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Toutes les séries de Robert Silverberg

8 livres
124 lecteurs

Sur Majipoor — trois continents immenses, des océans démesurés — , un jeune homme s'éveille. Il ne se souvient que de son nom : Valentin.

Au même instant, des fêtes se préparent : on attend le maître de la planète, le Coronal. Mais est-il bien celui qu'il paraît être ? Tandis que Valentin découvre auprès d'une troupe de jongleurs son aptitude à leur art, il est hanté par d'étranges rêves : il serait le vrai Coronal et l'on aurait transféré son esprit dans un autre corps...

Carabella, une jolie saltimbanque, l'encourage à revendiquer son identité. Mais pour parvenir jusqu'au Coronal, Valentin devra traverser des continents, des océans. La troupe de jongleurs dont il fait désormais partie se rallie à lui... Tous haïssent le Coronal Vont-ils pour autant aider Valentin ?

12 livres
84 lecteurs

Naufragés de l'espace, espions, envahisseurs, protecteurs bienveillants ou simples touristes, les extraterrestres sont des étrangers absolus, surgis d'ailleurs, mais qui, derrière leurs masques, nous ressemblent comme des frères.

La grande anthologie de la science-fiction :

· 36 volumes qui expliquent tous les thèmes de la science-fiction

· * Les 300 plus grands auteurs de 1930 à nos jours

· * Dans chaque volume une étude sur le thème traité, une présentation des textes par les meilleurs spécialistes, un dictionnaire des auteurs.

Un instrument de découverte et de référence indispensable

106 livres
80 lecteurs

Sommaire

1 - Olivier GIRARD, Édito, pages 1 à 1, Éditorial

2 - Alain LE BUSSY, La Visite de M. Futur, pages 6 à 19, illustré par Stéphane COLSON

3 - Jean-Pierre PLANQUE, Le Dernier clochard, pages 20 à 29, illustré par Yves-Charles FERCOQ

4 - Thomas DAY, Les Larmes d'Horus, pages 30 à 51, illustré par Olivier FRAISIER

5 - Raymond MILÉSI, Le Fruit de nos entrailles, pages 52 à 61, illustré par Olivier FRAISIER

6 - David SICÉ, Objectif Runes, pages 64 à 69, Critique(s)

7 - Stéphane COLSON & Olivier GIRARD, Sous le signe des bulles, pages 70 à 73, Critique(s)

8 - Jean-Pierre PLANQUE, Repères pour une histoire du fandom : 1 - Des origines à 1976, pages 74 à 77, Article

9 - (non mentionné), Les Grands Anciens : Villiers de l'Isle-Adam & Maurice Leblanc, pages 78 à 82, Chronique

10 - Stéphane COLSON & Olivier GIRARD, Histoire de voir, pages 83 à 87, Critique(s)

11 - (non mentionné), Paroles de nornes, pages 88 à 90, Notes

12 - (non mentionné), Quelques zines, pages 91 à 92, Notes

2 livres
42 lecteurs

«Je suis celui que vous nommez Gilgamesh. Je suis le pèlerin de toutes les routes du Pays et d'au-delà le Pays. Je suis celui à qui toutes choses ont été révélées, vérités dissimulées, mystères de la vie et de la mort, et de la mort surtout. J'ai connu Inanna dans le lit du Mariage sacré ; j'ai terrassé des démons et je me suis entretenu avec les dieux ; je suis dieu moi-même aux deux tiers, un tiers homme seulement.»

Inspirés de l'Épopée de Gilgamesh, le plus ancien texte épique de l'histoire de l'humanité, voici les Mémoires du roi mythique sumérien d'il y a quelque cinq mille années, de son enfance dans la cité d'Ourouk jusqu'à sa quête de l'immortalité.

24 livres
65 lecteurs

Les pouvoirs de l'esprit — télépathie, psychokinèse, clairvoyance, faculté de prédire l'avenir et même d'influer sur le hasard — existent-ils en chacun, ou bien sont-ils le privilège de mutants ? A défaut de certitudes, les réponses proposées ici en seize nouvelles et une préface témoignent en faveur de l'existence d'un au moins de ces pouvoirs : l'imagination.

La Grande Anthologie de la Science-Fiction, établie par les meilleurs spécialistes du genre, réunit :

— Un choix raisonné des nouvelles les plus remarquables,

— Une véritable Encyclopédie thématique qui explore toutes les facettes de cette littérature,

— Un éventail complet des auteurs et des styles, des années 30 à nos jours.

Dans chaque volume :

— Une préface sur l'histoire, les aspects et la signification du thème,

— Une présentation de chacun des textes,

— Un dictionnaire des auteurs

font de cette Anthologie un instrument de découverte et de référence indispensable.

4 livres
31 lecteurs

Télékinésie, pré-cognition, télépathie... Étranges et merveilleuses, leurs facultés déroutantes font peur autant qu'elles fascinent. Eux, ce sont les mutants : des humains "différents" dont les talents très particuliers se sont progressivement développés depuis la fin du XXème siècle. En apparence, rien ne les distingue des autres, les "normaux", si ce n'est la curieuse et inexplicable pigmentation dorée de leurs iris...

Aujourd'hui, en ce début de troisième millénaire, la cohabitation, jusqu'à présent pacifique, demeure précaire. L'existence des mutants, très minoritaires et tout juste tolérés par l'humanité ordinaire, est à la merci de la moindre provocation, du plus petit dérapage.

Or, voilà qu'un politicien sans scrupules entreprend de transformer l'intolérance en guerre ouverte. La "saison des mutants" va-t-elle s'achever dans un bain de sang ?

2 livres
10 lecteurs

A l’autre bout du temps, un soleil rouge et obèse jette sur la Terre mourante sa lumière de fin du monde. Ceux qui arpentent cette terre agonisante sont les derniers héros de l’humanité. Ils s’appellent Cugel ou Rhialto, T’saïs ou Pandelume, ils sont mages ou voleurs, bretteurs ou escrocs, mais ils sont toujours flamboyants, car ils sont nés il y a de cela soixante ans, sous la plume de Jack Vance.

Maître de la narration, créateur de mondes et styliste unique, Jack Vance est probablement l’auteur qui a suscité le plus de vocations. Des générations entières d’écrivains ont voulu marcher sur ses traces et devenir, à leur tour, des marchands de rêves.

George R. R. Martin et Gardner Dozois ont réuni les plus grands noms des littératures de l’imaginaire – Glen Cook, Robert Silverberg, Jeff VanderMeer ou Walter Jon Williams – pour saluer, comme il se devait, Maître Jack Vance et son cycle de la Terre mourante.

3 livres
22 lecteurs

La chute des comètes avait apporté le long hiver, comme, cent millions d'années plus tôt, lorsque les dinosaures avaient disparu. L'Hiver durait depuis soixante-dix mille ans. Le Peuple survivait à l'abri de son cocon souterrain, génération après génération.

Et voilà que le Printemps, annoncé par la Tradition, était revenu. Le Peuple devait sortir et aller recueillir son héritage dans la glorieuse cité de Vengiboneeza. Mais, était-il encore humain ?

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L'hiver avait duré sept cent mille ans. Près de cent millions d'années plus tôt, un hiver identique avait anéanti les dinosaures. Le dernier avait ruiné l'humanité. Ces hivers récurrents sont provoqués par la chute régulière, tous les vingt-six millions d'années, d'essaims de comètes vers les régions centrales du système solaire, chute provoquée par une étoile voisine du soleil, Némésis, ou bien par la traversée du plan galactique par le système solaire. Peu importe. Tous les vingt-six millions d'années, l'ardoise de la vie est presqu'entièrement effacée par une pluie tombée du ciel. A l'abri d'un cocon souterrain, pendant sept cent mille ans, le Peuple a survécu. De génération en génération, il s'est transmis la Tradition qui affirme que, le Printemps revenu, il devra regagner la surface et rejoindre la glorieuse cité de Vengiboneeza où il recueillera l'héritage des humains et accomplira son destin. Cette fois au moins, tout de la mémoire du monde n'a pas été perdu. Hresh, l'enfant devenu par chance et par vocation l'Ancien, le détenteur du savoir, va devoir affronter la redoutable épreuve du Printemps et trouver la réponse à une question terrible : après si lontemps, le Peuple est-il vraiment, comme tous le croient, humain ?

Avec son talent habituel, Robert Silverberg, l'un des plus célèbres écrivains américains de science-fiction et le plus souvent couronné de prix littéraires, décrit l'aventure, dans un avenir très éloigné, d'une petite société qui a survécu à une catastrophe géologique. Il parvient de façon poignante à coupler le temps immensément long, mythique, de l'évolution avec celui, éphémère et historique, des destins individuels qui en tissent la trame.

34 livres
4 lecteurs

Au sommaire de ce numéro :

Le Recrutement de ARCADIUS

Colomb de la Lune de René BARJAVEL

Fond sonore de Marcel BATTIN i de Jacques BERGIER Pierre VERSINS

Monsieur, Madame et la petite bête de Hervé CALIXTE

Five o'clock sélénite de Michel CARROUGES

Le Baiser de la vie de Francis CARSAC

C'est du billard ! de Philippe CURVAL

La Vana de Alain DORÉMIEUX

L'Heure du départ de Michel EHRWEIN

La Nuit du 24 avril de Clarisse FRANCILLON

Chapitre 13 de Fernand FRANCOIS

Pêcheurs de lune de Charles HENNEBERG

Prima Donna de Michel JANSEN

L'Observateur de Gérard KLEIN

La Chose de Ilka LEGRAND Alec SANDRE

Le Piège de Jean-Claude PASSEGAND

Le Règne des Plusieurs de Kurt STEINER

Bonnes vacances ! de Jacques STERNBERG

Escale en permanence de Jean-Paul TOROK

Le Réfractaire de François VALORBE

Araignées dans le plafond de Claude VEILLOT

Soyez bons pour les animaux de Julia VERLANGER

L'Autre de Bruno VINCENT

68 livres
9 lecteurs

DOSSIER IAIN M. BANKSUN CADEAU DE LA CULTURE Iain M. Banks QUELQUES NOTES SUR LA CULTURE Iain M. Banks BIBLIOGRAPHIE Stéphane Nicot NOUVELLES PANIQUE SUR DARWIN ALLEY Serge Lehman ET L’ODEUR DES POMMES AIGRES, LA VOULEZ-VOUS EN PLUS ?Jacques Boireau LA PANIQUE DE L’ANNÉE ZÉRO Norman Spinrad RUBRIQUES SCIENCE : SCIENCE-FICTION ET ORDINATEURS Jean-Claude Dunyach ENTRETIEN : ROBERT SILVERBERG Henri Loevenbruck LECTURES COUVERTURE : Gilles Francescano.

30 livres
41 lecteurs

L'oiseau de mort (The deathbird), Harlan Ellison

Le salaud (The fiend), Frederik Pohl

Notes pour un roman sur le premier vaisseau atterrissant sur Vénus

(Notes for a novel about the first ship ever to Venus), Barry N. Malzberg

Venceremos, Dominique Douay

Déflation 2001 (Deflation 2001), Bob Shaw

Moby, aussi (Moby, too), Gordon Eklund

Erzatz éternel (Erzatz Eternal), A. E. Van Vogt

Sur le monde penché..., Michel Demuth

L'herbe du temps (Weed of time), Norman Spinrad

Le défi de l'au-delà (Challenge from Beyond),

A. Merritt, C. L. Moore, H. P. Lovecraft, R. E. Howard et F. B. Long

15 livres
27 lecteurs

Des mondes meilleurs ?

Réunissant quelques-unes des plus belles plumes anglo-saxones et françaises, l’anthologie officielle des Utopiales interroge d’autres possibles, des âges barbares aux confins du futur. L’Imaginaire s’y décline sous toutes ses formes et offre au lecteur curieux un aperçu de ses talents. Vous y croiserez un Elvis Presley converti au communisme, un astronome amateur flirtant avec la grande révélation ou des femmes chargées à l’adrénaline. Partez à la découverte de mondes meilleurs... peut-être ? À vous de juger !

Utopiales 2009 est l’anthologie officielle du festival les Utopiales, le plus grand festival européen de Science fiction.

140 livres
4 lecteurs

1 - Clifford Donald SIMAK, Au carrefour des étoiles (Here Gather the Stars / Way Station), pages 2 à 71, Roman, trad. Michel DEUTSCH, illustré par Wallace (Wally) WOOD

2 - John BRUNNER, Ceux qui possèdent la terre (The Totally Rich), pages 72 à 96, trad. Pierre BILLON, illustré par Virgil FINLAY

3 - Fritz LEIBER, Les Pieds et les roues (X Marks the Pedwalk), pages 97 à 102, trad. Christine RENARD

4 - Robert F. YOUNG, Le Pays d'esprit (The Girl in His Mind), pages 103 à 125, trad. Michel DEMUTH, illustré par Jack GAUGHAN

5 - Robert SILVERBERG, La Souffrance paie (The Pain Peddlers), pages 126 à 136, trad. Arlette ROSENBLUM, illustré par Norman NODEL

6 - Brian ALDISS, L'Impossible étoile (The impossible star), pages 137 à 159, trad. Pierre BILLON, illustré par Norman NODEL

2 livres
36 lecteurs

Sur la planète Majipoor — trois continents immenses, des océans démesurés — , un jeune homme s'éveille aux abords de la cité de Pidruid. Il da plus de mémoire, il ne se souvient que de son nom : Valentin.

Or, son homonyme, Lord Valentin, le maître de la planète, le Coronal est attendu à Pidruid. Des fêtes se préparent en son honneur.

Mais le Coronal est-il bien celui qu'il paraît être et Valentin un obscur amnésique ? Tandis qu'il découvre auprès d'une troupe de jongleurs son aptitude à leur art, le jeune inconnu est hanté d'étranges rêves : il serait le vrai Coronal et l'on aurait par quelque magie transféré son esprit dans un autre corps. Sur Majipoor il n'est pas de rêve sans signification...

Carabella, la jolie saltimbanque, l'encourage à revendiquer son identité. N'est-ce pas folie ?

2 livres
39 lecteurs

Robert Silverberg a fait appel à des spécialistes de la fantasy pour livrer des nouvelles propres à faire rêver.

4 livres
7 lecteurs

D'étranges sociétés du futur, des mystères archéologiques, des technologies propres à changer la face du monde, des extraterrestres comme s'il en pleuvait, et toujours, une humanité confrontée à des situations cruelles ou de terribles enjeux éthiques...

Ce premier des quatre volumes rassemblant dans l'ordre de leur composition les nouvelles les plus significatives d'une oeuvre qui en comporte près d'un millier — choisies et présentées par l'auteur, qui a écrit une introduction pour chacune d'entre elles — couvre les années 1953-1970. En d'autres termes, qui sont ceux de Silverberg lui-même : « Ce livre s'ouvre sur les textes de l'apprenti que j'étais à la fin de mon adolescence, au début des années 50, pour passer aux récits compétents et enlevés du pro au regard averti que je n'ai pas tardé à devenir, avant de se conclure par les arabesques et sophistications caractéristiques de ma période " fin des années 60 ", alors que j'entrais en pleine possession de mes moyens. »

Dans cette « manière d'autobiographie par le détour de la fiction », on pourra donc non seulement suivre le parcours d'un auteur-phare du domaine, mais revisiter sous un angle original l'histoire de toute la science-fiction moderne.

Sommaire :

1 - Introduction

2 - Le Chemin de la nuit (Road to nightfall)

3 - Opération Méduse (Gorgon Planet)

4 - La Colonie silencieuse (The Silent Colony)

5 - Absolument inflexible (Absolutely inflexible)

6 - Le Circuit Macauley (The Macauley circuit)

7 - Les Chants de l'été (The songs of Summer)

8 - Alaree (Alaree)

9 - L'Affaire des antiquités (The Artifact Business)

10 - Les Collecteurs (Collecting Team / Catch 'Em All Alive)

11 - Un homme de talent (A Man of Talent / The Man with Talent)

12 - Voyage sans retour (One-Way Journey)

13 - Lever de soleil sur Mercure (Sunrise on Mercury)

14 - Le Monde aux Mille couleurs (World of a Thousand Colours)

15 - Tant de chaleur humaine (Warm man)

16 - Auréolé de gloire (Blaze of Glory)

17 - Pourquoi ? (Why ?)

18 - Les Déviateurs (The Outbreeders)

19 - L'Homme qui n'oubliait jamais (The man who never forgot)

20 - Il était une vieille femme (There was an old woman)

21 - Le Chancelier de Fer (The iron Chancelor)

22 - Ozymandias (Ozymandias)

23 - Voir l'homme invisible (To see the invisible man)

24 - Les Colporteurs de souffrance (The Pain Peddlers)

25 - Voisins (Neighbor)

26 - Le Sixième palais (The Sixth Palace)

27 - Comme des mouches (Flies)

28 - Carrefour des mondes (Halfway house)

29 - L'Étoile noire (To the Dark Star)

30 - Passagers (Passengers)

31 - L'Épouse 91 (Bride 91)

32 - Je vous 1000110 (Going down smooth)

33 - Les Arbres qui avaient des dents (The fangs of the trees)

34 - Les Amours d'Ismaël (Ishmael in love)

35 - Un personnage en quête de corps (Ringing the Changes)

36 - La Danse au soleil (Sundance)

37 - Le Jour où le passé a disparu (How it was when the past went away)

38 - Une fois les mythes rentrés chez eux (After the Myths Went Home)

39 - En bonne compagnie (The Pleasure of Their Company)

40 - Nous savons qui nous sommes (We Know Who We Are)

41 - Martel en tête (Something Wild is Loose)

42 - Trip dans le réel (The Reality Trip)

43 - ANONYME, Bibliographie

5 livres
2 lecteurs

Revue Asphodale, numéro 1, dossier sur Robin Hobb (auteur de fantasy/science fiction)

9 livres
1 lecteurs

Sept hommes dans l’espace par Isaac Asimov De bonne guerre par Kris Neville Partout, rien que des morts ! par Dean Evans Rien n’est simple dans la Galaxie ! par Robert Sheckley Trafic d’esclaves par Donald KeithVotre Courrier Les sept couleurs de son âme par Jeannine Ray lambert Les soucoupes volantes par Jimmy Guieu Allô, mis Eva ! par Richard Matheson Passagère clandestine pour la Lune par R. Rocklinne Un homme distingué par Michel Shaara

2 livres
6 lecteurs

L’ex-lieutenant Edmund Gundersen revient sur Belzagor où il a laissé naguère ses illusions de jeunesse, la femme de sa vie et un passé honteux de colonisateur. Aujourd'hui la planète a été rendue à ses deux espèces intelligentes : les Nildoror et les Sulidoror. Endossant le rôle de guide d'une expédition scientifique aux confins des terres indigènes, Gundersen va se confronter à ses démons et régler ses comptes avec une planète qui ne lui avait pas livré tous ses secrets.

11 livres

BARRIÈRE MENTALE par Poul ANDERSON / AGENT GALACTIQUE par Mark STARR / ÉCHEC AU PLAN III par Stéphan WUL / LE MUTANT par Ray CAMPBELL / TROIS CLIENTS par Jacques STERNBERG / LES GLADIATEURS par Julia VERLANGER / LE CONQUÉRANT par Jean CAP / CHRONIQUES LE LIVRE DU MOIS par Gérard KLEIN / DE L’AUTRE CÔTÉ DE L’ÉCRAN par Hervé CALIXTE

Tous les livres de Robert Silverberg

En l'an 2381, la Terre porte soixante-dix milliards d'êtres humains dont la devise est : Croissez et multipliez. Ils habitents des tours de mille étages, les monades urbaines, et jouissent d'une totale liberté sexuelle. Ils ne quittent jamais leurs villes verticales et explorent rarement un autre étage que le leur. Ils vivent l'utopie, la promiscuité, le bonheur.

Qui en doute est malade. Qui est malade est soigné. Qui est incurable est exécuté.

Micael, l'électronicien, rêve pourtant de la Terre du passé, de l'océan, de la nature qu'il a découverts à travers un film vieux d'un siècle. Il fuit.

Et Jason, l'historien, armé par son savoir contre tous les tabous anciens, redécouvre de son côté un sentiment proscrit, la jalousie.

Les monades urbaines constitue le chef-d'oeuvre incontesté de Robert Silverberg, l'un des plus célèbres et des plus féconds des écrivains américains de science-fiction. Il y peint dans le moindre détail un monde de l'avenir, séduisant, terrifiant, vraisemblable.

Joe Quellen, le Secrétaire Criminel, détestait la foule et adorait les crocodiles. II s'était donc approprié un petit coin d'Afrique, dont il avait fait son jardin secret : illégalité mineure, mais étonnante chez ce bureaucrate modèle. En fait, les illégalités se multipliaient : le surpeuplement avait atteint la cote d'alerte, et le Gouvernement Suprême avait la main lourde; certains chômeurs, pour un prix modique, émigraient dans le passé sans espoir de retour. On en avait repéré beaucoup au XXIe siècle, et l'on savait que les départs avaient eu lieu entre 2486 et 2491. En l'an de grâce 2490, le moment était proche où le trafic s'interromprait - un moment attendu avec perplexité depuis cinq cents ans. Quellen traquait les resquilleurs et l'organisation qui leur permettait de faire le saut. Mettrait-il fin aux désertions ? Changerait-il le passé? Gênerait-il des manipulateurs occultes ? Quellen avait de bonnes idées; il lui en faudrait beaucoup dans cette partie de poker aveugle où rien ne serait à négliger - pas même un petit coin d'Afrique.

Et si l'Empire romain n'avait jamais disparu ?

Sur près de deux mille ans, Robert Silverberg illustre par tableaux successifs l'histoire parallèle d'un Empire romain qui a connu bien des vicissitudes, des guerres et des crises politiques mais qui n'a jamais cessé d'exister et de faire régner, avec quelques interludes sanglants, la Pax romana.

Le christianisme y est inconnu, ne serait-ce que parce que les Juifs n'ont jamais réussi à quitter l'Egypte des Pharaons. Quelques siècles plus tard, un envoyé spécial de l'Empereur élimine un prophète d'Arabie avant qu'il ait eu le temps de fonder l'islam.

Ainsi, l'Empire a survécu, avec ses dieux auxquels personne ne croit. Trop vaste pour être gouverné par un seul homme, il est divisé en deux zones d'influence, l'Empire d'Orient et l'Empire d'Occident qui parfois se chamaillent, se font même la guerre mais finissent toujours par se réunifier.

La technologie évolue plus lentement que dans notre continuum. Vers l'an 2650 AUC (Ab Urbe Condita : depuis la fondation de la ville), qui correspond à la fin de notre XIXe siècle, le téléphone existe et l'automobile fait son apparition...

L'Amérique a été révélée à peu près à l'époque de nos Grandes Découvertes, mais après deux tentatives d'invasion, l'Empire renonce et les étranges sociétés de l'Outre-Atlantique poursuivent leur développement. De même, Rome ne s'attaque jamais sérieusement à l'Inde et à la Chine : l'Empire est déjà trop grand, trop difficile à gérer et à maintenir uni.

Pourtant, un empereur entreprend de faire le tour de la Terre et y parvient.

Quant au peuple juif, c'est dans l'espace qu'il tente son Exode.

Robert Silverberg a reçu en 2004 pour l'ensemble de son œuvre le titre de Grand Maître de la science-fiction, la plus haute distinction honori­fique du domaine, décerné par l'Association des auteurs américains de science-fiction.

« Muller vivait depuis neuf ans dans le labyrinthe. Maintenant, il le connaissait bien. Il savait ses pièges, ses méandres, ses embranchements trom­peurs, ses trappes mortelles. Depuis le temps, il avait fini par se familiariser avec cet édifice de la dimension d'une ville, sinon avec la situation qui l'avait conduit à y chercher refuge. »

Tous les hommes qui avaient tenté de pénétrer dans le labyrinthe de Lemnos avant Muller étaient morts d'une façon atroce. Tous ceux qui avaient essayé de l'y rejoindre par la suite avaient été massacrés.

Aujourd'hui Ned Rawlins vient d'atterrir près du labyrinthe. Il a reçu l'ordre de ramener Muller sur la Terre, sa planète natale qui a besoin de lui. Sa planète qui, neuf ans auparavant, l'avait impi­toyablement chassé, forcé à se réfugier au cœur de ce labyrinthe aux dédales mortels.

Quelles chances Rawlins a-t-il de survivre et d'accomplir sa mission ?

Cette fois, ce n'est plus du cinéma ! Surgis de nulle part, les extraterrestres ont débarqué sur la Terre pour s'installer dans les principales métropoles du globe : Los Angeles, New York, Londres, Prague, Paris...

Indiciblement beaux ou incroyablement hideux — les avis sont partagés sur les géants d'outre-espace — , refusant toute communication depuis les enclaves impénétrables où ils se sont enfermés, ils dirigent la planète selon des voies mystérieuses par l'intermédiaire de collaborateurs humains télépathiquement asservis. Communications, gouvernements et systèmes bancaires disparaissent, plongeant le monde dans le chaos. Coupures d'électricité à grande échelle, pandémies, déportations et exécutions massives sanctionnent les tentatives de rébellion. Les Entités, comme on les appelle, sont venues, Elles ont vu, Elles ont vaincu. Mais pas sur toute la ligne... En Californie du Sud, le vieux colonel Carmichael prêche la Résistance au milieu de son clan rassemblé dans les collines de Santa Barbara. Ex-hippie ou ex-militaire, escroc repenti ou musulman mystique, professeurs d'université ou informaticiens de haute volée, au fil des générations, la pittoresque tribu Carmichael va unir ses compétences pour bouter l'envahisseur hors de la Terre...

A la fois étrange et familière, une chronique de cinquante ans d'occupation extraterrestre qui atteint à l'ampleur d'Autant en emporte le vent.

Révolutionnaires de toutes obédiences, arrêtés par un gouvernement trop magnanime pour les condamner à mort, ils ont été déportés. Plus loin que l'Alaska, la Sibérie ou l'Antarctique. Dans le passé. L'ère primaire, le Cambrien. Un milliard d'années avant notre ère. Le Marteau, ce gigantesque piston à refouler dans le temps les dépose sans espoir de retour dans un monde où la vie n'a pas encore quitté les océans. Avec les années, ils succombent peu à peu au désespoir et à la folie. Jusqu'à ce que soit déporté parmi eux Lew Hahn qui ne ressemble en rien à un prisonnier politique. Pourquoi a-t-il été condamné ?

Nat Hamlin était probablement un génie. Oui. L'un des plus grands artistes de tous les temps. Peut-être. Mais Nat Hamlin était aussi le pire des salauds, un violeur en série d'une extrême violence. Aussi Nat Hamlin a-t-il été effacé. Terminé, Nat Hamlin, son cerveau purgé, l'ensemble de ses souvenirs disparus, sa personnalité oblitérée... Paul Nacy n'a rien a voir avec Nat Hamlin. Paul Macy est différent. Gentil. Stable. Sa personnalité patiemment élaborée par le Centre de Réhabilitation. Une maturation de quatre ans pour un citoyen modèle. Bien sûr, physiquement, Paul Macy ressemble à Nat Hamlin. Mais après tout rien de plus normal, puisqu'il habite le même corps. Mais Paul Macy n'est pas Nat Hamlin. Non. C'est impossible. Et cette voix intérieure lancinante, qui lui dit le contraire, il lui suffit de l'ignorer. Un délire schizophrénique, rien d'autre... Et tant pis s'il lui arrive de perdre de plus en plus souvent le contrôle de ses membres. Tant pis si cette petite voix intérieure, parfois, finit par sortir de sa bouche. Nat Hamlin est mort. Point. Et non, il n'emmènera pas cette gamine sublime dans une ruelle... Non. Non !

Lona Kelvin : une naïve orpheline. A dix-sept ans, elle est mère de cent enfants.

Minner Burris : un astronaute. Son corps démembré a été remo­delé par des créatures extra­terrestres ; certains organes ont été remplacés par des prothèses, d'au­tres par des éléments non humains.

Duncan Chalk : un vautour. Il se nourrit des émotions des hommes et des femmes, de leurs peurs, de leurs douleurs, de leurs colères. Son corps énorme dévore avec délices des millions de tragédies qu'il a soigneusement préarrangées.

Lona Kelvin, Minner Burris, Duncan Chalk : l'éternel triangle. Mais un triangle où l'horreur venue d'outre-espace a remplacé tout autre sentiment.

David Selig, Juif new-yorkais d'une quarantaine d'années, se considère comme un raté. Il est pourtant télépathe et pourrait profiter de ce don pour faire fortune, conquérir - et garder ! - les plus belles femmes... Mais non, rien à faire, il estime être un monstre tout juste bon à faire le nègre sur des devoirs d'étudiants, incapable de réussir sa vie. La dernière preuve en date : ce talent qu'il déteste tant, mais qui est finalement son seul lien avec le reste de l'humanité, est en train de le quitter ! Apeuré à l'idée de se retrouver seul avec lui même, Selig nous conte sa misérable existence. Grand roman psychologique, plein d'humour et de mélancolie, L'oreille interne est peut-être le plus beau livre de Robert Silverberg et à coup sûr un chef-d'œuvre de la science-fiction.

L'Atlantide, île radieuse... Mythe ou réalité ? En ce XXIème siècle, la grande révolution de l'exploration temporelle est enfin venue. Et c'est ainsi que Roy Colton est "transféré" dans l'esprit du prince Ram, l'héritier du trône atlante. Ce qu'il découvre dépasse la légende. Tandis qu'en Europe les hommes chassent les derniers mammouths à l'aide de haches de pierre, les Atlantes sillonnent les mers à bord de navires propulsés par des turbines et s'éclairent à l'électricité ! Qui sont ces bâtisseurs ? Comment une civilisation aussi avancée a-t-elle pu disparaître sur cette île perdue au milieu de l'Atlantique Sud ? Roy découvrira le secret des Atlantes. Mais il connaît aussi leur avenir tragique. Comment ne pas révéler au prince ce qui l'attend ? Peut-on défier le destin ? Sauver l'Atlantide ?

Sur cette Terre du XXIVe siècle, ravagée par l'effet de serre, la disparition de la couche d'ozone et les bouleversements climatiques, jamais plus ne règne la fraîcheur, sous ce ciel brûlant de minuit... Europe et États-Unis sont en majeure partie devenus des déserts, et l'on remorque des icebergs depuis l'Antarctique pour s'alimenter en eau...

Dans ce monde dévasté, chacun tente de trouver une issue : le météorologiste Paul Carpenter en essayant de prévoir les déplacements des nuages toxiques ; le biologiste Nick Rhodes en étudiant l'adaptation de l'humanité à une atmo­sphère où l'oxygène s'est raréfié ; quant à Paul Farkas, il tente de retrouver sur un satellite le généticien amoral qui l'a fait naître sans yeux mais doué d'une supervision... Tous pris au piège de ce monde dégradé, de leurs vies et de leurs amours, aussi déboussolés que la Terre brûlante qui les porte. Et qui, tous, cherchent la sortie. Vers les étoiles...

Maître des intrigues croisées, Robert Silverberg est ici le visionnaire d'un avenir réaliste et terrifiant. Il demeure l'un des grands de la littérature de science-fiction, consacré par quatre « Prix Hugo » et cinq « Prix Nebula ».

Le vieux Guetteur, Avluela la Volante, et Gordon, un Elfon, revenaient vers Roum, la ville aux sept collines. Le Guetteur était las d'avoir usé ses yeux et ses sens à détecter l'invasion extraterrestre dont la Terre se croyait menacée.

Tout son univers devait basculer quelques heures plus tard : sa jeune protégée Avluela était remarquée par le Prince de Roum qui abusait d'elle et Gordon reconnaissait être un émissaire déguisé des envahisseurs. La Terre allait être conquise.

Désorienté, ses veilles de guet devenues vaines, le Guetteur gagna d'abord Perris, ses intrigues et sa luxure, puis tenta le pèlerinage de Jorslem. C'est là qu'il retrouva Avluela la Volante et que, de la Terre vaincue, naquit un nouvel espoir.

4ième de couverture édition "Livre de Poche" 1997 :

Hydros est une planète-océan où vivent en bonne intelligence les Gillies, premiers habitants de ce monde, et quelques humains, sur des îles flottantes construites par les Gillies.

Mais lorsque l'armateur Delagard commet l'irréparable, les Gillies décident de chasser les humains.

Où fuir ? L'espace est inaccessible.

Il ne reste à Lawler, le médecin, et à ses compagnons qu'à se confier à l'océan, sur les vaisseaux de Delagard, en espérant rejoindre le continent mythique nommé la Face des eaux, de l'autre côté du monde.

S'il existe...

Robert Silverberg, l'un des plus grands écrivains américains de science-fiction, nous donne ici un de ses plus beaux romans d'aventures et de mer, dans la veine de Joseph Conrad

Yakoub Nirano est le Roi des Gitans. En l'an 3159, l'humanité a depuis longtemps conquis les étoiles et les Gitans sont particulièrement précieux, parce que, mieux que les gadjés, ils savent mener a bon port les nefs interstellaires à travers les complexités de l'hyperespace.

Les Gitans ont d'autres talents. Errants de toujours, ils peuvent accomplir à travers le temps un voyage spectral vers le passé et revoir les étapes de leur vie ou même les épisodes de leur histoire bien plus profondément enfouis dans les replis des millénaires.

Selon la Tradition, ils sont nés auprès d'une autre étoile qu'ils ont dû quitter lorsqu'elle s'est embrasée, et les survivants se sont réfugiés sur Terre, il y a des dizaines de milliers d'années. Ils ont alors fondé la grande cité d'Atlantis, puis, quand elle a été engloutie par les flots, ils sont devenus des nomades.

Et ils le sont restés au temps de l'expansion spatiale sans abandonner leur espoir : regagner leur étoile, lorsque celle-ci sera redevenue stable.

Yakoub espère bien être le roi de la prophétie qui ramènera les siens vers l'Etoile des Gitans. Et pour cela, il commence par abdiquer...

Ce qui sème le désordre dans tout l'Empire Galactique.

Robert Silverberg, le plus prolifique et le plus talentueux des écrivains américains de science-fiction, réussit dans l'Etoile des Gitans le tour de force d'allier une tradition millénaire à une fantastique épopée à travers les étoiles.

" Près de deux ans et demi s'étaient écoulés depuis que Jorge Klein avait vu Sybille pour la dernière fois : depuis le 13 octobre 1990, le samedi après-midi où l'on avait procédé à ses funérailles. Sans doute n'entendrait-il plus jamais parler d'elle. En ce temps-là, les morts restaient entre eux derrière les murs des ghettos dans lesquels ils s'enfermaient ; il était rare qu'ils sortent des Villes Froides ou que l'un d'entre eux tente d'établir indirectement un contact avec le monde des vivants. "

Jusqu'au jour où Jorge, inconsolable, apprend que sa défunte épouse est dans un avion en direction de Zanzibar...

Vous n'avez plus de boulot depuis des lustres ? Vous ne supportez plus la promiscuité de ce XXVe siècle surpeuplé et pollué ? Marre de votre condition de minable citoyen de Quatorzième Classe ? N'hésitez plus : avec Lanoy et sa fabuleuse invention, émigrez vers le passé ! Visiter la Rome des Césars, le Golgotha, le jour de la crucifixion du Christ, les rues de Constantinople lors du siège des Croisés ? Voilà ce que vous propose le Service Temporel ! Et qui sait, avec un peu de chance, peut-être pourrez-vous partager la couche d'une impératrice ? A moins que vous ne préfériez le frisson de l'inceste transtemporel ? Gare toutefois à ne pas devenir votre propre aïeul...

" Pour l'été, ils s'étaient rendus à Capri, à la villa d'Auguste qui était alors à l'apogée de son règne ; pour l'automne, ils avaient effectué un pèlerinage à Canterbury. Ils comptaient passer Noël à Rome, afin d'assister au sacre de Charlemagne. Mais c'était pour l'instant le printemps de leur merveilleux voyage, ce magnifique mois de mai de la fin du XXe siècle qui s'achèverait dans le fracas d'une hécatombe et le rougeoiement d'un ciel enfumé. " Ce voyage dans le temps est l'occasion pour Thimiroi de découvrir de nouveaux paysages, de nouvelles sensations et aura des conséquences qu'il ne peut imaginer. Après Né avec les morts, Robert Silverberg présente dans ce recueil quatre de ses meilleures novellas parmi les plus récentes : En un autre pays, Cache-cache, Ça chauffe à Magma City et L'arbre dans le ciel.

DANGER RELIGION

Attention : une église peut en cacher une autre.

L'esclave juché sur le toit du taxi aperçut le revolver de Rastell. Son visage se décomposa : il sauta à terre et rejoignit ses camarades terrorisés, qui ne songeaient plus qu'à s'enfuir.

Rastell ne tira pas. Un voiture qui dévalait la pente en trombe, sirène hurlante, vint piler entre lui et le taxi. Quatre hommes vêtus de noir, épée et revolver au poing, en descendirent. Sur le toit, un signal clignotant indiquait : POLICE ECCLÉSIASTIQUE.

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THOMAS LE PROCLAMATEUR

Le jour où la Terre s'arrêta les prophètes surgirent...

C'était le jour du Signe qui annonça l'Apocalypse.

Du fond du Nevada, Thomas le Hirsute, Thomas le Proclamateur s'était dressé au-dessus des machines à sous pour crier : « Il n'est pas trop tard. ». C'était le nouvel Apôtre de la paix. Digne prophète de notre temps : crasseux, cynique, un véritable sac à vin. Thomas, l'ex-soldat qui avait napalmé au Brésil, le dealer, le pickpocket, l'escroc sur ordinateur. Il se présentait maintenant comme une vivante incarnation de la rédemption : « Regardez-moi ! Si, moi, le Seigneur m'a sauvé du péché, n'y a-t-il pas de l'espoir pour tous ? »

Les médias s'étaient aussitôt emparés de lui.

♦ Ils sont parmi nous ! Venus de planètes lointaines, ils constituent une des figures privilégiées de notre paranoïa. Quelles formes peuvent prendre les « aliens » ? Que nous veulent-ils ? Quelles transformations inattendues font-ils subir à notre histoire, à notre mentalité ? Quelles étranges fascinations exercent-ils sur nous ? Quelles nouvelles perversions risquent-ils de nous inspirer ? Quels mythes sont-ils en mesure de créer ? Quel message s'élève de leur profonde altérité ?

Réponses à travers huit nouvelles sur un des thèmes les plus classiques de la S.-F. Huit brillantes variations qui, sur un terrain où l'on croyait tout dit, réussissent à surprendre, amuser, inquiéter, enchanter...

♦ Sommaire :

1 - Les Éléphants d'Hannibal (Hannibal's Elephants)

2 - Martel en tête (Something Wild is Loose)

3 - Hardware (Hardware)

4 - Échanges touristiques (Tourist Trade)

5 - Longue nuit de veille au temple (A long night's vigil at the temple)

6 - Passagers (Passengers)

7 - La Route de Spectre city (The Way to Spook City)

8 - Carnet d'Henri James - Récit de l'invasion martienne (The martian invasion - Journals of Henri James)

Sommaire :

1 - Jacques CHAMBON & Robert SILVERBERG, Introduction, pages 7 à 12, Introduction

2 - Joe HALDEMAN, Quatre courts romans (Four Shorts Novels), pages 13 à 23, trad. Pierre-Paul DURASTANTI

3 - Valerio EVANGELISTI, Paradi (Paradice), pages 25 à 61, trad. Jacques BARBÉRI

4 - Nancy KRESS, Notre mère qui dansez (My Mother, Dancing), pages 63 à 82, trad. Nathalie SERVAL

5 - Serge LEHMAN, Le Temps des Olympiens, pages 83 à 119

6 - Andreas ESCHBACH, Le Semeur de cauchemars (Der Alptraummann), pages 121 à 146, trad. Claire DUVAL

7 - Robert SILVERBERG, Millenium express (The Millennium Express), pages 147 à 175, trad. Hélène COLLON

8 - AYERDHAL, Notre terre, pages 177 à 199

9 - Karen HABER, L'Épineux problème de la tête à grand-mère (That Unfortunate problem with Grandma's Head), pages 201 à 223, trad. Hélène COLLON

10 - Orson Scott CARD, Angles (Angles), pages 225 à 258, trad. Pierre-Paul DURASTANTI

11 - Christopher PRIEST, Retour au foyer (The Discharge), pages 259 à 315, trad. Maryvonne SSOSSÉ

12 - Franco RICCIARDIELLO, L'Hiver de Turing (L'inverno di Turing), pages 317 à 340, trad. Jacques BARBÉRI

13 - Joël HOUSSIN, Jolie petite fille, pages 341 à 356

14 - Paul J. McAULEY, Van Gogh à la fin du monde (Searching for Van Gogh at the End of the World), pages 357 à 373, trad. Pierre-Paul DURASTANTI

15 - Jean-Claude DUNYACH, Les Nuits inutiles, pages 375 à 390

16 - Roland C. WAGNER, Marche et crève, pages 391 à 417

17 - Gregory BENFORD, Onde de choc (The Hydrogen Wall), pages 419 à 451, trad. Hélène COLLON

18 - Sylvie DENIS, La Balade du singe seul, pages 453 à 492

19 - Norman SPINRAD, Entités (Entities), pages 493 à 519, trad. Nathalie SERVAL

20 - Philippe CURVAL, On est bien seul dans l'univers, pages 521 à 543

21 - Dan SIMMONS, " Le 9 av " (The Ninth of Av), pages 545 à 579, trad. Jean-Daniel BRÈQUE

22 - ANONYME, Dictionnaire des auteurs, pages 581 à 596, Dictionnaire d'auteurs

Ursula K. Le Guin, Robert Silverberg, Dan Simmons, Greg Bear, Orson Scott Card, David Brin, Gregory Benford, Anne McCaffrey, Joe Haldeman, Nancy Krebs et Frederik Pohl... A l'aube du troisième millénaire, onze des plus grands auteurs de la science-fiction américaine reviennent a leurs cycles célèbres pour de nouvelles histoires complètes et inédites. Joe Haldeman comble ainsi une lacune importante dans l'histoire de " la guerre éternelle ", Orson Scott Card renoue avec les personnages du " cycle d'Ender ", David Brin ajoute une nouvelle pierre à l'édification de sa monumentale épopée spatiale " Elévation ", Dan Simmons revient à l'univers d'" Hypérion ", etc. Autant de récits qui raviront les néophytes et surprendront les connaisseurs.

Carjaval est l'homme qui sait absolument tout de l'avenir. Jusqu'à l'heure et la circonstance de sa mort. Il est le prophète de l'homme à venir, l'homme stochastique.

Et il va le prouver à Lew Nüchols qui se croit maître dans l'art de la prévision, de l'accumulation des informations, de la manipulation des statistiques.

En l' entraînant dans un ballet forcené avec la liberté, la nécessité et les probabilités, l'amour, le pouvoir et la mort.

En cette fin du XXIè siècle, sur une Terre chaotique et surpeuplée, les cultes les plus délirants prospèrent, rivalisant de promesses et de mensonges. En cet art, les Vorsters sont passés maîtres : adorateurs de l'Electron, ils comptent deux millions de fidèles qui prient dans l'espérance de l'immortalité. Mais Frère Christopher Mondschein, lui, veut plus que l'espérance...

Audacieux, avide de science et de certitude, il osera pénétrer dans le Centre Génétique de Santa Fe où, il le sait, le secret de l'immortalité vient d'être découvert. Ce qu'il ignore, Frère Mondschein, c'est qu'il est programmé, manipulé par la secte rivale des Harmonistes qui, elle aussi, veut savoir. Est-ce pour elle qu'il va risquer sa vie... son éternité, peut-être ?

Une distorsion du Temps projette Dugan dans un futur insolite : après un conflit atomique, il n'y a plus sur terre que quelques survivants qui ont découvert les plaisirs de la paresse et de l'anarchie. Hélas pour eux ! Dugan est un Américain « civilisé », qui a le sens de l'ordre...

A Pelpel, tout est bon pour passer le temps. Et c'est vrai que dans ce village perdu du Chili, les distractions manquent. Sauf pour Britton, un botaniste que passionnent les cactus bizarres. Pour tuer l'ennui, les gens de Pelpel, eux, pratiquent l'hallucination collective. Et si Britton se laissait entraîner dans ce jeu dangereux ?

Humour et tragédie : un recueil de nouvelles où Robert Silverberg témoigne une fois de plus de la diversité de son talent.

Sommaire :

1 - Introduction

2 - Les Chants de l'été (The songs of Summer)

3 - L'Éternité et après (To be continued)

4 - Double défi (Double dare)

5 - Le Dernier poète (A man of talent)

6 - Comme un frère (Dark companion)

7 - A la croisée des chemins (Halfway house)

8 - La Digue (By the seawall)

9 - La Nuit du feu (King of the golden world)

10 - L'Épouse 91 (Bride 91)

11 - Nous savons qui nous sommes (We Know Who We Are)

12 - Sauve qui peut ! (The Pleasure of Their Company)

13 - À Pelpel, tout est bon pour passer le temps (How They Pass the Time in Pelpel)

Mardi, 19 avril 2016. Jour J à Cal Tech. Mission : top secret. Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, une expérience de voyage dans le temps va être tentée scientifiquement. Nom de code : Opération pendule.

Transformés en projectiles humains, Eric, jeune paléontologue, et son frère jumeau Sean, physicien, vont être propulsés dans un mouvement pendulaire entre un passé de plus en plus reculé et un futur de plus en plus lointain. Amplitude maximale séparant le temps zéro du temps Ultime: 95 millions d’années. D’un côté de la bascule: les dinosaures. De l’autre : l’inconnu total.

10 h 30 : top départ. Désormais, rien ni personne ne peut arrêter le pendule. et les jumeaux, lancés dans leur prodigieux périple à travers les millénaires, peuvent croiser les doigts en espérant que tous les risques ont bien été calculés…

Bhengarn le Voyageur avance vers le Lac de Cristal, lieu de sa métamorphose. Long tube-argenté animé par deux douzaines de pattes, il marche depuis des centaines d'années. Pourtant, comme les Mangeurs, les Exterminateurs ou les Écumeurs, c'est un être humain... Mikkelsen eut soudain ce goût de coton à la bouche et il sut que Tommy était encore allé bricoler son passé ! Sa première pensée fut : "Janine est-elle encore ma femme ?"...

L'extraterrestre traqué était déguisé en jeune fille de dix-sept ans. Il était cette jeune fille ! Amanda le repéra tout de suite. "Tu t'y prends mal", lui dit-elle...

Le grand retour de Robert Silverberg à la nouvelle. Onze variations vertigineuses et éblouissantes - réunies par Pierre K. Rey - autour de ses thèmes essentiels : l'identité, le temps, la mort et la quête de l'éternel.

De sa tour d'Oulan-Bator, Gengis II Mao IV Khan règne sur le monde. Sur ce qu'il en reste. En effet, en 1991, l'éruption du Cotopaxi a enveloppé la Terre d'un nuage de ténèbres et partout, dans la terreur et la misère, des émeutes ont éclaté, des révolutions, des guerres... Parmi les ruines, les survivants pourrissent et meurent lentement, atteints par un virus d'origine chimique.

Sauf à Oulan-Bator où un antidote, développé sur l'ordre du Khan, a vaincu le mal.

Maître de l'électronique terrestre, le Khan peut tout : guérir, reconstruire, dominer. Simple question de temps. Alors, à quatre-vingt-treize ans, le Khan refuse de mourir.

Grâce à la science monstrueuse de Shadrak, son médecin, il va peut-être acquérir cette immortalité... Et par là même exercer une tyrannie éternelle ?

La Terre est moribonde : trop de plénitude, trop de confort. A bord du Wotan, cinquante hommes et femmes triés sur le volet - physiciens, généticiens, etc.-, ont pour mission de trouver un monde nouveau où puisse renaître l'humanité.

Les Terriens suivent avec passion cette expédition : c'est la survie de l'espèce qui est en jeu. Au-delà de quelques millions d'années-lumière, cependant, les moyens de communication classiques ne fonctionnent plus. Seule liaison entre le vaisseau spatial et la Terre : Noelle. Aveugle, elle est en contact, par télépathie, avec sa jumelle restée sur la planète bleue.

Mais voilà que soudain se brouillent les messages. Le Wotan est sourd et muet. Vaisseau perdu dans le silence de ces espaces infinis…

De la ville qui s'étendait au-delà de cette ruelle puante où il venait de se matérialiser, rien d'autre n'était visible qu'un palmier malingre montant comme une flèche dans le ciel bleu immaculé. Il aurait pu se trouver dans n'importe quel pays d'Asie, d'Afrique ou d'Amérique du Sud. Mails il était en Egypte de la XVIIIème dynastie ! Et cette ville qu'il apercevait, c'était Thèbes aux cents portes. Là, il devait retrouver deux voyageurs perdus dans le temps. Portés disparus depuis un an et demi...

Des fastes de l'Egypte ancienne à l'Amérique aride et brûlante du siècle prochain, le destin de l'homme reste le même : entre devoir et plaisir, honneur et survie, aventure et sécurité, que choisissons-nous ?

Sept nouvelles inédites de Robert Silverberg, sept joyaux splendides et inquiétants…

Tom est fou. Il est fou puisqu'il croit voir le Monde Vert qui orbite autour d'une autre étoile et qui est habité de merveilleuses créatures de cristal.

Il est encore plus fou de traverser, seul, à pied, d'est en ouest, les Etats-Unis du XXIIe siècle, ravagés par la Guerre des poussières et en proie au chaos.

Mais voilà que tout le monde se met à avoir les mêmes visions que Tom, et qu'il se révèle disposer d'un fabuleux pouvoir.

Celui du Passeur...

Un grand roman de Robert Silverberg sur la folie individuelle et collective, et peut-être, sur la réalité de l'univers qu'elle dévoile.

Le premier héros de ce livre traverse une mégalopole, un tissu urbain proliférant et menaçant.

Le dernier héros s'apprête à franchir la frontière ultime : celle de la mort.

Dans l'intervalle, nous aurons voyagé parmi des civilisations inconnues, des corps d'emprunt, des temps parallèles, une mer de visage... mais toujours le voyage ramène à soi.

Le voyage obsède les personnages de Silverberg. Dériver de monde en monde, nager à contre-courant du temps, se perdre dans les eaux de la mémoire et du désir : telle est leur quête. Mais c'est courir partout sans s'éloigner d'un pas. Le « vain travail de voir divers pays » (et divers temps) ne permet pas de briser la cage de l'identité.

Trips réunit huit nouvelles récentes et inédites d'un maître de la science-fiction américaine qui est, avant tout, un grand écrivain.

Sommaire :

1 - Jacques CHAMBON, Préface

2 - Traverser la ville (Getting Across)

3 - Ce qu'il y avait dans le journal de ce matin (What We Learned from this Morning's Newspaper)

4 - Une mer de visage (A Sea of Faces)

5 - Schwartz et les galaxies (Schwartz Between the Galaxies)

6 - Trips (Trips)

7 - Un personnage en quête de corps (Ringing the Changes)

8 - Les Jeux du Capricorne (Capricorn Games)

9 - Partir (Going)

Timmie, petit Néandertalien de quatre ans, a été arraché à son monde. Car grâce aux découvertes du Pr Hoskins, il est désormais possible, au 21ème siècle, d'aller chercher des objets ou des êtres vivants dans notre passé. Voilà un bien joli cobaye...

Timmie est terrifié dans cet univers incompréhensible. Une infirmière a été engagée pour veiller sur lui et se prend peu à peu d'amour pour cette petite créature. Mais comment pourra-t-elle sauver cet enfant des griffes des scientifiques, des médias, et des politiques ?

Bientôt, la Tour de Simon Krug s’élèvera dans le ciel de l’Arctique comme un fanal géant à destination des étoiles. De ces étoiles dont on vient — peut-être — de recevoir un signal témoignant de la présence d’une civilisation dans la région de la nébuleuse NGC 7293.

La tour est le symbole de la puissance de Krug. L’homme qui a défié les dieux et créé les androïdes. L’homme qui est pour les androïdes un dieu et le symbole de la tyrannie. Mais peut — on renverser l’homme qui vous a créé ? Et peut-on faire l’amour entre androïdes ?

Voici l’un des plus extraordinaires romans de Robert Silverberg, l’écrivain le plus subtil et le plus couronné de prix de toute la science-fiction américaine.

Tout a commencé par une attraction foraine. Les gens étaient joyeux d'entrer dans le Tunnel du Mystère. Ils en ressortaient fous. Les psychologues ont fait des hypothèses.

Ensuite, il y a eu le chantier de fouilles. Les villes préhistoriques empilées l'une sur l'autre, et les traces d'incendies. Les archéologues ont fait des hypothèses.

Un peu plus tard, il y a eu les anomalies orbitales. Comment les concilier avec la Théorie de la Gravitation Universelle ? Les astronomes ont fait des hypothèses.

Le comble, ce fut une prophétie : l'Année Sacrée allait finir. Les soleils se cacheraient, le ciel deviendrait tout noir et les étoiles paraîtraient, porteuses de mort, pour punir les hommes de leur méchanceté. Chez les Apôtres de la Flamme, ce n'était pas une hypothèse ; c'était une idée fixe, et des plus haïssables.

Ainsi parlaient les esprits forts, et ils ne savaient pas. Mais brusquement tout est là : les Ténèbres et le Froid et la Fin des Temps. Horreur ! Horreur ! Horreur ! Dans l'effrayante noirceur du firmament palpite l'horrible splendeur des astres glacés. Comment détourner les yeux ? Les murs de l'univers basculent, nous allons être écrasés. On voit l'horizon, du côté de la ville, s'empourprer d'une lueur qui prend de l'éclat, et qui n'est pas celle d'un soleil. Du rez-de-chaussée monte le bruit insistant des coups sur la porte, le martèlement terrible et régulier de l'hydre à mille têtes. A toute force, elle veut entrer. Nous allons devenir fous et nous le savons. Bientôt nous ne le saurons plus ; nous serons morts au monde et le monde sera mort à nous.

Ils sont quatre.

Quatre étudiants qui ont décidé de s’assurer l’immortalité physique, fût-ce au prix d’une terrible ascèse.

Ils sont partis à la recherche du monastère de la Fraternité des Crânes dont ils ont découvert l’existence par accident dans le Livre.

Mais pour atteindre l’éternité, il leur faut se découvrir.

A la lisière du fantastique, de la fantasy, de la science-fiction, de l’horreur, un des chefs-d’œuvre absolus d’un des plus grands écrivains américains de notre temps, Robert Silverberg.

Ce n'est pas un rêve. Un homme s'éveille. Au bout du temps. Oui, vraiment, au bout du temps. Dans les siècles des siècles. Il n'est pas mort. Il n'est pas au paradis. Simplement sur la Terre. Où tout a changé. Une Terre sans cités, sans civilisation, sans robots mais sans déserts. Une Terre riche de vie, partout. Une vie si différente, avec des rapports si étranges. C'est un voyage. Très loin. Dans le devenir de la vie, le futur du futur. Avec toutes les couleurs de tous les paysages, les incroyables reliefs des incroyables réalités. La trajectoire d'un homme à travers les âges, et la plus merveilleuse et terrifiante aventure que l'esprit humain ose accepter.

Le Mur est une montagne. Géante, redoutable, empilement de ravins, de falaises, de précipices, elle perce les basses couches de l'atmosphère et pointe sa cime vers l'espace.

Le sommet du Mur est presque inaccessible. Pourtant, chaque année, depuis le village de Jospodar situé au pied de la montagne, quarante jeunes hommes et femmes parmi les meilleurs entrepren­nent de le conquérir. Car là-haut, d'après les légendes et de rares témoignages contradictoires, vivent les dieux détenteurs de la sagesse.

Malheureusement, l'épreuve est telle que presque personne n'est revenu pour transmettre cette sagesse, et ceux qui sont redescen­dus avaient perdu la raison.

Poilar Bancroche, qui a rêvé toute sa courte vie de parler avec les dieux, a été choisi pour commander les quarante. Il lui reste à affron­ter les royaumes du Mur comme autant de remparts protégeant le sommet, et à découvrir, peut-être, le secret terrible et poignant des dieux descendus du vide.

Je m'appelle Kinnal Darival, et je vais tout vous dire à mon sujet.

Cette phrase est si étrange qu'elle a l'air de me hurler à la figure. Je la regarde tracée sur la page ; je reconnais mon écriture et je voie mon nom, et j'entends en esprit l'écho de la pulsion cérébrale qui a fait éclore ces mots. Je m'appelle Kinnal Darival et je vais tout vous dire à mon sujet. Incroyable. Obscène ! Obscène ! Sur cette unique feuille, j'ai déjà utilisé le pronom « je » près d'une quinzaine de fois, me semble-t-il. Tout en lâchant au passage des mots tel que « mon », « me ». Un torrent d'impudeur. Je, je, je, je, je. Si j'exhiabais ma virilité dans la chapelle de Pierre de Manneran lors de la cérémonie du Jour des Noms, je ne commettrais pas un acte aussi abominable. Je ne suis pas un dément qui raconte des ignominies pour tirer un douteux plaisir d'un univers glacial. Je suis passé par le temps des changements, j'ai été guéri de la maladie qui affecte les habitants de mon monde, et j'ai l'intention de vous guérir comme moi.

Je m'appelle Kinnal Darival, et je vais tout vous dire à mon sujet.

Par hasard, il se matérialisa au soir du 25 décembre 1998 à Rome. Il descendit du ciel couleur d'acier sur un ruban de lumière et il y eut quatre-vingt-dix-neuf témoins pour le voir sauter oar-dessus l'église Trinita dei Monti.

Quand le premier policier surgit et le somma de monter dans le car, il dit : « Je ne ferai pas ce que vous dites. » Et il ajouta : « Je suis Vornan-19. Je viens de la Centralité. C'est à mille ans d'ici. Comprenez-vous ? »

Le monde entier fut alors partagé en deux camps. L'un tenait un nouveau prophète. L'autre faisait connaissance avec le premier voyageur venu du futur. Un touriste sans grande culture qui désirait visiter ce XXe siècle finissant avec l'intention d'y passer quelques bons moments...

Non, Vorna-19 ne cherchait pas les histoires, mais ce fut pourtant le début, malgré lui, d'une sacrée histoire...

Ancien administrateur colonial de Belzagor, Gundersen revient sur cette planète après qu'elle ait obtenu son indépendance. Il voudrait renouer avec son passé et trouver la paix en expiant ses fautes et toutes celles commises sur ce monde par les terriens. C'est pourquoi il s'enfonce dans la jungle épaisse et profonde, à la recherche d'un mystérieux Pays de la Transformation. Il espère y découvrir aussi le secret de l'entente des deux espèces intelligentes de Belzagor, les Nildoror herbivores qui ressemblent un peu à des éléphants et les Sulidoror carnivores, bipèdes humanoïdes. Car tout se tient dans la vie sur ce monde. Et bien plus qu'il ne le croit.

RETOUR

Conversation au fond de l'océan, dans quelques millénaires...

— Nous sommes deux dans le même corps, je pense. Qui es-tu ?

— McCulloch.

— Qu'est-ce qu'un McCulloch ?

— Un être humain.

— Cela n'a pas de signification.

— Quand suis-je ?

— Ton voyage est donc dans le temps, plutôt que dans l'espace ?

— Je ne sais pas. Probablement les deux. Je ne vis pas dans l'océan. Je respire l'air.

— Vraiment ? C'est très difficile à croire.

GENERATION FINALE

Lettre aux passagers du Vaisseau, à la quarantième génération :

" Au fils du fils de mes lointains fils.

Tes ancêtres t'auront dit que le Vaisseau est un mode de vie, qu'il est né d'un mythe et n'a pas de finalité.

Mais le Vaisseau a une finalité. Il continuera sa route.

Il est nécessaire que le Vaisseau atteigne sa destination afin que le Rêve de l'Homme ne meure pas parmi les étoiles lointaines..."

Maîtres de la transmission de la matière, ils forment un ordre religieux qui contrôle l'essaimage de l'humanité dans les noires immensités de la galaxie. Maîtres du voyage dans le temps, ils assistent en touristes aux grands moments ou aux grandes catastrophes de l'histoire. Maîtres des subtils mécanismes de la vie, ils ont le pouvoir de ressusciter les morts et de les rendre à une existence presque normale. Il ne leur manque que d'être maîtres d'eux-mêmes, de leurs émotions et de leurs désires, pour être des dieux. Et c'est pourquoi ils nous émeuvent : ils restent des hommes, avec leurs faiblesses et leurs illusions. Voués à leurs propres ténèbres.

Sommaire :

1 - Voués aux ténèbres (We are for the dark)

2 - En un autre pays (In Another Country)

3 - Né avec les morts (Born with the dead)

Dans un avenir lointain, l’espace est une autoroute comme les autres et les vaisseaux sont devenus ordinaires. Cependant, les hommes ne peuvent pas braver les distances sans subir quelques désagréments. Parmi ceux-ci, la « contraction Fitzgerald » semble la plus vicieuse. Le temps ne s’écoule pas de la même façon sur un vaisseau et pour ses habitants, que sur Terre. Quelques mois dans l’espace se traduisent en années. Ce prix est-il définitif ? Une autre vie est-elle possible ? Alan le pense, comme Cavour avant lui...

Le signe venu de cette nébuleuse a-t-il été envoyé par une intelligence extraterrestre ? Pour répondre aux étoiles, au-dessus des solitudes arctiques, un Prométhée futur élève la Tour de verre. Elle sera le plus haut monument de la planète. A moins qu'il n'ait vu trop grand, que les villes de la Terre s'embrasent, que la tour reste inachevée, en ruine. Alors il ira lui-même dans les étoiles en emportant la réponse.

Les siècles ont passé. Qui a défié les extraterrestres ? On ne sait plus. Mais on se rappelle que l'Ennemi au-delà des étoiles doit venir laver l'injure. Le Guetteur a vieilli. Il est las d'avoir usé ses yeux pour voir les Ailes de la nuit se profiler sur la ville obscure. L'Ennemi est arrivé, il ne l'a pas vu. Le Guetteur inutile n'a plus qu'à errer de par le monde. Qui le délivrera du poids des fautes commises ?

Les siècles ont passé. Les extraterrestres sont repartis, laissant derrière eux la cite-piège de Lemnos. Pour y entrer, il y a des centaines de voies d'accès, toutes mortelles sauf une, qui est sans danger. A condition de supporter l'Homme dans le labyrinthe, dont l'esprit a été si bien altéré qu'aucun humain ne peut l'approcher sans être submergé par le désespoir. Il voulait la gloire et il l'a eue. Tant pis. Un jour, peut-être, on aura besoin de lui, mais comment le joindre ?

Des millions de siècles ont passé. Il n'y a plus d'hommes, seulement des Fils de l'homme. Tous les possibles se sont réalisés, puis auto-détruits, puis déposés en strates. C'est le futur dans toute sa violence. Un homme du passé, venu par un repli du temps, muni d'un corps nouveau, privé de mémoire, part découvrir ce monde improbable.

Robert Silverberg (né en 1935) n'est pas seulement un splendide écrivain, c'est aussi un grand écrivain de S.F. c'est-à-dire un écrivain par qui la S.F. a découvert toutes les subtilités de la littérature moderne et par qui la littérature, à son tour, a découvert la problématique de la S.F. : quelle solitude attend l'homme devenu immortel, devenu dieu ? Réponse dans ce volume.

Sommaire :

1 - Jacques GOIMARD, Les Profondeurs de l'histoire, Préface

2 - Un jeu cruel (Thorns)

3 - L'Homme dans le labyrinthe (The man in the maze)

4 - Les Ailes de la nuit (Nightwings)

5 - La Tour de verre (Tower of glass)

6 - Le Fils de l'homme (Son of Man)

7 - La Sangsue (Warm man)

8 - L'Homme qui n'oubliait jamais (The man who never forgot)

9 - Le Chemin de la nuit (Road to nightfall)

10 - Issus d'une même couvée (Birds of a feather)

11 - Il était une vieille femme (There was an old woman)

12 - Le Coup du téléphone (MUgwump four)

13 - Les Colporteurs de souffrance (The Pain Peddlers)

14 - Le Sixème palais (The Sixth Palace)

15 - La Prison temporelle (Hawksbill Station)

16 - Trip dans le réel (The Reality Trip)

17 - Jour de bonheur en 2381 (A happy day in 2381)

18 - Un personnage en quête de corps (Ringing the Changes)

19 - Dans les crocs de l'entropie (In Entropy's Jaws)

Chacun a ses compagnons secrets. Mais il n'est pas donné à tout le monde de se découvrir des affinités avec un homme de Néanderthal, une planète guettée par un cataclysme, un musicien célèbre arraché au passé, un champion du bidouillage informatique, un double, des dinosaures télépathes, ou une entité électronique prise de bougeotte. Il faut pour cela se risquer dans les dédales du temps et de l'espace, ou franchir le seuil qui sépare les mondes parallèles. Il faut surtout se laisser emporter par l'imagination de Robert Silverberg et son art de combiner intelligence et émotion pour donner une forme à la fois évidente et inattendue à nos paysages intimes.

Sommaire :

1 - La Maison en os (House of Bones)

2 - En attendant le cataclysme (Waiting for the Earthquake)

3 - Gianni (Gianni)

4 - La Substitution (The Changeling)

5 - Le Rémissionnaire (The Pardoner's Tale)

6 - L'Amant de Jennifer (Jennifer's Lover)

7 - Notre-Dame des Sauropodes (Our Lady of the Sauropods)

8 - La Compagne secrète (The Secret Sharer)

Nous sommes en l'an 3000. Jadis, au XXe siècle, des envahisseurs monstrueux ont complètement noyé la terre, ne laissant subsister que quelques villes flottantes.

Trois sociétés coexistent et se haïssent dans cet univers étrange : les peureux habitants des villes, les seigneurs de la mer et les mutants, mi-hommes, mi-poissons. Le jeune Stargan, 18 ans, quitte la ville pour devenir seigneur de la mer. C'est alors que les conquérants de l'ombre reviennent. Stargan par­viendra-t-il à réunir les trois peuples ennemis contre l'envahisseur commun ?

Ecrit en 1956/1957 par un Silverberg de 20 ans, ce roman est un ouvrage de jeunesse qui n'a peut-être pas l'ampleur et l'ambition de certaines œuvres plus récen­tes du même auteur, déjà traduites ou non en langue française.

Mais on y découvre une vitalité, une joie juvénile de jongler avec les grands thèmes de la S.-F., qui préfigu­rent ses ouvrages ultérieurs, ainsi qu'une générosité dans le jaillissement des idées, une spontanéité qui manquent, très souvent, aux œuvres plus « accomplies. »

Un texte qui marque une étape importante dans l'évolution de Robert Silverberg, et que la collection « Best-Sellers de la S.-F. américaine et soviétique » se devait de révéler à ses nombreux admirateurs.

Une cité perdue dans les sables de Californie, où les habitants sacrifient au culte orgiaque de St-Dyonisos. La route de la dernière chance pour une poignée de fuyards dans leurs somptueuse machine. La fin du monde enfin au programme des agences de tourisme temporel. Une école pour jeunes voyants aux cerveaux dédoublés. Un homme d'affaires américain aux prises avec le continuum. Sexualité et orgasmes de groupe par machines interposées. En quatre longues nouvelles inédites et deux classiques, tout le talent de Robert Silverberg.

Sommaire :

1 - La Route morte (This Is the Road)

2 - Groupe (In the Group)

3 - Breckenridge et le continuum (Breckenridge and the Continuum)

4 - La Maison des double esprits (In the House of Double Minds)

5 - Destination fin du monde (When We Went to See the End of the World)

6 - La Fête de Saint-Dionysos (The Feast of St Dionysus)

En 2650, la Terre est sous les glaces et les villes, devenues souterraines, refermées sur elles-mêmes depuis trois siècles, ont tout oublié de la nature.

Huit New-Yorkais, bravant la loi, tentent de joindre Londres par radio: condamnés pour haute trahison, ils sont exilés dans le froid, face aux loups, aux chasseurs nomades retournés à la préhistoire.

Ramèneront-ils un jour les hommes vers le soleil?

Le puissant et estimé Hanosz Prime, tout juste sorti de sa cure de jouvence, décide de traverser I'univers pour aller visiter la Terre, berceau en sursis de l'Humanité.

Là-bas, bien des merveilles l'attendent et — pourquoi pas ? — l'amour...

Existe aux éditions Pocket sous le titre "Voir l'invisible".

Robert Silverberg, né à New York en 1935, est un auteur fécond, parti du roman d'aventures et qui, dans les années 60, a entrepris une série d'oeuvres ambitieuses qui l'ont hissé au tout premier rang de la science-fiction américaine moderne. Tout lui est matière à rêver : voyage dans l'espace ou voyage au fond de soi-même, rencontre avec l'autre ou rencontre avec cet autre, avec ce monstre qui se cache en nous. Mais comment se rencontrer ? La communication est-elle seulement possible ? Tel est le sujet de ses grands romans comme les Ailes de la nuit, le Fils de l'homme et l'Oreille interne, ou des belles nouvelles réunies dans ce volume. Silverberg, c'est le poète romantique de la science-fiction.

Sommaire :

1 - Philippe R. HUPP, Un météore solitaire, Préface

2 - Absolument inflexible (Absolutely inflexible)

3 - Le Circuit Macauley (The Macauley circuit)

4 - Eve et les vingt-trois Adams (Eve and the twenty-three Adams)

5 - Le Coup du téléphone (MUgwump four)

6 - Je vous 1000110 (Going down smooth)

7 - Quand les arbres ont des dents (The fangs of the trees)

8 - La Danse au soleil (Sundance)

9 - Monade urbaine 158 (In the beginning)

10 - Pousser ou grandir (Push no more)

11 - Bon pour le service des organes (Caught in the Organ Draft)

12 - Voir l'homme invisible (To see the invisible man)

13 - Des mondes en cascades (Many Mansions)

14 - Le Dybbuk de Mazel Tov IV (The Dybbuk of Mazel Tov IV)

15 - Schwartz et les galaxies (Schwartz Between the Galaxies)

16 - ANONYME, Bibliographie de Robert Silverberg

Sur Patrie, planète où la population est divisée entre les Maîtres et le Peuple, sans compter les autochtones, Joseph Keilloran, fils d'un des Maîtres, est réveillé une nuit par des explosions.

Le Peuple vient de se soulever. Il a massacré les nobles hôtes de Joseph.

Et il va falloir à Joseph traverser un territoire hostile habité de créatures étrangères, les unes redoutables, d'autres secourables, marcher jusqu'au bout de ses forces, découvrir un monde inconnu et faire l'expérience de la vie.

Emprunter le long chemin du retour, à pied, sans aide ni allié, huit ou dix mille kilomètres jusqu'à l'Isthme qui conduit à Hélikis, le continent de la Maison Keilloran. En espérant que la révolte ne s'est pas étendue jusque-là.

Le dernier grand Silverberg.

Avec les textes du Nez de Cléopâtre, quatrième recueil de l'auteur chez « Présence du futur », Robert Silverberg nous invite, entre autres, à un duel intellectuel entre le philosophe Socrate et le sanguinaire Pizarre. Il nous propose aussi de découvrir un monde où l'Empire romain a perduré et s'est étendu...

En six grands récits, il détourne l'Histoire, nous confrontant à des variations surprenantes, parmi lesquelles une vision pour le moins impressionnante de ce qu'aurait été notre monde si la Peste noire de 1348 avait ravagé les trois quarts de l'Europe.

Sommaire :

1 - Légendes de la forêt Veniane (Tales from the Venia Woods),

2 - Le Traité de Dusseldorf (Translation error)

3 - Tombouctou à l'heure du lion (Lion time in Timbuctoo)

4 - Le Sommeil et l'oubli (A Sleep and a forgetting)

5 - Entre un soldat puis un autre (Enter a soldier. Later: enter another)

6 - Basileus (Basileus)

Cosmodrome numéro 7. Le grand jour était arrivé. Le jour du grand voyage. Un voyage que Kenedy redoutait. Les réacteurs soufflaient un vent chaud sur la vaste plaine aride du New Jersey, où se tenait, solitaire, le vaisseau spatial.

Lugubre, il fixait l'engin qui, bientôt, l'emmènerait dans l'espace, en pensant au dernier voyage... à la mort !

Que peut-il attendre encore de la vie ? Six mois plus tôt, il a perdu les élections. Déjà les gens ne le reconnaissent plus. James Harker, qui c'est ? Quelques souvenirs qui s'estompent...

Pourtant il y a une scène qui ne s'efface pas. Une petite fille noyée quelques années plus tôt. Un cauchemar de chaque nuit.

Et voici que les laboratoires Beller annoncent la bonne nouvelle. Ils ont mis au point un procédé de réanimation pour les êtres humains morts depuis moins de vingt-quatre heures. La méthode est efficace en l'absence de tout dommage organique sérieux.

James Harker, bien sûr, ne reverra pas sa petite fille. Mais les autres ? Ceux qui maintenant affrontent l'intolérable ? Ont-ils une chance de réparer les morts ? Quelle merveille ! Quelle horreur ! Comment les embrasser ? Comment leur parler ? Qu'ont-ils à dire ? Est-ce la sérénité, l'étonnement, puis le retour à la lumière de la vie ? Ou alors...

Paul Kaufmann était le plus puissant, le plus riche des hommes. Et voilà qu'il est mort. Son âme est stockée en attendant d'être adjugée ; elle n'est plus qu'un prix à remporter dans le jeu que se livrent ses anciens rivaux. Celui qui la gagnera remportera un avantage décisif dans la course au pouvoir, et tous les coups sont permis à condition de ne pas se faire prendre : la violence, le sexe et la trahison sont des armes parmi d'autres.

Nous sommes dans une Terre future où les morts sont asservis aux vivants ; ils le resteront jusqu'à ce qu'un homme les aide à entrer en rébellion.

PARTICIPEZ AU DESTIN DE L'HUMANITE !

Tel était le slogan du Bureau de la Colonisation. Participez, de gré ou de force. Et le destin de l'humanité était inscrit dans les étoiles, dans les mondes encore vierges. Le temps était venu de la conscription universelle à laquelle nul ne pouvait se soustraire, pauvre ou riche, soldat ou artiste. Chaque jour, le bulletin pouvait arriver au courrier. Chaque jour, vous pouviez être appelé à tout abandonner, tout oublier. Pour partir vers le tréfonds galactique afin de recommencer l'Histoire, ou de périr.

Robert Silverberg est une des grandes figures actuelles de la science-fiction américaine. Prodige de productivité littéraire, il écrit durant les dix premières années de sa carrière à une cadence démentielle, accumulant les romans par dizaines et les nouvelles par centaines. Ce n'est que plus tard, vers 1966, qu'il décide de devenir un véritable écrivain — et qu'il y réussit magistralement. Dès lors, son oeuvre n'a cessé de s'affiner et de s'approfondir. L'anthologie que voici le montre sous ses différents aspects, au fil des étapes successives qu'il a parcourues. Elle rassemble sept nouvelles et un court roman, initialement publiés aux U.S.A. entre 1958 et 1974. De l'humour léger et sarcastique du Chancelier de fer au lyrisme grave et sombre de Né avec les morts, sont ainsi passées en revue toutes les facettes, diverses et passionnantes, d'un auteur en pleine possession de son métier.

Sommaire

1 - Alain DORÉMIEUX, Préface

2 - Le Chancelier de Fer (The iron Chancelor)

3 - Issus d'une même couvée (Birds of a feather)

4 - Il était une vieille femme (There was an old woman)

5 - Trip dans le réel (The Reality Trip)

6 - Le Vent et la pluie (The Wind and the Rain)

7 - Nef ma sœur, étoile ma sœur (Ship-Sister, Star-Sister)

8 - Notes sur l'ère prédynastique (Some Notes on the Pre-dynastich Epoch)

9 - Né avec les morts (Born with the dead)

Vous n'avez plus de boulot depuis des lustres ? Vous ne supportez plus la promiscuité de ce XXVe siècle surpeuplé et pollué ? Marre de votre condition de minable citoyen de Quatorzième Classe ? N'hésitez plus : avec Lanoy et sa fabuleuse invention, émigrez vers le passé !

Visiter la Rome des Césars, le Golgotha le jour de la crucifixion du Christ, les rues de Constantinpple lors du siège des Croisés ? Voilà ce que vous propose le Service Temporel ! Et qui sait, avec un peu de chance, peut-être pourrez-vous partager la couche d'une impératrice ? À moins que vous ne préfériez le frisson de l'inceste transtemporel ? Gare toutefois à ne pas devenir votre propre aïeul...

Time Opéra rassemble deux des plus célèbres variations de Robert Silverberg sur le thème du Temps : Les Déserteurs temporels et Les Temps parallèles.

Sommaire :

1 - Les Déserteurs temporels (The Time-Hoppers)

2 - Les Temps parallèles (Up the Line)

Voici le témoignage plein de verve et d'humour d'un jeune homme embarqué dans la plus incroyable aventure archéologique de l'humanité.

Sur la planète Higby V, onze archéologues entreprennent des fouilles pour retrouver les traces d'une civilisation extrêmement ancienne et mystérieuse.

Tom Riz, le narrateur, découvre un jour un globe étrange, qui, tel un poste de télévision, projette des films sur les Très-Hauts, les créateurs de cette civilisation.

A la lumière de ce que les films leur ont appris, les membres de l'expédition vont se lancer dans une fantastique quête interplanétaire, persuadés que les Très-Hauts, ces êtres supérieurs qui ont bâti un empire à une époque où les crabes et les escargots étaient seuls maîtres de la Terre, sont encore en vie, quelque part dans l'univers.

Ce qu'ils finissent par trouver au bout de leur long voyage, est très surprenant et complètement imprévisible...

♦ Il y a quelque part une planète où personne n'a le droit de dire je. Le héros de cette histoire consomme un jour une drogue qui lui donne accès à son inconscient : il en tire le pouvoir de dire non seulement je, mais nous. Et sa découverte inaugure Ie Temps des changements.

Le problème n'est pas tant qu'ils soient plusieurs hommes, dans un même corps, mais qu'ils voudraient chacun être le seul a l'occuper. Quand Hamlin est condamné à la réhabilitation, sa personnalité est effacée. A sa place, on installe l'esprit de Macy. On a seulement négligé de dire à Macy qu'il n'est lui-même qu'une personne artificielle. Un Homme programmé.

Le pire, c'est d'être télépathe. Capable de lire dans l'esprit des autres. Et d'éprouver non seulement le plaisir d'explorer leurs secrets, mais le vertige de percevoir d'un seul coup l'enchevêtrement de leurs existences. Tel est le destin de David Selig.

Curieux de se chercher soi-même et de découvrir tant de personnages. Ils sont quatre, ils ont vingt ans et parcourent l'Amérique à la recherche du monastère de la Fraternité des Crânes. Une sorte de road story. Au bout de la route, ils devront contempler leur propre visage en face. Et y trouver la mort ou l'immortalité. Le Livre des Crânes ne peut leur offrir que le zéro et l'infini.

L'infini, c'est ce que Robert Silverberg (né en 1935) a longtemps cherché ; sa plus ancienne compagne, c'est la mélancolie. Un splendide écrivain, qui en allant jusqu'au bout de sa quête peut respecter les lois de la littérature de genre ou les faire voler en éclats, comme en témoignent les romans parmi les plus grands et les nouvelles ici réunis.

Dying inside, qui fait ici l'objet d'une nouvelle traduction, a précédemment été publié en français sous le titre L'Oreille interne.

♦ Sommaire :

1 - Jacques GOIMARD, Les Hauteurs secrètes, Préface

2 - Le Temps des changements (A time of changes)

3 - Le Livre des crânes (The Book of Skulls)

4 - Dying inside (Dying inside)

5 - L'Homme programmé (The second trip)

6 - (Moi+n) (Moi-n) ((Now + n, Now - n))

7 - Ce qu'il y avait dans le journal de ce matin (What We Learned from this Morning's Newspaper)

8 - Quand nous sommes allés voir la fin du monde (When We Went to See the End of the World)

9 - Breckenridge et le continuum (Breckenridge and the Continuum)

10 - La Maison des doubles esprits (In the House of Double Minds)

11 - Schwartz et les galaxies (Schwartz Between the Galaxies),

12 - Né avec les morts (Born with the dead)

13 - Le Dybbuk de Mazel Tov IV (The Dybbuk of Mazel Tov IV)

Le Livre des Changements nous narre l’histoire du Prince Furvain. Cinquième fils de Coronal et poète à ses heures, il s’ennuyait ferme. Un jour, il décide de faire un voyage, et est capturé par la bande du brigand Kasinibon. Tandis qu’en captivité, il rêve du long passé de Majipoor, il commence alors à écrire une poésie, plus sérieuse et réfléchie que ces rimes habituelles. Le livre des changements s’avère être une épopée sur l’histoire de Majipoor.

Une humaine intrépide ose pénétrer jusqu’au cœur d’un empire galactique hostile et affronter son Empereur extraterrestre tout-puissant, avec pour seules armes son esprit et son courage, dans un bras de fer où tout ce que lui est cher – y compris sa vie – est en jeu.

Robert Silverberg est l’un des auteurs de science-fiction les plus célèbres des temps modernes, avec des dizaines de romans, de recueils de nouvelles et d’anthologies à son nom. Il a reçu cinq prix Nebula et quatre prix Hugo, et le prestigieux prix Grand Master de la part de l’association Science Fiction Writers of America et un prix Utopiales, en reconnaissance de l’ensemble de son œuvre.

On dit qu’il pouvait, par son chant, charmer les animaux et les arbres, sa voix fit chavirer les sirènes elles-mêmes. Mais son coeur appartenait à Eurydice, et lorsque la mort vint la lui ravir, Orphée se présenta aux portes des enfers, armé de sa seule lyre, afin de reprendre à Hadès l’âme de sa bien-aimée.

Robert Silverberg est l’un des derniers maîtres de la science-fiction américaine. Mais c’est dans la veine de Gilgamesh, Roi d’Ourouk que l’auteur des Monades Urbaines et du Cycle de Majipoor revient pour cette réécriture épique du mythe d’Orphée.

Un roman inédit qui est un véritable événement.

Dan, jeune Anglais, s'embarque en cette année 1963 pour chercher fortune dans les Hespérides, ce double continent que nous appelons l'Amérique. C'est qu'il est né dans un monde où l'histoire a suivi un autre cours : conquise par les Turcs, l'Angleterre n'a colonisé ni l'Amérique ni l'Orient. La Tour de Londres voisine avec le Grand Palais du Sultan Mahmoud, la Mosquée d'Ali avec la cathédrale Saint-Paul, les janissaires avec les « horse-guards ». Et lorsqu'il débarque à Mexico, Dan va découvrir au fil d'aventures tragiques et comiques l'empire aztèque du XXe siècle.

4ème de couverture :

Stephen King, Terry Pratchett, Tery goodkind, Orson scott Card, Robert Silverberg, Ursula K Le guin, Tad Williams, George R R Martin, Anne McCaffrey, Raymond E Feist et Robert Jordan...

Réunis pour la première fois dans un même volume, onze des plus prestigieux auteurs de la fantasy contemporaine relèvent le défi d'imaginer une histoire inédite se situant dans leur univers de référence.

Invitations au voyage et à l'émerveillement, ces récits raviront autant les connaisseurs que les néophytes - qui se verront proposer un avant-goût des riches et épiques sagas ayant fait l'histoire du genre ces dernières années.

Il était onze fois...

Prix Locus 1999 de la meilleure anthologie fantasy

POUR L A PREMIÈRE FOIS CETTE ÉDITION REGROUPE

• LA PORTE DES MONDES de Robert SILVERBERG traduit par Annie Saumont

• PAR-DELÀ L A PORTE DES MONDES • INÉDIT •

Tombouctou à l’heure du lion de Robert SILVERBERG traduit par Hélène Collon

Sous le signe de la r ose de John BRUNNER traduit par Laura Dupra

L’Exaltation des araignées de Chelsea Quinn YARBRO traduit par Laura Dupra

Et l’histoire fut changée pour toujours… En 1348, totalement ravagée par la peste, l’Europe a été conquise par l’Empire ottoman qui règne depuis en maître absolu. La Renaissance, comme les Grandes Découvertes, n’ont pas eu lieu. Les Aztèques dominent le Nouveau Monde et six cents ans plus tard, la technologie entre seulement dans l’ère de la vapeur. Au début des années 1960, Dan Beauchamps, jeune Anglais fougueux en quête de gloire et de reconnaissance quitte son Angleterre natale pour les Hespérides. Il s’embarque alors pour une extraordinaire aventure autour d’une planète devenue le miroir inversé de l’ordre mondial que nous connaissons.

Aussi bien dans sa forme (récit d’apprentissage et de voyage) que par son décor (retard technologique et apparition des premières automobiles à vapeur…), ce roman est considéré à juste titre comme l’un des textes fondateurs du mouvement steampunk.

Il constitue aussi l’une des plus belles réussites de l’uchronie, cette science humaine fictive qui raconte un monde qui aurait pu être pour mieux dévoiler le nôtre et dont Robert Silverberg est sans conteste le maître.

Dans cette nouvelle édition intégrale, nous proposons pour la première fois en France, à la suite de La Porte des mondes, les trois romans courts qui se déroulent dans cette histoire alternative et saisissante de la planète, écrits par R. Silverberg lui-même et par deux auteurs majeurs de la science-fiction : John Brunner et Chelsea Quinn Yarbro.

Né en 1935, Robert Silverberg est l’un des plus célèbres écrivains de science-fiction. Auteur de centaines de romans et de nouvelles, sa carrière a été couronnée par cinq prix Nebula, quatre prix Hugo et par le prestigieux Grandmaster Award. Parmi ses chefs-d’oeuvre, citons le cycle de Majipoor, Le Livre des crânes, Les Monades urbaines, L’Oreille interne ou encore Roma Æterna.

Au mois d'avril 1589, sous le règne d'Elisabeth, Andrew Battle, âgé de trente et un ans, s'embarque à bord d'un corsaire dans l'intention de grappiller sa part des richesses du Nouveau Monde. Mais Dieu et les vents disposent des desseins des hommes. Et Andrew fait naufrage, tombe sur la côte du Brésil aux mains de cannibales puis, remis aux Portugais, convaincu de piraterie, il est expédié incontinent en leurs colonies de l'Angola.

Simple hors-d'oeuvre. Car le vrai destin de Battell, c'est l'Afrique, l'énorme continent à peine égratigné par la curiosité et la rapacité de l'Europe. Il va y connaître une odyssée insensée, s'y trouver dix fois menacé d'exécution ou de mort maligne, être sauvé tantôt par une belle métisse, tantôt par un guerrier noir, l'une séduite, l'autre surpris par son teint clair et ses cheveux d'or.

Mais surtout, après avoir bourlingué, exercé tous les métiers, et pour le compte de ses ennemis portugais celui d'hommes de guerre, il va être adopté par le plus féroce des peuples noirs, les Jaqqas aux dent aiguisées, la tribu des grands chaudrons. Et il va devenir lui-même un Jaqqa blanc, anthropophage, perpétuel errant, convaincu qu'il faut délivrer la Terre-mère des liens et fardeaux dont l'ont accablée les sédentaires. Il va être le confident, le frère de Calandola, l'Imbe-Jaqqa, le Seigneur des Ténèbres, recevoir de lui femme et protection, recueillir son étrange sagesse et finalement le trahir.

Cette oeuvre est à la fois roman historique, récit d'aventures, de passion et de violences, évocation ethnologique et fresque toute bruissante des cris de la forêt.

Mais c'est aussi une histoire vraie, car Andrew Battle a réellement existé et Robert Silverberg s'est livré à une énorme recherche pour restituer l'ambiance de tout l'ouest de l'Afrique noire en cette fin du XVIe siècle.

"Science fiction is the characteristic literary genre of the century. It is the genre that stands in opposition to literary modernism." So says David G. Hartwell in his introduction to The Science Fiction Century, an anthology spanning a hundred years of science fiction, from its birth in the 1890s to the future it predicted.

David G. Hartwell is a World Fantasy Award-winning editor and anthologist who has twice before redefined a genre--first the horror field with The Dark Descent, then the subgenre of hard science fiction with The Ascent of Wonder, coedited with Kathryn Cramer. Now, Hartwell has compiled the mother of all definitive anthologies, guaranteed to change not only the way the science fiction field views itself but also the way the rest of literature views the field.

Contents

17 • Introduction (The Science Fiction Century) • (1997) • essay by David G. Hartwell

21 • Beam Us Home • (1969) • shortstory by James Tiptree, Jr.

31 • Ministering Angels • (1955) • shortstory by C. S. Lewis

39 • The Music Master of Babylon • (1954) • novelette by Edgar Pangborn

57 • A Story of the Days to Come • (1899) • novella by H. G. Wells

112 • Hot Planet • (1963) • shortstory by Hal Clement

127 • A Work of Art • (1956) • novelette by James Blish

139 • The Machine Stops • (1909) • novelette by E. M. Forster

161 • Brightness Falls from the Air • (1951) • shortstory by Margaret St. Clair

166 • 2066: Election Day • (1956) • shortstory by Michael Shaara

177 • The Rose • (1953) • novella by Charles L. Harness [as by Charles Harness ]

232 • The Hounds of Tindalos • (1929) • shortstory by Frank Belknap Long

242 • The Angel of Violence • (1978) • shortstory by Adam Wisniewski-Snerg

252 • Nobody Bothers Gus • [Gus] • (1955) • shortstory by Algis Budrys

261 • The Time Machine • (1954) • shortstory by Dino Buzzati

265 • Mother • (1953) • novelette by Philip José Farmer

285 • As Easy as A.B.C. • (1912) • novelette by Rudyard Kipling

304 • Ginungagap • (1980) • novelette by Michael Swanwick

327 • Minister Without Portfolio • (1952) • shortstory by Mildred Clingerman

333 • Time in Advance • (1956) • novelette by William Tenn

352 • Good Night, Sophie • (1973) • novelette by Lino Aldani (aka Buonanotte Sofia 1963 )

369 • Veritas • (1987) • novelette by James Morrow

382 • Enchanted Village • (1950) • shortstory by A. E. van Vogt

393 • The King and the Dollmaker • (1970) • novella by Wolfgang Jeschke (aka Der König und der Puppenmacher 1961 )

435 • Fire Watch • [Time Travel] • (1982) • novelette by Connie Willis

462 • Goat Song • (1972) • novelette by Poul Anderson

486 • The Scarlet Plague • (1912) • novella by Jack London

518 • Drunkboat • [The Instrumentality of Mankind] • (1963) • novelette by Cordwainer Smith

539 • Another World • (1962) • novelette by J. H. Rosny aîné (aka Un Autre Monde 1895 )

558 • If the Stars Are Gods • [Bradley Reynolds] • (1974) • novelette by Gordon Eklund and Gregory Benford

585 • I Still Call Australia Home • (1990) • shortstory by George Turner

598 • Liquid Sunshine • (1982) • novelette by Alexander Kuprin (aka Zhidkoe solntse 1913 )

632 • Great Work of Time • (1989) • novella by John Crowley

683 • Sundance • (1969) • shortstory by Robert Silverberg

694 • Greenslaves • (1965) • novelette by Frank Herbert

716 • Rumfuddle • (1973) • novella by Jack Vance

754 • The Dimple in Draco • (1967) • shortstory by R. S. Richardson [as by Philip Latham ]

765 • Consider Her Ways • (1956) • novella by John Wyndham

805 • Something Ending • (1973) • shortstory by Eddy C. Bertin

812 • He Who Shapes • (1965) • novella by Roger Zelazny

869 • Swarm • [Shaper/Mechanist] • (1982) • novelette by Bruce Sterling

886 • Beggars in Spain • [Sleepless] • (1991) • novella by Nancy Kress

939 • Johnny Mnemonic • (1981) • shortstory by William Gibson

952 • "Repent, Harlequin!" Said the Ticktockman • (1965) • shortstory by Harlan Ellison

961 • Blood's a Rover • (1952) • novella by Chad Oliver

993 • Sail the Tide of Mourning • [Bentfin Boomers] • (1975) • shortstory by Richard A. Lupoff

The story The Angel of Violence by Adam_Wiśniewski-Snerg was translated from Polish to English by Thomasz Mirkowicz for this anthology.

The story Good Night, Sophie by Lino Aldani was translated from Italian to English by L. K. Conrad.

The story Liquid Sunshine by Alexander Kuprin was translated from Russian to English by Leland Fetzer.

Textes réunis par Robert SILVERBERG

Titre original : Men and machines, 1968

Science Fiction - Traduction de Léon THOORENS

MARABOUT - GÉRARD, coll. Bibliothèque Marabout - Science fiction n° 434, 1973

Il y a machine et machine. Il y a la machine bien sage et bien docile — le téléphone, le dictaphone, l'essoreuse électrique. Il y a aussi la machine complexe, parfois ambigüe, souvent déroutante, tel l'ordinateur. Il y a enfin toutes les autres — toutes celles, fabuleuses, que notre monde utilisera demain, à commencer sans doute par le robot. Les relations que l'homme entretient avec elles sont tissées d'amour et de haine, pleines d'innocence et de tension... Imprévues, imprévisibles !

Ce recueil propose dix aspects différents de leur commerce réciproque — l'extraordinaire conflit de la chair et du métal !

Quand elle émergea du coma, elle vit que son sauveur était en proie à une angoisse mortelle. Il se détourna d'elle.

« Vous êtes ici depuis trois jours. Complètement nue. Vous n'êtes absolument pas humaine. Ne faites pas semblant. Seule votre peau est humaine. Alors, qui êtes-vous ? »

D'une voix égale, elle répliqua : « Je suis un observateur. Je viens de Dirna. C'est une planète lointaine. Etes-vous satisfait ?

— Une vraie histoire de fous. Sauf que vous êtes réelle. Ou êtes-vous aussi une hallucination ?

— Touchez-moi « , dit-elle.

Elle rejeta la couverture. Il ferma les paupières, comme aveuglé par un afflux de lumière. Puis il s'approcha.

Robert Silverberg, né à New York en 1936, est depuis 1954 un des auteurs majeurs de la S.F. américaine. La quête de soi, la quête d'autrui, la quête du contact et du rachat sont les thèmes majeurs de romans comme Le Fils de l'homme (son œuvre préférée) ou Le Livre des crânes. Philippe Hupp lui a consacré un excellent Livre d'Or.

Pour la première fois, Mnémos réunit dans une édition intégrale en trois volumes les huit tomes de la création foisonnante de Robert Silverberg : Le Cycle de Majipoor, l’une des oeuvres magistrales de la science-fiction.

Volume I Le Cycle de Valentin

• Le Château de Lord Valentin – Prix Locus fantasy 1981

• Valentin de Majipoor

Traduction de l’américain par Patrick Berthon & Marie-Laure Tourlourat

Majipoor la géante ! Avec ses trois continents immenses et ses océans sans limites, cette planète, aussi démesurée que fascinante, abrite une multitude d’espèces qui vivent en harmonie.

Valentin s’éveille sans mémoire aux abords de la puissante cité de Pidruid. Il est hanté par des songes dont le sens lui échappe. Une interprète des rêves lui révèle alors qu’il est en réalité Lord Valentin, le véritable Coronal de Majipoor. Grâce à son don de jongleur, il rejoint une troupe de saltimbanques. Aux côtés de compagnons inoubliables, aux fortunes diverses mais à l’amitié solide comme Zalzan le Skandar aux quatre bras ou Autifon Deliamber le minuscule Vroon télépathe aux nombreuses tentacules, il entame le chemin périlleux vers une vérité bien plus trouble qu’il n’y paraît. Ensemble, ils devront surmonter les dangers de ce monde fabuleux. Au cours de cette odyssée, Valentin pourra-t-il affronter ses rêves les plus sombres et comprendre le secret des mystérieux autochtones de Majipoor ?

La fresque de Majipoor est le chef-d’oeuvre de Robert Silverberg, une saga enchanteresse et profonde, Les Mille et Une Nuits de notre temps.

En 1973, Robert Silverberg imagine un grain de sable dans les rouages d'une ville-machine planétaire. Le premier jour de l'été, ma femme-du-mois, Silena Ruiz, a trouvé le moyen de barboter le programme directeur de notre district au centre d'informatique de Fort Ganfield et de disparaître avec. Un garde du fort a avoué qu'elle était parvenue à entrer en lui faisant du charme et qu'elle l'avait drogué. Certains disent qu'elle est maintenant à Conning Town ; d'autres ont entendu dire qu'elle avait été vue à Morton Court ; d'autres encore prétendent qu'elle a gagné le Mill. À mon avis, peu importe où elle est partie. Ce qui importe, c'est que nous n'avons plus notre programme.

Novelisation par Silverberg de la nouvelle "L'homme bicentenaire" d'Isaac Asimov.

La petite fille n'a jamais voulu croire qu'il s'appelle NDR-113; elle l'aappelé Andrew; le nom lui restera.

De fait, Andrew n'est pas un robot comme les autres. A peine est-il entré auservice des Martin qu'il se lance dans la sculpture sur bois, où il faitpreuve de dons éclatants. Se pourrait-il qu'un moins qu'humain soit génial?

Petite Mademoiselle grandit. Elle voudrait qu'Andrew obtienne la liberté, cedont la société qui l'a construite ne veut à aucun prix. Elle voudrait qu'ilsoit transféré dans un corps de chair. Il obtiendra même, sans l'avoirvoulu, d'être reconnu comme un bienfaiteur de l'humanité.

Mais il reste immortel, et pour lui, à ce titre, il est difficile d'être un homme.

En 1972, R. Silverberg imagine des voyages organisés pour assister à la fin du monde. Dans un avenir proche, des jeunes couples friands de divertissements en tous genres sont réunis à l'occasion d'une soirée entre ami·es. Au centre des discussions, une distraction inédite tout juste expérimentée par la plupart d'entre eux : les agences de voyages temporels proposent une nouvelle destination. Il est désormais possible d'aller assister, à bord d'un vaisseau, à la fin du monde. Tandis que les invité·es comparent, à l'aune de leur caractère spectaculaire, les paysages mortifères contemplés, de l'extérieur arrivent des nouvelles alarmantes (catastrophes naturelles, épidémies...) mais qu'ils semblent totalement ignorer. À l'heure où la notion d'effondrement fait florès tant dans l'industrie culturelle que dans les grands médias, Silverberg nous enjoint à nous arracher de notre position indolente de spectacteur·ices d'un effondrement qui ne relève plus de la fiction. Un cri d'alerte !

When there's no more room in hell, the dead will walk the earth!" From White Zombie to Dawn of the Dead, Resident Evil to World War Z, zombies have invaded popular culture, becoming the monsters that best express the fears and anxieties of the modern west. Gathering together the best zombie literature of the last three decades from many of today's most renowned authors of fantasy, speculative fiction, and horror, including Stephen King, Harlan Ellison, Robert Silverberg, George R. R. Martin, Clive Barker, Poppy Z. Brite, Neil Gaiman, Joe Hill, Laurell K. Hamilton, and Joe R. Lansdale, The Living Dead covers the broad spectrum of zombie fiction.

La nouvelle a pour thématique la création artistique par des ordinateurs ou des robots, et par la peur que « l'élève (l'ordinateur) dépasse le maître (l'humain) ». Lors de sa rédaction, l'auteur fait état de technologies fictives qui sont depuis lors devenues réalité (synthétiseur électronique, musique assistée par ordinateur, etc).

Hey-ho ! Hey-ho ! Écoutez la terrible chanson de la Fin des Temps !

777e année du 888e cycle de la 1111e Circonvolution du Neuvième Mandala. L'univers se refroidit et glisse vers le bleu. Dans l'immensité de l'espace, l'antique berceau de l'Humanité file vers son funeste destin et les Terriens, seuls dans les milliers de galaxies à vivre éternellement, doivent s'habituer à l'idée de leur disparition prochaine. Mais il est dit qu'un Roi sans Royaume pourrait bien changer le sort de l'univers. Et si c'était Hanosz Prime, qui vient justement d'abandonner ses titres et sa planète pour venir à la rencontre des légendaires seigneurs de la Terre, et trouver la réponse à cette obsédante question : Comment réagit un immortel face à l'imminence de sa mort ?

Voilà bien des années, le sage Souilem a entrepris de retrouver les Vallées de Tishnar, sur lesquelles règne son frère, le prince Assassimon. Ses fils, les trois singes-rois nommés Pousse, Coude et Ned, après avoir perdu leur foyer, n'ont d'autre choix que de partir à sa recherche. Aidés d'une amulette magique, la fameuse Pierreveilleuse, léguée par leur défunte mère, ils vont se lancer dans une quête épique, qui les mènera " loin, très loin, par-delà jungle et rivière, fleuve et marécages, vers les monts Arakkaboa ".

Dans cette vaste Munza d'arbres et de lianes, les rencontres seront nombreuses et le chemin semé d'embûches... et le moindre faux-pas risque bien leur coûter cher. En 1910, le Britannique Walter de la Mare imagine un univers d'une richesse rare en écrivant Les Trois Malla-moulgars. D'abord pensé pour la jeunesse, ce roman de fantasy animalière marque plusieurs générations de lecteurs, de tous âges et de tous horizons, tant la quête des trois singes est singulière.

Jalon manquant entre Le Livre de la Jungle de Kipling et Le Hobbit de Tolkien, ce titre sert d'inspiration à nombreux auteurs, à l'instar de Robert Silverberg et J. R. R. Tolkien.

Octobre 2000, l'odyssée commence : le navire Folio SF largue les amarres. Avec à son bord trente ouvrages dont Fondation, Fahrenheit 451, Les neuf princes d'Ambre... — autant de classiques majeurs — , Folio SF est le vaisseau idéal pour aborder avec plaisir tous les rivages de l'imaginaire : science-fiction, fantasy, fantastique...

Octobre 2010. Dix ans et trois cent cinquante titres plus tard, l'aventure continue. Avec La Horde du Contrevent d'Alain Damasio, La Voie du Sabre de Thomas Day, La séparation de Christopher Priest, Spin de Robert Charles Wilson et de nombreux autres, la collection s'est étoffée : aux grands romans d'hier sont venus se joindre ceux d'aujoud'hui et, sans aucun doute, les classiques de demain.

Pour fêter cette décennie de succès, nous vous offrons une anthologie de dix nouvelles (dont six inédites en France) écrites par Mary Gentle, Jean-Philippe Jaworski, Philip K. Dick, Maïa Mazaurette, Christopher Priest, Thomas Day, Robert Silverberg, Ray Bradbury, Stéphane Beauverger et Robert Charles Wilson. Cerise sur le gâteau, sept auteurs que l'on a peu coutume d'associer à la science-fiction, au fantastique ou à la fantasy nous ont fait le plaisir de nous offrir leur regard sur la collection, sur un titre, un genre ou un auteur.

Ce livre vous est offert par votre libraire pour l'achat de 2 Folio SF, dans le cadre du 10e anniversaire de la collection.

Exemplaire hors commerce, ne peut être vendu.

♦ Textes réunis par Gardner DOZOIS & Jonathan STRAHAN.

♦ Le Nouveau Space Opera a hérité de son prédécesseur un amour démesuré pour les intrigues extravagantes, remplies de vaisseaux interstellaires, de mondes exotiques et de créatures étranges. Mais il fait preuve d'une rigueur scientifique inédite, d'une conscience sociale, politique et philosophique plus aigu&ueml;, et d'une exubérance stylistique qui marquent une rupture par rapport au space opera « à l'ancienne ».

Si certaines de ces dix-huit nouvelles inédites sont dues à la plume d'auteurs déjà bien installés au firmament de la SF tels que Robert Silverberg, Dan Simmons, Gregory Benford ou Peter F. Hamilton, on trouvera également dans ce recueil des noms moins familiers en France, comme ceux de Tony Daniel ou Mary Rosenblum. Toutes ces histoires se déroulent dans des univers qui recèlent encore de nombreux mystères à élucider, comme un gigantesque terrain de jeu à l'échelle de nos désirs...

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