Robert Silverberg
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Note moyenne : 7.29/10Nombre d'évaluations : 514
0 Citations 283 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres

Un livre étonnant à bien des égards. On croit s'enfoncer dans l'étude d'un labyrinthe meurtrier alors que l'on va surtout à la rencontre d'un homme cynique et désabusé. Conte philosophique teinté de science-fiction, les propos de Muller laisse entrevoir la désillusion de l'auteur et sa foi toute relative en l'humanité. Des inquiétudes dans l'air du temps en 1969. L'aspect SF fleure bon les années soixante, avec tout ce que cela sous-tend de naïveté par rapport aux voyages spatiaux et aux sociétés intergalactiques, mais il s'agit là juste d'un décor destiné à servir de cadre aux pérégrinations du personnage principal. "L'homme dans le labyrinthe" mérite bien son titre de classique de la science-fiction.
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Un roman de Robert Silverberg égal à sa plume.
L'idée de l'auteur dans ce roman est très intéressante et est très passionnante. La seule chose que je pourrais lui reprocher, c'est sa brièveté. Car, j'ai dévoré ce roman et j'ai ardemment souhaité savoir la suite des aventure de ce cher Roy. Naturellement, c'était un roman court mais très haletant.
Nous suivons dans ce roman Roy, un voyageur du temps qui vient du XXIème siècle où l'on aurait trouvé le moyen de faire des voyages temporels pour exploré le passé et ainsi parfaire notre connaissance du passé. Ici, ce qui nous intéresse c'est l'Atlantide et son histoire !! Qui n'as pas rêver de voir le mythe de Platon se matérialiser et de voir enfin la cité des Atlantes ? Eh bien, Roy l'a fait pour nous. Les chapitres sont des lettres que Roy écrit à un homologue (en l'occurrence sa femme) qui a été expédié comme lui dans le passé. Il arrive que dans le chapitre nous sortons de la lettre et nous trouvons directement confronté au personnage et ça c'est sympa.
Je ne puis en dire plus, sans vous dévoiler la réalité sur l'Atlantide et son passé. Je vous conseillerais de le lire.
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Un recueil de nouvelles publié pour les 10 ans de la collection Folio SF, qui se distingue par sa volonté de présenter autant des nouvelles d'auteurs connus que des textes plus conceptuels, revenant soit sur de grands titres de la collection (Solarius, L'univers en folie, etc.), soit menant une réflexion sur ce « qu'est » la science-fiction.
C'est donc un recueil assez hétéroclite, à la fois théorique et littéraire, dont l'intérêt se répercute en particulier dans les nouvelles inédites présentées (La route de Jérusalem, Chronos, etc.). Plusieurs textes intéressants et qui m'ont marqué à la lecture, quand d'autres me semblèrent moins pertinents. Un recueil d'anniversaires, qui vise avant tous à mettre en avant la particularité et les forces de la collection, tout en présentant un choix de textes séduisant pour les amateurs et les passionnés de Folio SF.
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L’homme dans le labyrinthe est un classique de science-fiction.
Comme le titre l’indique, l’histoire est celle d’un homme qui a été exilé sur une planète hostile qui comporte un labyrinthe. Il a élu domicile au cœur de celui-ci et compte bien finir ses jours sans aucun contact avec l’extérieur. Son souhait ne va pas être exaucé car un groupe de « scientifiques » (et surtout de militaires) débarque. Leur objectif est clair, il faut le récupérer à tout prix.
Même s’il a fait des choses horribles et ne veut absolument pas retourner à la civilisation, ils vont essayer de le retrouver et de le convaincre de partir avec eux. La planète et surtout le labyrinthe sont particulièrement hostiles. Son entêtement a un petit coté pénitence dont le lecteur veut connaître la cause. Niveau construction du récit, on va alterner les points de vues entre le groupe qui recherche et l'homme qui fait tout pour pas qu'on ne le trouve pas, le tout saupoudrer d’éléments du passé pour comprendre petit à petit comment on en est arrivée à cette situation. Le coeur de l’histoire va tourner autour du est-ce qu'il va être trouvé, est-ce qu'il va céder, qu'est-ce qu'on lui veut et surtout qu'est-ce qu'il a fait pour en arriver là ? Les réponses arrivent petit à petit. C’est captivant, on se laisse porter tout en se demandant si on n'est pas en train de s'attacher à un monstre. Finalement qui est vraiment le monstre ? Dans quel camps est-il ? On est maintenu dans le récit par l’envie d’avoir les réponses sur ce qu’il s'est passé mais aussi sur ce qui est en train de se produire pour qu'on vienne le sortir de sa retraite. J’ai vraiment apprécié le niveau humain et ça se lit tout seul.
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Difficile de ne pas voir dans ce récit étrange et parfois dérangeant une version extraterrestre du "Au cœur des Ténèbres" de Conrad. L'hommage n'est même pas caché puisque le personnage de Kurz, en incarnant la perversion humaine, se rapproche fortement du Kurtz du roman originel. Ce n'est pas la première fois que l'auteur s'interroge sur la nature humaine, sur son rapport à son environnement et sur sa sauvagerie, des questionnements que l'on retrouve aussi dans "Le Seigneur des Ténèbres." Malgré des descriptions un peu trop abondantes et parfois difficiles à appréhender de par la nature extraterrestre des paysages représentés, la lecture est plutôt aisé et intrigante. Sans être un chef d'œuvre, le roman mérite d'être lu.
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Waouh.
Après avoir lu plusieurs romans récents qui s’étirent en descriptions, répétitions et scènes inutiles, j’ai eu l’impression d’être aspiré dans une tempête !
Il y a trois idées par paragraphe, deux actions par page, dix sujets abordés…
Une trame déjà prenante (contrôler la surpopulation) avec plein de thème divers esquissés, terraformation, voyage intersdidéraux, rencontre extraterrestre, immortalité, des manipulations, des enjeux…
Alors, ça fait un peu pulp, la fin se tricote assez rapidement et facilement…
Mais l’ensemble se lit super vite et est parfaitement entraînant sans hésiter devant rien.
Satisfaction !
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Pouvons-nous vivre seul ? Coupé du monde, de la société et de ces congénères. C'est une question que nous pose Robert Silverberg dans ce roman. Souvent, cet auteur nous écris de magnifique romans qui font que nous devons un peut nous triturer les méninges en plus de savourer. Et c'est ça qui est beau.
Dans ce livre, on nous propose de suivre un homme Muller. Un diplomate accompli, qui a vu nombres de monde et réglé nombre de conflit dans les confins de l'espace. Un jour, un de ses camarades lui propose une mission qu'il ne peut refuser, car il savait y faire pour jouer avec le pauvre Muller. Acceptant avec plaisir cette tâche, il s'y tient. Cependant, rien ne va se passer comme il le pensait et il se retrouvera à regagner la Terre sans avoir réussi sa mission. Abattu et changé par le peuple qu'il a visité. Il se voit vite être une gêne pour tous et se rend compte qu'il rend mal à l'aise tout le monde. Pensant être la lie de l'humanité, il se rend sur Lemnos une lune inhabité et inexploré ou se trouve une cité labyrinthique géante. Dedans il va passer neuf ans avant qu'on ne vienne le chercher.
J'ai dévoré ce petit roman avec plaisir.
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Envoyé par Charles Boardman pour entrer en contact avec la première race extraterrestre connue, les créatures qui peuplent Bêta Hydri IV, Richard Muller essuie un refus définitif de communiquer. Non seulement sa mission est un échec total, mais lui-même en revient modifié à son insu. Une inexplicable aura nauséabonde l'entoure dorénavant et a pour effet de le couper définitivement des hommes. Fuyant dans l'espace, Richard Muller s'exile volontairement dans le terrifiant labyrinthe de la planète Lemnos, bâti un million d'années auparavant par des extraterrestres inconnus. Tous ceux qui ont tenté d'y pénétrer avant lui sont morts d'une façon atroce.
Mais neuf ans plus tard, Muller est toujours en vie et bien portant. Il s'est familiarisé avec les pièges, les méandres, les embranchements trompeurs, les innombrables trappes mortelles de cet édifice aux dimensions d'une ville. De surcroît, il a sublimé la frustration apportée par sa condition et accepte sa solitude.
Jusqu'à ce qu'un astronef commandé par Charles Boardman se pose sur Lemnos, à quelque distance du labyrinthe. Après avoir constaté qu'un champ de force empêche tout accès par les airs, Boardman y envoie d'abord des dizaines de robots explorateurs, qui seront sacrifiés les uns après les autres. Grâce à quoi, enfin en possession d'une carte leur permettant d'éviter les pièges, ce sont des hommes qui pénètrent dans le dangereux dédale. Ned Rawlins, auquel Charles Boardman a ordonné de tout tenter pour persuader Muller de quitter le labyrinthe et de revenir avec eux sur la Terre, rencontrera celui-ci en se faisant passer pour un archéologue.
Il ne peut pas lui avouer que sa planète natale, depuis peu sous la menace d'une invasion extraterrestre, a désespérément besoin des talents très particuliers que possède le reclus...
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Je découvre cet auteur avec ce roman et j'ai beaucoup apprécié! C'était très original et faisait beaucoup réfléchir sur notre organisation sociale et notre futur avec plus de gens sur la terre.
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Un classique. Roman original et plaisant
Afficher en entierOn parle de Robert Silverberg ici :
2018-01-01T12:42:09+01:00
2017-02-18T18:35:11+01:00
2017-02-15T11:50:56+01:00
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Dédicaces de Robert Silverberg
et autres évènements
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Editeurs
J'ai lu : 55 livres
LGF - Le Livre de Poche : 54 livres
Éditions Robert Laffont : 28 livres
Pocket : 22 livres
Gallimard : 12 livres
Denoël : 8 livres
Casterman : 6 livres
Flammarion : 6 livres
Biographie
Robert Silverberg est l’un des maîtres contemporains de la science-fiction. Dans la collection « Ailleurs et Demain », il a notamment fait paraître Les Monades urbaines, L’Homme stochastique, Shadrak dans la fournaise, L’Étoile des Gitans, À la fin de l’hiver, Les Royaumes du mur, Ciel brûlant de minuit et, à la suite du Château de Lord Valentin, sept romans du cycle de Majipoor dont Le Roi des rêves, paru en 2002, est le dernier. Robert Silverberg a reçu en 2004 pour l’ensemble de son œuvre le titre de Grand Maître de la science-fiction, la plus haute distinction honorifique du domaine, décernée par l’Association des auteurs américains de science-fiction.
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