Richard Morgan

Le Londres qui se construit dans Market Forces est très vivant et, de manière inquiétante, pas très éloigné de celui que nous connaissons aujourd’hui. La distinction est claire : ceux qui ont de l’argent peuvent faire ce qu’ils veulent et ceux qui n’en ont pas se font avoir, les duels de voitures télévisés ressemblant aux jeux de gladiateurs romains pour satisfaire le public. Ainsi, alors que sous la surface, il y a une déclaration sur notre monde si nous poussons les tendances actuelles à l’extrême, c’est un message subtil qui n’entrave pas une grande histoire.

Pour moi, ce sont les duels de voitures sur l’autoroute qui ont le plus marqué mon esprit. On en veut encore quelques-uns et ils servent vraiment à accroître la tension, car ni Chris Faulkner, ni le lecteur ne savent quand viendra le prochain défi mortel.

L'histoire est très intéressante et intense. La description de cette société sans guerre mais avec des divergences morales pourraient être notre avenir à moyen terme. Les personnages sont très intéressants. J'ai bien aimé parcourir ces pages mais parfois l'histoire tourne en rond, j'ai même failli abandonner...

Une heroic fantasy bien trash, voilà ce que nous offre l'auteur d'Alter Carbon, Richard Morgan. Et ça fonctionne superbement bien ! On se retrouve dans un univers qu'il nous faut découvrir pas à pas, au rythme de l'auteur. Tout est calculé, me semble-t-il, pour que l'on ne se perde pas, et que l'on apprécie le voyage.

J'aime l'idée d'arriver après une grande guerre, et de découvrir des personnages déjà cassés par les batailles qu'ils ont mené, sans nous. J'aime que ce soit des héros qui ont connu le succès, la victoire... et qui se retrouvent à un point de non-retour.

Ringil, notre héros exilé est un agréable bonus, car il amène un humour certain, un dédain face à la mort très plaisant. Le sujet de son exil est assez surprenant, car peu traité dans les récits d'heroic fantasy. Il est ouvertement gay, et les rapports qu'il entretien sont très bien mené.

Le récit de deux autres personnages est très bien mené, et s'entrecroisent facilement. Et si le tome 1 se centre sur Ringil, je ne doute pas que ses deux charmants camarades auront le développement qu'ils méritent dans les prochains tomes.

L'univers est extrêmement bien mené, et nous n'en avons encore qu'un léger aperçu. Nul doute qu'il se renforcera par la suite. J'ai pu lire parmi les critiques sur ce livre, une vulgarité abusée. Personnellement, je n'ai pas trouvé ça choquant, dans un monde moyenâgeux. On est sur de la dark fantasy trash et violente. Et crue, oui. Mais avec ces autres adjectifs, ça fait sens.

J'ai beaucoup aimé ce roman. L'ambiance est glauque, malsaine. Drogues, sexes et meurtres sont au rendez-vous. C'est une vision de l'avenir humain assez particulière et qui laisse à réfléchir. J'ai beaucoup aimé l'enquête ! Pourtant, à certains moments, cela me semblait un peu fouilli. Cela reste une très bonne lecture.

Ma lecture a été assez longue. L'enquête part un peu dans tous les sens et c'est assez rébarbatif.

J'ai bien aimé le personnage de Kovacs. Il est brutal mais a quand même "une conscience "

Je me suis complètement laissé attraper par cette histoire.

Le personnage de Takeshi est assez ambiguë (gentil, méchant ? ). L'enquête avance et on ne s'attend pas vraiment à la suite... ce qui donne vraiment de la substance au livre.

Enfin, l'univers du livre, ce concept d'immortalité est vraiment original.

Bref, une super science fiction à lire!

J'avoue qu'en attaquant ce tome 2, je m'attendais à des réponses. A des retournements de situation à gogo, des apparitions fulgurantes, pour nous révéler la guerre à venir, que j'imaginais éclater dans le tome 3.

Sauf qu'il y a bien tout sauf ça ! Ce tome 2 nous amène à suivre les trois mêmes héros, qui se sont retrouvés fin du tome 1. Et on les suit, se démener pour continuer à vivre, dans un monde qu'ils ne reconnaissent pas. On sent les prémices d'une catastrophe, mais elle ne vient jamais.

A la place, Egar se lance dans une quête toute personnelle, et se retrouve face à de révélations bien trop grandes, même pour le tueur de dragons. Ringil bascule mieux dans la clandestinité avant d'emprunter un chemin invisible. Archeth se développe davantage, et s'éloigne petit à petit de sa drogue, seul rempart face à sa trop grande fatigue.

On pourrait se sentir balader, entre ces trois PDV, et de ne lire rien de bien passionnant. Sauf qu'il y a la plume de l'auteur, toujours aussi trash, sombre, vulgaire. Grâce à elle, on est balancé dans un monde laid, sale, d'après-guerre et en plein conflit nouveau. Aucun personnage n'est réellement beau, et pourtant, l'on s'attache toujours un peu plus à ces trois héros déchus.

La part de fantastique est assez épatante et nous force plus d'une fois à une gymnastique intellectuelle, pour saisir les descriptions d'un monde qu'on ne fait encore qu'effleurer. Car même si on avance, on sent que l'auteur en a encore sous le capot.

Et c'est bien ça qui me fera acheter la suite, et fin, de cette trilogie.

Peu expérimenté dans les lectures de SF,j'ai été agréablement embarqué dans l'univers CyberPunk de "Carbone Modifie" qui interroge le concept de l'individu dans ce monde ou votre personnalité est stockée dans un pile transféré dans une enveloppe, un corps plus ou moins synthétique ou organique. L'univers est prenant, l'intrigue complexe ce qui peut parfois nous perdre un peu dans la multiplicité des enjeux et des personnages. Au final une belle plongée dans l'univers CyberPunk qui pose des questions intéressantes a travers le prisme de ces sociétés ou l'individu se résume a sa personnalité stocké numériquement et ou les contraintes de la mortalité des corps et repoussé, au moins pour les plus riches.

Dans ce deuxième tome de Carbone Modifié, nous retrouvons avec plaisirs l'univers cyberpunk de Richard Morgan et ses intrigues a plusieurs couches. Une belle plongée dans cette univers mêlé d'une course a l'artefact.

Je ne suis pas trop les marvels alors j’ai peut-être été perdu à certain moment pour le manque d’information que je pouvais avoir. J’ai clairement préféré la deuxième partie. On voit qu’il voulait un côté sombre avec les dessins qui ont été réalisé.