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Tous les livres de René Philippe

Les lecteurs fanatiques de la série Sylvie Mademoiselle appuieront sans doute la notion que René Philippe, (nom de plume de l'écrivain René-Philippe Fouya), est complètement responsable pour la création et le succès de Sylvie, héroïne des éditions Marabout durant les années 1950, 1960 et 1970. De page en page, d’aventure en aventure, Sylvie, jeune femme, amie, épouse, mère et aventurière, aux idées bien déterminées, au caractère audacieux et au cœur d'or, semble toujours être bien protégée par la plume de son créateur. Parmi toutes les dangereuses expéditions dans lesquelles Sylvie s'implique innocemment, René Philippe réussi à tisser de parfaits voltefaces nous convaincant invariablement que la planète pivote vraiment autours de Sylvie et non le contraire.

De main assurée, d’édition en édition, et pour plus de vingt ans il créera l’environnement et l’évolution de son héroïne. Mais sa propre aventure ne commencera qu’après plusieurs années passées à perfectionner son talent inné. Né le 20 août 1925 à Verviers en Belgique, René Emile Guillaume Fouya devra forger patiemment son chemin vers sa destinée. Ses études, interrompues par la 2ème guerre mondiale, le projetteront premièrement vers des emplois administratifs. Durant les années éprouvantes des années 1940, il écrira sous son propre nom (René-Philippe Fouya) et utilisera également celui de sa mère (Warnier). Cette période verra également ses emplois se succéder (il fut inspecteur des tramways en 1950 et travaillera pour le Commissariat Général du Tourisme) et ses talents de rédacteur et d’éditeur se concrétiser.

Les années 1950 verront finalement son talent littéraire consacré. En 1952, après de nombreuses collaborations avec plusieurs journaux et revues belges, René-Philippe Fouya publie son premier roman, La faim des jours (Julliard 1952). Les critiques sont unanimes et déclarent M. Fouya gagnant du Prix des Jeunes Ecrivains Belges pour l’année 1952. Profitant des vents favorables, M. Fouya publie un deuxième et troisième roman, Adora (Julliard 1953) et Court-circuit (Broylant 1956), qui lui permet de récolter encore plus d’accolades littéraires. En 1953, les journaux belges La Meuse et La Lanterne font l’acquisition des droits du quatrième roman de M. Fouya, L’âge de raison, et le publie en feuilleton dans leur quotidien durant l’été 1954.

Ces réussites successives attirent l’attention d’André Gérard, un autre Verviétois, directeur des éditions Marabout à Verviers. En 1953, M. Gérard négocie favorablement avec la MGM (Studio Metro-Goldwyn-Mayer à Hollywood) concernant leur acquisition des droits du roman Les Chevaliers de la table ronde, écrit and adapté par M. Fouya et édité par Marabout. Le film sera un grand succès aux Etats-Unis. Mais l’intérêt de M. Gérard est incessant. Avec la popularité de la série Bob Morane en pleine essor à Marabout, la maison d’éditions belge offre l’auteur la mission de capturer la partie manquante à l’éventail des lecteurs de Morane, principalement les jeune lectrices aux goûts romantiques et aventuriers; les jeunes lectrices à la recherche de leur propre héroïne.

Finalement en 1955, RENE PHILIPPE, auteur, est né. En mai 1955, la série Sylvie prend son envol avec le lancement du premier numéro Sylvie Hôtesse de l’air (numéro 5). Dès cette instant et pour plus de vingt années consécutives, René Philippe publiera un total de 98 aventures et ce en succession de 3 ou 4 par année! Plutôt sédentaire, il choisi de donner des ailes à ses personnages et d'écrire inlassablement dans le comfort de sa demeure à Verviers, plus tard à Brusselles et finalement at Alsemberg. Même si la série Sylvie n'égalera jamais la réputation des livres Bob Morane (en 1959 ils sont traduits en plusieurs languages mondialement), quelques éditions de la série Sylvie se verront traduites en espagnol et en néerlandais. Mondialement, la série sera publiée principalement en Français avec des tirages mensuels de 30,000 volumes.

Malheureusement, durant les années 1970 plusieurs nouvelles maisons publicitaires voient le jour et la popularité des publications Marabout diminue considérablement. Conséquemment, la Maison se trouve dans l’obligation de vendre ses droits à Hachette et en 1975, la série Sylvie parmi plusieurs autres se voit annulée.

Pour une dizaine d’année après son départ de Marabout, René-Philippe Fouya continuera à exploiter son talent de rédacteur et sa passion d'écrivain. Rêvant de possiblement se retirer vers une retraite ensoleillée en Provence ou en Grèce, il continuera à pondre ses œuvres et dirigera ses efforts vers un genre littéraire consacré aux adultes. Quelques œuvres notables sont L'étoile d'améthyste (1983) sous le nom René Philippe et Les fêtes de Noëlle (1985) sous le nom de plume de Philippe Warn. Ce dernier roman sera publié sous trois différentes maisons d’éditions, premièrement en 1985, et après sont décès en 1987 et 1993.

La famille et les amis de M. Fouya peint une image charmante et bien chaleureuse de ce bon-vivant. Plein d'egards, sympatique et sensé, il aimait partagé sa table et son bar. Tristement, René-Philippe Fouya nous quitta subitement le 26 décembre 1985. Son décès dû à une tumeur au cerveau laissa dans le deuil, son épouse Monique, ses quatres enfants, Marie-Christine, Philippe, Françoise et Véronique ainsi que plusieurs petits-enfants. Philippe Fouya (fils), Concepteur et Rédacteur publicitaire, ainsi que Véronique Fouya, journaliste au réseau RTBF (télé nationale belge) continuent la lignée artistique prédominante de leur père. A ce jour, ils exploitent leur talent inné dans leur carrière individuelle.

En plus de sa famille, RENE PHILIPPE, l’auteur, laissa également derrière lui une légion d’admirateurs qui encore aujourd’hui lisent et explorent l’univers de cette jeune hôtesse de l’air. Grâce à son créateur, elle continue de projeter une vie excitante, pleine d’aventures, d’émotions, de tendresse, d’amitié, de compassion et d’amour, et ce dans un univers bien moins complexe qu'aujourd'hui, mais non-moins rempli d'ambitions semblables à notre époque. Y-a-t'il vraiment un meilleur message ou héritage à passer à une nouvelle génération de lecteurs?

Merci René Philippe !

Hôtesse de l'air ! Quel beau métier pour une jeune fille qui rêve d'une existence mouvementée : le ciel immense, la griserie de l'infini, les voyages lointains, sans par¬ler de l'uniforme si séduisant... Sylvie avait espéré tout cela. Bien que différente, la réalité ne devait pas la décevoir.

Sylvie aimait son métier. La fatigue, les nuits inconfortables, les exigences du ser¬vice ne pouvaient entamer sa joie grisante d'être celle dont chacun a besoin. L'acci¬dent possible ? Elle n'y songeait pas.

Mais un jour, frôlée par le danger, elle voit se dresser devant elle le spectre de la peur. Finis les jours de bonheur intense, Sylvie est seule avec son angoisse plus forte que sa volonté. La solidarité de ses com¬pagnons de vol, cette fraternité bourrue qui lui était si précieuse ne lui est plus d'aucun secours ; il lui faut lutter seule ou s'avouer vaincue et renoncer à voler.

L'épreuve lui paraît au-dessus de ses for-ces ; devra-t-elle s'incliner ou le dieu ha¬sard lui donnera-t-il une chance de gagner la partie et de retrouver ainsi sa quiétude et l'amour de son métier ?

Sylvie, que nous avons connue aux prises avec la peur dans " Sylvie, hôtesse de l'air", a retrouvé le goût et l'amour de son métier. L'avenir s'annonce magnifique... Mais un soir, à Paris, la jeune fille est accostée par une femme étrange... et la voici entraînée dans une terrible aventure qui inquiète son entourage, bouleverse Gambier et intrigue la police.

« Comme un sucre... », pense Sylvie qui se sent fondre sous le ciel chaud. Et elle se retourne vers sa boisson fraîche... Vacances idéales, au bord de la mer, loin des soucis et des gens grognons... Ah ! Sylvie, que ne restes-tu allongée sur la plage. à te dorer au soleil ? Pourquoi faut-il que le petit démon malin qui dort en toi se réveille ? Tu sais pourtant que tu ne dois pas l'écouter, qu'il est fantasque, étourdi, qu'il ne t'apportera que des déboires. Pourquoi l'écoutes-tu, Sylvie ?

Et voilà, le mal est fait... Il te souffle que, tout près de toi, une jeune femme est malheureuse, que tu pourrais sûrement tout arranger, et te voilà partie, une fois encore, à la croisade des têtes folles, mal-gré le ciel bleu et le soleil qui brille.

Il est des choses, ma chère, qui ne te regardent pas, des intimités que tu n'as pas le droit de violer... Mais rien ne t'arrête, n'est-ce pas ? sur le sentier de la guerre. Puisses-tu ne pas t'en repentir !

Supposez que le célèbre metteur en scène Frank Erkine vous propose de tourner dans son nouveau film... Oh ! un tout petit rôle, pour commencer... Puis qu'il découvre que vous avez de la personnalité, de la « présence », du talent, en un mot ! Ensuite, des reporters vous photographieront dans un restaurant à la mode aux côtés de la grande vedette Michèle M..., puis d'autres viendront vous interviewer, chez vous, entre votre armoire à glace et votre bocal à poissons rouges. Et un soir, Erkine vous offrira un nouveau rôle, plus important, et vous dira : — Mon petit, si tu le veux, je peux faire de toi une grande, une très grande actrice...

Ce soir-là, que répondrez-vous ?

Que répondra Sylvie, à qui cette aventure extraordinaire vient d'arriver ? Elle sait qu'accepter, c'est renoncer à son métier, à Air-Europe, à Gambier surtout ! Gambier qui n'admet pas les partages, les «seconds rôles ».

Devenir la Grande Sylvie ou , l'heureuse madame Gambier ? De ce choix dépend, toute sa vie...

Quel est le plus beau jour de la vie d'une jeune fille ? Celui de son mariage, se disait Sylvie. Bien sûr !

Mais avant que n'arrive ce jour décisif, il y en avait une série d'autres, qui étaient plutôt plus... plutôt moins... enfin, plus discutables. Et Sylvie découvrit avec un étonnement grandissant qu'à l'heure où il lui fallait trouver un appartement, choisir des tapis, des meubles et des papiers-peints, rien ne pouvait la contraindre à partager les vues de Gambier, son futur époux.

Lorsqu'on saura qu'un frère arrivant du Congo, un jeune domestique noir et un diplomate anglais unirent leurs efforts pour embrouiller encore la situation, on comprendra que la vie de Sylvie, heureuse fiancée et parfaite ménagère en herbe, ait été traversée de quelques orages...

Aller à Hong-kong avec Gambier ? Sylvie avait ouvert des yeux ronds, souri, rougi, puis en-fin accepté. Elle n'en croyait pas sa chance : tout en surveillant la construction d'un aérodrome, découvrir une civilisation aux raffinements inconnus... Mais Hong-kong est aussi un monde sournois, aux mille pièges dissimulés sous les fleurs et les courbettes. Est-ce le repos pour Sylvie, ou une terrible aventure ?

— Tu as entendu, Alphonse ? On dirait un petit chien, un chien perdu...

Du jardin s'élevait un gémissement à demi étouffé par le bruit de la pluie sur le gravier. Alphonse sortit et disparut dans la nuit... Il y eut soudain des cris, des halètements, le bruit d'une bagarre derrière le massif de rhododendrons. Sylvie eut peur. Un voleur ? Puis elle découvrit la silhouette d'Alphonse.

— Lui m'avoir mordu! cria-t-il. Lui vrai diable ! Et Sylvie vit avec stupeur qu'il ramenait dans ses bras un petit garçon... C'est ainsi que Pierre entra dans la vie de Sylvie, par une froide nuit d'hiver où il avait cherché refuge dans les plates-bandes de son jardin. Comment la jeune femme allait-elle réagir devant cet encor brant cadeau du Ciel ? Après tout, ce gosse sauvage, buté, l'air affamé, ne lui était rien, et le bon coeur e des limites... même celui de Sylvie. Non ?

Vacances !... Un mot qui éclate comme la gerbe d'un feu d'artifice. Qun mot que Sylvie prononce dans un joyeux éclat de rire.

Connaissez-vous l'Espagne ? Vous y retrouverez, avec Sylvie, le parfum des eucalyptus, la musique de la sardane et cette poussière d'or que le soleil répand, par poignées, sur une mer toujours bleue... Nager, se dorer sur la plage, déguster la paella... Qune vie de rêve, quoi !

C'est Gambier qui avait hâte de pouvoir se reposer, de pouvoir enfin jouer au lézard ! Oui, mais si l'homme propose, Dieu dispose... Dieu et Sylvie, d'ailleurs, que sa générosité, une fois de plus, va lancer dans une aventure surprenante. Tout ça à cause d'une église inachevée et d'un vieux prêtre nommé don Antonio...

Mais Sylvie possède la foi qui soulève les montagnes et Gambier se souviendra longtemps de cette corrida qui le laissa exténué -- mais lui valut les plus belles vacances de sa vie...

— Phil, donne-moi un mot en -rope ? — Europe ! Pourquoi ?

Eh bien, parce que Sylvie cherche des slogans...

Elle vient en effet d'être engagée comme adjointe du chef de publicité d'Air-Europe. Vous ne vous doutiez pas que Sylvie possé¬dât de telles capacités ? Vous n'êtes pas la seule... et vous n'avez peut-être pas tort. II n'empêche que Sylvie se lance hardiment dans une campagne qui conjugue les avions, les rouges à lèvre et l'Exposition de Bruxelles. Vous savez bien, cette fa¬meuse Exposition qui attire le monde entier en Belgique et ne peut laisser indifférente une grande compagnie d'aviation telle qu'Air-Europe.

Mais l'art de la publicité réclame bien d'autres qualités qu'un joli visage, un esprit alerte et beaucoup de bonne volonté. Et Sylvie aura besoin de toute son énergie pour sortir victorieuse de cette nouvelle expérience.

A près de 1.000 km à l'heure, dans le terrible hur- lement de ses réacteurs, l'avion l'imam... M.Dauran hocha la tête : "Il exagère ce Gambier ! I l prend des risques inutiles... Et Sylvie se dit " Pourquoi faut-il que mon mari essaie ces terribles machines ? Pourquoi ne pas laisser ce jeu mortel aux autres... aux célibataires ?" Gambier rit de ses frayeurs, pourtant Sylvie a un étrange pressentiment...

Qui pourrait vouloir du mal à Sylvie ou à Gambier ? Ils sont si heureux, si gentils, si désarmants... Et pourtant, une nuit, le téléphone sonna dans leur maison et les lança tous deux dans une aventure dont ils ne pouvaient soupçonner la gravité. Pourquoi une voix inconnue donnait-elle à Gambier de si bizarres instructions ? Que signifiaient les coups de feu qui éclataient dans le silence ouaté de cette banlieue douillette où Sylvie et Gambier abritaient leur bonheur ? Dans quel piège effrayant essayait-on de les attirer ?

Vous qui connaissez l'esprit d'invention et la malice de Sylvie, l'énergie et le cou-rage de Gambier, vous ne savez pas encore combien ils auront besoin de toutes leurs qualités réunies pour sauver leurs vies et leur foyer menacés...

— J'ai une idée, Philippe, une idée formidable...

Du coup, les yeux de Gambier s'emplirent de la plus vive inquiétude. Gambier, pratiquement n'avait peur de rien ni de personne... sauf des idées qui, de temps à autre, germaient dans le crâne fécond de Sylvie... Il avala sa salive.

— Comme je te connais, ce ne peut être qu'une chose insensée, à laquelle aucun individu normalement constitué ne songerait. Tu m'annoncerais ton intention de chasser la baleine, ou l'abominable homme 'des neiges que je n'en serais pas autrement surpris !

— Comme homme abominable, rassure-toi, tu me suffis! Non Phil, c'est beaucoup plus simple : nous allons faire un rallye automobile. Ce n'est pas une idée magnifique, ça ?

Ouf ! pensa Gambier, tout compte fait, ce n'est pas si terrible que ça !

Pauvre Gambier, s'il avait su ce qui l'attendait sur les routes; avec Sylvie au volant…

" René Philippe conte... la plus belle aventure qui pourra jamais arriver à sa jeune héroïne..." Elle.

" De très beaux passages traduisent l'émerveillement de Sylvie, son amour..." Littérature de Jeunesse.

" D'un ton léger et pourtant ému, humoristique et sérieux, nous découvrons l'enrichissement qu'une future naissance apporte..." Livres et Lectures.

Evidemment, l'événement était prévu, attendu ... Mais Sylvie, une fois de plus, ne fait rien comme tout le monde !

Sylvie est heureuse. Les " moucherons " - Eric et Virginie - suffisent ample-ment à meubler, et même à encombrer d'une façon d'ailleurs charmante, sa vie et celle de Gambier, son époux.

Mais un soir, d'étranges événements. se produisent à Air-Europe. Gambier en appelle au commissaire Harsin, tout en prétendant laisser Sylvie, maintenant bourgeoise mère de famille, " hors du coup ".

Cependant la jeune femme ne considère pas qu'elle est réduite pour la vie aux langes et aux torchons. Et elle décide bien entendu de se mêler de ce qui, au fond, ne la regarde pas tellement.

Son ingéniosité, sa malice, arriveront-elles à triompher une fois de plus ? Vous vous en doutez bien un peu...

Des vacances à Ariennes ? Et pourquoi pas ? Ce seront des vacances bien tranquilles, reposantes ... Ouais ! Si Sylvie et Gambier, cette fois, ne s'embarquent pas une nouvelle grande aventure. C'est une foule d'incidents pittoresques, tout à tour burlesques ou mystérieux, qui va les tenir en haleine quinze jours durant.

Dans la vie, il n'arrive jamais rien... Qui, parfois, ne pense cela avec ennui ? Sylvie elle-même, toute consciente qu'elle fût de son bonheur, de temps à autre y songeait. II n'arrive jamais rien... Jusqu'au jour où soudain, brutal, surgit le malheur. II tombe comme la foudre, dans un hurlement de freins bloqués... Alors Sylvie, peut-être, va mourir. Alors Sylvie, peut-être, à jamais sera défigurée, ou paralysée... Il faut opérer, vite ! di+ le docteur Vangel. II ne faut

- pas opérer ! dit le docteur André. Et Gambier doit décider. Gambier hébété, éperdu, aveuglé par la douleur. Comment Gambier pourrait-il décider ? Cela revient à jouer à pile ou face... Sylvie, sur son lit, connaît la grande peur d'être, à jamais, un objet de répulsion. Sylvie guette, dans les yeux de Gambier, le reflet de sa peur. Saura-t-il aimer encore sa' femme laide ? Le docteur André, lui, continue de sou rire…

Il faisait si beau, ce jour-là. Durieux et Gambie avaient une telle envie d'aller reconduire à Groydon, ce joli petit Fokker. Une simple promenade... Evidemment, nul ne prévoyait que l'orage aillait éclater. Nul ne prévoyait, surtout, qu'il allait prendre des allures de catastrophe. Gambier, perdu en mer, accroché à sa bouée, sent qu'il mourir si les secours n'arrivent pas... Sylvie folle de douleur, assiste, impuissante, au drame..

Paralytique ! Un mot terrible, impitoyable. Un mot qui rejette de la vie des gens heureux, des hommes et des femmes. Et aussi des enfants. Des enfants qui ne peuvent ni marcher, ni se mouvoir, ni se mêler aux jeux des autres enfants.

Aux prises avec l'indifférence, l'égoïsme, voire la cupidité, Sylvie, armée de sa seule générosité, saura-t-elle apporter, à ces enfants, le merveilleux espoir du miracle devenu possible ?

Cette fois c'est décidé : toute la tribu Gambier part en vacances ! Qu'il fait bon vivre au bord de la Méditerranée, parmi les cigales et les mimosas... Oui, mais quand le soleil chauffe à ce point, tout le monde devient un peu fou et la famille se livre à mille excentricités. Il y aura l'histoire d'Eric, du lézard et de la grosse dame ; celle d'Alphonse et des deux naufragés ; celle de Gambier et de sa caméra; celle de Sylvie... enfin vous verrez bien !

Le temps était épouvantable. Depuis le matin, la pluie tombait sur la ville et le vent plaquait sur les fenêtres des paquets d'eau. Confinés à l'intérieur, les jumeaux traînaient d'une pièce à l'autre, regardaient tomber la pluie, s'ennuyaient.

Gambier rentra peu après six heures. Ouf ! songea Sylvie, ça devenait irrespirable, ici ! Mais elle dut vite déchanter : Gambier avait l'air furieux...

La grève ! Est-elle un bien, est-elle un mal ? Sylvie n'avait pas, sur ce sujet, d'idées fort précises. Jusqu'au jour où, brusquement... le drame éclate, dans toute son horreur. Comment Sylvie se trouve-t-elle mêlée aux événements'? Ne ferait-elle pas mieux de suivre le conseil de Gambier et de ne plus " s'occuper de tout cela "?...

Non, le bonheur n'est pas toujours gai. Bien que Sylvie soit heureuse, elle rêve d'une vie plus "exaltante". Elle rêve de devenir un personnage, un écrivain célèbre, par exemple... Et le miracle a lieu un grand éditeur accepte de publier son premier roman ! L'exaltante aventure commence, mais Sylvie acceptera-t-elle de payer le prix du succès ?...

Sylvie vole à nouveau. Elle n'espérait plus ce bonheur : reprendre du service à Aire Europe, revêtir son uniforme d'hôtesse de, l'air... Voilà donc que tout recommence. Mais Gambier n'est pas rassuré. Gambier a peur : c'est un comble ! Pour son premier vol, Sylvie doit se poser à Berlin, coeur de la guerre froide. Berlin coupé en deux par le terrible et mystérieux rideau de fer... Qui sait si les craintes de Gambier ne sont pas justifiées

Mais Sylvie ne se posera jamais à Berlin. L'avion sera contraint d'atterrir en zone soviétique, sous la menace des mitrailleuses. Et tout cela parce qu'un passager, Français sympathique, nommé Sernier... Sylvie, à son corps défendant, se verra en traînée dans une dangereuse affaire d'espionnage international. Prise au double jeu de la peur et du devoir, elle vivra assurement les heures les plus angoissantes de son existence... avec, dans son sac, arrêt de mort ! Dans ce joli petit sac que le policier russe ouvre d'un air faussement indifférent...

Hôtesse de l'air ! Quel beau métier pour une jeune fille qui rêve d'une existence mouvementée : le ciel immense, la griserie de l'infini, les voyages lointains, sans parler de l'uniforme si séduisant... Sylvie avait espéré tout cela. Bien que différente, la réalité ne devait pas la décevoir.

Sylvie aimait son métier. La fatigue, les nuits inconfortables, les exigences du ser¬vice ne pouvaient entamer sa joie grisante d'être celle dont chacun a besoin. L'accident possible ? Elle n'y songeait pas.

Mais un jour, frôlée par le danger, elle voit se dresser devant elle le spectre de la peur. Finis les jours de bonheur intense, Sylvie est seule avec son angoisse plus forte que sa volonté. La solidarité de ses compagnons de vol, cette fraternité bourrue qui lui était si précieuse ne lui est plus d'aucun secours ; il lui faut lutter seule ou s'avouer vaincue et renoncer à voler.

L'épreuve lui paraît au-dessus de ses for-ces ; devra-t-elle s'incliner ou le dieu hasard lui donnera-t-il une chance de gagner la partie et de retrouver ainsi sa quiétude et l'amour de son métier ?

En fait, toute sa vie dépend de ce camp...

René Philippe a donné naissance à un personnage plus vivant que nature : une Sylvie enthousiaste, généreuse, dynamique, et à toute une famille qui, aujourd'hui, est confrontée avec un problème dramatique.

Sylvie est-elle possédée par la passion du théâtre ? Est-ce seulement une fantaisie passagère, devant laquelle Gambier jette de hauts cris ? A vrai dire, Sylvie serait bien embarrassée d'expliquer pourquoi et comment elle en est venue à monter sur les planches !... Toujours est-il qu'au cours de cette nouvelle aventure, à la fois burlesque et tragique, se succèdent une série de gags dont Sylvie sera, tour à tour, la victime ou l'involontaire animatrice...

Ce voyage avait si bien commencé ! L'avion était déjà en vue des côtes du Mexique... Et à présent, Sylvie se trouve à la merci d'une bande de dénions aussi étranges que mystérieux, armés jusqu'aux (lents, et elle est séquestrée dans l'île du Diable. C'est cet horrible Américain qui est responsable de tout, proclame Durieux à qui veut l'entendre !...

Roméo, vous connaissez ? Non, ce n'est pas le Roméo de Juliette, c'est celui de Magali - mais c'est aussi l'histoire d'un merveilleux et jeune amour qui fleurit sous le soleil du Midi... Pourtant, les choses se pré-sentent plutôt mal. Si vous aviez une fille, aimeriez-vous qu'elle épouse un "gratteur de guitare"

Mais Sylvie a une petite idée derrière la tête...

Pour Sylvie, le mot "vacances" sera toujours synonyme d'aventures ... Une bien belle aventure, cette fois ! Tout a commencé le jour où Gambier a écrasé le nez de sa voiture contre un tramway. Puis, il a fallu qu'Eric rencontre la petite fille blonde. Et puis ...une suite de coïncidences troublantes qui fera croire à Sylvie qu'elle est l'instrument du destin ...

Selmascope, kèksèksa ! Tout simplement une certaine façon d'envisager et de vivre sa vie. Le mot est de Gambier. Le style de vie est celui de Selma, une vie de folle, à tel point que Sylvie, elle-même, se sent parfois dépassée 'par les événements ! De la peinture non figurative à la mise au point des moteurs, du judo à la java, "aux Beatles et à la Marie Toctoc, découvrez, vous aussi, les joies tumultueuses de la vie en "selmascope"…

Vous ne croyez pas aux fantômes ? Sylvie n'y croyait pas non plus... Mais quand certains insolites se produisent dans un vieux château, on commence à se poser des questions. Tout inquiétant dans cette affaire d'héritage : la mort de Cactus, l'insistance suspecte de ce journaliste, le prétendu' trésor caché... De la peur à l'angoisse, il n'y a qu'un pas que Sylvie aura vite franchi !

"Borde le foc"! cria Martel. Border le phoque ?

Sylvie, ahurie, crut bien que l'aimable garçon, sous l'effet du soleil, avait perdu ... la boussole !

Ce qui est tout de même gênant quand on passe ses vacances en bateau. Des vacances pleines de soleil, de rires et - bien entendu - de gags.

Avec Gambier et Martel, on n'a guère le temps de s'ennuyer, à bord du "Hurluberlu", sous le grand ciel du Midi ...

Le cinéma d'amateur est un aimable hobby, certes, mais il peut aussi vous jouer de vilains tours. Voyez Sylvie ! Elle a bien failli passer de vie à trépas ! Quant à Eric, tombé aux mains des bandits, on ne sait guère ce qu'il est devenu... Toutes les polices du pays sont en alerte, mais on ne peut rien tenter. Sinon « ils » tueront Eric. Tout cela parce que Sylvie a eu envie d'une caméra et parce qu'un jour, rue des Cèdres, elle a filmé cette scène...

Alors qu'il n'y a pas deux personnes semblables, Sylvie, elle, a un sosie : Nathalie ! Mais qui donc est cette jeune femme? Séquestrée par le docteur Welsch dans une clinique, Sylvie se pose pour la centième fois la question. « Vous partez demain pour Moscou...», dit l'étrange docteur Welsch. Pour Moscou? Sylvie, espionne malgré elle, en tombe des nues... Et, cette fois, elle a peur.

Pour gagner la confiance des "scugnizzi", les petits vagabonds de Naples, et leur donner si possible un foyer ou du moins un logis, Don Mario Borelli, un homme d'un dévouement et d'une bonté exceptionnels, va partager leur vie errante, leur misère et leurs espoirs. Sylvie, pour une fois, prend elle-même la plume et nous conte cette exaltante et authentique aventure, pleine d'imprévus, nous donnant une fois encore la preuve de son grand coeur.

Il fallait s'y attendre : Sylvie a soudain le désir irrésistible de posséder une fermette... Or, ce que femme veut... Surtout quand cette femme se nomme Sylvie ! On cherche, on s'installe, et les gags se suivent. Jusqu'au jour où Sylvie découvre un mystérieux message. Qui a tué grand-père ? La partie de plaisir tourne au drame. Mais Sylvie est absolument certaine de connaître le coupable...

Avez-vous déjà passé des vacances en caravane ?

Gambier n'est pas très emballé, mais ce que Sylvie veut ... Va donc pour la vie de bohème ! Soleil, cigales, mer d'un bleu insolent : le paradis, quoi !

Mais quelle curieuse boîte métallique, là, au fond de l'eau ...

Et c'en est fait : Sylvie et Gambier sont à nouveau plongés au coeur du mystère, face à des truands qui ne jouent pas les lézards, eux !

Sylvie a envie de travailler. Et pourquoi pas démonstratrice d'appareils photographiques ?

Aussitôt dit, aussitôt fait ... "Un petit sourire, monsieur ! Un petit sourire, madame !"

Mais le Chinois, lui, ne l'entend pas de cette oreille ...

Et l'aventure commence. Un Chinois, deux Chinois, trois Chinois ...

Tous persuadés que Sylvie "travaille" contre eux !

Frank Verdier arrivera-t-il à temps pour la sauver ?

" Regarde, Phi! !... " Sylrie, horrifiée, voit la mince silhouette enjamber le parapet du petit pont, se jeter à l'eau. Gambier, déjà, s'élance... Ce n'est plus l'aventure, c'est le drame. Celui de Noëlle, abandonnée de tous, que même ses parents condamnent et rejettent. Noëlle coupable, mais surtout victimes. Noëlle qui attend un bébé et que Sylvie, en dépit de tous les obstacles, décide de sauver...

Quand René Philippe nous a remis le manuscrit de ce nouveau roman, ii ne nous a pas caché que, cette fois, il s'était inspiré des tragiques événements du Biafra... L'action se déroule dans un pays imaginaire de l'Amérique du Sud, et nous vivons avec Sylvie et Gambier le drame de toute une population affamée, menacée d'extermination, ainsi que l'étonnante épopée des guérilleros...

Cette fois, nous retrouvons Sylvie chez les snobs. Plutôt : parmi les gens du monde.

De drôles de gens, ceux-ci.

Il y a le comte qui ressemble à une grande sauterelle verticale, la baronne qui se prend pour François Villon et, surtout, il y a Gaëtan, dit Gaga, qui tout au long de ce week-end (prononcez "oui-kinde"!) accumule les gags les plus saugrenus ... Pauvre Sylvie !

Connaissez-vous Burubu ?

C'est une île minuscule de l'archipel polynésien. Cocotiers, sable, mer incroyablement bleue ...

Mais sous cette apparence de paradis terrestre, le drame couve.

Le roi Toru est assassiné ...

Uélé, sa fille, devient reine.

Dans la peur, car la malédiction de Kézuma pèse sur elle.

Sylvie vaincra-t-elle ce dieu sinistre et grimaçant ?

Que pensez-vous de la contestation ?... Quoi qu'il en soit, Sylvie ne pouvait y rester indifférente. Mais quand les choses se gâtent et qu'un gendarme est tué, l'aventure tourne au drame. La police arrête le jeune Roger Morgan. De toute évidence, c'est lui qui a tiré, tout le monde en est persuadé. Tout le monde... Sauf Sylvie !

Quand on a été hôtesse de l'air, n'est-il pas normal qu'on songe à devenir hôtesse... de terre ? C'est ce que décident Sylvie, Dominique, Chantal et Nathalie. Voici nos quatre amies lancées dans la société de la "poudre aux yeux ". René Philippe nous peint ainsi le portrait d'une profession moderne encore mal connue, et en profite pour nous parler - sans ménager les coups de griffes - d'un monde qu'il connait bien : celui de la publicité...

Enfin, pense Gambier, enfin la paix !... Et il savoure déjà les quelques jours heureux qu'il va passer au soleil d'Ibiza. Les jours, soit. Mais les nuits ? Car, à l'hôtel, sévit un insaisissable et mystérieux rat... d'hôtel ! Même le redoutable capitaine Hernandez, de la Guardia, est tenu en échec par ce rat à deux pattes. Sylvie s'amuse beaucoup, mais se demande quand même si l'on finira par démasquer le coupable à l'esprit assurément farfelu...

Jacques, le frère de Philippe Gambier, a perdu brutalement sa situation. Ce n'est pas sa faute, et il essaie de lutter... Mais il se met à boire. C'est la descente aux enfers. Inexorable. Gambier serre les poings. Sylvie, atterrée, assiste impuissante à cette lente destruction. Dominique dit seulement : " C'est mon mari, il a besoin de moi ". Jusqu'au jour où la voiture, devenue folle entre les mains de Jacques... Sylvie décide d'intervenir, et joue sa dernière carte. Mais est-ce la bonne ?...

Et voici Sylvie devenue provo ! Pas exactement, bien sûr mais, pour quelques jours et pour les besoins d'un reportage, la voici qui partage leur vie en marge de la société. Comme ça, vus de l'extérieur, ils ne sont pas bien mchants, Dan, Nelly, Rudy et les autres ... Qui imaginerait que, dans ce monde clos, la drogue fait sournoisement ses ravages ? Qui supposerait que le drame va éclater ? ...

Qui irait penser que le métier de cover-girl peut être dangereux ?

Pourtant, quand on exerce au coeur de l'Afrique - fût-ce accidentellement - les données du problème ne sont plus aussi simples ....

Sylvie en fait l'angoissante expérience. Et ce ne sont pas les plaisanteries de Martel, ni le flegme de Rédoti, qui vont empêcher le Léopard de mettre ses menaces à exécution.

Surtout que, cette fois, Gambier lui-même est réduit à l'impuissance ....

A Ariennes, la vie coule comme un fleuve, lente et paisible. A Ariennes, il ne se passe jamais rien... Mais soudain le drame éclate, et chaque habitant du petit village est plongé dans l'angoisse. Le père Mathieu serait-il devenu fou ? Barricadé dans sa ferme, armé de son fusil, pour-quoi tient-il en son pouvoir le petit François ?... Un fois de plus, Sylvie va tenter l'impossible.

Ramasser un clochard sur la voie publique, il faut bien reconnaître que cela n'arrive pas tous les jours ! Mais les journées de Sylvie sont souvent marquées d'événements sortant de l'ordinaire... Chère Sylvie ! La voici avec son clochard sur les bras. Il est gentil, débonnaire, et il a perdu la mémoire, ce qui n'arrange rien... Le digne représentant de la cloche va déclencher autour de lui un tourbillon de questions dont Sylvie devra trouver les réponses...

Il y a le ciel bleu, le soleil, les oliviers, une grande douceur, la joie de vivre ...

On en oublierait presque la guerre.

Pourtant, une nuit, les feddayin attaquent.

Karl, l'allemand, Karl qui aime Sarah, tente de sauver le petit Ahmed, mais une balle l'étend sur le sol ...

Sur la toile de fond que constitue tout le drame d'Israël, se meuvent les personnages : Isi, Rachel, Esther et bien sûr, Sylvie ...

Peut-être a-t-on un peu trop tendance à l'oublier, le Mur. Le Mur de la Honte, qui coupe Berlin en deux, qui continue à provoquer tant de drames ...

Et voici que, soudain, Sylvie, en prend conscience de façon aiguë. De ce côté, il y a Günther. De l'autre, ily a Anja. Qui s'aiment. Qui sont à jamais séparés ...

Sylvie, au pied du Mur, regarde vers le ciel où, librement, volent les oiseaux ...

Une fois de plus, voici un "Sylvie" pas comme les autres.

Des soldats américains se battent au Vietnam et s'y trouvent confrontés avec un grave problème de conscience, au point que certzins décident de déserter, avec toutes les conséquences que cela implique. Tel est le cas du soldat Bert Canaghan ...

Petit Loup, mes histoires te parleront des hommes... Partons d'abord pour de grands voyages : la blanche Russie, les montagnes de Bohême ; plus loin encore, vers la Chine avec ses palais pleins de mystères et ses dragons fabuleux. Ensuite nous reviendrons tout doucement vers les maisons blanches et les toits roses de ce petit village où il se passe, vous le verrez, Clairette et toi, beau-coup plus de choses qu'on ne pourrait le croire... "

Comme Jean-Loup et Clairette, les lecteurs seront captivés par le charme et la grande tendresse qui émanent de ces contes préfacés par Maurice Genevoix.

"On va à New York, dit Nathalie, c'est rigolo. Viens avec nous ...."

Bon. Voici Sylvie transformée en mannequin occasionnel. Après New York, c'est Londres, et tout cela paraît bien amusant, en effet.

N'empêche que ce Stone a quelque chose d'anormal, et que cet autre bonhomme, Hulstein, transpire à grosses gouttes.

Quant à la bague ... Eh bien, cette bague n'entre pas davantage dans l'ordre courant des choses.

Finalement, est-ce que tout cela est si drôle ?

Sylvie en arrive à se demander ...

Oui, Sylvie broie du noir ... et non seulemnt parce qu'elle se trouve en plein coeur de l'Afrique, entourée de Noirs encore à demi sauvages, mais surtout parce que Gambier, parti chasser avec Alphonse, n'est pas revenu ... Elle ne sait pas qu'elle va connaître la plus formidable surprise de sa vie !

Voici une histoire, romancée sans cloute, mais basée sur des faites et des chiffres réels. II s'agit de l'Inde, de la grande misère de l'Inde, mais aussi de son grand espoir... Des hommes et des lemmes venus de partout renoncent à leur con-fort, à leurs petites satisfactions égoïstes, et se mettent au travail pour faire naître la vie dans un pays désertique.

Franchement, l'inspecteur Bertrand ne paie pas de mine. On est loin de James Bond ! Et l'avion ? A-t-il été l'objet d'un attentat ?

Rien de permet de l'affirmer.

Il y a bien cette odeur caractéristique que Gambier a sentie ...

Faible indice ! Tout mince qu'il soit, c'est pourtant lui qui conduira à la dame en rose ...

Jacky ne vit que pour la course automo¬bile. Réussira-t-il à s'imposer ? Isabelle, sa fiancée, tremble... Elle tremblerait bien davantage si elle savait comment et pour-quoi Ruzzi s'est tué. Mais Jacky ne le dit pas. Il n'ose pas parler. Jacky a peur. Et dans ce métier, la peur est souvent mortelle...

Louis Sargent a-t-il réellement assassiné le colonel ? Tout le monde en est persuadé. Tout le monde, sauf Sylvie. Seule, face à la machine judiciaire, elle va tenter d'en bloquer les rouages et de faire jaillir la vérité...

Layout, headline, bromure... Vous y comprenez quelque chose ? Non, sans doute. Pourtant, cela fait partie du langage courant... en publicité. Et Sylvie, qui a l'occasion d'entrer dans une petite agence, découvre ce milieu très particulier où les choses les plus sérieuses prennent l'aspect d'une ébouriffante comédie, sinon d'une énorme farce...

Sylvie et les hommes en colère de René Philippe sur Bibliopoche L'Amérique du Sud est en effervescence. Les enlèvements de diplomates et d'hommes en vue se succèdent, et s'il faut condamner ces méthodes, il faut aussi comprendre les raisons qui poussent les révolutionnaires à agir de la sorte. Mais que peut donc faire Sylvie au milieu de ces hommes en colère ?...

C'est presque de la sorcellerie ! Personne n'y comprend rien : ni le commissaire Lemoine, ni l'inspecteur Nandrin, ni Sylvie. L'Ecumeur est littéralement insaisissable. Pourtant, la clé du mystère, c'est comme l'oeuf de Christophe Colomb : il suffisait d'y penser !

Sylvie parmi les fauves...

C'est une façon de parler, car il s'agit de peinture - ouf ! - et non de bêtes sauvages.

Mais, finalement, est-ce moins dangereux ?

Surtout lorsqu' interviennent de faux .... fauves ...

Du stop ? Si l'on veut ... Encore ue Sylvie a sa petite idée : elle est persuadée que ce camion transporte autre que de la viande, et que Morel se remplit les poches grâce à son trafic .... d'hommes !

Reste toutefois à le prouver ...

C'est une très belle historie. Et très triste. C'est l'histoire d'un grand amour : celui de Ploum et de Féline. Ploum, le petit clown ébloui qui est allé jusqu'au bout de son destin et qui à présent, comme dit Gus, le nain de la troup "ressemble à un homme qui dormirait les yeux ouverts"....

Cela vous tenterait, le carnaval de Rio ? Evidemment ! Eh bien, Sylvie y va, elle, ce qui la rend folle de joie. Le hic – et c’est bien le cas de le dire ! – c’est que le ministre qu’elle accompagne est possédé d’un dangereux penchant pour la bouteille. Aussi, le drame ne va-t-il pas tarder à éclater… Le colonel Orviedo réussira-t-il à redresser la situation ?

La publicité a parfois du bon, surtout quand elle vous permet de gagner un magnifique voyage à New York ! Et voici Sylvie au paya des gratte-ciel... Fascinant ! Mais pourquoi l'homme roux rôde-t-il autour de Sylvie ? Et pourquoi tout le monde semble-t-il en vouloir à son sac - un banal sac de voyage marqué au nom de la Panam ? Peu à peu, Sylvie prend peur. Et elle a bien raison d'avoir peur...

C'est beau le progrès. Oui. Sauf quand cela réduit des êtres humains en esclavage... Cette nouvelle aventure de Sylvie s'inspire de faits qui se sont réellement déroulés dans un pays européen. On comprendra toutefois que les noms des lieux et des personnages aient été changés. Poussée par sa curiosité d'abord, par sa générosité naturelle ensuite, Sylvie s'en va-t'en guerre sans se douter qu'elle s'attaque à une puissance qui, par tous les moyens, tentera de se débarrasser d'elle...

Le célèbre - pardon : " l'illoustre ", comme il le dit lui-même - sculpteur Démétrios Agrimentopoulos, vous connaissez ? Un bien curieux personnage.

Sylvie le rencontre , à l'occasion d'un festival du film publicitaire, à Nice. Ils vont vivre une curieuse aventure, d'où Sortira "loumineuse loumineuse, la vérité touté noue".. .

Le bruit, la fumée nauséabonde, la pollution... Sylvie, passant par hasard par Momireuil, s'y trouve plongée brusquement. elle s'indigne. Mais que peut-elle, seule, contre l'argent, la poliitque, les obscures puissances ? tout le monde est découragé. Tout le monde renonce déjà. Toutefois, quand Sylvie s'indigne...

Entre Sylvie et Virginie, les relations étaient empreintes de gaieté, de tendresse. Et voici que, subitement, la fille de Sylvie semble curieusement tourmentée, inexplicablement mal à l'aise. Elle, d'habitude si douce, si gentille, si ouverte. Ce n'est décidément pas normal... Que se passe-t-il donc avec Virginie ?

Tout commence avec un bahut. Qui contient un message. Lequel mène au trésor des Von Galdstat. Mais Ludovic De Mot-Monsorrat s'y intéresse vivement. Ainsi que Kiki. Sans compter Mic et Mac... Bref, un joli mic-mac ! Et un éclat de rire qui n'en finit pas...

Sous le pseudonyme romantique de Robin des Bois, un jeune homme dérobe le Black Magic, diamant fabuleux qu'il se propose de négocier pour alléger la misère des réfugiés du Pakistan. C'est une histoire, bien sûr, mais bâtie sur le canevas d'un fait divers authentique...

Le crime parfait, on le sait, ça n'existe pas... Mais le vol parfait ? Léonce Marcelin est persuadé d'avoir accompli cet exploit. Il a pensé à tout. Un plan génial. Et un alibi indiscutable ! La vérité dort au fond du puits. En sortira-t-elle ?...

De nos jours, dit-on, ces choses-là n'arrivent plus. Voire.. Il suffit parfois d'un enchaînement de coïncidence. Et voici Sylvie et Gambier prisonnier du désert!...

L'argent ne fait pas le bonheur, c'est entendu. N'empêche qu'ils ne sont pas à plaindre, les Leysen : villa, piscine, soirées brillantes.... C'est justement lors d'une de ces soirées que tout va commencer. Par un cadavre ! Mort naturelle ? Meurtre ? L'oeil de Sylvie a enregistré machinalement certains détails. Et la voici sur la piste d'une ahurissante affaire ou chacun est un autre !

Sous le soleil, l'Eden II poursuit une croisière sans histoire. Sans histoire ? Ouais !... Personne à bord ne soupçonne que le Capitaine Legoff frôle la folie, ni que la chaudière peut exploser à tout moment. Et puis soudain, c'est le drame, et la lente agonie de l'Eden II, tandis que Sylvie, dans sa cabine, est prisonnière...

Vous vous souvenez de Gaëtan de Saint-Floran, Gaga pour les intimes ? Le voici amoureux ! Du moins, il le croit... Jusqu'au jour ou Mireille... Ou Agnès, plutôt... Bref, une curieuse histoire. Pleine de soleil et de cigales, sous l’œil attendri de Sylvie.

Vous vous souvenez de Selma, dns Sylvie en Selmascope ?

Elle était ravissante. La voici de retour. Presque vilaine. Et elle le fait exprès ! Parce qu'elle a décidé de partir en croisière pour libérer les femmes ... Sylvie n'est ni pour ni contre. Elle regarde. En sachant bien que ... Et c'est Bibiche qui aura le dernier motde la fin !

Vous croyez peut-être que les agents secrets et très spéciaux n'existent qu'au cinéma ? Demandez-le donc à Tristiana et à Sylvie. Elles s'en souviendront de ce collier mystérieux et terrifiant, tombé du ciel ! Et que se disputent férocement Arabes et Américains ...

Cela vous est déjà arrivé de servir d'otage à des gangsters? Mieux vaut pas. Surtout quand ces truands en ont "doublé" d'autres qui rêvent de se venger... Et qu'une chasse à l'homme en montagne, dans un dix tonnes qui fonce à tombeau ouvert, n'a rien d'une partie de plaisir...

Et dire que cela existe, des histoires pareilles ! Enfin, cela pouvait exister... Heureusement, chez nous, la police est bien faite. Vous en retiendrez une chose, comme Virginie : Il ne faut jamais, sous aucun prétexte, suivre un inconnu. Même s'il est bien gentil. Même s'il vous invite à l'appeler Oncle Alfred !

Ils sont trois. Armés. Ils se sont emparés de l'avion. Leur condition : la libération du ministre Sokolov contre celle de mille Juifs retenus en Union Soviétique. Et Moscou dit "niet" ... Commence la longue, l'insupportable attente. "J'ai une idée", dit soudain le colonel Farber des Services Spéciaux, en regardant Sylvie d'un drôle d'air ...

Nicole avait cru qu'elle oublierait, Mais on ne peut mettre entre parenthèses des moments de sa vie, Elle le sait, à présent. Abus de confiance ? Même si Paul comprend, il ne peut rien pour elle, Elle veut son fils. Coûte que Coûte. Coûte que Coûte ? ...

Drôle de cinéaste, ce Jo ! Et drôle de film que ces "Anges de la Liberté". Tout est étrange dans cette nouvelle aventure de Sylvie et Selma. Mais de là à soupçonner qu'il s'git d'un bluff formidable ... Que tout cela débouche sur une fin inattendue. Preuve que la vie, parfois, c'est un fameux cinéma !

Que Granny ait disparu, c'est déjà ahurissant. Mais que le grand tapis du salon ait disparu avec elle, c'est tout bonnement incompréhensible ! Et quand l'ami Randol prétend les retrouver à l'aide de son pendule, il y a de quoi être sceptique...

Quand Nathalie découvre que Bob ne l'a épousée que par pitié, tout bascule en elle. Elle perd d'un seul coup le goût de la vie. D'ailleurs, elle va mourir. Et elle le sait. L'amour sera-t-il plus fort que la mort?

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