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Tous les livres de Richard Yates

April et Frank Wheeler forment un jeune ménage américain comme il y en a tant : ils s'efforcent de voir la vie à travers la fenêtre panoramique du pavillon qu'ils ont fait construire dans la banlieue new-yorkaise. Frank prend chaque jour le train pour aller travailler à New York dans le service de publicité d'une grande entreprise de machines électroniques mais, comme April, il se persuade qu'il est différent de tous ces petits-bourgeois au milieu desquels ils sont obligés de vivre, certains qu'un jour, leur vie changera... Pourtant les années passent sans leur apporter les satisfactions d'orgueil qu'ils espéraient. S'aiment-ils vraiment ? Jouent-ils à s'aimer ? Se haïssent-ils sans se l'avouer ?... Quand leur échec social devient évident, le drame éclate.

Dans ce recueil de nouvelles écrites entre 1951 et 1961, Richard Yates, l’auteur de La Fenêtre panoramique, nous offre onze variations finement aiguisées sur le thème d’un mal intemporel et tristement universel : la solitude. Solitude d’un enfant à l’école (« Le docteur Jeu de Quilles »), d’un soldat (« Quand Jimmy reverra sa brune »), d’un couple (« Tout le bonheur du monde »), de vieillards malades (« Fini l’an ’ieux, ’ive l’an neuf »)…

À travers tous ces personnages se dessine également le portrait d’une époque particulière de l’histoire des États-Unis : celle où le rêve américain, qui semble à la portée du plus grand nombre, s’évanouit pourtant déjà pour certains.

« Ceux qui réussissent ne m’intéressent pas », disait Yates. Même si l’auteur, d’une certaine façon, s’est efforcé de ressembler à ses anti-héros, il n’en a pas moins été salué par ses pairs comme un maître.

Filles d'un couple divorcé, Sarah et Emily Grimes vivent une enfance maussade, ballottée entre diverses banlieues petites-bourgeoises de New York, qui flattent les aspirations sociales de leur mère perpétuellement déconcertée par la vie. Elles se rêveraient bien un père éditorialiste du Sun mais comprennent vite qu'il ne sera jamais qu'un " simple préparateur de copie ". Au sortir de l'adolescence, Sarah, la préférée de leur père, la plus jolie et la plus sensible, entame une histoire d'amour avec le fils de leurs voisins, un beau parti élevé dans une école privée anglaise. Sur une photographie datée de 1941, lors de l'Easter Parade, le couple est immortalisé dans tout l'éclat de sa jeunesse. Un avenir radieux semble s'offrir à lui. Trop différentes pour être proches, les deux soeurs suivent chacune leur chemin, sans vraiment perdre le lien. Jusqu'à ce qu'une série d'événements tragiques n'oblige Emily à remettre leur relation en perspective... Après avoir publié en 1961 La Fenêtre panoramique (adaptée à l'écran sous le titre Les Noces rebelles., par Sam Mendes), Richard Yates poursuit ici sa chronique douce-amère des années glorieuses de la classe moyenne américaine. Paru en 1976, Easter Parade raconte la chute lente de personnages qui se rêvent trop pour se demander qui ils sont vraiment. Comme l'ensemble de son oeuvre, ce roman a marqué toute une génération d'écrivains, parmi lesquels André Dubus, Raymond Carver ou Richard Ford, et continue de fasciner nos contemporains.

Long Island, fin des années 1930.

Fils d'un officier en retraite et d'une mère neurasthénique, le très séduisant Evan Shepard n'a pas dix-huit ans quand il se marie avec Mary, une lycéenne " provocante ", tombée enceinte peu après une soirée au drive-in. S'il se révèle un mécanicien prometteur, il est parfaitement dénué d'ambition tandis que Mary, elle, prépare son entrée à l'université dès la naissance de leur fille : elle veut devenir un " être à part entière ".

Rapidement, c'est l'échec du couple, puis le divorce. Quelques années plus tard, une deuxième chance s'offre à Evan en la personne de Rachel Drake. Etonnamment douce, vertueuse et effacée, parfaite antithèse de Mary, elle est la fille de Gloria, une hystérique en mal d'amour et la sœur de Phil, un adolescent brillant, chétif et complexé. Evan et Rachel se rapprochent, se fréquentent, s'émoustillent et se marient pour, enfin, assouvir leur désir réciproque.

Désargentés mais heureux, ils louent un appartement confortable loin de leurs familles respectives. Evan envisage même de reprendre ses études pour devenir ingénieur. Mais leur insouciance n'a qu'un temps : l'écho de Pearl Harbor se propage bientôt jusqu'à eux, la guerre éclate, l'armée recrute et, comble de malchance, Rachel tombe enceinte. C'est l'heure des compromis. Sous prétexte de quelques économies, Gloria propose bientôt aux jeunes mariés de partager ensemble une maison à Cold Spring, petite bourgade cossue où se côtoient paisibles parvenus et vieilles familles bourgeoises.

C'est aussi là qu'habitent, fort opportunément, leur belle-famille, Grace et Charles Shepard, pour lequel Gloria ne peut cacher une violente inclination. Au cours d'un été, en 1942, toute cette assemblée de personnalités mal assorties et bien alcoolisées va cohabiter dans la grande demeure humide, amenée à devenir le théâtre des désillusions individuelles et collectives de ses hôtes.

Étonnamment personnel, Menteurs amoureux éclaire l'œuvre de celui qui a inspiré tant d'auteurs contemporains et permet de découvrir un autre versant de son talent. La sensibilité de Richard Yates, disparu en 1992, éclate ici à chaque page. Qu'il mette en scène des femmes désireuses de gagner leur indépendance, de vivre la bohème, d'obtenir la reconnaissance sociale, ou des hommes en proie à la désillusion ou à ,l'échec, c'est toujours avec une grande tendresse qu'il retrace les destinées de ces personnages de la middle class américaine. Souvent crue, sinon cruelle, sa vérité est le plus souvent libératrice.

1944, NY. Robert Prentice a dix-huit ans et s'apprête à rejoindre l'Europe pour servir son pays. Il a passé toute sa jeunesse à résister à l'étouffante présence de sa mère, Alice, en butte avec ses démons et ses ambitions extravagantes. Divorcée d'un honnête homme, apprentie sculptrice, elle s'est toujours sentie appelée à vivre un destin d'exception. Son cher Bobby, seul allié des années de tourmente, a vu son enfance hypothéquée, ses études sacrifiées, et a dû endurer les compagnons de fortune, les dettes honteuses et les déménagements à la cloche de bois. Aujourd'hui, engagé comme le reste de sa génération dans le corps militaire, il va pouvoir montrer à tous - et surtout à lui-même - qu'il n'est pas qu'un fils, le fils d'Alice Prentice, posant nu tel un faune, sous les yeux moqueurs des jeunes voisins, pour aider sa mère à donner forme à ses délires. La guerre lui offre enfin l'opportunité de devenir un homme, un vrai, capable de trouver sa place au sein d'une franche camaraderie de garnison et de s'illustrer dans de hauts faits de combats. Abreuvé d'idéalisme, nourri d'héroïsme hollywoodien, il croit, lui aussi, à son destin d'exception. Mais, à la guerre comme à la ville, il comprendra qu'il y a beaucoup d'appelés, mais peu d'élus... Deux itinéraires, deux âmes blessées : Robert, par sa guerre ratée, Alice, par ses rêves insensés. Et pourtant, chacun garde toujours l'espoir d'une seconde chance possible, un jour, ailleurs. Dans un roman ouvertement autobiographique, Richard Yates fait le portrait d'une Amérique sans pitié, irrémédiablement en quête d'elle-même.

Les nouvelles posthumes de Richard Yates : un dernier moment de folie, une ultime jubilation.

Après Onze histoires de solitude et Menteurs amoureux, Un dernier moment de folie est le troisième recueil des nouvelles complètes du grand Richard Yates. Il rassemble neuf histoires non publiées de son vivant, sans doute les plus belles qu'il ait jamais écrites. Neuf histoires qui se déroulent dans les années 1950, neuf instantanés de vies qui en disent long sur le destin de leurs personnages, toujours aussi déconcertés par l'existence. Dans ce recueil moins ouvertement autobiographique que Menteurs amoureux, on retrouve par touches certains des sujets favoris de l'auteur – l'ancien combattant revenu brisé de la Seconde Guerre mondiale, la mère qui rêve d'une autre vie, la fascination naïve de tous pour l'Europe – mais on découvre aussi de nouveaux motifs, de nouvelles figures, comme cette petite fille qui fait l'amère expérience de l'arbitraire (Une chose bien à soi) ou bien ce contrôleur de gestion d'une firme new-yorkaise qui reçoit une cruelle leçon de management (Le Contrôleur des finances et le Jeune Loup)... On reconnaît surtout cette patte d'entomologiste qui permet à Yates de croquer en quelques lignes les déconvenues de ces losers magnifiques : il raconte avec une rapidité et une précision prodigieuses les blessures narcissiques subies par ses personnages, que ce soit lors d'un dîner ou chacun raconte sa guerre ou lors d'une réunion entre collègues ou l'on vante sa carrière, au cours d'une convalescence forcée ou le temps d'une nuit avec un inconnu en uniforme. Tous se voudraient plus brillants, plus courageux, plus séduisants, plus forts. Humains, trop humains. Invariablement, leurs histoires serrent le coeur... mais ravissent l'âme.

(Source : Robert Laffont)

New York, années 1950. Michael Davenport, vétéran de guerre, est un jeune poète en herbe, extrêmement ambitieux. Ses efforts pour s'établir par lui-même en tant qu'écrivain, quitte à essuyer des échecs, se heurtent au fait que sa femme, Lucy, possède une fortune privée s'élevant à des millions de dollars. Lucy, élégante et timide, n'est quant à elle jamais tout à fait certaine de ce qu'on attend d'elle. Et les Davenport ne peuvent s'empêcher de se comparer aux autres, dont la vie semble toujours bien plus belle, accomplie et heureuse que la leur...

Dans ce magnifique roman, à la fois mélancolique et tristement drôle, Richard Yates se révèle une fois de plus comme le chroniqueur, tendre et ironique, du " rêve américain " et de ses désillusions.

Septembre 1941, Connecticut. À la Dorset Academy, un campus sélect tout de vieilles pierres et de pelouses géantes, on entend former les fils de la haute bourgeoisie – parents et enseignants répètent à l'envi que c'est une " bonne école ". Pourtant, à son arrivée à l'internat, William Grove découvre l'envers du décor : lui, le fils nerveux d'un couple divorcé, se retrouve projeté dans un climat de " libido à l'état pur ", où les garçons les plus populaires règnent en maîtres. Même les professeurs ressemblent à des lions en cage – en particulier Jack Draper, invalidé par la polio, témoin impuissant de la liaison qu'entretiennent au grand jour sa femme et le prof de français. Et puis il y a Edith Stone, le fantasme de tous les élèves, qui est prête à vivre son premier amour...

Avec ce roman choral, Yates signe une chronique de ses années de jeunesse, jetant un regard attendri sur les petites et grandes humiliations de l'adolescence, sur cette drôle d'école où il apprit à devenir un homme, avant de partir au combat. " La voix de Richard Yates est si généreuse dans sa volonté de pardonner à chacun ses faiblesses, que d'autres écrivains, comme Richard Ford ou moi, ont cherché à l'imiter. " Stewart O'Nan.

John Wilder, trente-quatre ans, publicitaire à succès et père de famille accompli dans le New York des années 1960, a, semble-t-il, tout pour être heureux. Mais déchiré entre ses aspirations et la réalité, prisonnier de son quotidien, il se réfugie dans l’alcool et se trouve inéluctablement relégué dans la marginalité et l’échec. Comment cet homme, dont la vie inspire, en apparence, réussite et rêve américain, peut-il en arriver là ?

Fauteur de troubles est un roman sombre, intime et bouleversant qui explore le chemin insidieux qui mène à la folie, à travers la descente aux Enfers d’un homme, sur fond de guerre froide et de mirage hollywoodien.

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