Robert Muchembled

Une synthèse intéressante sur le thème de la violence qui offre un éclairage bienvenu sur ce sujet très présent dans les médias. L'historien nous démontre la chute exceptionnelle des actes violents dans la société occidentale ces derniers siècles. Il montre aussi une augmentation ces cinquante dernières années des actes de violence avec le retour des phénomènes de bandes de jeunes. Les exemples fournis sont fouillés et la lecture n'est pas trop difficile.

Effectivement, une autre histoire des françaises, plus positives.

Un livre très intéressant qui se lit bien.

Que c'est long... Mais que c'est long !

Si le sujet, en lui-même, est très intéressant, l'auteur prend ici un point de vue complètement différent de ce que j'ai pu lire ailleurs.

Dans ce livre, ce ne sont pas tant les procès, le travail de l'inquisition, la démonologie ou même la chasse aux sorcières qui sont au centre du discours, mais ce ne sont en résumé que des illustrations, des manifestations des troubles et instabilités politiques et religieuses de leurs époques.

Le texte alterne des passages passionnants sur la chasse aux sorcières et de longues, très longues, trop longues explications interminables sur le climat politico-religieux de l’État central défaillant ou pas, présent ou pas.

Soyons honnêtes, je n'ai pas tout compris, ni même réussi à tout suivre tellement les phrases sont parfois d'une lourdeur, d'une longueur et d'une complexité, avec un vocabulaire qui m'a quelques fois laissé perplexe... Sans compter que dans de courts passages, l'auteur change de siècles et de pays, puis revient en arrière tellement vite que c'en est difficile de le suivre.

A cela, il faut ajouter que l'auteur est facilement enclin à critiquer, parfois même de façon acerbe, le travail d'autres historiens, en raison de leurs méthodes, mais aussi de leurs théories. Lui-même ne s'avance pas trop en émettant souvent des hypothèses mais en précisant quasi systématiquement que ce ne sont que des hypothèses, et que, donc, une étude plus approfondie sur la question serait "passionnante"...

Bref, grosse déception ! Je ne doute pas du travail de recherche et de réflexion fourni, mais je doute en revanche que ses travaux soient accessibles pour le commun des mortels ne possédant pas une culture générale et surtout de connaissances historiques (notamment sociopolitiques) suffisamment poussées.

Ouvrage très captivant qui retrace l'histoire du diable à travers l'art.

De très belles illustrations avec parfois, quelques pointes d'humour qu'on accueille avec un plaisir diabolique !

Un historien qui s'intéresse aux phénomènes culturels et sociaux dont ici présent sur la violence et le sujet est passionnant ! Pourquoi avoir choisi une période aussi large ? Parce que le phénomène présente les mêmes caractéristiques depuis le Moyen-Age ! En effet, même à travers le temps, les codes sociaux changent mais au final, la violence se décline dans divers comportements qui évoluent, qui tend aussi à se réduire. L'auteur nous présente aussi un grand panel de lectures complémentaires pour nous, lecteurs, souhaitant approfondir le sujet. Une écriture claire, peut-être un peu répétitive, mais un documentaire très instructif !

Un livre facile d'accès qui explique clairement et simplement les différents aspects et caractéristiques de la France d'Ancien Régime.

Une étude très intéressante sur la figure du diable, de sa conception à sa représentation en Occident du Moyen-Âge à nos jours en se penchant sur les oeuvres littéraires, les condamnations pour sorcellerie, les fêtes etc. J'aime beaucoup les recherches de cet historien que je trouve originales et pertinentes. A découvrir ! Vous serez bien surpris !

Dans cet ouvrage historique appuyé sur de nombreuses sources, Robert Muchembled démolit de nombreux clichés folkloriques.

Non, la chasse aux sorcières n'est pas un phénomène médiéval. C'est à l'Epoque Moderne que les bûchers s'allument en Europe, au XVIème et au XVIIème siècles, en même temps que la Renaissance ou les découvertes scientifiques majeures.

En s'appuyant sur les sources judiciaires, des récits de procès, des traités délirants de démonologie des inquisiteurs (comme le Marteau des Sorcières, véritable best-seller du XVème siècle), il montre que nous n'avons qu'une image médiatisée, construite, des sorcières, par le regard d'hommes cultivés, urbains, qui jugent des paysannes issues de milieu rural étant leur communauté par leurs soins. Cette chasse aux sorcières est d'abord une chasse aux femmes libres indépendantes, aux veuves trop âgées pour avoir un "intérêt" reproductif ou être contrôlée par un père ou un mari. Et elle se place dans un contexte trouble - épidémies, guerres de religion, dans les périphéries moins bien contrôlées par les pouvoirs. Ces femmes marginales sont prises comme boucs émissaires pour rétablir l'unité des communautés.

Une oeuvre intéressante, facile d'accès même pour des non-historiens, qui permet de démolir certaines images toutes faites dans une période où les sorcières redeviennent un sujet - les sorcières, ou les femmes puissantes ?

Une étude particulièrement dense et documentée. La lecture n'est peut être pas à la portée de tous mais si on s’accroche ça passe.

Lu pour les cours, et c'est agréablement surprise que je ressors de ma lecture. J'ai beaucoup aimé le faite d'avoir d’innombrable sources et explications. Franchement je trouve cela très positif de mettre en avant cette image d'une femme libre qui a était brimé par des hommes dit intelligents, haut dans la société. Clairement c'est à lire !!