les chartistes que les historiens du dimanche, les savants japonais que les universitaires soviétiques.

A moins - hypothèse fort improbable - de trouver de nouveaux documents, nous devrons à jamais nous résigner à ne connaître d'un secret emporté avec les cendres du bûcher de Rouen que ce que Jeanne elle-même a répondu lors de son procès. Et elle continuera longtemps encore à faire rêver... En revanche, les dernières décennies ont permis de faire de grands progrès dans la connaissance de la guerre et des mentalités au XVe siècle, etc., mais aussi sur le procès lui-même, sur la détention qui l'a précédé et sur plusieurs protagonistes du drame.

Il était donc nécessaire qu'enfin Régine Pernoud reprenne l'ensemble de ces travaux épars ainsi que ses propres recherches pour écrire, avec l'aide de M.-V. Clin, le grand livre que l'on attendait sur Jeanne d'Arc. Biographie et instrument de travail, récit et dossier exhaustif, il fera date pour de très longues années.

Quelques années après la conquête de Jérusalem par les chrétiens, en 1118, des chevaliers francs décident de consacrer leur vie à la défense des pèlerins en Terre sainte. Moines-chevaliers en Orient, les Templiers vont participer activement à la croisade. En Occident, ils sont agriculteurs, architectes, banquiers. Ils fondent dans toute l'Europe des commanderies et deviennent les financiers des grands. Ce rôle précipitera leur chute. Le 13 octobre 1307, Philippe le Bel, jaloux de leur autorité, ordonne leur arrestation dans le royaume de France. Le pape dissout l'ordre. A l'issue d'un long procès, les Templiers seront jugés, condamnés et brûlés. Régine Pernoud retrace l'histoire de ces hommes exceptionnels, dont le plus grand péché fut sans doute d'orgueil.

Édition Le Livre de Poche :

La reine Blanche, c'est Blanche de Castille. Elle a dominé le XIIIe siècle, assumant la charge du royaume et menant résolument une politique différente de celle des rois qui l'avaient précédée.

Pour recréer cette forte personnalité féminine, Régine Pernoud, la meilleure spécialiste du monde médiéval, s'est appuyée sur des textes historiques : enquêtes, correspondances, traités, etc. De cette enquête rigoureuse, si vivante qu'elle se lit comme un roman, se dégage une silhouette contrastée : une beauté très courtisée en même temps qu'une épouse exemplaire et une mère parfaite, une femme impulsive et ferme, une reine attentive au peuple et éprise de justice.

La reine Blanche, un livre passionnant qui éclaire les règnes de Blanche de Castille et de son fils Saint Louis, les plus mal connus de notre histoire, par l'auteur de la La femme au temps des cathédrales et d'Aliénor d'Aquitaine.

La Nouvelle Librairie de France s'est proposé de publier, une histoire de notre peuple inspirées d'une conception originale. On ne se contente pas de décrire les "superstructures" militaires, politiques, diplomatiques du passé ou ses infrastructures économiques et sociales. On veut ressusciter le peuple français dans son ensemble vivant, dans son caractère humain.

Pauvres ou barons, clercs ou gens d'armes, femmes, marchands, aventuriers, qui étaient-ils, ces Hommes de la Croisade qui, par milliers, marchèrent sur la Palestine en invoquant le nom du Christ ? Quelle était leur manière de vivre ? Leur vision du monde ? Comment étaient-ils organisés ? Le tableau qu'en donne Régine Pernoud dépeint l'étonnement des Occidentaux devant les moeurs des Musulmans, les mille épreuves qu'ils doivent subir en traversant des régions inconnues, puis la colonisation du pays et l'édification des forteresses qui leur permirent de survivre pendant deux siècles, face à un ennemi très supérieur en nombre.

Héloïse et Abélard : deux noms bien et mal connus ; en réalité, une "très haute histoire d'amour", vécue au siècle de Tristan et Iseut. Dialectique du couple, affrontement de la passion et de la philosophie, de la foi et de la raison, et, pour finir, triomphe d'un amour au-dessus de l'amour, sont ici évoqués avec les confidences mêmes laissées par les acteurs de ce grand drame humain à deux personnages.

(quatrième de couverture de l'édition du Livre de poche / Albin Michel 1970)

Parmi les nombreuses énigmes de l'Histoire de France, celle qu'évoquent pour nous Régine Pernoud et Geneviève de Cant est aussi extraordinaire que peu connue. C'est l'aventure de la blonde Isambour, cette princesse danoise que Philippe Auguste épouse en 1193, qu'il répudie le lendemain de ses noces, et qu'il garde prisonnière pendant vingt ans, avant de lui redonner enfin cette place de reine à laquelle elle n'a jamais accepté de renoncer.

Que s'est-il passé durant la funeste nuit de noces ? Les deux époux en ont donné des versions contradictoires ; les auteurs font le tour des différentes hypothèses. On a parlé de sortilèges, de maléfices ; plutôt qu'à la sorcellerie, c'est sans doute à la psychanalyse qu'il faut demander l'explication de la subite aversion qui s'est soudain emparée du roi à l'égard de son épouse.

Second sujet d'étonnement, et non le moindre : la formidable ténacité d'Isambour, qui, seule, au fond de sa prison, parvient à gagner à sa cause la pape, lequel jette l'interdit sur le royaume de France. Les églises sont fermées, les cloches ne sonnent plus, on n'enterre plus les morts: tout le pays est plongé dans la désolation.

Philippe Auguste finira par céder et par rappeler Isambour auprès de lui. Bien lui en prendra car, un an plus tard, ce sera Bouvines, l'une des plus importantes victoires de l'Histoire de France.

Isambour vivra dix ans aux côtés de son royal époux ; elle lui survivra treize ans, vénérée comme la reine qu'elle n'avait jamais cessé d'être.

L'historien ne peut manquer de s'interroger sur ce paradoxe: angevin par son père Henri II et aquitain par sa mère Aliénor, Richard Ier, roi d'Angleterre de 1189 à 1199, ne résida dans l'île que six mois au total et n'en parla jamais sans doute la langue... Il se consacra beaucoup plus à la lutte contre ses vassaux du continent, contre le roi de France et les Sarrasins qu'au gouvernement de son royaume. Et pourtant, il demeure certainement, depuis bientôt huit siècles, le plus aimé des souverains anglais.

Plus de quatre cents communes et quelque quatre mille paroisses en France portent le nom de saint Martin. Des églises lui sont dédiées dans le monde entier. Il suffit d'ailleurs de rappeler que le terme "chapelle" provient de la petite église dans laquelle on honorait sa "chape" ! Dans le grand tournant de la chute de l'Empire romain et de la prise en charge de l'Occident par l'Église, Martin tient une place de tout premier plan, acceptant, contre son gré, l'épiscopat de Tours, fondant à Marmoutier la première abbaye d'Europe, évangélisant les campagnes et créant, partout où il alla - car Martin voyagea beaucoup - cette vie de village communautaire particulière que l'on appelle la paroisse. Dans des circonstances exceptionnelles par leur nouveauté, Martin fut, et c'est la grande leçon de ce livre, un inventeur, un innovateur, profondément imprégné de l'esprit de son temps et de l'Évangile.

Publiée originellement chez le même éditeur dans la collection de poche ##Le temps qui court##, en 1957, cette étude a été entièrement revue et mise à jour pour la présente édition en album grand format abondamment illustré en noir et en couleurs. Régine Pernoud y brosse le tableau du monde gaulois avant Jules César et pendant la période gallo-romaine en faisant son miel de l'information apportée par les découvertes archéologiques particulièrement abondantes des vingt dernières années. L'illustration fait aussi état de l'apport archéologique nouveau fourni par les techniques de la photographie aérienne.

Une intervention foudroyante sur le cours de la guerre de Cent Ans, l'un des procès politiques les plus truqués de l'Histoire. Le tout en deux années : de 1429 à 1431. Quelle destinée plus extraordinaire que celle de cette Pucelle de dix-neuf ans, investie, disait-elle, d'une mission divine ! "Jeanne sans portrait, sans sépulture" : restent les paroles du procès, toutes ses paroles, et la chronique, étape par étape de son étonnant parcours, dans lesquelles nous plonge Régine Pernoud. Résistante, sainte, guerrière ? Au cœur des débats de mauvais et de bonne foi, surgie d'une situation politique confuse, une fille inspirée, courageuse, convaincue... une fille trop simple peut-être ?

Le 24 mai 1430, Jeanne d'Arc tombe aux mains des Bourguignons, qui la livrent aux Anglais contre rançon. Face à ses juges, l'évêque de Beauvais Pierre Cauchon et le vice-inquisiteur de France Jean Lemaître, Jeanne résiste farouchement. Un an plus tard, elle se soumet aux exigences de l'Eglise, puis retrouve à nouveau sa fermeté. Le 29 mai 1431, elle est condamnée comme " relapse " et brûlée vive, le lendemain, sur la place du Vieux-Marché à Rouen.

A travers un examen scrupuleux des minutes du procès, et en commentant abondamment les témoignages des contemporains de Jeanne, Régine Pernoud reconstitue ce drame qui fait désormais partie du patrimoine légendaire de notre pays.

Que n'a-t-on pas dit sur le Moyen Age, une période volontiers honnie de l'histoire, associée à l'idée de ténèbres, de misère, et même de servitudes ? Dieu merci, on commence à faire justice de ces jugements à l'emporte-pièce, auxquels les romantiques n'étaient pas tout à fait étrangers.

Régine Pernoud, pour sa part, a largement contribué à réhabiliter le Moyen Age, grâce à ses travaux sur Jeanne-d'Arc, Les Croisés, Héloïse et Abélard, et, plus récemment, La Femme au temps des cathédrales, dont elle nous donne, ici, avec Christine de Pisan, un vivant exemple.

Personnage attachant que celui - encore méconnu - de Christine de Pisan : à travers ses écrits, en vers et en prose, la fille de l'astrologue-astronome de Charles V n'hésite pas à revendiquer sa condition de femme; elle est sans doute « la première féministe » avant la lettre...

Et pourtant, le sort lui est contraire; devenue veuve à vingt-cinq ans, tombée en disgrâce au sein de la Cour, elle doit affronter tour à tour la morgue des nantis, la servilité des gens de justice et la mesquinerie des universitaires parisiens (de l'époque!) qui se refusent à admettre qu'une femme - c'est-à-dire, à leurs yeux, « une créature inférieure » - puisse avoir accès au savoir...

Les conflits personnels de Christine de Pisan prennent une résonance toute particulière car, avec sa sensibilité, elle se fait l'écho des problèmes de son temps, où l'on voit la poésie courtoise s'effacer devant les sombres dissertations magistrales et Jean de Meung entreprendre de donner une suite au Roman de la Rose, mais en prenant, le contre-pied, et souvent de façon grossière, de l'idéal chevaleresque qui affleurait tout au long du chef-d'oeuvre de Guillaume de Lorris. Une époque charnière où la civilisation médiévale commence à vaciller, laminée par des factions qui déchirent le pays et par l'armée des envahisseurs anglais, auxquels Christine de Pisan refusera la moindre compromission.

Un peu à la façon d'une belle histoire, elle aura toutefois la satisfaction de voir, à la fin de sa vie, surgir une femme qui réveillera les passions et redonnera foi au peuple de France. Christine de Pisan, qui s'est tue depuis onze ans, reprendra la plume pour célébrer celle que nous nommons Jeanne d'Arc…

Aliénor d'Aquitaine (Régine Pernoud)

Aliénor d'Aquitaine a été comparée tantôt à Messaline, tantôt à Mélusine, la fée-serpent. Réputation sulfureuse s'il en est. Régine Pernoud réhabilite cette reine de France puis d'Angleterre, aussi remarquable par sa poigne que par son intelligence et sa beauté. Aimée des deux rois, mère de Richard Cœur de Lion et de Jean sans Terre, elle a dominé son siècle. Et quel siècle! Celui de l'art roman dans sa splendeur, de l'art gothique à sa naissance, de la chevalerie, des troubadours et des croisades.

La Bête du Gévaudan (Michel Louis)

De 1764 à 1767, la bête du Gévaudan, narguant les meilleurs chasseurs du temps comme les officiers du roi, tua d'horrible manière plus de cent personnes et en mutila des dizaines d'autres. Les esprits rationalistes eurent beau jeu d'accuser les loups. Après avoir passé au crible les documents officiels de l'époque ainsi que la tradition orale, Michel Louis nous donne, grâce aux conclusions de la zoologie moderne, une toute autre explication, infiniment plus nuancée et plus passionnante.

Mourir à Verdun (Pierre Miquel)

Verdun, 1916. Français et Allemand se livrent une lutte sans merci pour tenter de rompre un front figé depuis près de deux ans. Les forces engagées de part et d'autre sont gigantesques. Véritable boucherie, la bataille réclame chaque jour son lot de tués. Toute une partie de la jeunesse européenne est anéantie sur quelques kilomètres carrés de terrain. La guerre qui a embrasé le monde deux ans plus tôt aboutit ici à un suicide des peuples.

Le Moyen Age, ère de ténèbres ; telle est l'image que nous avons tous gardée de nos études secondaires. Les bâtisseurs de cathédrales ont été longtemps présentés comme des barbares et les auditeurs de saint Thomas d'Aquin comme des naïfs.

C'est contre ces jugements préfabriqués que se dresse Régine Pernoud. Elle révèle le Moyen Age dans sa "lumière". Elle nous fait connaître sa richesse littéraire : des épopées comme la Chanson de Roland, des romans d'aventure (les chevaliers de la Table Ronde), d'amour (Tristan et Iseut), des poètes comme Rutebeuf et Villon, des mystères, des farces, des fabliaux. Elle évoque l'essor artistique de cette époque mais aussi ce qu'on connaît le moins : l'intérêt porté alors aux sciences et à la médecine.

La vie quotidienne même portait la marque d'une civilisation déjà raffinée : l'hygiène - l'usage des "retraits", des bains publics et privés - était plus développée qu'au XVIIe siècle. La hiérarchie sociale reposait essentiellement sur des liens familiaux et il était beaucoup plus facile d'approcher Saint Louis que Louis XIV. Si les hommes avaient généralement l'autorité dans la famille, les femmes avaient des droits qu'elles n'avaient pas dans la société romaine et qu'elles ont reperdus dès le XVIe siècle.

Lumière du Moyen Age, une découverte fabuleuse d'un temps mal connu où se mêlent le profane et le sacré, où se développent le commerce, les sciences et les arts : les XIIe et XIIIe siècles sont sans doute les vrais "Grands Siècles" de notre histoire.

Dix ans après La Femme au temps des cathédrales, la grande historienne du Moyen Age poursuit l'enquête an travers de l'épopée des croisades, qui passe, bien à tort, pour essentiellement masculine. Les croisades ne furent pas seulement affaire de batailles.

Des familles entières allèrent s'installer en Terre sainte. Des bourgeoises ou des grandes dames, des femmes de commerçants ou d'artisans, des religieuses côtoyèrent les femmes turques, arméniennes, byzantines, subirent la rigueur des défaites, de l'esclavage, de l'exil.

A travers archives et chroniques, en France et au Proche-Orient, Régine Pernoud a reconstitué ces destins dans cette fresque grandiose, où se poursuit aussi une réflexion sur la rencontre entre les peuples et les cultures.

Source : Librairie Générale Française (LGF)

Avec l'étudiant et le marchand, avec les seigneurs, les rois et leur suite, le pèlerin parcourt l'europe. sous ses pas naissent les routes, les églises et les villes qui portent les noms des saints dont il vénère les reliques : saint-nectaire, sainte-foy-la-grande, saint-germain-en-laye. le moyen age est une époque où l'on voyage beaucoup.

C'est aussi par la route que georges et régine pernoud sont partis pour raconter ces quatre siècles qui séparent guillaume le conquérant de jeanne d'arc, et pour faire revivre la france féodale et médiévale, vraie mosaïque de régions avec chacune ses monuments et ses traditions, sa manière de vivre et ses spécialités, ses héros et ses légendes.

Ainsi voyons-nous, en douze chapitres abondamment illustrés, défiler devant nous, la normandie de guillaume le conquérant ; la bourgogne des moines ; l'ile-de-france du roi et sa cour ; l'auvergne et ses pèlerins ; la touraine, l'anjou et la vie seigneuriale ; le poitou, la guyenne et la littérature, les arts et la danse ; le languedoc des bourgeois ; la champagne et la lorraine des marchands et des poètes ; le nord et ses métiers ; les bretons et leurs "mystères" ; la provence des papes et du roi rené ; les grand sites de la guerre de cent ans.

Et l'historien devenu touriste emprunte son style aux récits de voyages et nous raconte au gré des étapes, les aventures du grand-ferré, la cérémonie de l'adoubement, l'histoire véridique du serf constantin leroux devenu gros exploitant agricole, la naissance des communes, pourquoi la chevalerie française fut défaite à crécy, la vie du seigneur et celle du paysan ; il donne les menus de fastueux banquets et, au passage, quelques recettes gastronomiques ; il raconte l'histoire du blason et comment on s'habillait au xiie siècle ; il évoque, passant en languedoc, l'aventure cathare, traversant la bretagne le souvenir de du guesclin, et fait aussi découvrir des personnages peu connus comme la cavalière de montfort.

Le récit foisonne de vie comme ces grandes foules du moyen age.

Ce livre est aussi une invitation au voyage : les merveilles d'architecture et d'art provenant des temps féodaux restent plus nombreuses que celles de toutes les autres époques de notre pays, les auteurs y font étape pour raconter leur histoire et en expliquer la conception.

Et grâce aux seize cartes détaillées et inédites, qu'il met à sa disposition, indiquant châteaux, forteresses, églises, calvaires et jusqu'aux arbres du moyen-age, ce livre propose au lecteur de partir pour son propre tour de la france médiévale.

L'histoire buissonnière : une nouvelle manière de raconter, de lire et d'apprécier l'histoire.

Les souvenirs d'une grande historienne : les années de formation, la découverte du Moyen-Age, mais aussi de l'art moderne, le travail d'historienne et le quotidien de la recherche...

Villa Paradis, petite rue à Marseille, où vécut notamment Régine Pernoud est un livre agréable qui retrace sa vie difficile, enthousiaste, pleine de rencontres variées et enrichissantes. Régine Pernoud (1909-1998), tantôt enseignante, tantôt archiviste, tantôt paysanne, tantôt historienne, tantôt chartiste, tantôt médiéviste de renommée internationale est la preuve qu'à force de travail, de ténacité, de rigueur, on peut arriver à un destin qui était loin d'être inscrit au départ.

Livre plein de gaieté , d'optimisme , au travers duquel on rencontre des univers très différents .

Mettre le Moyen Âge au service du Tiers Monde. Dans "Le Moyen Âge pour quoi faire", trois voix autorisées défendent un même combat avec chacune un éclairage différent.

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